Le 17/05/14, 8:26
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Pour Delphine et les autres...du Cyril profond.
Je n'avais pas prévu de vous parler de moi, aujourd'hui, mais les événements m'amènent à le faire. Une lectrice assidue de mon podcast, Delphine B., m'a écrit un jour : j'ai lu et relu ton blog...mais je sens que le plus intéressant de toi est plus profond, bien caché !
En général, je ne parle pas de moi. Même au quotidien, avant de me faire parler ou de me dévoiler un peu, il faut un certain temps , beaucoup de temps. Ce que je vais écrire, je n'avais pas l'intention de le partager car c'était bien trop personnel pour être mis à jour et étaler sur la toile. Je ne le fais non pas pour être un exemple, je pense que le partage d'expérience peut aider les autres... N'y voyez aucune recherche de compassion. Au contraire, il est là pour encourager au soutient des personnes. J'en connais certaines difficultés et incompréhensions... Alors pourquoi pas, même si je le fais à reculons ? Allez je me lance... Delphine voulais du profond, elle ne va pas être déçu. Et pour ceux qui doutent d'un lien avec le voyage, ne vous inquiétez pas il y en aura un.
Avant de partir pour ce tour du monde, j'étais en dépression depuis un certain temps un an voire plus ? Le pourquoi n'a pas d'intérêt et n'est surtout pas bien défini. On va dire pour simplifier une grosse de crise de la quarantaine. Je dis grosse, enfin de mon point de vue personnel. Je suis sur qu'il y en a de bien plus importante. Enfin comment définir grosse ? À vous vider une personne. Vide est le mot qui revient souvent. Mais heureusement, très heureusement, j'avais des soutiens et j'ai été suivi médicalement sans jamais prendre de médicaments. Qu'est ce que cela veut dire que d'être une personne vidée ? Prenez un ordinateur, faite un crash du disque dur et dites vous que l'ordinateur marche encore mais dans un mode automatique minimal dans l'attente du remplacement de disque dur. C'est quoi un disque dur ? On se fabrique, on se développe, on grandit, on crée un inconscient tout au long de notre jeunesse (de notre vie) qui nous dit qu'elle est l'ordre du monde et notre place dans ce monde. On a des convictions, des principes, des idées, on perçoit la vie à travers ces filtres. Moi, j'attendais une nouvelle version de disque dur car l'ancienne n'étais plus compatible avec moi, avec mon corps. J'étais perdu, les gens autour de moi encore plus déboussolés par mes réactions. On est incompris car c'est très personnel, très profond...trop profond.
Je suis donc parti autour du monde avec ce mal en moi. C'était un risque... Mais comme je le sais maintenant, et comme je vous l'ai dit : il faut prendre des risques... En partant, je m'étais dit qu'un jour, je croiserai ces personnes qui vous lisent les lignes de la main en Indonésie, au Nepal ou en Thaïlande, un sorcier au Vanuatu ou quelque chose qui m'indiquerait le chemin où trouver un nouveau disque dur, de quoi m'orienter à nouveau. Dans le livre "mange, prie, aime", l'héroïne trouve sa voie dans la religion. Je ne voulais pas de religion, je n'aime pas les religions. Pendant de long mois, le mal était encore là en moi, quand je dit la mal, c'est ce vide, cette lumière qui vous manque. Ce vide s'est dissipé. Quand, comment, pourquoi ?
Et puis, hier, j'ai été amené à réfléchir au pourquoi le vide n'était plus là. Le voyage m'a guéri. On ne guérit pas d'une dépression, on dit qu'on en sort. À voyager, à m'intéresser, à découvrir de joyeuses et très belles choses que je vous ai faites partager, j'ai su que j'avais des yeux. Comme j'avais des yeux, j'ai réalisé que j'avais des bras, des jambes, un cœur... Que je pouvais vivre moi même sans nouveau disque dur. En 2012, lors d'un podcast "sur les épaules de Darwin", Jean Claude Ameisen ( toujours et encore le même ) disait une phrase que j'avais notée... Un pressentiment, un écho en moi ?
"Dans notre recherche souvent éperdue, de ce qui pourrait retenir notre attention, nous ne prettons probablement pas assez d' importance à ce qui construit en permanence en nous. A ce mouvement lent, en nous, des marées qui nous animent par de-là l écume éphemère des vagues. Le poète Derek Wacott dit:
Le temps viendra
Où avec allégresse
Tu t'accueilleras toi-même, arrivant
À ta propre porte
Et chacun sourira et souhaitera la bienvenue à l'autre
Et dira, assied toi là. Mange.
Tu aimeras à nouveau l'étranger que tu étais.
Donne du vin, donne du pain. Redonne ton coeur
à toi-même, à l'étranger qui t'as aimé
toute ta vie que tu as ignoré
qui te connait par coeur.
Assied toi, fais toi une fête de ta vie."
Je ne suis pas parti seul dans ce voyage. Je suis parti avec moi-même, avec cet étranger qui était en moi. J'ai donné du temps à cet étranger, je lui ai fait une fête pendant 11 mois et il est venu se glisser en moi sans que je m'en compte. Et voilà. Tout s'est calmé en moi, sans comprendre, juste grâce au temps, au voyage, à la nature, à la beauté du monde qui ont nourri cet étranger en moi, moi-même.
Quand je vous donne innocemment les règles du bonheur, il n'y a rien d'innocent. Le bonheur n'est pas facile. La vie n'est simple tous les jours. Il faut y travailler, vous écoutez, il faut donner du temps à vous-même. Certaines règles sont plus dures que les autres. Faite une fête à votre vie, donnez lui ces petits moments de plaisirs. Et puis, je dois aussi vous apprendre les 2 premiers principes les plus importants.
La première conviction rationnelle de base est : N'accusez pas les autres de vous rendre malheureux, prenez la responsabilité de vous rendre heureux. Vous en êtes l'acteur principal.
Le deuxième principe ( le plus compliqué à appliquer selon moi) : Permettez vous de vous rendre heureux même si cela veut dire que d'autres se rendent malheureux. C'est un corollaire du premier principe. On ne rend pas heureux une personne qui ne veut pas l'être et vous n'êtes pas responsable de son malheur. Bien sur qu'il faut être responsable de ses actes qui peuvent faire du mal à une personne...mais vous n'êtes pas responsable de son malheur.
Plus tard, dans un autre billet,, je vous donnerai un autre principe, altruiste, pour ne pas que vous pensiez que votre bonheur tourne autour de votre nombril.
Quand je vous dis que ce n'est pas facile et bien réfléchissez à tous les principes et appliquez les. Vous verrez, ce n'est pas évident.
Les peurs, j'en ai toujours et je sais qu'elles peuvent revenir. Mais je sais aussi qu'on peut les contrôler après un apprentissage. (Ah oui, vous avez aussi compris que les podcasts du psychologue Cyril Malka m'aident.) Souvenez-vous, j'étais en plongée, à 40m de profondeur fond, dans le noir, au milieu d'un paquebot (un vrai labyrinthe) et soudain une panique nouvelle arrive. Je me suis accroché à l'épaule de mon guide de plongée, qui m'a ramené à la lumière... Je continue à plonger, j'ai de temps à autres des paniques qui arrivent mais je sais que j'ai une épaule qui est là autour de moi pour me calmer. J'ai appris à vivre avec, à les gérer. Je ne veux pas que mes peurs m'empêchent de voir les beautés sous-marine. Il n'y a rien de suicidaire, je fais une fête à ma vie et je ne veux pas laisser mes peurs me bloquer. On peut apprendre à vivre avec ces peurs, ces paniques, ne pas les laissez vous anéantir.
Comme il n'y a pas de voyage sans photo, d'ailleurs je trouve que le mien manque de selfies, et bien voici la partie photos... Je ferai un billet spécial selfies une prochaine fois. Après Corcovado, j'avais toujours 2 missions photographiques que je m'étais fixées : prendre en photo du quetzal (l'oiseau emblématique du Costa Rica. Et si le nom « quetzal » vous dit quelque chose, c’est aussi parce que c’est la forme qu’emprunte de temps en temps un célèbre dieu méso-américain, Quetzalcoatl -serpent à plumes de quetzal-. Ceci explique certainement le succès de l’oiseau...et des pyramides au Mexique ! ) et une photo du grand papillon bleu que l'on croise souvent dans les parcs. Il est grand mais il est presque impossible à capturer sur l'objectif. Quand il s'arrête, la partie extérieures de ses ailes n'est pas bleue. Il faut capturer l'instant en vol... Direction, le lieu de vie du quetzal, les hauteurs du Costa Rica... San Gerardo de Dota, 3200m, 3-4 degrés la nuits. "J'aime pô le froid". J'étais motivé pour 3 nuits en cabane avec une radiateur qui ressemble plus à des mini basses B&O.
Et puis, la pluie s'est invitée à nouveau... Les oiseaux se cachent quand il pleut, au coeur de la foret. Après 2 jours, j'ai abandonné. J'avoue, vous ne verrez ni le Quetzal, ni le papillon bleu. Tant pis.
À la petite auberge du village de San Gerardo de Dota (5 familles vivent dans ce villages réputés par son Quetzal !), la patronne, un vrai amour de gentillesse, donne tous les matins à manger aux oiseaux sur la terrasse. Le photographe en moi est parti, ni une , ni deux pour un nouveau défi ! Les colibris... Et, là pour la photographie, c'est technique. Enfin, je ne suis pas équipé en appareil ou bien je ne sais pas encore jouer sur les vitesses d'obturation ... Caroline m'apprendra. J'ai fait au mieux. Le colibri étant très particulier, je vous mets des informations étonnantes sur ses performances à la fin du blog. (ref Wikipédia)
Et aussi quelques autres oiseaux comme des pic-verts, des pirangas genus (passereaux) oranges pour les mâles et jaunes pour les femelles : joli dimorphisme ! Je vous laisse savourez les photos et vous dit à la semaine prochaine...
la semaine prochaine = Fin du voyage, fin de l'aventure ... Je ne crois pas que l'aventure s'arrête là mais je vous laisse patienter encore quelques jours pour vous en dire plus.
Colibri:
Le métabolisme de ces oiseaux est très rapide, même pour les oiseaux, qui possèdent un métabolisme plus rapide que celui des mammifères. Un oiseau-mouche peut digérer une mouche à fruit en 10 minutes5. Leurs ailes battent à des allures vertigineuses, le rythme cardiaque du colibri à gorge bleue a été mesuré à plus de 1 260 battements par minute15. Ils consomment leur propre poids en nourriture chaque jour et ils sont souvent à quelques heures de mourir de faim. De ce fait, ils passent 70 % de leur temps perchés4, économisant leur énergie.
Cependant, ils sont capables de ralentir leur métabolisme jusqu'à la léthargie, par exemple la nuit, lorsque la nourriture n'est que difficilement disponible. Leur température peut baisser de 30 °C à 20 °C4. La fréquence cardiaque passe approximativement à 50 battements par minute. Leur respiration se ralentit nettement. Ils sont alors vulnérables car ils ne peuvent pas reprendre leur activité immédiatement4.
Leurs cabrioles peuvent être effectuées à une vitesse moyenne de 30 à 45 kilomètres par heure. Le vol d'avant en arrière ou vol en piqué peuvent atteindre 96 km par heure avec jusqu'à 200 battements par seconde pour un vol en plongée. Selon des chercheurs américains, cet oiseau parvient à faire du sur-place en battant des ailes à 75 % vers le bas et à 25 % vers le haut
Je n'avais pas prévu de vous parler de moi, aujourd'hui, mais les événements m'amènent à le faire. Une lectrice assidue de mon podcast, Delphine B., m'a écrit un jour : j'ai lu et relu ton blog...mais je sens que le plus intéressant de toi est plus profond, bien caché !
En général, je ne parle pas de moi. Même au quotidien, avant de me faire parler ou de me dévoiler un peu, il faut un certain temps , beaucoup de temps. Ce que je vais écrire, je n'avais pas l'intention de le partager car c'était bien trop personnel pour être mis à jour et étaler sur la toile. Je ne le fais non pas pour être un exemple, je pense que le partage d'expérience peut aider les autres... N'y voyez aucune recherche de compassion. Au contraire, il est là pour encourager au soutient des personnes. J'en connais certaines difficultés et incompréhensions... Alors pourquoi pas, même si je le fais à reculons ? Allez je me lance... Delphine voulais du profond, elle ne va pas être déçu. Et pour ceux qui doutent d'un lien avec le voyage, ne vous inquiétez pas il y en aura un.
Avant de partir pour ce tour du monde, j'étais en dépression depuis un certain temps un an voire plus ? Le pourquoi n'a pas d'intérêt et n'est surtout pas bien défini. On va dire pour simplifier une grosse de crise de la quarantaine. Je dis grosse, enfin de mon point de vue personnel. Je suis sur qu'il y en a de bien plus importante. Enfin comment définir grosse ? À vous vider une personne. Vide est le mot qui revient souvent. Mais heureusement, très heureusement, j'avais des soutiens et j'ai été suivi médicalement sans jamais prendre de médicaments. Qu'est ce que cela veut dire que d'être une personne vidée ? Prenez un ordinateur, faite un crash du disque dur et dites vous que l'ordinateur marche encore mais dans un mode automatique minimal dans l'attente du remplacement de disque dur. C'est quoi un disque dur ? On se fabrique, on se développe, on grandit, on crée un inconscient tout au long de notre jeunesse (de notre vie) qui nous dit qu'elle est l'ordre du monde et notre place dans ce monde. On a des convictions, des principes, des idées, on perçoit la vie à travers ces filtres. Moi, j'attendais une nouvelle version de disque dur car l'ancienne n'étais plus compatible avec moi, avec mon corps. J'étais perdu, les gens autour de moi encore plus déboussolés par mes réactions. On est incompris car c'est très personnel, très profond...trop profond.
Je suis donc parti autour du monde avec ce mal en moi. C'était un risque... Mais comme je le sais maintenant, et comme je vous l'ai dit : il faut prendre des risques... En partant, je m'étais dit qu'un jour, je croiserai ces personnes qui vous lisent les lignes de la main en Indonésie, au Nepal ou en Thaïlande, un sorcier au Vanuatu ou quelque chose qui m'indiquerait le chemin où trouver un nouveau disque dur, de quoi m'orienter à nouveau. Dans le livre "mange, prie, aime", l'héroïne trouve sa voie dans la religion. Je ne voulais pas de religion, je n'aime pas les religions. Pendant de long mois, le mal était encore là en moi, quand je dit la mal, c'est ce vide, cette lumière qui vous manque. Ce vide s'est dissipé. Quand, comment, pourquoi ?
Et puis, hier, j'ai été amené à réfléchir au pourquoi le vide n'était plus là. Le voyage m'a guéri. On ne guérit pas d'une dépression, on dit qu'on en sort. À voyager, à m'intéresser, à découvrir de joyeuses et très belles choses que je vous ai faites partager, j'ai su que j'avais des yeux. Comme j'avais des yeux, j'ai réalisé que j'avais des bras, des jambes, un cœur... Que je pouvais vivre moi même sans nouveau disque dur. En 2012, lors d'un podcast "sur les épaules de Darwin", Jean Claude Ameisen ( toujours et encore le même ) disait une phrase que j'avais notée... Un pressentiment, un écho en moi ?
"Dans notre recherche souvent éperdue, de ce qui pourrait retenir notre attention, nous ne prettons probablement pas assez d' importance à ce qui construit en permanence en nous. A ce mouvement lent, en nous, des marées qui nous animent par de-là l écume éphemère des vagues. Le poète Derek Wacott dit:
Le temps viendra
Où avec allégresse
Tu t'accueilleras toi-même, arrivant
À ta propre porte
Et chacun sourira et souhaitera la bienvenue à l'autre
Et dira, assied toi là. Mange.
Tu aimeras à nouveau l'étranger que tu étais.
Donne du vin, donne du pain. Redonne ton coeur
à toi-même, à l'étranger qui t'as aimé
toute ta vie que tu as ignoré
qui te connait par coeur.
Assied toi, fais toi une fête de ta vie."
Je ne suis pas parti seul dans ce voyage. Je suis parti avec moi-même, avec cet étranger qui était en moi. J'ai donné du temps à cet étranger, je lui ai fait une fête pendant 11 mois et il est venu se glisser en moi sans que je m'en compte. Et voilà. Tout s'est calmé en moi, sans comprendre, juste grâce au temps, au voyage, à la nature, à la beauté du monde qui ont nourri cet étranger en moi, moi-même.
Quand je vous donne innocemment les règles du bonheur, il n'y a rien d'innocent. Le bonheur n'est pas facile. La vie n'est simple tous les jours. Il faut y travailler, vous écoutez, il faut donner du temps à vous-même. Certaines règles sont plus dures que les autres. Faite une fête à votre vie, donnez lui ces petits moments de plaisirs. Et puis, je dois aussi vous apprendre les 2 premiers principes les plus importants.
La première conviction rationnelle de base est : N'accusez pas les autres de vous rendre malheureux, prenez la responsabilité de vous rendre heureux. Vous en êtes l'acteur principal.
Le deuxième principe ( le plus compliqué à appliquer selon moi) : Permettez vous de vous rendre heureux même si cela veut dire que d'autres se rendent malheureux. C'est un corollaire du premier principe. On ne rend pas heureux une personne qui ne veut pas l'être et vous n'êtes pas responsable de son malheur. Bien sur qu'il faut être responsable de ses actes qui peuvent faire du mal à une personne...mais vous n'êtes pas responsable de son malheur.
Plus tard, dans un autre billet,, je vous donnerai un autre principe, altruiste, pour ne pas que vous pensiez que votre bonheur tourne autour de votre nombril.
Quand je vous dis que ce n'est pas facile et bien réfléchissez à tous les principes et appliquez les. Vous verrez, ce n'est pas évident.
Les peurs, j'en ai toujours et je sais qu'elles peuvent revenir. Mais je sais aussi qu'on peut les contrôler après un apprentissage. (Ah oui, vous avez aussi compris que les podcasts du psychologue Cyril Malka m'aident.) Souvenez-vous, j'étais en plongée, à 40m de profondeur fond, dans le noir, au milieu d'un paquebot (un vrai labyrinthe) et soudain une panique nouvelle arrive. Je me suis accroché à l'épaule de mon guide de plongée, qui m'a ramené à la lumière... Je continue à plonger, j'ai de temps à autres des paniques qui arrivent mais je sais que j'ai une épaule qui est là autour de moi pour me calmer. J'ai appris à vivre avec, à les gérer. Je ne veux pas que mes peurs m'empêchent de voir les beautés sous-marine. Il n'y a rien de suicidaire, je fais une fête à ma vie et je ne veux pas laisser mes peurs me bloquer. On peut apprendre à vivre avec ces peurs, ces paniques, ne pas les laissez vous anéantir.
Comme il n'y a pas de voyage sans photo, d'ailleurs je trouve que le mien manque de selfies, et bien voici la partie photos... Je ferai un billet spécial selfies une prochaine fois. Après Corcovado, j'avais toujours 2 missions photographiques que je m'étais fixées : prendre en photo du quetzal (l'oiseau emblématique du Costa Rica. Et si le nom « quetzal » vous dit quelque chose, c’est aussi parce que c’est la forme qu’emprunte de temps en temps un célèbre dieu méso-américain, Quetzalcoatl -serpent à plumes de quetzal-. Ceci explique certainement le succès de l’oiseau...et des pyramides au Mexique ! ) et une photo du grand papillon bleu que l'on croise souvent dans les parcs. Il est grand mais il est presque impossible à capturer sur l'objectif. Quand il s'arrête, la partie extérieures de ses ailes n'est pas bleue. Il faut capturer l'instant en vol... Direction, le lieu de vie du quetzal, les hauteurs du Costa Rica... San Gerardo de Dota, 3200m, 3-4 degrés la nuits. "J'aime pô le froid". J'étais motivé pour 3 nuits en cabane avec une radiateur qui ressemble plus à des mini basses B&O.
Et puis, la pluie s'est invitée à nouveau... Les oiseaux se cachent quand il pleut, au coeur de la foret. Après 2 jours, j'ai abandonné. J'avoue, vous ne verrez ni le Quetzal, ni le papillon bleu. Tant pis.
À la petite auberge du village de San Gerardo de Dota (5 familles vivent dans ce villages réputés par son Quetzal !), la patronne, un vrai amour de gentillesse, donne tous les matins à manger aux oiseaux sur la terrasse. Le photographe en moi est parti, ni une , ni deux pour un nouveau défi ! Les colibris... Et, là pour la photographie, c'est technique. Enfin, je ne suis pas équipé en appareil ou bien je ne sais pas encore jouer sur les vitesses d'obturation ... Caroline m'apprendra. J'ai fait au mieux. Le colibri étant très particulier, je vous mets des informations étonnantes sur ses performances à la fin du blog. (ref Wikipédia)
Et aussi quelques autres oiseaux comme des pic-verts, des pirangas genus (passereaux) oranges pour les mâles et jaunes pour les femelles : joli dimorphisme ! Je vous laisse savourez les photos et vous dit à la semaine prochaine...
la semaine prochaine = Fin du voyage, fin de l'aventure ... Je ne crois pas que l'aventure s'arrête là mais je vous laisse patienter encore quelques jours pour vous en dire plus.
Colibri:
Le métabolisme de ces oiseaux est très rapide, même pour les oiseaux, qui possèdent un métabolisme plus rapide que celui des mammifères. Un oiseau-mouche peut digérer une mouche à fruit en 10 minutes5. Leurs ailes battent à des allures vertigineuses, le rythme cardiaque du colibri à gorge bleue a été mesuré à plus de 1 260 battements par minute15. Ils consomment leur propre poids en nourriture chaque jour et ils sont souvent à quelques heures de mourir de faim. De ce fait, ils passent 70 % de leur temps perchés4, économisant leur énergie.
Cependant, ils sont capables de ralentir leur métabolisme jusqu'à la léthargie, par exemple la nuit, lorsque la nourriture n'est que difficilement disponible. Leur température peut baisser de 30 °C à 20 °C4. La fréquence cardiaque passe approximativement à 50 battements par minute. Leur respiration se ralentit nettement. Ils sont alors vulnérables car ils ne peuvent pas reprendre leur activité immédiatement4.
Leurs cabrioles peuvent être effectuées à une vitesse moyenne de 30 à 45 kilomètres par heure. Le vol d'avant en arrière ou vol en piqué peuvent atteindre 96 km par heure avec jusqu'à 200 battements par seconde pour un vol en plongée. Selon des chercheurs américains, cet oiseau parvient à faire du sur-place en battant des ailes à 75 % vers le bas et à 25 % vers le haut