Le 27/05/17, 11:51
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Après les vacances très aquatiques passées aux Philippines, nous avons décidé cette fois-ci de changer complètement de style et de visiter un pays n’ayant aucune mer frontalière : le Laos. Et afin de parfaire radicalement ce changement, nous avons loué une moto, une cross 250 Honda, identique à celle que pilote Benoît en compétition.
Le temps imparti étant assez court, nous avons préféré rester dans le nord du pays et sillonner tranquillement les routes ou pistes qui s’offraient à nous.
Nous avons commencé notre périple en atterrissant à Ventiane, capitale de ce pays. La location de la moto réservée par Internet, nous a permis de rencontrer un couple fort sympathique. Français vivants au Los depuis 10 ans et passionnés de moto, ils s’emploient à faire découvrir leur pays d’adoption par une voie plus originale et encore assez méconnue par les Laotiens. Le réseau routier étant encore un balbutiement, on se déplace difficilement au Laos, comparé bien sûr à chez nous... Et ce genre de moto est particulièrement adapté pour se faufiler n’importe où et profiter pleinement de petits coins cachés et paradisiaques.
Ventiane, capitale tranquille nonchalamment bordée par le Mékong, nous a permis de prendre la température générale du pays. Temples bouddhistes très colorés, petites échoppes, tuk tuk multicolores, trafic routier pratiquement inexistant... A part les temples, peu de monuments incontournables. Le Patuxai, petit arc de triomphe local, mérite le détour pour sa vue imprenable sur la ville. Son architecture est assez simple et peu entretenue mais lorsque l’on grimpe à son sommet, on découvre la capitale sous un nouveau jour.
Le soir, passage obligatoire au night market installé sur la rive du Mékong.
Le lendemain balade à l’extérieur de la ville et visite du parc du bouddha de Xieng Khuan. Cette sortie nous a permis de bien tester la moto et de la prendre en main sans qu’elle soit chargée. Pas toujours évident surtout qu’il a fallu reconduire à droite (influence ancienne de la colonialisation française...). Encore moins évident lorsqu’il n’y a pas de circulation... Cela ne faisait pas une heure que nous roulions dans les rues de Ventiane que nous nous sommes trompé de sens. Après un rapide demi -tour, nous nous sommes retrouvés nez à nez avec les keufs locaux omniprésents à chaque grand carrefour (régime communiste oblige) : explications, discussions, négociations, bakchich et nous avons pu repartir... Heureusement qu’il n’y avait pas de trafic car les vacances auraient pu être très largement écourtées...
Après 2 jours passés à Ventiane, cap sur Vang Vieng. Premier long trajet de 170 km. Il nous a fallu presque 4 h pour y parvenir après avoir bien optimisé le chargement de notre cheval d’acier !... Pistes gravillonneuses, nids de poules, arrêts photos, pipi, bref nous avons pris notre temps et profité des paysages et des villages jouxtant le parcours.
Vang Vieng est nichée entre deux chaines de montagnes et bordée par la rivière Nam Song. Les montagnes offrent tout un panel de grottes, de cascades. Des rizières viennent leur offrir leur tapis de pousses tendres. Trop beau ! Les vaches déambulent paresseusement sur les routes, les enfants s’amusent à courir après les poules et les chiens. Pas de bruit assourdissant, pas de tumulte... la zénitude...
Le clou de cette étape a été de survoler la vallée en montgolfière... Un très grand moment qui moi, m’a fait rêver mais je ne suis pas sûre que Guiguitte ai apprécié à sa juste valeur la beauté du paysage ! Au départ le pilote s’est amusé à nous faire monter très haut et descendre très bas, quitte à frôler paresseusement les cimes mais quand il a fallu atterrir ce fut une autre histoire. Nous avons cabané sur un arbre d’une hauteur de 6 m à peu près, puis nous sommes brusquement surélevés pour finir à l’orée d’un champ de piments.... Très chaotique mais plus de peur que de mal et aucun blessé à déplorer !
Dernier tronçon de notre road trip : Luang Prabang. Petite ville au charme suranné, il y flotte un parfum d’ancienne colonie française. Elle est préservée des constructions anarchiques car inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO. Bâtie à la jonction du Mékong et de la rivière Nom Khan, elle possède un nombre incalculable de temples. La procession matinale pour les offrandes appelée Tak Bat est un moment fort de la journée et rythme quotidiennement cette petite bourgade. Luang Prabang est donc à juste titre l’emblème spirituel du Laos.
C’est aussi le royaume des éléphants. Il existe plusieurs centres, sanctuaires ou camps de préservations des éléphants dans les alentours. Nous sommes donc allés en visiter un. Je ne comptais pas effectuer de balade à dos d’éléphant mais Guiguitte insistant, nous sommes partis les baigner dans le Mékong. Nous avions déjà promené au dos des pachydermes mais toujours sur une couverture, un siège. Là on a monté à cru... Je vous raconte pas ma frayeur car c’est vraiment très haut un éléphant ! On s’installe sur sa tête et le cornac derrière vous dirige, surveille et recadre la grosse bête ! Mon éléphante, d’humeur badine, se prenait occasionnellement pour Baloo en se grattant sur les écorces des arbres, j’ai donc serré les jambes contre son énorme cou mais aussi les dents, les fesses et tout ce qui était « serrable »... Par contre, lorsqu’elle s’est baignée dans le Mékong, j’ai un peu plus profité de ma chance et ai vraiment savouré le moment.
Après ce grand moment d’émotion, nous sommes partis visiter les cascades environnantes : trop jolies ! Après une chute à travers la jungle d’un dizaine de mètres, l’eau turquoise forme plusieurs vasques assez incroyables, d’une beauté époustouflante. Il y avait un peu de monde mais tout à fait raisonnablement, un endroit tout à fait surprenant et rafraichissant. Super !
Je finirai ce post en vous parlant de la gentillesse des Laotiens. Nous avons rencontré au fin fond des villages des gens absolument charmants et d’une hospitalité incroyable. Pas facile par contre de communiquer car peu de gens parlent anglais. Il reste quelques notions de français à certains anciens, mais très peu... En plus nous ne pratiquons pas souvent le laotien... Mais malgré tout de belles rencontres.
Dernier blabla, la cuisine laotienne... une tuerie tout simplement. Des parfums, des textures, un vrai bonheur, la fête des papilles tout au long du voyage.
Prochain départ : la France, Néoules les Bains ! A très bientôt les copains, j’ai trop Hâââââte !!!!
Le temps imparti étant assez court, nous avons préféré rester dans le nord du pays et sillonner tranquillement les routes ou pistes qui s’offraient à nous.
Nous avons commencé notre périple en atterrissant à Ventiane, capitale de ce pays. La location de la moto réservée par Internet, nous a permis de rencontrer un couple fort sympathique. Français vivants au Los depuis 10 ans et passionnés de moto, ils s’emploient à faire découvrir leur pays d’adoption par une voie plus originale et encore assez méconnue par les Laotiens. Le réseau routier étant encore un balbutiement, on se déplace difficilement au Laos, comparé bien sûr à chez nous... Et ce genre de moto est particulièrement adapté pour se faufiler n’importe où et profiter pleinement de petits coins cachés et paradisiaques.
Ventiane, capitale tranquille nonchalamment bordée par le Mékong, nous a permis de prendre la température générale du pays. Temples bouddhistes très colorés, petites échoppes, tuk tuk multicolores, trafic routier pratiquement inexistant... A part les temples, peu de monuments incontournables. Le Patuxai, petit arc de triomphe local, mérite le détour pour sa vue imprenable sur la ville. Son architecture est assez simple et peu entretenue mais lorsque l’on grimpe à son sommet, on découvre la capitale sous un nouveau jour.
Le soir, passage obligatoire au night market installé sur la rive du Mékong.
Le lendemain balade à l’extérieur de la ville et visite du parc du bouddha de Xieng Khuan. Cette sortie nous a permis de bien tester la moto et de la prendre en main sans qu’elle soit chargée. Pas toujours évident surtout qu’il a fallu reconduire à droite (influence ancienne de la colonialisation française...). Encore moins évident lorsqu’il n’y a pas de circulation... Cela ne faisait pas une heure que nous roulions dans les rues de Ventiane que nous nous sommes trompé de sens. Après un rapide demi -tour, nous nous sommes retrouvés nez à nez avec les keufs locaux omniprésents à chaque grand carrefour (régime communiste oblige) : explications, discussions, négociations, bakchich et nous avons pu repartir... Heureusement qu’il n’y avait pas de trafic car les vacances auraient pu être très largement écourtées...
Après 2 jours passés à Ventiane, cap sur Vang Vieng. Premier long trajet de 170 km. Il nous a fallu presque 4 h pour y parvenir après avoir bien optimisé le chargement de notre cheval d’acier !... Pistes gravillonneuses, nids de poules, arrêts photos, pipi, bref nous avons pris notre temps et profité des paysages et des villages jouxtant le parcours.
Vang Vieng est nichée entre deux chaines de montagnes et bordée par la rivière Nam Song. Les montagnes offrent tout un panel de grottes, de cascades. Des rizières viennent leur offrir leur tapis de pousses tendres. Trop beau ! Les vaches déambulent paresseusement sur les routes, les enfants s’amusent à courir après les poules et les chiens. Pas de bruit assourdissant, pas de tumulte... la zénitude...
Le clou de cette étape a été de survoler la vallée en montgolfière... Un très grand moment qui moi, m’a fait rêver mais je ne suis pas sûre que Guiguitte ai apprécié à sa juste valeur la beauté du paysage ! Au départ le pilote s’est amusé à nous faire monter très haut et descendre très bas, quitte à frôler paresseusement les cimes mais quand il a fallu atterrir ce fut une autre histoire. Nous avons cabané sur un arbre d’une hauteur de 6 m à peu près, puis nous sommes brusquement surélevés pour finir à l’orée d’un champ de piments.... Très chaotique mais plus de peur que de mal et aucun blessé à déplorer !
Dernier tronçon de notre road trip : Luang Prabang. Petite ville au charme suranné, il y flotte un parfum d’ancienne colonie française. Elle est préservée des constructions anarchiques car inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO. Bâtie à la jonction du Mékong et de la rivière Nom Khan, elle possède un nombre incalculable de temples. La procession matinale pour les offrandes appelée Tak Bat est un moment fort de la journée et rythme quotidiennement cette petite bourgade. Luang Prabang est donc à juste titre l’emblème spirituel du Laos.
C’est aussi le royaume des éléphants. Il existe plusieurs centres, sanctuaires ou camps de préservations des éléphants dans les alentours. Nous sommes donc allés en visiter un. Je ne comptais pas effectuer de balade à dos d’éléphant mais Guiguitte insistant, nous sommes partis les baigner dans le Mékong. Nous avions déjà promené au dos des pachydermes mais toujours sur une couverture, un siège. Là on a monté à cru... Je vous raconte pas ma frayeur car c’est vraiment très haut un éléphant ! On s’installe sur sa tête et le cornac derrière vous dirige, surveille et recadre la grosse bête ! Mon éléphante, d’humeur badine, se prenait occasionnellement pour Baloo en se grattant sur les écorces des arbres, j’ai donc serré les jambes contre son énorme cou mais aussi les dents, les fesses et tout ce qui était « serrable »... Par contre, lorsqu’elle s’est baignée dans le Mékong, j’ai un peu plus profité de ma chance et ai vraiment savouré le moment.
Après ce grand moment d’émotion, nous sommes partis visiter les cascades environnantes : trop jolies ! Après une chute à travers la jungle d’un dizaine de mètres, l’eau turquoise forme plusieurs vasques assez incroyables, d’une beauté époustouflante. Il y avait un peu de monde mais tout à fait raisonnablement, un endroit tout à fait surprenant et rafraichissant. Super !
Je finirai ce post en vous parlant de la gentillesse des Laotiens. Nous avons rencontré au fin fond des villages des gens absolument charmants et d’une hospitalité incroyable. Pas facile par contre de communiquer car peu de gens parlent anglais. Il reste quelques notions de français à certains anciens, mais très peu... En plus nous ne pratiquons pas souvent le laotien... Mais malgré tout de belles rencontres.
Dernier blabla, la cuisine laotienne... une tuerie tout simplement. Des parfums, des textures, un vrai bonheur, la fête des papilles tout au long du voyage.
Prochain départ : la France, Néoules les Bains ! A très bientôt les copains, j’ai trop Hâââââte !!!!