Le 02/08/13, 16:03
106.696961414.9764066
Contrairement à l’image qu’on en a en France, la cuisine japonaise ne se résume pas aux sushis (voire aux brochettes yakitori). Au contraire, depuis qu’on est au Japon on n’en a presque pas vu ni mangé.
Bilan d’une première semaine de gastronomie nippone:
- un premier festin à Tokyo avec Ami et Motoya au restaurant Tsurutontan, dans le quartier de Roppongi. Ce restaurant est réputé pour ses nouilles mais nos hôtes ont absolument tenu à nous faire découvrir un maximum de spécialités du pays. D'abord 2 amuse-bouche: un petit bol de bouillon avec du tofu et un petit bol de nouilles; puis en guise d'entrées: un assortiment de sashimis (thon, maquereau...) ainsi que 2 petits plats de viande: poulet tempura avec une petite salade verte et porc teryaki avec légumes grillés; ensuite on passe aux choses sérieuses : shabu-shabu! Un grand bol-saladier de bouillon dashi est posé sur la plaque chauffante au milieu de la table. on nous apporte 2 grands plateaux: le premier est couvert de fines tranches de bœuf wagiu (crues), le deuxième contient différents légumes: poireaux, feuilles de chrysanthèmes, chou, champignons shitake et champignons enoki , plusieurs sortes de tofu, et des espèces de gnocchi carrés à la farine de blé. Chacun attrape d'abord avec ses baguettes les tranches de boeuf wagiu pour les tremper dans le bouillon très chaud en remuant (shabu-shabu!) puis quand la viande est cuite on l’assaisonne en la trempant dans la sauce ponzu ou la sauce au sésame et on avale! oishii! le bouillon est régulièrement dégraissé grâce à une écumoire. Puis les légumes sont à leur tour jetés dans le bouillon pour être cuits et dégustés de la même manière. La tradition veut que dans le bouillon restant, on mange en guise de "digestif", des nouilles ou du riz: on a eu droit à des très grosses nouilles carrées, à aspirer en faisant beaucoup de bruit avec sa bouche pour montrer qu'on apprécie (bougnette-bougnette!). Le repas s'est terminé avec un boule de glace au thé vert matcha et le tout a été accompagné d'un demi pichet de saké à 15%.
- première bento (boîte repas) dans le train pour aller de Tokyo à Kyoto. Y'en a pour tous les goûts et à tous les prix. C’est toujours très frais et extrêmement bien présenté. Nous avons pris un assortiment de sushis (bof bof) et une boîte plus complète avec 4 compartiments: un compartiment avec des tranches de poissons cuites, des crevettes et un morceau d'omelette, un compartiment avec des légumes, un compartiment avec du riz agrémenté de shirasu (larves de poisson qui ressemblent à des mini têtards, pas très appétissant mais très bon) et un compartiment plus doux avec des beignets et un petit dessert.
- budget serré oblige, on est devenu abonné à la chaîne de fast-food japonaise Yoshinoya (sur les bons conseils d'Ami), qu'on trouve presque partout souvent à côté des gares. Pour 4 EUR, on se cale bien le ventre avec un grand bol de riz recouvert de tranches de boeuf sautées aux oignons ou bien grillées au sésame. Pour 1 EUR de plus, t'as un menu avec un bol de soupe miso et une petite crudité! C’est bon, rapide, efficace et climatisé, et le thé vert glacé est gratuit et à volonté.
- autre classique du routard (mais aussi du quotidien japonais) : l’instant food ou la nourriture lyophilisée. En France on est traumatisé par les spaghettis bolognaise de Bollino mais au Japon c'est assez commun et répandu. Il existe des centaines de goûts différents dans les supermarchés; un peu d'eau chaude et un hop! un bouillon de nouilles aux crevettes. C'est plutôt bon et très pratique.
Il faut aussi admettre que souvent on ne sait pas trop ce qu'on mange car c'est uniquement écrit en Japonais.
- au rayon des spécialités locales, on a fait une tentative à Hiroshima. La ville est très réputée pour 2 choses :
o Les petits gâteaux en forme de feuille d’érable (japonais) fourrés à plein de choses qui ont l’air délicieuses ;
o Les fruits de mer et surtout les huitres, préparées de plein de manières différentes : grillées au barbecue, en brochette, pannées et frites, à la vapeur...
Curieusement, on n’a pas gouté les gâteaux, mais on a tenté les huitres (alors qu’on n’aime pas vraiment ça à la base), dans leur version panée et frite. Verdict : on n’aime toujours pas ça. Même en nugget.
Bilan d’une première semaine de gastronomie nippone:
- un premier festin à Tokyo avec Ami et Motoya au restaurant Tsurutontan, dans le quartier de Roppongi. Ce restaurant est réputé pour ses nouilles mais nos hôtes ont absolument tenu à nous faire découvrir un maximum de spécialités du pays. D'abord 2 amuse-bouche: un petit bol de bouillon avec du tofu et un petit bol de nouilles; puis en guise d'entrées: un assortiment de sashimis (thon, maquereau...) ainsi que 2 petits plats de viande: poulet tempura avec une petite salade verte et porc teryaki avec légumes grillés; ensuite on passe aux choses sérieuses : shabu-shabu! Un grand bol-saladier de bouillon dashi est posé sur la plaque chauffante au milieu de la table. on nous apporte 2 grands plateaux: le premier est couvert de fines tranches de bœuf wagiu (crues), le deuxième contient différents légumes: poireaux, feuilles de chrysanthèmes, chou, champignons shitake et champignons enoki , plusieurs sortes de tofu, et des espèces de gnocchi carrés à la farine de blé. Chacun attrape d'abord avec ses baguettes les tranches de boeuf wagiu pour les tremper dans le bouillon très chaud en remuant (shabu-shabu!) puis quand la viande est cuite on l’assaisonne en la trempant dans la sauce ponzu ou la sauce au sésame et on avale! oishii! le bouillon est régulièrement dégraissé grâce à une écumoire. Puis les légumes sont à leur tour jetés dans le bouillon pour être cuits et dégustés de la même manière. La tradition veut que dans le bouillon restant, on mange en guise de "digestif", des nouilles ou du riz: on a eu droit à des très grosses nouilles carrées, à aspirer en faisant beaucoup de bruit avec sa bouche pour montrer qu'on apprécie (bougnette-bougnette!). Le repas s'est terminé avec un boule de glace au thé vert matcha et le tout a été accompagné d'un demi pichet de saké à 15%.
- première bento (boîte repas) dans le train pour aller de Tokyo à Kyoto. Y'en a pour tous les goûts et à tous les prix. C’est toujours très frais et extrêmement bien présenté. Nous avons pris un assortiment de sushis (bof bof) et une boîte plus complète avec 4 compartiments: un compartiment avec des tranches de poissons cuites, des crevettes et un morceau d'omelette, un compartiment avec des légumes, un compartiment avec du riz agrémenté de shirasu (larves de poisson qui ressemblent à des mini têtards, pas très appétissant mais très bon) et un compartiment plus doux avec des beignets et un petit dessert.
- budget serré oblige, on est devenu abonné à la chaîne de fast-food japonaise Yoshinoya (sur les bons conseils d'Ami), qu'on trouve presque partout souvent à côté des gares. Pour 4 EUR, on se cale bien le ventre avec un grand bol de riz recouvert de tranches de boeuf sautées aux oignons ou bien grillées au sésame. Pour 1 EUR de plus, t'as un menu avec un bol de soupe miso et une petite crudité! C’est bon, rapide, efficace et climatisé, et le thé vert glacé est gratuit et à volonté.
- autre classique du routard (mais aussi du quotidien japonais) : l’instant food ou la nourriture lyophilisée. En France on est traumatisé par les spaghettis bolognaise de Bollino mais au Japon c'est assez commun et répandu. Il existe des centaines de goûts différents dans les supermarchés; un peu d'eau chaude et un hop! un bouillon de nouilles aux crevettes. C'est plutôt bon et très pratique.
Il faut aussi admettre que souvent on ne sait pas trop ce qu'on mange car c'est uniquement écrit en Japonais.
- au rayon des spécialités locales, on a fait une tentative à Hiroshima. La ville est très réputée pour 2 choses :
o Les petits gâteaux en forme de feuille d’érable (japonais) fourrés à plein de choses qui ont l’air délicieuses ;
o Les fruits de mer et surtout les huitres, préparées de plein de manières différentes : grillées au barbecue, en brochette, pannées et frites, à la vapeur...
Curieusement, on n’a pas gouté les gâteaux, mais on a tenté les huitres (alors qu’on n’aime pas vraiment ça à la base), dans leur version panée et frite. Verdict : on n’aime toujours pas ça. Même en nugget.