Le 15/07/13, 5:33
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Goa a connu plusieurs âges d’or :
- Le premier au 16e siècle, après sa fondation par les Portugais quand le port était le plus riche de tous les ports de commerce du monde, devant Venise ;
- Puis dans les années 60 et 70 quand la ville est devenue la Mecque des hippies et autres babas cools (mot inventé ici) du monde entier ;
- De nouveau dans les années 90, les immenses plages ont vu naitre la techno trance, donnant lieu à d’interminables rave parties et autres full moon parties...
Pourtant rien de tout ça au programme, car venir à Goa pendant la mousson est un coup de poker : soit c’est une année avec une « petite mousson », c’est-à-dire avec quelques grosses averses mais surtout de belles éclaircies ; soit c’est une année avec une « grosse mousson » et il pleut plus ou moins fort sans discontinuer pendant plusieurs jours.
Cette année c’est mousson record ! L’or s’est transformé en eau ; on ne gagne pas à tous les coups !
Tant pis, j’ai quand même profité puisque :
- Les kilometres de plages de Goa étaient désertées par les touristes (mais baignade impossible);
- Pour 25 EUR la nuit, tu dors dans un super hotel quatre étoiles où tu sirotes ton mojito dans la piscine et sous la pluie (mouillé pour mouillé);
- Les marges de négociations avec tous les marchands et les taxis étaient plus importantes (avec une mention spéciale à la boite de Petri rouillée et moisie, aussi appelée « taxi », qui m’a amené - et ramené ! - de Old Goa).