Le 08/04/14, 23:15
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Humeur : dépassé. Par le non match de Paris, le coaching douteux de Laurent Blanc et un Cavani en carton ! Bref, retour dans le passé :
Après un bref retour à Cordoba, de près d'une semaine tout de même, dans l'enceinte du Palenque Hostel, c'est désormais une certitude, Cordoba est un peu à l'Argentine ce que le Grau du Roi est à l'hexagone, c'est à dire, "the place to be" comme dirait-on au pays de l'oncle Sam! Une ville où il fait bon vivre quoi!
La suite du périple est normalement écrite : Yannick doit se la couler douce quelques semaines en plein de coeur de Buenos Aires, gouter à la tention d'un superclassico entre Boca et River Plate avant de descendre du côté d'un rude automne patagonien. Il n'en sera rien. À moins de 48 heures du départ de son bus pour la capitale argentine, un excès de grands espaces urbains, une peur bleue d'un insupportable climat patagonien quand on doit souffrir du syndrome de Raynaud ainsi qu'un discours élogieux d'un vieux briscard toulousain pour les plaines du nord, lui font changer ses plans sans attendre : Direction la Bolivie !
L'itinéraire, Yannick le connait bien. Le récit, il l'écrit pour l'intant à la troisième personne, pour le plaisir. Bref, le voilà de retour dans la Quebrada et tout ce qui en découle. Bis répétita moins d'un mois après avoir joué au touriste chevroné dans cette argentine belle et sauvage, aride et déserte! Fort de son expérience, il fait l'impasse sur certaines erreurs de la nature dont Jujuy fait parti, pour s'offrir un aller express en direction de Tilcara, en passant par ce bon vieux Tafi del Valle et la valeurs sûre qu'est Salta (bien qu'un bien sale temps ne règne encore sur Salta à ce moment là. Pas de piscine. Moche). De retour à Tilcara, l'heure est à l'élaboration du futur itinéraire, de la route vers l'inconnu!
Après quelques jours de repos bien mérités (toujours!) dans ce petit havre de paix qu'est Tilcara, il est temps pour lui de partir à la quête de nouveaux horizons, d'un nouveau tampon à même le papier de son passeport! Direction Villazon, la frontière Bolivienne. Après quelques heures de bus et de file d'attente, c'est officiel, Yannick peut séjourner durant 30 jours renouvelables au pays de la feuille de coca! Mais trêve de satisfaction, il faut désormais dénicher un bus en direction de Tupiza, patelin ou périrent Butch Cassidy et Suddence Kid! Le far west quoi, le vrai, le wild west! c'est d'ailleurs là qu'il fait la rencontre de Youri, un grenoblois,la trentaine bien tassée, accompagné depuis le poste frontière par 3 autres trentenaires de tous horizons. L'Europe quoi. Tous se rendent à Tupizon à bord d'un minibus pour une poignée de pesos. Le bon plan. Yannick se fend donc du voyage avec eux, l'occasion de pouvoir bavarder à nouveau à coup de mots de la plus belle langue du monde ! Oui.
Tupiza, c'est un peu la porte d'entrée pour le grand sud de la Bolivie et tous ses trésors. En fait, c'est surtout une grande agence de voyage! Au terme d'un après midi de rudes negociations, le verdict tombe, nous decrochons une expédition de cinq jours en jeep pour une bonne centaine d'euros par tête ! Nous seront donc 5 à parcourir le sud ouest de la Bolivie : Youri le français, Adam le polonais (un bon gars!), Noemi l'Allemande, Maeve l'Irlandaise et Yannick, moi! Au programme se cet excursion de rêve : douches froides quand il y en a, 1 heure d'électricité par jour, pas plus, des nuits plus froides que jamais, une petite turista bien négociée, mais aussi des lagunes de toutes les couleurs, plus belles les unes que les autres, des sources d'eau chaude en montagne, le desert, les routes du paris dakar, l'assencion de l'uturuncu, volcan de 6070m, la traversée du salar d'uyuni et d'autres banalités! De quoi en avoir pour son argent.
De retour à la civilisation au coeur d'uyuni, nous filons par la voie des bus en direction de Potosi, accessoirement la ville la plus haute du monde. Rien que ça! Mais aussi la ville ou on peut acheter de la dynamite pour 3euros dans les rues et où pas moins de 800 gamins de 10 à 15 ans bossent dans les mines du Cerro Torre pour se nourrir et voir leur espérence de vie passer sous la barre fatidique des 40 ans. Jadis, Potosi était la ville la plus riche d'Amérique latine, plus riche même que Londres et Paris, un el dorado de l'argent! Depuis, plus de 8 millions de mineurs y sont mort, les européens l'ont pillé et il n'en reste rien, mis à part une ville réduit à la pauvreté où il fait tout de même bon vivre pour un touriste ! Oui, j'aime Potosi et nul doute que mes potes aussi l'aimerait! Facile.
À oui, c'en est fini de la troisième personne, et il en va de même pour Potosi. Après 4 jours et 3 nuits ma foi propices, le groupe de la précédente excursion s'y dissout progressivement afin que chacun puisse à nouveau voler de ses propres ailes. Je m'en vais donc en direction de Sucre, et autant le dire, la note y sera salée, et la ville me laissera un goût amer.
Dans un pays où le taxi à 50 centimes d'euros apparait comme une évidence, où la nuit d'hôtel dans une chambre privée disposant d'une salle de bain et d'une TV ne chiffre à guère plus de 6 euros, bien sûr, manger au restaurant coûte moins cher que de se cuisiner un plat de pâtes. Ça va de soi! Bref, le resto c'est bien, c'est beau, c'est bon, mais ça vous joue parfois des tours et ça peut vous clouer au lit pendant plusieurs jours, rappeler à votre estomac quelques heures de navigations en rade Brest durant toute une nuit, et ramener la constipation au rang d'utopie! Dingue.
Mais grâce à la patience, aux thés de coca, aux médicaments, au coca cola, au jeûne, au sommeil, à l'espoir et à la passion du football, je serai plus ou moins sur pied pour assister au match d'anthologie du PSG en quart de final aller de la champion's league face à Chelsea, et ça, c'est l'essentiel! Mais il s'avèrera inutile. Dur.
Mais quoiqu'on en dise, on ne quitte pas Sucre quand on veut, on la quitte quand on peut, une fois qu'elle vous a bien consommé. Lonely planet est formel à se sujet: "la beauté de la ville vous fera prolonger votre séjour à Sucre." Noooooon, Sucre ne mérite pas tant d'éloge! Rien de bien transcendant ici bas, mis à part le fait de pouvoir marcher dans les traces d'un bon vieux Stégosaure! Moi qui ne devait y rester que deux jours, trois tout au plus, me voilà bloqué à Sucre depuis près de 10 jours!! La faute à une tourista de premier choix à laquelle a brillement succédé une grève des mineurs à la paz, degoments la police à coup de dynamite et bloquant les routes aux bus. Après un premier échec, me voilà ce soir sur les routes pour 12 heures de bus couchettes à 18 euros!! Direction La Paz pour une brève escale avant de rallier ce lac qui nous à tant fait rire en cours de géographie durant nos jeunes années, le lac Titicaca !! Est-il aussi vaseux que les blagues qui en découlent ?
Après un bref retour à Cordoba, de près d'une semaine tout de même, dans l'enceinte du Palenque Hostel, c'est désormais une certitude, Cordoba est un peu à l'Argentine ce que le Grau du Roi est à l'hexagone, c'est à dire, "the place to be" comme dirait-on au pays de l'oncle Sam! Une ville où il fait bon vivre quoi!
La suite du périple est normalement écrite : Yannick doit se la couler douce quelques semaines en plein de coeur de Buenos Aires, gouter à la tention d'un superclassico entre Boca et River Plate avant de descendre du côté d'un rude automne patagonien. Il n'en sera rien. À moins de 48 heures du départ de son bus pour la capitale argentine, un excès de grands espaces urbains, une peur bleue d'un insupportable climat patagonien quand on doit souffrir du syndrome de Raynaud ainsi qu'un discours élogieux d'un vieux briscard toulousain pour les plaines du nord, lui font changer ses plans sans attendre : Direction la Bolivie !
L'itinéraire, Yannick le connait bien. Le récit, il l'écrit pour l'intant à la troisième personne, pour le plaisir. Bref, le voilà de retour dans la Quebrada et tout ce qui en découle. Bis répétita moins d'un mois après avoir joué au touriste chevroné dans cette argentine belle et sauvage, aride et déserte! Fort de son expérience, il fait l'impasse sur certaines erreurs de la nature dont Jujuy fait parti, pour s'offrir un aller express en direction de Tilcara, en passant par ce bon vieux Tafi del Valle et la valeurs sûre qu'est Salta (bien qu'un bien sale temps ne règne encore sur Salta à ce moment là. Pas de piscine. Moche). De retour à Tilcara, l'heure est à l'élaboration du futur itinéraire, de la route vers l'inconnu!
Après quelques jours de repos bien mérités (toujours!) dans ce petit havre de paix qu'est Tilcara, il est temps pour lui de partir à la quête de nouveaux horizons, d'un nouveau tampon à même le papier de son passeport! Direction Villazon, la frontière Bolivienne. Après quelques heures de bus et de file d'attente, c'est officiel, Yannick peut séjourner durant 30 jours renouvelables au pays de la feuille de coca! Mais trêve de satisfaction, il faut désormais dénicher un bus en direction de Tupiza, patelin ou périrent Butch Cassidy et Suddence Kid! Le far west quoi, le vrai, le wild west! c'est d'ailleurs là qu'il fait la rencontre de Youri, un grenoblois,la trentaine bien tassée, accompagné depuis le poste frontière par 3 autres trentenaires de tous horizons. L'Europe quoi. Tous se rendent à Tupizon à bord d'un minibus pour une poignée de pesos. Le bon plan. Yannick se fend donc du voyage avec eux, l'occasion de pouvoir bavarder à nouveau à coup de mots de la plus belle langue du monde ! Oui.
Tupiza, c'est un peu la porte d'entrée pour le grand sud de la Bolivie et tous ses trésors. En fait, c'est surtout une grande agence de voyage! Au terme d'un après midi de rudes negociations, le verdict tombe, nous decrochons une expédition de cinq jours en jeep pour une bonne centaine d'euros par tête ! Nous seront donc 5 à parcourir le sud ouest de la Bolivie : Youri le français, Adam le polonais (un bon gars!), Noemi l'Allemande, Maeve l'Irlandaise et Yannick, moi! Au programme se cet excursion de rêve : douches froides quand il y en a, 1 heure d'électricité par jour, pas plus, des nuits plus froides que jamais, une petite turista bien négociée, mais aussi des lagunes de toutes les couleurs, plus belles les unes que les autres, des sources d'eau chaude en montagne, le desert, les routes du paris dakar, l'assencion de l'uturuncu, volcan de 6070m, la traversée du salar d'uyuni et d'autres banalités! De quoi en avoir pour son argent.
De retour à la civilisation au coeur d'uyuni, nous filons par la voie des bus en direction de Potosi, accessoirement la ville la plus haute du monde. Rien que ça! Mais aussi la ville ou on peut acheter de la dynamite pour 3euros dans les rues et où pas moins de 800 gamins de 10 à 15 ans bossent dans les mines du Cerro Torre pour se nourrir et voir leur espérence de vie passer sous la barre fatidique des 40 ans. Jadis, Potosi était la ville la plus riche d'Amérique latine, plus riche même que Londres et Paris, un el dorado de l'argent! Depuis, plus de 8 millions de mineurs y sont mort, les européens l'ont pillé et il n'en reste rien, mis à part une ville réduit à la pauvreté où il fait tout de même bon vivre pour un touriste ! Oui, j'aime Potosi et nul doute que mes potes aussi l'aimerait! Facile.
À oui, c'en est fini de la troisième personne, et il en va de même pour Potosi. Après 4 jours et 3 nuits ma foi propices, le groupe de la précédente excursion s'y dissout progressivement afin que chacun puisse à nouveau voler de ses propres ailes. Je m'en vais donc en direction de Sucre, et autant le dire, la note y sera salée, et la ville me laissera un goût amer.
Dans un pays où le taxi à 50 centimes d'euros apparait comme une évidence, où la nuit d'hôtel dans une chambre privée disposant d'une salle de bain et d'une TV ne chiffre à guère plus de 6 euros, bien sûr, manger au restaurant coûte moins cher que de se cuisiner un plat de pâtes. Ça va de soi! Bref, le resto c'est bien, c'est beau, c'est bon, mais ça vous joue parfois des tours et ça peut vous clouer au lit pendant plusieurs jours, rappeler à votre estomac quelques heures de navigations en rade Brest durant toute une nuit, et ramener la constipation au rang d'utopie! Dingue.
Mais grâce à la patience, aux thés de coca, aux médicaments, au coca cola, au jeûne, au sommeil, à l'espoir et à la passion du football, je serai plus ou moins sur pied pour assister au match d'anthologie du PSG en quart de final aller de la champion's league face à Chelsea, et ça, c'est l'essentiel! Mais il s'avèrera inutile. Dur.
Mais quoiqu'on en dise, on ne quitte pas Sucre quand on veut, on la quitte quand on peut, une fois qu'elle vous a bien consommé. Lonely planet est formel à se sujet: "la beauté de la ville vous fera prolonger votre séjour à Sucre." Noooooon, Sucre ne mérite pas tant d'éloge! Rien de bien transcendant ici bas, mis à part le fait de pouvoir marcher dans les traces d'un bon vieux Stégosaure! Moi qui ne devait y rester que deux jours, trois tout au plus, me voilà bloqué à Sucre depuis près de 10 jours!! La faute à une tourista de premier choix à laquelle a brillement succédé une grève des mineurs à la paz, degoments la police à coup de dynamite et bloquant les routes aux bus. Après un premier échec, me voilà ce soir sur les routes pour 12 heures de bus couchettes à 18 euros!! Direction La Paz pour une brève escale avant de rallier ce lac qui nous à tant fait rire en cours de géographie durant nos jeunes années, le lac Titicaca !! Est-il aussi vaseux que les blagues qui en découlent ?