Le 05/05/14, 17:19
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Pura Vida : Profitez, faites vous plaisir avec peu ou beaucoup
Les 10 règles de bonheur de Cyril Malka. Je ne sais pas qui d'entre vous a téléchargé ce podcast que j'avais mis en ligne sur Facebook ? Je l'ai aussi sur mon ordinateur et je peux l'envoyer pour ceux qui veulent l'écouter. Je me suis dit que j'ecrirais bien certains des prochains billets du blog sur ces 10 règles pour être heureux.
Je vais commencer par la règle Numéro 3 : prenez le temps de faire des petites choses qui vous font plaisir ici et maintenant.
Voyager en routard n'est pas un choix, c'est une nécessité si on veux voyager loin avec peu. Je ne me considère pas routard, aventurier occasionnel serait plus approprié. Mon budget a toujours été suffisant pour me payer une chambre individuelle. Je n'ai jamais dormi, ou presque, dans un dortoir. Les rares cas où j'ai eu la "chance" d'être en dortoirs, j'étais bien souvent seul... Plusieurs fois ma chambre n'avait pas de fenêtre ou une fenêtre sans vue, une belle imitation de la cellule de prison ... je compare sans connaître. Combien de fois, en arrivant sous la douche je me disais, y a t il de l'eau chaude ? J'ai souvent été déçu par la réponse mais je me suis habitué à une douche rapide avec de l'eau froide sous un mince filé d'eau. Car, au moins il y avait de l'eau ! À quelques occasions, dans des lieux bien perdus, il n'y avait pas d'eau, un robinet dehors, une cascade, une bassine. Dans les premiers jours, je devrais dire que c'est drole, une expérience enrichissante, des moments authentiques, des souvenirs, presque du plaisirs...mais, les conditions deviennent difficiles et moins sympas après 3 jours sans eau. De même que le vol de mon numéro de carte de crédit, qui m'a forcé à gérer un pécule pendant 3 mois était finalement marrant. Compter les quelques dollars, anticiper, anticiper au Guatemala, anticiper en Équateur puis compter des côlones du Costa Rica, toujours anticiper... Et aujourd'hui alors que ma nouvelle carte arrive dans quelques heures, il me reste en poche, 40$ et une carte de secours expirée depuis hier, disons rien.
Malgré, ces aléas, je ne me suis que rarement limité dans les activités proposées. Les activités ont un coût mais sans elles quel ennui... Et puis elles font parti des plaisirs que vous pouvez faire ici et maintenant. Demain, dans une autre ville, un autre pays, il sera trop tard. Malgré ces dépenses, je reste toujours dans mon budget fixé au départ.
Changement de decors, aujourd'hui, je dors dans une chambre luxe au Marriot...
Le bagagiste qui m'accompagne me dit que la vue de ma chambre est très belle, c'est vrai qu'elle l'est. Je regarde la baignoire et je me dis que l'eau sera chaude et le débit plus fort que nécessaire . On apprécie d'autant plus le luxe dans ces moments là. J'adore aussi ce luxe. Tout comme il faut s'adapter aux circonstances imprévues et bien, il faut s'adapter à son environnent. Le luxe est bon, l'aventure est délicieuse. je ne crois pas avoir de préférence. L'un me manque quand je goute trop à l'autre. Le dîner chez Jérôme à Quito, un vrai dîner, dans un bon restaurant, avec un verre de vin, des plats à s'en lécher les babines, les doigts et l'assiette ! Ce dîner est gravé car il est venu d'un manque si profond de plats gastronomiques. Le ceviche au port de Panama city, à 1 €, était frais, plein de saveur. D'un extrême à l'autre, les plaisirs s'offrent à vous. Prenez le temps de savourez les choses qui vous font du bien. Faites vous plaisir avec peu, ou dépenser beaucoup exceptionnellement (ne vous endettez pas... je ne paye pas vos dettes). Savourez un bol de corn flakes à la maison, un croissant chez Farine à Shanghai, allez nager à la piscine ce soir ou à la mer, prenez un bain de soleil avec un bon livre, regardez un (bon) film au fond du lit...sortez au théâtre, faites un pingpong avec votre fils.... Les occasions ne manquent pas, c'est votre temps qu'il faut gérer.
Moi je vais aller me faire un massage, un manque...trop longtemps sans massage. Manqué !Il n'y a plus de place il fallait réserver.
Voilà pour la règle numéro 3.
Je vous avais promis un paragraphe sur le Costa Rica. Je ne m'attarde que sur les faits remarquables comme d'habitude. Le Costa Rica est considéré comme la "Suisse" de l'Amerique. Un pays sans armée. C'est un pays orienté vers l'écotourisme qui représente la première source de revenu du pays. Il faut dire qu'avec une une telle biodiversité il y a de quoi satisfaire tous les goûts : 6 % de la biodiversité mondiale s'y trouve pour un pays qui ne représente que 0,03 % des surfaces émergées. Ne pas parler de l'expression "Pura Vida", c'est ne pas connaître le Costa Rica. L'expression est utilisée à tout bout de champs.L´expression « Pura Vida » est le symbole d´une philosophie de vie simple mais heureuse : jouir de son temps de vie sur Terre, en profitant des bonnes fortunes. Très en phase avec la règle numéro 3 ! Finalement, "Pura Vida" est utilisée en tant que réponse par l´affirmative à une multitude de questions:
Pour dire bonjour : Pura Vida !
Pour demander comment ça va : Pura Vida ?
Pour répondre ça va bien : Pura Vida...
Pour dire que vos vacances sont excellentes : Pura vida !!
En résumé, Pura Vida s'emploie pour dire "tout va bien", "d'accord", "ok","merci", "super", "parfait", "je vous en prie"...
Après le parc de Tortuguero, nous voici arrivés avec Karine qui m'a rejoint pour 10 jours, au volcan Arenal. Le volcan est actif mais en sommeil. On voit juste de la fumée s'échapper du cratère. Il n'y a pas de fumée sans lave ! Le volcan est assez somptueux. Un cône parfait au milieu d'une végétation luxuriante.
Le parc est l'occasion d'une marche pour s'approcher de la nature.
Mais rien qu'en restant au lodge, on avait un "zoo" en bas de chez nous.
Et l'occasion d'une avec un peu d'activités extrêmes. Les photos et la vidéo parleront d'elles même. De l'adrénaline au cœur de la jungle, avec canyioning, descente en rappel, descente la tête en bas...
Descente avec saut de l'ange
Je ne pourrais finir sans mentionner la paronomase implicite (et surtout involontaire) que j'ai faite dans le dernier billet. J'ai parlé de la harde que j'aurais pu gérer. J'aurais du dire horde s'adressant à moi (homme)...la harde ne s'adressant qu'aux ongulés sauvages. Disons que c'était volontaire et que j'ai réussi une belle paronomase implicite.
Ah ces paronymes... Ils nous jouent bien des tours, et bien des points au Scrabble.
Les 10 règles de bonheur de Cyril Malka. Je ne sais pas qui d'entre vous a téléchargé ce podcast que j'avais mis en ligne sur Facebook ? Je l'ai aussi sur mon ordinateur et je peux l'envoyer pour ceux qui veulent l'écouter. Je me suis dit que j'ecrirais bien certains des prochains billets du blog sur ces 10 règles pour être heureux.
Je vais commencer par la règle Numéro 3 : prenez le temps de faire des petites choses qui vous font plaisir ici et maintenant.
Voyager en routard n'est pas un choix, c'est une nécessité si on veux voyager loin avec peu. Je ne me considère pas routard, aventurier occasionnel serait plus approprié. Mon budget a toujours été suffisant pour me payer une chambre individuelle. Je n'ai jamais dormi, ou presque, dans un dortoir. Les rares cas où j'ai eu la "chance" d'être en dortoirs, j'étais bien souvent seul... Plusieurs fois ma chambre n'avait pas de fenêtre ou une fenêtre sans vue, une belle imitation de la cellule de prison ... je compare sans connaître. Combien de fois, en arrivant sous la douche je me disais, y a t il de l'eau chaude ? J'ai souvent été déçu par la réponse mais je me suis habitué à une douche rapide avec de l'eau froide sous un mince filé d'eau. Car, au moins il y avait de l'eau ! À quelques occasions, dans des lieux bien perdus, il n'y avait pas d'eau, un robinet dehors, une cascade, une bassine. Dans les premiers jours, je devrais dire que c'est drole, une expérience enrichissante, des moments authentiques, des souvenirs, presque du plaisirs...mais, les conditions deviennent difficiles et moins sympas après 3 jours sans eau. De même que le vol de mon numéro de carte de crédit, qui m'a forcé à gérer un pécule pendant 3 mois était finalement marrant. Compter les quelques dollars, anticiper, anticiper au Guatemala, anticiper en Équateur puis compter des côlones du Costa Rica, toujours anticiper... Et aujourd'hui alors que ma nouvelle carte arrive dans quelques heures, il me reste en poche, 40$ et une carte de secours expirée depuis hier, disons rien.
Malgré, ces aléas, je ne me suis que rarement limité dans les activités proposées. Les activités ont un coût mais sans elles quel ennui... Et puis elles font parti des plaisirs que vous pouvez faire ici et maintenant. Demain, dans une autre ville, un autre pays, il sera trop tard. Malgré ces dépenses, je reste toujours dans mon budget fixé au départ.
Changement de decors, aujourd'hui, je dors dans une chambre luxe au Marriot...
Le bagagiste qui m'accompagne me dit que la vue de ma chambre est très belle, c'est vrai qu'elle l'est. Je regarde la baignoire et je me dis que l'eau sera chaude et le débit plus fort que nécessaire . On apprécie d'autant plus le luxe dans ces moments là. J'adore aussi ce luxe. Tout comme il faut s'adapter aux circonstances imprévues et bien, il faut s'adapter à son environnent. Le luxe est bon, l'aventure est délicieuse. je ne crois pas avoir de préférence. L'un me manque quand je goute trop à l'autre. Le dîner chez Jérôme à Quito, un vrai dîner, dans un bon restaurant, avec un verre de vin, des plats à s'en lécher les babines, les doigts et l'assiette ! Ce dîner est gravé car il est venu d'un manque si profond de plats gastronomiques. Le ceviche au port de Panama city, à 1 €, était frais, plein de saveur. D'un extrême à l'autre, les plaisirs s'offrent à vous. Prenez le temps de savourez les choses qui vous font du bien. Faites vous plaisir avec peu, ou dépenser beaucoup exceptionnellement (ne vous endettez pas... je ne paye pas vos dettes). Savourez un bol de corn flakes à la maison, un croissant chez Farine à Shanghai, allez nager à la piscine ce soir ou à la mer, prenez un bain de soleil avec un bon livre, regardez un (bon) film au fond du lit...sortez au théâtre, faites un pingpong avec votre fils.... Les occasions ne manquent pas, c'est votre temps qu'il faut gérer.
Moi je vais aller me faire un massage, un manque...trop longtemps sans massage. Manqué !Il n'y a plus de place il fallait réserver.
Voilà pour la règle numéro 3.
Je vous avais promis un paragraphe sur le Costa Rica. Je ne m'attarde que sur les faits remarquables comme d'habitude. Le Costa Rica est considéré comme la "Suisse" de l'Amerique. Un pays sans armée. C'est un pays orienté vers l'écotourisme qui représente la première source de revenu du pays. Il faut dire qu'avec une une telle biodiversité il y a de quoi satisfaire tous les goûts : 6 % de la biodiversité mondiale s'y trouve pour un pays qui ne représente que 0,03 % des surfaces émergées. Ne pas parler de l'expression "Pura Vida", c'est ne pas connaître le Costa Rica. L'expression est utilisée à tout bout de champs.L´expression « Pura Vida » est le symbole d´une philosophie de vie simple mais heureuse : jouir de son temps de vie sur Terre, en profitant des bonnes fortunes. Très en phase avec la règle numéro 3 ! Finalement, "Pura Vida" est utilisée en tant que réponse par l´affirmative à une multitude de questions:
Pour dire bonjour : Pura Vida !
Pour demander comment ça va : Pura Vida ?
Pour répondre ça va bien : Pura Vida...
Pour dire que vos vacances sont excellentes : Pura vida !!
En résumé, Pura Vida s'emploie pour dire "tout va bien", "d'accord", "ok","merci", "super", "parfait", "je vous en prie"...
Après le parc de Tortuguero, nous voici arrivés avec Karine qui m'a rejoint pour 10 jours, au volcan Arenal. Le volcan est actif mais en sommeil. On voit juste de la fumée s'échapper du cratère. Il n'y a pas de fumée sans lave ! Le volcan est assez somptueux. Un cône parfait au milieu d'une végétation luxuriante.
Le parc est l'occasion d'une marche pour s'approcher de la nature.
Mais rien qu'en restant au lodge, on avait un "zoo" en bas de chez nous.
Et l'occasion d'une avec un peu d'activités extrêmes. Les photos et la vidéo parleront d'elles même. De l'adrénaline au cœur de la jungle, avec canyioning, descente en rappel, descente la tête en bas...
Descente avec saut de l'ange
Je ne pourrais finir sans mentionner la paronomase implicite (et surtout involontaire) que j'ai faite dans le dernier billet. J'ai parlé de la harde que j'aurais pu gérer. J'aurais du dire horde s'adressant à moi (homme)...la harde ne s'adressant qu'aux ongulés sauvages. Disons que c'était volontaire et que j'ai réussi une belle paronomase implicite.
Ah ces paronymes... Ils nous jouent bien des tours, et bien des points au Scrabble.