Le 14/10/13, 12:27
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Hello, .
Depuis notre arrivée au Tibet, ce trek fut l'objet de nombreuses discussions. Avant notre arrivée au Tibet, la neige est tombée sur les hauteurs pendant 2 semaines. À cette époque de l'année la pluie et la neige sont inhabituelles. Notre guide nous avait prévenu que nous ne pourrions pas franchir le col à 5200m... Son chef, puis l'office du tourisme de Lhassa et enfin la météo ensoleillée à venir nous encourageaient néanmoins à aller de l'avant.
Le 7 octobre au matin nous partîmes plein d'espoir pour 4/5 jours de trek entre Ganden et Samye. Les 2 yaks étaient réservés. Le plein de brioche, de confiture, de cornflakes (l'essentiel pour un trek, non ?) avait été fait à Lhassa.
Le matin, nous sommes montés visiter le monastère de Ganden à 4500m. Le trajet est toujours aussi sympa pour les yeux ...
Le monastère est perché sur la montagne et domine la vallée de Lhassa river.
Dernière visite avec Dora, dernier repas de momos (dumpling/bouchés fourrés tibétains) avec Dora, dernière photos avec Dora près de nos 2 yaks et des au-revoirs à Dora l'aventurière (et travailleuse, elle).
Nous commençons le trek en haut de Ganden, entraînés par nos yaks ... Vous les voyez derrière Jean--Paul
Les yaks ne sont pas attachés, ils restent libre de leur mouvements et notre yak-man doit les rattraper et courir régulièrement pour les remettre sur le droit chemin. Le yak est très indépendant et prêt à la poudre d'escampette dès que l'effort est trop important ou pour tout autre raison inconnue. Nous, on fait attention car les yaks portent la brioche, et puis aussi les sacs à dos, les tentes, la bouteille de gaz, les duvets... Enfin tout quoi.
5 heures de marche sous un ciel bleu, en passant d'une vallée à l'autre, ce qui nous permet de dominer l'ensemble et de prendre encore et encore une série de photos et de panoramiques.
Vers 18 heures, nous arrivons à Yamado (ce n'est pas un village... Juste un bout de prairie entre la montagne et l rivière), à 4200 m, notre lieu de villégiature où nous passerons la nuit....le temps se couvre...en 1 heure, nous passerons du ciel bleu à la pluie, la neige, le vent, le froid et à nouveau le soleil.
Le soleil se couche, il est temps de rentrer les troupeaux de yaks, des centaines de yaks passent près de nous... Jean Paul retrouve ses réflexes des Bersonneries lorsqu'il rentrait les moutons.
Avec le guide, nous courrons à la rencontre de touristes qui redescendent la montagne. Je tombe dans l'eau... Enfin, ma chaussure droite est trempée. (je ferai le reste du trek en basket en tissus. Vous verrez le lendemain dans la neige... À 5000m en petites basket !). On rattrape le petit groupe de 4 personnes. Mauvaise nouvelle, ils ont fait demi tour en haut, trop de neige pour les yaks... Nous, on garde encore un peu d'espoir, avec un peu de soleil on sera les 1er à passer !
Petite toilette à la rivière gelée. La soirée au coin du feu sera mémorable.
Jean Paul retrouve après 30 ans de confort, les joies du camping, de la toile de tente, des courbatures le matin, du givre/la glace après une nuit à -5C...Aurore, Clément et Benjamin vont être fières ! Dans la tente, on n'a pas ressenti le froid du tout, on a même eu chaud dans nos duvets, pas de panique. On a juste vu la glace dans le seau le matin pour nous donner la température nocturne.
Petit déjeuner frigorifique, découpage de la brioche gelée à la feuille (couteau de 10 cm de large)...
On repart (en basket, le feu n'a pas pu sécher les chaussures)... On y croit un peu. Ce sont les yaks et le yak-man qui décideront s'ils peuvent passer ou non.
Le sol est bien gelé, les herbes aussi ce qui donne des effets étranges. Il y a des glaces à l'herbe !
2 heures plus tard, on entame la partie dans la neige, un heure plus tard les yaks abandonneront (trop dangereux, on a de la neige au genou, en dessous c'est plein de trou, de pierres...), voici la photo du lieu où nous sommes allés le plus loin avec les yaks :
nous on continue pour essayer d'atteindre le sommet au moins pour la gloire, la vue... une heure plus tard Jean-Paul abandonnera,
15 minutes après le guide arrête, il me reste 15-20 minutes pour atteindre le sommet ( le guide a fixé l' heure pour la redescente). J'avance le plus vite possible ce qui correspond à une vitesse super lente dans la neige avec mes baskets... Je n'aurait pas la gloire, je n'aurai pas la vue... Il me manque 30 minutes, 1 heure ? Difficile de dire dans ces conditions.
Bon allez, demi tour, sans regret, sans larme, on est allé au bout après 4h30 de montée. On redescend au village en 3 h30, pour une nouvelle nuit au bord de la rivière dans notre tente et duvets tout chauds.
On reprend la voiture, qui nous emmène de l'autre côté à Samye. On descend la vallée de Yamalung comme cela aurait dû se passer le dernier jour du trek. On visite la nonnerie de Yamalung perchée dans la montagne et à 1000 marches d'atteinte. Superbe vue, charmant monastère et nonnes souriantes avec leur agneau veux de 5 jours.
3 heures de descente le long de la vallée pour atteindre Samye à 3500m.
Puis visite en bas du monastère de Samye ( le premier monastère du Tibet)
On en profite pour collecter les feuilles des arbres de cette vallée ... Étonnant de voir tant de diversité d'arbres à cette altitude. Comme on y connaît pas grand chose, Jean Paul organise le 2nd concours de ce blog... 8 feuilles pour quels arbres ? + 1 feuille subsidiaire ( on la trouve dans les arbres pourtant elle n'a pas de tronc...). Jean Paul travaille sur la description des feuilles pour vous aider. On attend plein de réponses avec Jean Paul. On donnera un prix à celle où celui qui trouvera le plus de réponses !
Description de la feuille 1 : pour l'instant, je n'ai reçu que cette description... Vous n'en aurez pas d'autre (description) car Jean Paul trouve la description inutile vu qu'il y a la photo alors bon courage !
feuille présentant un limbe multilobe avec nervures principales et secondaires
Envers et endroit de couleurs différentes , Feuilles tomenteuse au toucher, fin pétiole
Feuille 2:
Feuille 3 :
Feuille 4 :
Feuille 5 :
feuille 6 :
feuille 7 :
Feuille 8 :
Feuille 9 ( question subsidiaire)
Depuis notre arrivée au Tibet, ce trek fut l'objet de nombreuses discussions. Avant notre arrivée au Tibet, la neige est tombée sur les hauteurs pendant 2 semaines. À cette époque de l'année la pluie et la neige sont inhabituelles. Notre guide nous avait prévenu que nous ne pourrions pas franchir le col à 5200m... Son chef, puis l'office du tourisme de Lhassa et enfin la météo ensoleillée à venir nous encourageaient néanmoins à aller de l'avant.
Le 7 octobre au matin nous partîmes plein d'espoir pour 4/5 jours de trek entre Ganden et Samye. Les 2 yaks étaient réservés. Le plein de brioche, de confiture, de cornflakes (l'essentiel pour un trek, non ?) avait été fait à Lhassa.
Le matin, nous sommes montés visiter le monastère de Ganden à 4500m. Le trajet est toujours aussi sympa pour les yeux ...
Le monastère est perché sur la montagne et domine la vallée de Lhassa river.
Dernière visite avec Dora, dernier repas de momos (dumpling/bouchés fourrés tibétains) avec Dora, dernière photos avec Dora près de nos 2 yaks et des au-revoirs à Dora l'aventurière (et travailleuse, elle).
Nous commençons le trek en haut de Ganden, entraînés par nos yaks ... Vous les voyez derrière Jean--Paul
Les yaks ne sont pas attachés, ils restent libre de leur mouvements et notre yak-man doit les rattraper et courir régulièrement pour les remettre sur le droit chemin. Le yak est très indépendant et prêt à la poudre d'escampette dès que l'effort est trop important ou pour tout autre raison inconnue. Nous, on fait attention car les yaks portent la brioche, et puis aussi les sacs à dos, les tentes, la bouteille de gaz, les duvets... Enfin tout quoi.
5 heures de marche sous un ciel bleu, en passant d'une vallée à l'autre, ce qui nous permet de dominer l'ensemble et de prendre encore et encore une série de photos et de panoramiques.
Vers 18 heures, nous arrivons à Yamado (ce n'est pas un village... Juste un bout de prairie entre la montagne et l rivière), à 4200 m, notre lieu de villégiature où nous passerons la nuit....le temps se couvre...en 1 heure, nous passerons du ciel bleu à la pluie, la neige, le vent, le froid et à nouveau le soleil.
Le soleil se couche, il est temps de rentrer les troupeaux de yaks, des centaines de yaks passent près de nous... Jean Paul retrouve ses réflexes des Bersonneries lorsqu'il rentrait les moutons.
Avec le guide, nous courrons à la rencontre de touristes qui redescendent la montagne. Je tombe dans l'eau... Enfin, ma chaussure droite est trempée. (je ferai le reste du trek en basket en tissus. Vous verrez le lendemain dans la neige... À 5000m en petites basket !). On rattrape le petit groupe de 4 personnes. Mauvaise nouvelle, ils ont fait demi tour en haut, trop de neige pour les yaks... Nous, on garde encore un peu d'espoir, avec un peu de soleil on sera les 1er à passer !
Petite toilette à la rivière gelée. La soirée au coin du feu sera mémorable.
Jean Paul retrouve après 30 ans de confort, les joies du camping, de la toile de tente, des courbatures le matin, du givre/la glace après une nuit à -5C...Aurore, Clément et Benjamin vont être fières ! Dans la tente, on n'a pas ressenti le froid du tout, on a même eu chaud dans nos duvets, pas de panique. On a juste vu la glace dans le seau le matin pour nous donner la température nocturne.
Petit déjeuner frigorifique, découpage de la brioche gelée à la feuille (couteau de 10 cm de large)...
On repart (en basket, le feu n'a pas pu sécher les chaussures)... On y croit un peu. Ce sont les yaks et le yak-man qui décideront s'ils peuvent passer ou non.
Le sol est bien gelé, les herbes aussi ce qui donne des effets étranges. Il y a des glaces à l'herbe !
2 heures plus tard, on entame la partie dans la neige, un heure plus tard les yaks abandonneront (trop dangereux, on a de la neige au genou, en dessous c'est plein de trou, de pierres...), voici la photo du lieu où nous sommes allés le plus loin avec les yaks :
nous on continue pour essayer d'atteindre le sommet au moins pour la gloire, la vue... une heure plus tard Jean-Paul abandonnera,
15 minutes après le guide arrête, il me reste 15-20 minutes pour atteindre le sommet ( le guide a fixé l' heure pour la redescente). J'avance le plus vite possible ce qui correspond à une vitesse super lente dans la neige avec mes baskets... Je n'aurait pas la gloire, je n'aurai pas la vue... Il me manque 30 minutes, 1 heure ? Difficile de dire dans ces conditions.
Bon allez, demi tour, sans regret, sans larme, on est allé au bout après 4h30 de montée. On redescend au village en 3 h30, pour une nouvelle nuit au bord de la rivière dans notre tente et duvets tout chauds.
On reprend la voiture, qui nous emmène de l'autre côté à Samye. On descend la vallée de Yamalung comme cela aurait dû se passer le dernier jour du trek. On visite la nonnerie de Yamalung perchée dans la montagne et à 1000 marches d'atteinte. Superbe vue, charmant monastère et nonnes souriantes avec leur agneau veux de 5 jours.
3 heures de descente le long de la vallée pour atteindre Samye à 3500m.
Puis visite en bas du monastère de Samye ( le premier monastère du Tibet)
On en profite pour collecter les feuilles des arbres de cette vallée ... Étonnant de voir tant de diversité d'arbres à cette altitude. Comme on y connaît pas grand chose, Jean Paul organise le 2nd concours de ce blog... 8 feuilles pour quels arbres ? + 1 feuille subsidiaire ( on la trouve dans les arbres pourtant elle n'a pas de tronc...). Jean Paul travaille sur la description des feuilles pour vous aider. On attend plein de réponses avec Jean Paul. On donnera un prix à celle où celui qui trouvera le plus de réponses !
Description de la feuille 1 : pour l'instant, je n'ai reçu que cette description... Vous n'en aurez pas d'autre (description) car Jean Paul trouve la description inutile vu qu'il y a la photo alors bon courage !
feuille présentant un limbe multilobe avec nervures principales et secondaires
Envers et endroit de couleurs différentes , Feuilles tomenteuse au toucher, fin pétiole
Feuille 2:
Feuille 3 :
Feuille 4 :
Feuille 5 :
feuille 6 :
feuille 7 :
Feuille 8 :
Feuille 9 ( question subsidiaire)