Le 08/09/16, 11:37
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Visiting Kuching !
Bon d'abord désolée d'avoir tant tardé à alimenter mon blog, d'une part parce que mon retour estival en métropole était synonyme de vacances, et d'autre part, parce que depuis mon retour en Malaisie mon PC fait des siennes... Il est allé faire une petite cure de jouvence mais j'attends impatiemment novembre et mon ami Momo pour qu'il lui fasse un petit lifting des plus réussis.
Je ferme la parenthèse et reprends la narration de nos pérégrinations en Asie.
Septembre étant en Malaisie notre équivalent en fériés du mois de mai, les «petits» week-end de trois jours sont bel et bien là, du coup nous en profitons pour aller balader un peu plus loin que Kota Kinabalu.
Après avoir fait le parc national de Mulu au mois de mai dernier, notre choix cette fois-ci c’est porté sur celui de Bako, à côté de la ville de Kuching. Kuching veut dire chat en malais, pourtant aucun félidé marquant n’est à l’origine du nom de cette jolie ville. Malgré tout, le tourisme surfe sur cette vague et énormément de statues, de ronds-points, de breloques et artisanats locaux sont à l’effigie de Félix de tout poil, un musée lui étant même consacré.
Nous sommes partis le samedi matin par avion avec les copains qui nous accompagnaient déjà à Mulu et avons atterris 1h30 plus tard après avoir survolé Bruneï et traversé tout le Sarawak. Météo sympa, ciel voilé juste ce qu’il faut pour ne pas brûler immédiatement !
On trouve l’hôtel judicieusement choisi par Guiguitte pour son emplacement en centre-ville et sa vue sur la Sarawak River, on s’installe et nous voici parti à la découverte de la ville et de son waterfront fort sympathique.
Kuching est une ville qui laisse une place privilégiée aux artistes en général et à l’artisanat local en particulier. Arrivant de KK cela fait drôle de voir autant de petites boutiques aussi bien achalandées et à des prix défiant toute concurrence ! Un bouclier malais valant trois fois moins cher à Kuching cela donne quelques regrets d’être séparé de plus de 1000 km.... On en a pris plein les yeux ! Magnifiques statues représentant des guerriers, des chasseurs de tête, de superbes masques, des totems appelés kramen, des bijoux, des sarbacanes, des sabres, des couteaux, bref énormément d’objets d’origine tribale qui n’étaient pas sans nous rappeler certaines choses vues à Bali ou chez les Maoris de Nouvelle-Zélande. Bon évidemment on avait envie de tout acheter mais on a été sage et seule une sarbacane et son étui à fléchettes nous ont suivis jusqu’à KK.
Nous sommes allés ensuite faire un petit tour d’une heure sur la Sarawak River. Bon là évidemment cela s’est gâté, le côté charmant et enchanteur de la ville a vite été submergé par l’immense travers malaisien qui est le non-respect de l’écologie. Nous avons donc pu retrouver comme à KK une rivière en charge de tous les déchets possibles et inimaginables... Quelle tristesse de voir ce magnifique patrimoine gâché par cette inconscience collective. Pourtant ce n’est pas faute de panneaux apposés sur les quais disant « Notre rivière est la vôtre, ne jetez pas vos déchets dans l’eau ». Malheureusement je ne suis pas persuadée que la pollution ne viennent exclusivement que des touristes, le problème étant vraiment à la base de la population locale et des réseaux d’assainissement et de collecte des déchets des plus éthérés...
Le lendemain nous sommes partis à la découverte du parc national de Bako qui est un des plus anciens et des plus petits parcs du Sarawak. Rien à voir avec Mulu, plus simple et moins balisé, un peu plus brut de décoffrage ! On s’y rend par bateau puis on accoste à une jetée des plus succincte. Nous avions fait le choix de prendre un guide, comme à Mulu, afin d’apercevoir le plus d’animaux possible. Heureusement car nous serions passé à côté de plein d’animaux, trop occupé à regarder où nous mettions les pieds tant certains passages étaient abrupts et escarpés. De plus les guides en se croisant, se donnent des informations relatives aux lieux de niche de tel ou tel singe ou serpent ce qui fait que tout le monde peut admirer à loisir la faune du parc. Nous avons donc vu des bébés varans (animal commun à KK), des nasiques, singes argentés, macaques, serpent d’un vert quasi plastifié, lémur volant (bon là il se faisait une petite pouille sur son arbre mais normalement il vole). Par contre pas de calao... et pas de raflesia non plus qui était ce que j’appelle ma mission prioritaire pour ce week-end. La raflésia est la plus grosse fleur au monde et est endémique à Bornéo. Elle se forme en 9 mois mais n’éclot que 5 jours ce qui fait qu’elle n’est pas facile à voir si on n’est pas sur place. Il en pousse du côté du mont Kinabalu mais on n’a pas encore réussi à la voir.
Après cette bonne randonnée dans la jungle terrible jungle, nous avons débouché sur une petite anse où l’on s’est baigné, tranquille. Un petit bateau est venu nous chercher et nous a menés voir des formations rocheuses qui n’étaient pas sans rappeler celles de la plage de Kudat. Très jolies et très originales. Le bateau nous a ensuite mené au premier lieu d’accostage ou l’on peut manger, pique-niquer et même dormir. Ce lieu est donc très prisé par les macaques, voleurs dans l’âme, d’une agilité surprenante et toujours prêts à fondre pour vous chouraver vite fait un petit chouchou ou votre dernier smartphone ! Des porcs barbus (en pays muslim lol !) se sont aussi invités sur la plage, déambulant nonchalamment tout en guettant un petit gâteau qui serait tombé subrepticement de votre sac à dos ou de la main d’un minot.
Après avoir bien profité de Bako, nous sommes rentrés avec au-dessus de nos têtes, un ciel de plus en plus noir mais qui a réussi à se contenir jusqu’à notre arrivée à l’hôtel. Par contre, très peu de temps après, la ville a été largement rincée par un magnifique orage qui a embrasé tous les environs pendant plus de deux heures.
Le lendemain, nous avons déambulé dans la ville découvrant le little india local sans beaucoup d’intérêt, une chinatown très colorée et le musée d’anthropologie de la ville. Le musée au charme suranné était très sympa, à faire malgré une climatisation elle aussi d’époque !
Retour à KK et fin de ce week-end tout en douceur et en tranquillité.
Belle et intéressante ville de Kuching où il reste encore pas mal de chose à faire comme le centre de réhabilitation des orangs outan, mais cela sera pour une autre fois...
Bisousssssssss à toussssssssssssss
Bon d'abord désolée d'avoir tant tardé à alimenter mon blog, d'une part parce que mon retour estival en métropole était synonyme de vacances, et d'autre part, parce que depuis mon retour en Malaisie mon PC fait des siennes... Il est allé faire une petite cure de jouvence mais j'attends impatiemment novembre et mon ami Momo pour qu'il lui fasse un petit lifting des plus réussis.
Je ferme la parenthèse et reprends la narration de nos pérégrinations en Asie.
Septembre étant en Malaisie notre équivalent en fériés du mois de mai, les «petits» week-end de trois jours sont bel et bien là, du coup nous en profitons pour aller balader un peu plus loin que Kota Kinabalu.
Après avoir fait le parc national de Mulu au mois de mai dernier, notre choix cette fois-ci c’est porté sur celui de Bako, à côté de la ville de Kuching. Kuching veut dire chat en malais, pourtant aucun félidé marquant n’est à l’origine du nom de cette jolie ville. Malgré tout, le tourisme surfe sur cette vague et énormément de statues, de ronds-points, de breloques et artisanats locaux sont à l’effigie de Félix de tout poil, un musée lui étant même consacré.
Nous sommes partis le samedi matin par avion avec les copains qui nous accompagnaient déjà à Mulu et avons atterris 1h30 plus tard après avoir survolé Bruneï et traversé tout le Sarawak. Météo sympa, ciel voilé juste ce qu’il faut pour ne pas brûler immédiatement !
On trouve l’hôtel judicieusement choisi par Guiguitte pour son emplacement en centre-ville et sa vue sur la Sarawak River, on s’installe et nous voici parti à la découverte de la ville et de son waterfront fort sympathique.
Kuching est une ville qui laisse une place privilégiée aux artistes en général et à l’artisanat local en particulier. Arrivant de KK cela fait drôle de voir autant de petites boutiques aussi bien achalandées et à des prix défiant toute concurrence ! Un bouclier malais valant trois fois moins cher à Kuching cela donne quelques regrets d’être séparé de plus de 1000 km.... On en a pris plein les yeux ! Magnifiques statues représentant des guerriers, des chasseurs de tête, de superbes masques, des totems appelés kramen, des bijoux, des sarbacanes, des sabres, des couteaux, bref énormément d’objets d’origine tribale qui n’étaient pas sans nous rappeler certaines choses vues à Bali ou chez les Maoris de Nouvelle-Zélande. Bon évidemment on avait envie de tout acheter mais on a été sage et seule une sarbacane et son étui à fléchettes nous ont suivis jusqu’à KK.
Nous sommes allés ensuite faire un petit tour d’une heure sur la Sarawak River. Bon là évidemment cela s’est gâté, le côté charmant et enchanteur de la ville a vite été submergé par l’immense travers malaisien qui est le non-respect de l’écologie. Nous avons donc pu retrouver comme à KK une rivière en charge de tous les déchets possibles et inimaginables... Quelle tristesse de voir ce magnifique patrimoine gâché par cette inconscience collective. Pourtant ce n’est pas faute de panneaux apposés sur les quais disant « Notre rivière est la vôtre, ne jetez pas vos déchets dans l’eau ». Malheureusement je ne suis pas persuadée que la pollution ne viennent exclusivement que des touristes, le problème étant vraiment à la base de la population locale et des réseaux d’assainissement et de collecte des déchets des plus éthérés...
Le lendemain nous sommes partis à la découverte du parc national de Bako qui est un des plus anciens et des plus petits parcs du Sarawak. Rien à voir avec Mulu, plus simple et moins balisé, un peu plus brut de décoffrage ! On s’y rend par bateau puis on accoste à une jetée des plus succincte. Nous avions fait le choix de prendre un guide, comme à Mulu, afin d’apercevoir le plus d’animaux possible. Heureusement car nous serions passé à côté de plein d’animaux, trop occupé à regarder où nous mettions les pieds tant certains passages étaient abrupts et escarpés. De plus les guides en se croisant, se donnent des informations relatives aux lieux de niche de tel ou tel singe ou serpent ce qui fait que tout le monde peut admirer à loisir la faune du parc. Nous avons donc vu des bébés varans (animal commun à KK), des nasiques, singes argentés, macaques, serpent d’un vert quasi plastifié, lémur volant (bon là il se faisait une petite pouille sur son arbre mais normalement il vole). Par contre pas de calao... et pas de raflesia non plus qui était ce que j’appelle ma mission prioritaire pour ce week-end. La raflésia est la plus grosse fleur au monde et est endémique à Bornéo. Elle se forme en 9 mois mais n’éclot que 5 jours ce qui fait qu’elle n’est pas facile à voir si on n’est pas sur place. Il en pousse du côté du mont Kinabalu mais on n’a pas encore réussi à la voir.
Après cette bonne randonnée dans la jungle terrible jungle, nous avons débouché sur une petite anse où l’on s’est baigné, tranquille. Un petit bateau est venu nous chercher et nous a menés voir des formations rocheuses qui n’étaient pas sans rappeler celles de la plage de Kudat. Très jolies et très originales. Le bateau nous a ensuite mené au premier lieu d’accostage ou l’on peut manger, pique-niquer et même dormir. Ce lieu est donc très prisé par les macaques, voleurs dans l’âme, d’une agilité surprenante et toujours prêts à fondre pour vous chouraver vite fait un petit chouchou ou votre dernier smartphone ! Des porcs barbus (en pays muslim lol !) se sont aussi invités sur la plage, déambulant nonchalamment tout en guettant un petit gâteau qui serait tombé subrepticement de votre sac à dos ou de la main d’un minot.
Après avoir bien profité de Bako, nous sommes rentrés avec au-dessus de nos têtes, un ciel de plus en plus noir mais qui a réussi à se contenir jusqu’à notre arrivée à l’hôtel. Par contre, très peu de temps après, la ville a été largement rincée par un magnifique orage qui a embrasé tous les environs pendant plus de deux heures.
Le lendemain, nous avons déambulé dans la ville découvrant le little india local sans beaucoup d’intérêt, une chinatown très colorée et le musée d’anthropologie de la ville. Le musée au charme suranné était très sympa, à faire malgré une climatisation elle aussi d’époque !
Retour à KK et fin de ce week-end tout en douceur et en tranquillité.
Belle et intéressante ville de Kuching où il reste encore pas mal de chose à faire comme le centre de réhabilitation des orangs outan, mais cela sera pour une autre fois...
Bisousssssssss à toussssssssssssss