Le 25/09/16, 16:35
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Il y a quelque temps, un collègue de travail de Guiguitte a rencontré un dimanche en se promenant, une femme qui organise chaque année la fête de la rivière dans un quartier en banlieue de Kota Kinabalu.
Le principe en est assez simple, il suffit de construire un radeau en bambous de dimensions réglementées et de descendre une partie du cours d’eau le dimanche 25 septembre. Cette femme, très concernée par l’écologie et la biodiversité des rivières, avait très envie qu’une délégation française participe à cet évènement auquel participe le ministre du tourisme. Elle a donc tout simplement demandé au collègue de monter une petite équipe, de construire notre propre embarcation et de descendre la rivière avec tous les autres frêles esquifs.
Dès le lendemain, très enthousiasmé à cette idée, il en a parlé au travail et a fait des émules en quelques clics.
Nous nous sommes donc retrouvés le samedi précédent au bord d’une rivière d’une couleur douteuse, ombragée par d’immenses arbres à ramboutan du plus bel effet, les fruits étant à maturité complète. Un peu noël avant l’heure tant ces myriades de fruits rouges illuminaient le feuillage d’un vert profond.
Des beaux bambous frais coupés nous attendaient, il n’y avait plus qu’à relever le défi. Nous n’avions que très peu de temps pour aboutir ce projet, la course se déroulant le dimanche suivant. Après avoir un peu observé comment s’y prenaient les concurrents, il a été décidé d’utiliser de grosses chambres à air de camion afin d’améliorer la flottabilité, les malaisiens eux utilisant des tubes de PVC d’un bon diamètre qu’ils bouchent aux deux extrémités.
Un jeune Malais répondant au nom de Pilid avait été délégué par Winnie (la femme organisatrice) pour nous aider à la construction de notre beau bateau et ainsi nous éviter quelques bévues de débutants. Il nous a appris que pour que notre embarcation glisse bien sur les ondes, il fallait utiliser le bambou dans un certain sens. Il nous a montré comment reconnaître le sens de pousse et comment les assembler. Par contre le coup des chambres à air l’a vraiment épaté, n’étant pas habitué à ce système. Toute l’équipe a donc bien travaillé et notre embarcation a vite pris une belle tournure. Par contre la mise à l’eau n’a pas été des plus simples car la construction de faisant sur une rive escarpée, il a fallu cogiter pour que la plateforme ne glisse pas trop brusquement afin que les chambres à air restent dans leur coffrages et surtout que personne n’aille dans l’eau, cette dernière étant occasionnellement habitée par quelques crocodiles... (peu agressifs nous a-t-on dit, mais quand même !).
Vers 13h, Winnie est venue très gentiment nous demander de partager le déjeuner avec une partie des riverains. Nous ne nous y attendions pas et cela nous a beaucoup touchés. Les plats étaient délicieux et nous avons partagé un très bon moment avec tout le monde. Il faut dire que notre présence avait fait le buz et que tout le quartier était venu observer les « orang putti » (homme blanc) !
Le samedi suivant a été consacré à décorer sommairement notre magnifique navire et nous voilà fin prêt à en découdre avec les autres équipages et défendre âprement l’honneur de la France !
Sauf qu’il y a eu un gros malentendu ! Nous avions compris qu’il s’agissait d’une course avec un équipage de rameurs ; quand nous sommes arrivés, tous les bateaux étaient amarrés et ils étaient tous les plus magnifiques des uns des autres et tous avaient ... un petit moteur ! En fin de compte il s’agissait d’un corso de bateaux et celui qui gagnait n’était pas le plus rapide mais tout simplement le plus beau. Autant vous dire que nous étions assez minable comparé aux autres. Mais qu’importe. Tout le monde était content de participer et c’était vraiment ce qui comptait.
Le départ était prévu pour 10h, chacun était fin prêt, on attendait plus que le ministre... qui s’est largement fait attendre puisqu’il est arrivé très décontracte vers midi...
Le départ a enfin été donné et toute cette splendide escouade a démarré, escortée de prêt par quelques personnes de notre team en paddle.
Les valeureux navigateurs sont arrivés accueillis par des hourras, des bravos et au son des gongs traditionnels. Les organisateurs de la route du rhum n’ont qu’à bien se tenir, la relève est là !
Nous avons ensuite dressé des tables et avons tenté de partager nos plats avec nos voisins. Cela n’a pas été évident mais nous y sommes arrivés. Ce dimanche s’est donc finit tardivement mais dans la bonne humeur et le partage.
Le principe en est assez simple, il suffit de construire un radeau en bambous de dimensions réglementées et de descendre une partie du cours d’eau le dimanche 25 septembre. Cette femme, très concernée par l’écologie et la biodiversité des rivières, avait très envie qu’une délégation française participe à cet évènement auquel participe le ministre du tourisme. Elle a donc tout simplement demandé au collègue de monter une petite équipe, de construire notre propre embarcation et de descendre la rivière avec tous les autres frêles esquifs.
Dès le lendemain, très enthousiasmé à cette idée, il en a parlé au travail et a fait des émules en quelques clics.
Nous nous sommes donc retrouvés le samedi précédent au bord d’une rivière d’une couleur douteuse, ombragée par d’immenses arbres à ramboutan du plus bel effet, les fruits étant à maturité complète. Un peu noël avant l’heure tant ces myriades de fruits rouges illuminaient le feuillage d’un vert profond.
Des beaux bambous frais coupés nous attendaient, il n’y avait plus qu’à relever le défi. Nous n’avions que très peu de temps pour aboutir ce projet, la course se déroulant le dimanche suivant. Après avoir un peu observé comment s’y prenaient les concurrents, il a été décidé d’utiliser de grosses chambres à air de camion afin d’améliorer la flottabilité, les malaisiens eux utilisant des tubes de PVC d’un bon diamètre qu’ils bouchent aux deux extrémités.
Un jeune Malais répondant au nom de Pilid avait été délégué par Winnie (la femme organisatrice) pour nous aider à la construction de notre beau bateau et ainsi nous éviter quelques bévues de débutants. Il nous a appris que pour que notre embarcation glisse bien sur les ondes, il fallait utiliser le bambou dans un certain sens. Il nous a montré comment reconnaître le sens de pousse et comment les assembler. Par contre le coup des chambres à air l’a vraiment épaté, n’étant pas habitué à ce système. Toute l’équipe a donc bien travaillé et notre embarcation a vite pris une belle tournure. Par contre la mise à l’eau n’a pas été des plus simples car la construction de faisant sur une rive escarpée, il a fallu cogiter pour que la plateforme ne glisse pas trop brusquement afin que les chambres à air restent dans leur coffrages et surtout que personne n’aille dans l’eau, cette dernière étant occasionnellement habitée par quelques crocodiles... (peu agressifs nous a-t-on dit, mais quand même !).
Vers 13h, Winnie est venue très gentiment nous demander de partager le déjeuner avec une partie des riverains. Nous ne nous y attendions pas et cela nous a beaucoup touchés. Les plats étaient délicieux et nous avons partagé un très bon moment avec tout le monde. Il faut dire que notre présence avait fait le buz et que tout le quartier était venu observer les « orang putti » (homme blanc) !
Le samedi suivant a été consacré à décorer sommairement notre magnifique navire et nous voilà fin prêt à en découdre avec les autres équipages et défendre âprement l’honneur de la France !
Sauf qu’il y a eu un gros malentendu ! Nous avions compris qu’il s’agissait d’une course avec un équipage de rameurs ; quand nous sommes arrivés, tous les bateaux étaient amarrés et ils étaient tous les plus magnifiques des uns des autres et tous avaient ... un petit moteur ! En fin de compte il s’agissait d’un corso de bateaux et celui qui gagnait n’était pas le plus rapide mais tout simplement le plus beau. Autant vous dire que nous étions assez minable comparé aux autres. Mais qu’importe. Tout le monde était content de participer et c’était vraiment ce qui comptait.
Le départ était prévu pour 10h, chacun était fin prêt, on attendait plus que le ministre... qui s’est largement fait attendre puisqu’il est arrivé très décontracte vers midi...
Le départ a enfin été donné et toute cette splendide escouade a démarré, escortée de prêt par quelques personnes de notre team en paddle.
Les valeureux navigateurs sont arrivés accueillis par des hourras, des bravos et au son des gongs traditionnels. Les organisateurs de la route du rhum n’ont qu’à bien se tenir, la relève est là !
Nous avons ensuite dressé des tables et avons tenté de partager nos plats avec nos voisins. Cela n’a pas été évident mais nous y sommes arrivés. Ce dimanche s’est donc finit tardivement mais dans la bonne humeur et le partage.