Le 18/10/13, 3:08
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Après une nuit à l’hôtel, je transite jusqu'au terminal 2 de Roissy, enregistre mon bagage, appelle ma collègue et amie Fabienne présente par hasard au même moment à l'aéroport. Mais elle est en zone transit 2L, qui ne communique pas avec la 2M à laquelle moi je dois me rendre. Je prends la navette dans le wagon de tête où il n'y a personne. Un brouillard flotte sur Roissy et tout cela me donne une impression que mon voyage n'est pas ancré dans la réalité.
Puis c'est l'embarquement. Je reste seul sur ma rangé et l'avion prend du retard au décollage. En fait ces deux événements sont liés : Rose et Tom K. arrivent de Mulhouse après des vacances sur le Rhin mais leur avion était en retard, et ils s'assoient à côté de moi. C'est un couple d'une bonne 50aine d'année. Ils vivent dans le désert au Nord de LA. Ils tiennent une casse et des stations de lavage de voitures. Nous discutons amicalement et naturellement Tom me donne toutes ses coordonnées au cas où j'ai un soucis. Bon, ils ne vivent pas sur LA mais la mère de Tom vit à Wechester, là où ma famille d'accueil m'attend à partir de dimanche.
J'aide Rose à passer son écran en anglais et c'est parti, après le décollage, pour de longues heures de films, tout comme mes voisins, alors que le soleil ne semble jamais vouloir bouger : Very Bad Trip, Insaisissables, Superman, le dernier samouraï, et le tout de début de Lone Ranger avant que le dernier repas sonne la baisse d'altitude, et surtout l'arrivée dans une zone où les nuages ne sont pas légions : l'Amérique de L'Ouest. Les vastes paysages derrière mon hublot me font penser à la Mongolie mais dans les tons beiges au lieu de verts. Sur la carte du suivi temps réel, je note que nous sommes passé par le Sud du Groënland, le Canada, pour redescendre au dessus de l'Utah, du Nevada, pour ensuite traverser la Californie d'Est en Ouest. Je note au passage la précision des cartes Air-France qui traduisent "Hoover dam" par "la dique de Hoover" (et non je n'ai pas fait de faute de frappe), et qui affiche Disney Land mais pas Los Angeles
Sur les conseils de Rose et Tom, je sors de l'aéroport pour trouver le "curbside" (sans savoir vraiment ce que c'est) où je vais pouvoir prendre un "super shuttle", un bus qui me coûtera 4 fois moins cher qu'un taxi. Le curbside n'est pas indiqué. Je prend à droite en sortant, plus par intuition que par logique, et 30m plus loin, un panneau "super shuttle". En fait de bus c'est un service connecté à internet qui groupe différentes personnes qui ont des destinations cohérentes, les met dans une grooooosse voiture, et chacun paye sa place en fin de course.
Je monte très vite à l'avant d'un tel véhicule avec un pilote arménien qui fonce avec son veau quand le passage est dégagé (c'est à dire assez rarement). 3 rangées de siège avec différents adultes, et les bagages au fond. Et c'est parti pour une première virée ! Mon GPS fonctionne, et c'est c'est über-cool, je peux suivre nos déplacements et me situe exactement. Des noms évocateurs s'égrennent alors :
Culver City (qui n'a rien d'un quartier facho, c'est plutôt pavillonnaire sympa), Sepulvera avenue, Santa Monica, un drapeau géant californien, des parcmètres préhistoriques et d'autres juste "has been". On arrive sur les quartiers riches. On dépose un client à l'hôtel continental, avec voituriers à l'entrée, Porshe blanche et type en jean basquettes se côtoient dans un ensemble parfaitement cohérent. J'entends des voix d'enfant au fond de la voiture. Je me retourne et ce n'est pas 3 mais 4 rangées de sièges avant les bagages. Je comprends mieux pourquoi Tom parlait de "bus". Puis on arrive au Berverly Hilton Hôtel, même topo. En plus il y a fontaines et sculptures sur l'avenue qui lui fait face : la Galaxy avenue, qui croise ou parallélise la Avenue of the stars, et la Constellation Avenue. Il y a comme une idée générale sous-jacente...
Le super Shuttle me dépose devant l'UCLA guest house avec une chambre très sympa d'où j'écris ces quelques lignes.
Il est 20h30 à LA, pour vous c'est déjà samedi, 5h30 du matin. Vous aurez donc ce message au réveil. Quant à moi je sens la fatigue qui me plombe le cerveau, je vais aller m'écrouler dans ce lit qui m'attend.
Demain opération récupération de vélo, achat d'un pass bus et premiers geste de survies à LA (manger, pas se paumer :p)
Bise à tous et surtout : bon anniversaire Gaël !!!!
Stéphane
Puis c'est l'embarquement. Je reste seul sur ma rangé et l'avion prend du retard au décollage. En fait ces deux événements sont liés : Rose et Tom K. arrivent de Mulhouse après des vacances sur le Rhin mais leur avion était en retard, et ils s'assoient à côté de moi. C'est un couple d'une bonne 50aine d'année. Ils vivent dans le désert au Nord de LA. Ils tiennent une casse et des stations de lavage de voitures. Nous discutons amicalement et naturellement Tom me donne toutes ses coordonnées au cas où j'ai un soucis. Bon, ils ne vivent pas sur LA mais la mère de Tom vit à Wechester, là où ma famille d'accueil m'attend à partir de dimanche.
J'aide Rose à passer son écran en anglais et c'est parti, après le décollage, pour de longues heures de films, tout comme mes voisins, alors que le soleil ne semble jamais vouloir bouger : Very Bad Trip, Insaisissables, Superman, le dernier samouraï, et le tout de début de Lone Ranger avant que le dernier repas sonne la baisse d'altitude, et surtout l'arrivée dans une zone où les nuages ne sont pas légions : l'Amérique de L'Ouest. Les vastes paysages derrière mon hublot me font penser à la Mongolie mais dans les tons beiges au lieu de verts. Sur la carte du suivi temps réel, je note que nous sommes passé par le Sud du Groënland, le Canada, pour redescendre au dessus de l'Utah, du Nevada, pour ensuite traverser la Californie d'Est en Ouest. Je note au passage la précision des cartes Air-France qui traduisent "Hoover dam" par "la dique de Hoover" (et non je n'ai pas fait de faute de frappe), et qui affiche Disney Land mais pas Los Angeles
Sur les conseils de Rose et Tom, je sors de l'aéroport pour trouver le "curbside" (sans savoir vraiment ce que c'est) où je vais pouvoir prendre un "super shuttle", un bus qui me coûtera 4 fois moins cher qu'un taxi. Le curbside n'est pas indiqué. Je prend à droite en sortant, plus par intuition que par logique, et 30m plus loin, un panneau "super shuttle". En fait de bus c'est un service connecté à internet qui groupe différentes personnes qui ont des destinations cohérentes, les met dans une grooooosse voiture, et chacun paye sa place en fin de course.
Je monte très vite à l'avant d'un tel véhicule avec un pilote arménien qui fonce avec son veau quand le passage est dégagé (c'est à dire assez rarement). 3 rangées de siège avec différents adultes, et les bagages au fond. Et c'est parti pour une première virée ! Mon GPS fonctionne, et c'est c'est über-cool, je peux suivre nos déplacements et me situe exactement. Des noms évocateurs s'égrennent alors :
Culver City (qui n'a rien d'un quartier facho, c'est plutôt pavillonnaire sympa), Sepulvera avenue, Santa Monica, un drapeau géant californien, des parcmètres préhistoriques et d'autres juste "has been". On arrive sur les quartiers riches. On dépose un client à l'hôtel continental, avec voituriers à l'entrée, Porshe blanche et type en jean basquettes se côtoient dans un ensemble parfaitement cohérent. J'entends des voix d'enfant au fond de la voiture. Je me retourne et ce n'est pas 3 mais 4 rangées de sièges avant les bagages. Je comprends mieux pourquoi Tom parlait de "bus". Puis on arrive au Berverly Hilton Hôtel, même topo. En plus il y a fontaines et sculptures sur l'avenue qui lui fait face : la Galaxy avenue, qui croise ou parallélise la Avenue of the stars, et la Constellation Avenue. Il y a comme une idée générale sous-jacente...
Le super Shuttle me dépose devant l'UCLA guest house avec une chambre très sympa d'où j'écris ces quelques lignes.
Il est 20h30 à LA, pour vous c'est déjà samedi, 5h30 du matin. Vous aurez donc ce message au réveil. Quant à moi je sens la fatigue qui me plombe le cerveau, je vais aller m'écrouler dans ce lit qui m'attend.
Demain opération récupération de vélo, achat d'un pass bus et premiers geste de survies à LA (manger, pas se paumer :p)
Bise à tous et surtout : bon anniversaire Gaël !!!!
Stéphane