Le 03/02/14, 3:33
-65.865969-29.264489470588
Notre premier vol de Paris à Madrid s’est très bien passé malgré une simple collation des plus modestes en lieu et place du « repas » annoncé sur le billet de réservation. Nous avons même quelques minutes d’avance, mais nous avons faim !
Errant en un terminal désert, nous prenons le temps de trouver comment rallier la foule nocturne des airs dans le second terminal. Un « MonBus » sera notre salut. Après quelques minutes de route aux abords des pistes, nous voilà dans le bon terminal où la fille d’attente nous rassure autant qu’elle nous exaspère. Il est temps de passer par la case toilette avant de mettre la main sur nos premiers pesos argentins au bureau de change de l’aéroport (la devise étant étant de 9 et quelques pesos)! Nous sommes parés à décoller à nouveau.
Seul problème non réglé : un souci de placement dans l’avion, notre billet nous indiquant scandaleusement les pires places que l’on peut trouver à bord d’un Airbus A330 en dépit des 20 euros dépensés quelques jours plus tôt pour notre placement et enregistrement en ligne. Malgré l’infime espoir que nous donne le chef de bord, Camille n’en croit pas un mot et broie du noir sur son siège bien loin d’un hublot et des 69% de chance de survivre en cas de crash aérien. Après quelques longues minutes d’attente à se résigner, le valeureux barbu revient vers nous. Il nous a dégoté deux sièges libres une rangé devant ceux préalablement réservés sur internet. C’est parti pour plus de 13 heures de vol et près de 11 000 km.
Bien arrivés à Buenos aires après un vol marathon, nous dégotons un bus « Tienda Leon » pour la modique somme de 110 pesos, qui nous amène directement à notre deuxième aéroport... Premier trajet sur les routes argentines qui nous donnent déjà un bon aperçu de la vie ici !
Après 1h à épier les paysages urbains au travers des vitres du bus, voici l’aéroport Newberry face à l’océan tout aussi marron que déchainé ! « Ce n’est pas la mer que vous voyez, c’est le détroit d’argent Rio del plata, c’est pour ça que c’est de cette couleur », nous précise un vieil argentin siégeant à nos côtés dans le bus, qui a du comprendre notre déception.
Il nous faut attendre 13h30 afin de pouvoir enregistrer nos bagages à l’aéroport. Une fois délestés de nos valises, nous partons en quête de nourriture aux abords de l’estuaire. On a faim ! Une petite tente abritant un vendeur de sandwichs locaux fera notre affaire et nous permet de mettre illico notre estomac à rude épreuve ! Tourista nous voilà, ou pas !
Yannick déguste un Choripan Full bien gras à base de Chorizo étrange, d’œuf, bacon, salade et tomates, tandis que je me rabats pour ma part à un pollo plus classique au blanc de poulet, œuf et tomates !
Rassasiés, nous retournons à l’aéroport, mais à notre grand désarrois, le panneau d’affichage nous indique que notre ultime d’avion est annoncé avec un retard d’au moins 30 minutes. Que nenni, nous arriverons à Mendoza près de 2 heures après l’horaire prévu. La faute à un bagage embarqué puis abandonné dans la soute par un propriétaire introuvable. Dur. Mais mieux vaut arriver tard que jamais comme le dis l’adage.
Sylviana et Guillerme, nos hôtes pour une poignée de jours, ont dû prendre leur mal en patience mais nous accueillent néanmoins avec le sourire ! Nous montons à bords de leur petite chevrolet et nous voilà plongé au cœur de Mendoza et ses banlieues, peuplées de vieux tacos et cahutes aux allures de bidonvilles, dévalent à 100 à l’heure des routes on ne peut moins sûres ! Après une bonne demi-heure de trajet, nous prenons quartier rue Alvarez Thomas, dans leur modeste et charmante demeure aux couleurs du pays ! En guise de hors d’œuvre, Hamburgers maisons sont au menu ce soir-là pour fêter notre arrivé. Il est 23 heures, nous terminons d’avaler notre repas comme il se doit et filons sous la couette pour une longue nuit de sommeil bien méritée !
Errant en un terminal désert, nous prenons le temps de trouver comment rallier la foule nocturne des airs dans le second terminal. Un « MonBus » sera notre salut. Après quelques minutes de route aux abords des pistes, nous voilà dans le bon terminal où la fille d’attente nous rassure autant qu’elle nous exaspère. Il est temps de passer par la case toilette avant de mettre la main sur nos premiers pesos argentins au bureau de change de l’aéroport (la devise étant étant de 9 et quelques pesos)! Nous sommes parés à décoller à nouveau.
Seul problème non réglé : un souci de placement dans l’avion, notre billet nous indiquant scandaleusement les pires places que l’on peut trouver à bord d’un Airbus A330 en dépit des 20 euros dépensés quelques jours plus tôt pour notre placement et enregistrement en ligne. Malgré l’infime espoir que nous donne le chef de bord, Camille n’en croit pas un mot et broie du noir sur son siège bien loin d’un hublot et des 69% de chance de survivre en cas de crash aérien. Après quelques longues minutes d’attente à se résigner, le valeureux barbu revient vers nous. Il nous a dégoté deux sièges libres une rangé devant ceux préalablement réservés sur internet. C’est parti pour plus de 13 heures de vol et près de 11 000 km.
Bien arrivés à Buenos aires après un vol marathon, nous dégotons un bus « Tienda Leon » pour la modique somme de 110 pesos, qui nous amène directement à notre deuxième aéroport... Premier trajet sur les routes argentines qui nous donnent déjà un bon aperçu de la vie ici !
Après 1h à épier les paysages urbains au travers des vitres du bus, voici l’aéroport Newberry face à l’océan tout aussi marron que déchainé ! « Ce n’est pas la mer que vous voyez, c’est le détroit d’argent Rio del plata, c’est pour ça que c’est de cette couleur », nous précise un vieil argentin siégeant à nos côtés dans le bus, qui a du comprendre notre déception.
Il nous faut attendre 13h30 afin de pouvoir enregistrer nos bagages à l’aéroport. Une fois délestés de nos valises, nous partons en quête de nourriture aux abords de l’estuaire. On a faim ! Une petite tente abritant un vendeur de sandwichs locaux fera notre affaire et nous permet de mettre illico notre estomac à rude épreuve ! Tourista nous voilà, ou pas !
Yannick déguste un Choripan Full bien gras à base de Chorizo étrange, d’œuf, bacon, salade et tomates, tandis que je me rabats pour ma part à un pollo plus classique au blanc de poulet, œuf et tomates !
Rassasiés, nous retournons à l’aéroport, mais à notre grand désarrois, le panneau d’affichage nous indique que notre ultime d’avion est annoncé avec un retard d’au moins 30 minutes. Que nenni, nous arriverons à Mendoza près de 2 heures après l’horaire prévu. La faute à un bagage embarqué puis abandonné dans la soute par un propriétaire introuvable. Dur. Mais mieux vaut arriver tard que jamais comme le dis l’adage.
Sylviana et Guillerme, nos hôtes pour une poignée de jours, ont dû prendre leur mal en patience mais nous accueillent néanmoins avec le sourire ! Nous montons à bords de leur petite chevrolet et nous voilà plongé au cœur de Mendoza et ses banlieues, peuplées de vieux tacos et cahutes aux allures de bidonvilles, dévalent à 100 à l’heure des routes on ne peut moins sûres ! Après une bonne demi-heure de trajet, nous prenons quartier rue Alvarez Thomas, dans leur modeste et charmante demeure aux couleurs du pays ! En guise de hors d’œuvre, Hamburgers maisons sont au menu ce soir-là pour fêter notre arrivé. Il est 23 heures, nous terminons d’avaler notre repas comme il se doit et filons sous la couette pour une longue nuit de sommeil bien méritée !