Un flamand en Australie !!!

Sydney...

Me voilà arrivé à Sydney, j’ai de plus en plus de mal à conduire, je trouve le van de plus en plus inconfortable. J’arrive sur Nelson street à Annandale (banlieu de Sydney). Matt m’envoit un texto pour m’informer que le repas du soir ne sera pas possible car il vole le lendemain matin et il doit se coucher tôt. Ce n’est pas bien grave.

Je file donc au Coles m’acheter 2 boîtes de thon et un pain à 1 dollar ensuite dodo.

Le lendemain matin, je reçois un message de Matt pour me dire que pour le repas du soir ça allait être possible. Impec, j’avais donc une journée à tuer.

Je décide donc de marcher un peu dans Annandale et là... devant moi après un coin de rue... s’édifiant devant moi telle un oasis dans le désert : UNE MINI RAMPE !!!!! Certes en fer, mais mini-rampe quand même.

J’ai donc tourné mes talons pour courir quérir ma planche à roulette. J’ai passé toute la journée sur le half-pipe.

Voilà déjà 17h00, il est l’heure de faire la toilette. Arrivé au van je remplis un fond de bassine de mon « tank-water » et commence à me laver parmis les mamies qui promènent leurs caniches et les gen qui déchargent leur course de la voiture. Rien à faire, je connais personne, personne me connaît et j’ai besoin de plaire à personne.

Ensuite je décide de trouver un « liquor-shop » (la vente d’alcool ne se fait que dans des magasins prévus à cet effet, jamais vous ne trouverez un rayon bière ou vin dans un supermarché), je trouve donc un shop à boisson et je décide d’acheter 2 Duvels, 12$ pièce !!!!!

Mais ce n’est pas grave, comme ça, Matt pourra découvrir une bonne Bièr’. Il faut souligner que les bières australiennes ont toutes le droit d’avoir une étiquette 33 EXPORT, elles ne sont vraiment pas goûtues.

Le soir, je toque à la porte, Matt me dit « t’es à l’heure !!! Impec »

Matt...
Matt, Matthew en fait, est le fils du gars qui a racheté l’entreprise Balloon Aloft. Le monsieur vit en Angleterre et c’est son fils qui gère le business. Matt est mordu de montgolfière depuis ses 17 ans, il est actuellement le deuxième meilleur pilote d’Australie, il participe à des meetings internationaux et à des compétitions un peu partout dans le monde. Il a 33 ans.

D’entrée de jeu, je sors les deux Duvels et on se fait une petite dégustation ( j’avais pas bu une bière depuis que ma petite Marie m’avait ramené une Queue de Charrue Brune). Ensuite les pizzas arrivent et on se calle dans le fauteuil devant un match de Rugby. Là, à la mi-temps, je lui dis que je dois lui montrer ket’choz !

J’ai emmené avec moi les photos du Pôle Nord, en 1 minutes, Matt a oublié son match de rugby, il n’arrêtait pas de poser des questions et on a bien rigolé. Il est bien sympas et il m'a dit que si j'avais un problème, je devais l'appeler.

Du lendemain j’ai décidé de prendre la destination de King’s Cross, LE quartier de Sydney ou se crée l’offre et la demande pour les vans !

Cessnock !
Je suis arrivé à Cessnock à 6 heures le soir après avoir tourné dans la cambrousse pendant 1 heure.

Arrivé sur le lieu où il stocke le matériel, je suis sorti du van, ouvert la porte latérale pour « plonger » sur mon « king size bed ». Hop gros dodo jusqu’au lendemain 10h00 .

L’entreprise Balloon Aloft a son bureau principal dans la ville de Cessnock mais le lieu de stockage est excentré de 12 kms.

Je ne travaillais pas du lendemain même, j’ai donc décidé de me construire mon camp de base !

J’ai construit une douche avec la structure de la pompe à essence (première fois que j’utilisais la douche solaire), j’ai acheté des plaques électriques comme j’avais le courant, ainsi je n’allais pas utiliser mes bouteilles de gaz.

15H00 Matt m’appelle, « Damien demain tu vas faire une journée où tu ne seras pas payé, c’est une journée pour que tu comprennes comment nous travaillons » S U P E R !

03h00 AM, mon réveil-coq sonne, je saute dans mes chaussures Quechua (Ces fameuses chaussures avec lesquelles je ne peux passer incognito, « ah t’es français »), j’enfile mon jean, un pull et les gants.

A partir de ce moment-là je faisais partit de l’ « Official Flight Crew ». Les différentes étapes sont les suivantes. Tout d’abord les 4x4 (avec les ballons) et le mini-bus se rendent sur le parking d’un restaurant de luxe ou ils font également du champagne (Enfin ils font ce qu’il peut). Ensuite les clients arrivent et se font chécker dans les restaurants où ils ont le droit à un petit déjeuner. Un des pilotes laisse s’envoler un petit ballon avec une diode rouge à l’intérieur afin de savoir le sens du vent. Quand tout le monde est là, les clients jump dans le bus et hop direction un emplacement de décollage.

Arrivé sur l’emplacement, je sautais du 4X4 et hop c’est partit :

- Sortir les ventilos et le panier
- Déballer le ballon et l’étaler
- Accrocher les cordes sur la structure
- Commencer à attacher les scratchs pour que l’air envoyé reste dans le ballon
- Attraper la corde pour maintenir le ballon pendant que le pilote commence à chauffer l’air.
- Dès que l’enveloppe se dresse, le teneur de corde (moi en l’occurrence) court jusqu’au panier et donne la corde pour qu’il l’accroche à la nacelle
- Ensuite l’équipe au sol saute sur les bords du ballon afin de l’empêcher de décoller pendant que le pilote chauffe l’enveloppe
- Dès que le pilote estime (ou pense) que la différence de température, entre l’air extérieur et l’air contenu dans l’aérostat, est assez grande, alors l’équipe du sol, accroché sur le ballon, lâche celui-ci pour qu’il puisse rejoindre le ciel !

Les clients étant entrain de voyager en l’air (oui c’est bien le verbe « voyager »), je sautais dans le minibus et suivait le 4x4 jusqu’au point d’atterrissage.

Là démarrait le rangement du ballon, où comme chez Picardy’s balloon, les voaygeurs nous aidaient à plier le ballon.
Nous retournions ensuite au restaurant où les clients avaient une dégustation de « champagne australien », nous l’équipe-sol, nous retournions à l’endroit où il stockait le matériel.

Là ma journée se terminait, je rejoignais mon camp de base.
Les journées étaient très longues, j’avais beaucoup de temps libre.
J’ai donc essayé de trouver un autre boulot. J’ai commencé à faire le tour des vignobles, saison morte pas de boulot, alors j’ai fait le tour des hôtels et des restaurants, il faut rester au moins 2 moins, pas de boulot.

Après avoir visionné 50 films et passé des 7 après-midis à dormir, j’ai décidé de quitter Cessnock, il n’y avait plus le piment du voyage qui coule dans mes veines depuis le 13 mai.

Direction donc Sydney pour vendre le van, car à force de serrer la ceinture, je me retrouve à ne plus avoir de place pour faire de nouveaux trous !

Sydney est à 2h45 de route, je suis invité chez Matt le big boss pour manger le repas du soir !

Let’s go !

A toi qui lit ces lignes...

Voici LA nouvelle mise à jour du flamand en Australie !!!

Après ces deux semaines de vacances bien mérité en compagnie de ma moitié, me voilà repartit dans l’aventure.

L’aventure avec un petit « a » car je suis de retour à Waikerie pour cueillir des oranges mais cela pour seulement 2 semaines (déjà une semaine d’écoulée) car je prends la direction de Cessnok le 10 septembre. MAIS POURQUOI DAMIEN VA-T-IL A CESS-machin ????? Parce qu’il a trouvé un nouveau job !!!! Et pas n’importe quoi : LES MONTGOLFIERES !!!!!

J’en profite pour dire un G R A N D M E R C I, à mon super-parrain « Tonton Philippe », car c’est grâce à lui que j’ai pu avoir le contact.

Petite histoire : Tonton Philippe à rencontrer (lors d’un meeting de montgolfière si me je me souviens bien) un australien, Peter, propriétaire d’un entreprise d’aérostats dans le (MEGA) pays où je me trouve. Peter a pris sa retraite et a donc cédé son entreprise australienne.

J’ai obtenu l’adresse mail de Peter qui m’a « INTRODUCE » dans son ancienne compagnie. Et hier j’ai reçu LA GRANDE NOUVELLE : un poste au sol dans le NSW (New South Wales). Je pense que le séjour au pôle nord à dut leur susciter une pointe de curiosité et ils ont dut se dire que je pouvais rapidement être productif.

Je suis fin content car le picking se fait de plus en plus éprouvant, il fait très chaud (je bois 6,5 litres d’eau par jour), mais j’essaye de maintenir mon rythme de 6 bins par jour.

Pti clin d’œil à Thibaut qui m’avait dit « Mais si tu pars en Mai en Australie Dam, tu vas rater l’été français !!! Et tu vas te retrouver en hiver direct !!! » Et oui je vais faire deux hivers d’affilé mais l’hiver ici est plus chaud que tous les étés depuis 1987 donc ça va, et pis apparemment l’été français se DEVAIT d’être raté ! Lol

Jeudi j’ai rencontré des français à la bibliothèque, Teddy et Florent, provenant direct de Darwin et en besoin de sous !!! Alors comme Jet l’avait fait pour moi, je leurs ai divulgué tous les petits secrets de Waikerie : Douche Barbecue etc... et je les ai amené chez Joe et Mia, mes patrons.

Justement quelque chose de nouveau vis-à-vis de Joe et Mia, maintenant, les trois polonais, Flo et Ted, Jamie le chinois et moi-même nous avons élu logis sur la pelouse devant leur habitation. On a même pas demandé ce sont eux qui ont proposé !

Mia est contente ça fait une présence, car apparemment des gens rôdent autour de la propriété.
Nous on l’est encore plus car maintenant le matin nous sommes directement sur le lieu de rendez-vous pour le travail, nous avons des toilettes, l’électricité et LA MACHINE A CAFE !!!!!!!!!!!

Je suis toujours le premier levé, mon rituel : ouverture de la porte du van, retrouver mes chaussures (impossible de les laisser dedans pendant la nuit, je vous fais pas de dessin), j’attrape 7 oranges dans le bac et mon pressoir, direction la cafetière.
C’est alors que s’en suit dans l’ordre chronologique : pressage des oranges (1/2 litres), je toaste mes tartines pour ensuite y étaler mon Hazelnut (copie du Nutella mais moins cher) et je me fais mon pti café.
Mia et Joe continue de nous traiter avec beaucoup de respect et nous permettent d’avoir une vie vraiment agréable.

Si des backpackers tombent sur ce blog et sont à la recherche d’un travail : contactez-moi par mail damien.herreman@gmail.com, je vous filerais l’adresse + numéro de tél, il y a moyen de faire 1000$/semaine/personne.

Je n’ai pas mis à jour les photos car je suis très restreint avec le quota du débit internet. Si je peux utiliser le réseau à mon prochain job, j’en enverrais pleins pleins et pleins

A bientôt les amis !
Ch’Flamand qu’y é parti à l’ot’ bout de l’monde.