Le 09/04/17, 16:37
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Fin Mars, à l’occasion de l’anniversaire de notre Fille, nous sommes partis pour 10 jours aux Philippines et plus particulièrement à El Nido sur l’île de Palawan.
Ce pays est très proche de la Malaisie, une vingtaine de km les séparant lorsque l’on est à Kudat, le « toit de Bornéo ». Il est composé de plus de 7 000 îles, îlots ou bouts de cailloux, comme jetés au hasard, surgissant comme par magie d’une eau claire et limpide, le tout baignant dans une atmosphère douce et tropicale. Alors, s’il existe des endroits paradisiaques sur terre, les Philippines en recèlent quelques-uns. Par contre, pour y accéder, cela se mérite, vraiment....
Nous sommes donc partis vendredi soir de KK et avons atterri directement à Manille. Nous y avons passé la nuit dans un hôtel pas trop loin de l’aéroport, dans un quartier assez « difficile » : des enfants très jeunes dormant sur les trottoirs, à même le sol, parmi quelques adultes dans des états de santé plus que précaires. Mendicité avec un grand M... pas facile...
Le lendemain nous sommes repartis à l’aéroport pour rallier Puerto Princessa. Je vous passe nos erreurs de terminal, d’aéroports domestique ou national... Bref, on réussit à s’envoler et bien sûr à atterrir (il vaut mieux), à Puerto Princessa, dans un petit aéroport à l’ancienne. Là une cohorte de tricycles des plus décorés nous haranguent : négociation puis en avant Guingamp vers le Best Western Hôtel, ultime étape avant la destination finale d’El Nido. Nous mettons à profit notre après -midi pour faire un petit tour rapide de cette petite ville, « capitale » de Palawan. Ce fut une petite halte sympathique et agréable, plus ou moins incontournable si l’on veut accéder aux merveilles nichées dans cet archipel.
Le lendemain, départ pour El Nido par la route. Nous avons loué une voiture avec chauffeur, les routes étant réputées difficiles, et nous voilà partis pour 6 h de trajet... Quand je vous dis que cela se mérite les « cartes postales » !
Alors, à El Nido, si le décor est de rêve, l’hôtellerie un peu moins : très chère et assez simpliste. On le savait donc pas de surprise mais pour trouver un petit déjeuner correct... Passons, on n’est pas venu pour ça.
Notre principale raison de venir à El Nido, c’est de visiter l’archipel de Bacuit.
Guiguitte nous avait réservé une croisière de 3 jours, sur un banca, bateau local avec balancier de chaque côté. C’est un circuit hors des sentiers battus car on dort sur des îles plus ou moins inhabitées avec un logement des plus sommaires, genre Koh Lanta mais version chic ! C’était une totale surprise pour notre fille, peu habituée à ce genre de choix de notre part. On voulait vraiment faire quelque chose d’inoubliable et je pense que ce fut une réussite. Nous étions 14 passagers sur le banca plus 6 membres de l’équipage. Parmi les 14, 5 allemands assez réservés et 9 français ! Bon par contre nous étions « les anciens » car tous auraient pu être nos enfants... Merde, ça commence à puer pour nous....
Passons, je me fais du mal toute seule...
Et nous voilà partis, légèrement anxieux de ce que nous allions vivre, impatients de découvrir le paradis, et surtout heureux de fêter les 31 ans de notre fille le jour même « en terre inconnue ».
L’équipage a été fantastique, naviguant quand il le pouvait loin des pièges à touristes mais sans oublier les incontournables, nous cuisinant des mets simples mais absolument délicieux avec les moyens du bord. Franchement une équipe de choc, simple et efficace, 1000 bravos à eux.
Les liens ont commencés à se créer, plus entre français d’abord, barrière du langage oblige. Les 3 autres couples français étaient vraiment de tout horizon mais dans la même tranche d’âge : nous avons rencontré Anne-Claire et Guilhem, jeunes mariés de 25 ans environs, mettant leur carrière entre parenthèses (pharmacienne et ingénieur) pour venir vivre à Manille pendant un an en tant que volontaire international (payés 400 € mensuels à eux deux par la France et les Philippines) et gérer une bibliothèque pour les enfants de leur quartier à Manille. Il y avait aussi Colline et Yann, parisiens par obligation, avocate et juriste. Et Elodie et David, français travaillant à Genève, David en cours d’accession à la profession de médecin radiologue (lol) et Elodie infirmière, tous les deux travaillant à l’hôpital principal de Genève.
Toutes les escales que nous avons faites étaient absolument incroyables, eaux cristallines, poissons multicolores, coraux sympas (bon là, expérience oblige, pas les plus beaux, mais beaux quand même !) et surtout sentiment d’être seuls au monde, Magellan découvrant de nouveaux mondes... La première soirée (et donc première nuit « à la dure ») était le jour J 27 mars, anniversaire d’Aurôre. Nous avions prévu champagne et capitaine Morgan. Nous avons accosté sur une plage à côté de Snake Island, perdue au milieu de nulle part... sans commodité of course mais petites « tentes » en palmier tressé sur pilotis, mince matelas et draps apportés par l’équipage avec moustiquaire ! Quand même ! Bon découverte d’une scolopendre dans le couchage pour un des french couple : un peu de piment quoi !
Vous parlerai-je de la douche ? Non, des plus sommaires, douche à la source après 10mn de pérégrination à travers plage, jungle et tortueux sentiers à la lueur de faibles lampes. Certains, pour ne pas les nommer, David et Guiguitte, ont fait l’impasse, préférant gouter les douceurs liquides locales plutôt que de protéger leur tendre moitié des dangers omniprésents !
Repas concocté par l’équipage qui, pour l’anniversaire de notre divine descendance, nous ont cuisiné les pâtes spéciales aniv ! Un bonheur... Bon par contre Capitaine Morgan au Fanta : pas glop... J’ai moyennement apprécié donc petits vomitos pour ma part (la seule : très classe !).
Le lendemain, temps un peu agité et assez venteux. Pour ceux qui me connaissent et qui savent que la bretonne est plus côtière que Florence Arthaud... Pas facile... Je suis restée en retrait me sentant absolument pas de nager, même dans ces magnifiques fonds. Dommage mais je n’ai pas maitrisé mes angoisses. Heureusement mon Guiguiitte et ma fille préférée ont pallié mes problèmes et m’ont ramenés de superbes Yeux de Ste Lucie. Bisousss à eux. 2ème nuit dans un village de pêcheurs, plus local et surtout habité et surtout plus « confortable » : douche, cacabinet et gargotte ravitaillant en rhum, fruit juice et beers ! Tout le monde, surtout nos compatriotes allemands, ont été au ravitaillement et nous n’avons pas manqué d’hydrater nos pôvres corps... Pas facile Koh Lanta.
Nuit dans des paillotes légèrement plus spacieuses, réveil aux Aurôre (c’est le cas de le dire) par la poulaille locale. Embarquement immédiat pour d’autres merveilles nirvanesques. Le ciel n’était pas franchement plus clair mais légèrement moins venteux. Nous avons abordé une plage cachant des grottes sympas et avons eu le droit à des escalades par des autochtones, « légèrement » imbibés, faisant fi de toute loi d’apesanteur. Spectaculaire mais angoissant.
Dernière traversée et nous voilà de retour à El Nido, des merveilles plein les yeux, fiers d’avoir « traversé » ces « terribles » épreuves.
Ayant bien sympathisé, nous nous sommes retrouvés, toute la french team (à part les volontaires qui devaient rallier Manille au plus vite), autours d’un délicieux mangorito (voir d’un hamburger pour certain), dans le bar d’à côté. Détente et échange de coordonnées afin de garder le contact.
Retour à l’hôtel après une halte nécessaire à la pharmacie du village car Aurôre avait été littéralement dévorée par des bébêtes (méduses ou sandflyes, on ne le saura pas vraiment), donc ravitaillement en anti histaminique et cortisone...
Le lendemain nous avions décidé d’aller à la plage de Las Cabanas afin de lézarder tranquillement. Quelle ne fut pas notre surprise d’y revoir Elodie et David. Nous sommes restés ensemble, profitant de nos dernières heures de vacances et de la douceur de vivre. Une tyrolienne était implantée entre deux points culminants, je m’y suis essayée avec délice !
Le surlendemain, dernière journée plage, un peu plus excentrée, afin de clôturer en beauté notre séjour à El Nido. Là, nous avons eu le plaisir d’y retrouver Sam, notre guide pendant la croisière.
Nos vacances touchant à la fin, nous avons repris le chemin du retour, avec tous ses aléas, et avons rallié KK en ayant recroisé à l’aéroport de Manille, Colline et Yann, par le plus grand des hasards.
Que dire en conclusion sur les Philippines ? Personnellement je suis restée sur ma faim... Paysages magnifiques, peuple très accueillant et souriant, mais je n’ai rien vu des Philippines, le temps nous manquant... Tant pis il faut que j’y retourne...
Ce pays est très proche de la Malaisie, une vingtaine de km les séparant lorsque l’on est à Kudat, le « toit de Bornéo ». Il est composé de plus de 7 000 îles, îlots ou bouts de cailloux, comme jetés au hasard, surgissant comme par magie d’une eau claire et limpide, le tout baignant dans une atmosphère douce et tropicale. Alors, s’il existe des endroits paradisiaques sur terre, les Philippines en recèlent quelques-uns. Par contre, pour y accéder, cela se mérite, vraiment....
Nous sommes donc partis vendredi soir de KK et avons atterri directement à Manille. Nous y avons passé la nuit dans un hôtel pas trop loin de l’aéroport, dans un quartier assez « difficile » : des enfants très jeunes dormant sur les trottoirs, à même le sol, parmi quelques adultes dans des états de santé plus que précaires. Mendicité avec un grand M... pas facile...
Le lendemain nous sommes repartis à l’aéroport pour rallier Puerto Princessa. Je vous passe nos erreurs de terminal, d’aéroports domestique ou national... Bref, on réussit à s’envoler et bien sûr à atterrir (il vaut mieux), à Puerto Princessa, dans un petit aéroport à l’ancienne. Là une cohorte de tricycles des plus décorés nous haranguent : négociation puis en avant Guingamp vers le Best Western Hôtel, ultime étape avant la destination finale d’El Nido. Nous mettons à profit notre après -midi pour faire un petit tour rapide de cette petite ville, « capitale » de Palawan. Ce fut une petite halte sympathique et agréable, plus ou moins incontournable si l’on veut accéder aux merveilles nichées dans cet archipel.
Le lendemain, départ pour El Nido par la route. Nous avons loué une voiture avec chauffeur, les routes étant réputées difficiles, et nous voilà partis pour 6 h de trajet... Quand je vous dis que cela se mérite les « cartes postales » !
Alors, à El Nido, si le décor est de rêve, l’hôtellerie un peu moins : très chère et assez simpliste. On le savait donc pas de surprise mais pour trouver un petit déjeuner correct... Passons, on n’est pas venu pour ça.
Notre principale raison de venir à El Nido, c’est de visiter l’archipel de Bacuit.
Guiguitte nous avait réservé une croisière de 3 jours, sur un banca, bateau local avec balancier de chaque côté. C’est un circuit hors des sentiers battus car on dort sur des îles plus ou moins inhabitées avec un logement des plus sommaires, genre Koh Lanta mais version chic ! C’était une totale surprise pour notre fille, peu habituée à ce genre de choix de notre part. On voulait vraiment faire quelque chose d’inoubliable et je pense que ce fut une réussite. Nous étions 14 passagers sur le banca plus 6 membres de l’équipage. Parmi les 14, 5 allemands assez réservés et 9 français ! Bon par contre nous étions « les anciens » car tous auraient pu être nos enfants... Merde, ça commence à puer pour nous....
Passons, je me fais du mal toute seule...
Et nous voilà partis, légèrement anxieux de ce que nous allions vivre, impatients de découvrir le paradis, et surtout heureux de fêter les 31 ans de notre fille le jour même « en terre inconnue ».
L’équipage a été fantastique, naviguant quand il le pouvait loin des pièges à touristes mais sans oublier les incontournables, nous cuisinant des mets simples mais absolument délicieux avec les moyens du bord. Franchement une équipe de choc, simple et efficace, 1000 bravos à eux.
Les liens ont commencés à se créer, plus entre français d’abord, barrière du langage oblige. Les 3 autres couples français étaient vraiment de tout horizon mais dans la même tranche d’âge : nous avons rencontré Anne-Claire et Guilhem, jeunes mariés de 25 ans environs, mettant leur carrière entre parenthèses (pharmacienne et ingénieur) pour venir vivre à Manille pendant un an en tant que volontaire international (payés 400 € mensuels à eux deux par la France et les Philippines) et gérer une bibliothèque pour les enfants de leur quartier à Manille. Il y avait aussi Colline et Yann, parisiens par obligation, avocate et juriste. Et Elodie et David, français travaillant à Genève, David en cours d’accession à la profession de médecin radiologue (lol) et Elodie infirmière, tous les deux travaillant à l’hôpital principal de Genève.
Toutes les escales que nous avons faites étaient absolument incroyables, eaux cristallines, poissons multicolores, coraux sympas (bon là, expérience oblige, pas les plus beaux, mais beaux quand même !) et surtout sentiment d’être seuls au monde, Magellan découvrant de nouveaux mondes... La première soirée (et donc première nuit « à la dure ») était le jour J 27 mars, anniversaire d’Aurôre. Nous avions prévu champagne et capitaine Morgan. Nous avons accosté sur une plage à côté de Snake Island, perdue au milieu de nulle part... sans commodité of course mais petites « tentes » en palmier tressé sur pilotis, mince matelas et draps apportés par l’équipage avec moustiquaire ! Quand même ! Bon découverte d’une scolopendre dans le couchage pour un des french couple : un peu de piment quoi !
Vous parlerai-je de la douche ? Non, des plus sommaires, douche à la source après 10mn de pérégrination à travers plage, jungle et tortueux sentiers à la lueur de faibles lampes. Certains, pour ne pas les nommer, David et Guiguitte, ont fait l’impasse, préférant gouter les douceurs liquides locales plutôt que de protéger leur tendre moitié des dangers omniprésents !
Repas concocté par l’équipage qui, pour l’anniversaire de notre divine descendance, nous ont cuisiné les pâtes spéciales aniv ! Un bonheur... Bon par contre Capitaine Morgan au Fanta : pas glop... J’ai moyennement apprécié donc petits vomitos pour ma part (la seule : très classe !).
Le lendemain, temps un peu agité et assez venteux. Pour ceux qui me connaissent et qui savent que la bretonne est plus côtière que Florence Arthaud... Pas facile... Je suis restée en retrait me sentant absolument pas de nager, même dans ces magnifiques fonds. Dommage mais je n’ai pas maitrisé mes angoisses. Heureusement mon Guiguiitte et ma fille préférée ont pallié mes problèmes et m’ont ramenés de superbes Yeux de Ste Lucie. Bisousss à eux. 2ème nuit dans un village de pêcheurs, plus local et surtout habité et surtout plus « confortable » : douche, cacabinet et gargotte ravitaillant en rhum, fruit juice et beers ! Tout le monde, surtout nos compatriotes allemands, ont été au ravitaillement et nous n’avons pas manqué d’hydrater nos pôvres corps... Pas facile Koh Lanta.
Nuit dans des paillotes légèrement plus spacieuses, réveil aux Aurôre (c’est le cas de le dire) par la poulaille locale. Embarquement immédiat pour d’autres merveilles nirvanesques. Le ciel n’était pas franchement plus clair mais légèrement moins venteux. Nous avons abordé une plage cachant des grottes sympas et avons eu le droit à des escalades par des autochtones, « légèrement » imbibés, faisant fi de toute loi d’apesanteur. Spectaculaire mais angoissant.
Dernière traversée et nous voilà de retour à El Nido, des merveilles plein les yeux, fiers d’avoir « traversé » ces « terribles » épreuves.
Ayant bien sympathisé, nous nous sommes retrouvés, toute la french team (à part les volontaires qui devaient rallier Manille au plus vite), autours d’un délicieux mangorito (voir d’un hamburger pour certain), dans le bar d’à côté. Détente et échange de coordonnées afin de garder le contact.
Retour à l’hôtel après une halte nécessaire à la pharmacie du village car Aurôre avait été littéralement dévorée par des bébêtes (méduses ou sandflyes, on ne le saura pas vraiment), donc ravitaillement en anti histaminique et cortisone...
Le lendemain nous avions décidé d’aller à la plage de Las Cabanas afin de lézarder tranquillement. Quelle ne fut pas notre surprise d’y revoir Elodie et David. Nous sommes restés ensemble, profitant de nos dernières heures de vacances et de la douceur de vivre. Une tyrolienne était implantée entre deux points culminants, je m’y suis essayée avec délice !
Le surlendemain, dernière journée plage, un peu plus excentrée, afin de clôturer en beauté notre séjour à El Nido. Là, nous avons eu le plaisir d’y retrouver Sam, notre guide pendant la croisière.
Nos vacances touchant à la fin, nous avons repris le chemin du retour, avec tous ses aléas, et avons rallié KK en ayant recroisé à l’aéroport de Manille, Colline et Yann, par le plus grand des hasards.
Que dire en conclusion sur les Philippines ? Personnellement je suis restée sur ma faim... Paysages magnifiques, peuple très accueillant et souriant, mais je n’ai rien vu des Philippines, le temps nous manquant... Tant pis il faut que j’y retourne...