Le voyage est un retour vers l'essentiel

Me voici a sydney!

Apres avoir quitte mon pere a Roissy Charle De Gaulle, je fit la connaissance de Philippe, un francais vivant en chine depuis plusieurs annees sans visa permanent ce qui l'oblige a faire des allers-retours regulierement. Le hasard a fait que nous nous retrouvons assis cote a cote dans l'avion, mais point de converssation endiablee car nous sombrons rapidement tout deux dans les bras de morphee... Les 11h de vols qui suivront ne seront pas palpitante pour un sous et nous arrivons a 7h du matin a Shanghai. Je pensais devoir me battre avec les autorites locales pour pouvoir sortir de l'aeroport dans la mesure ou j'en avais pour 13h de transit, mais si tot arrivee on me proposa de remplir un formulaire et d'aller arpenter les rues de la ville.
Je passais donc l'apres midi en compagnie de Philippe et de sa copine, chinoise, venue nous retrouver a la sortie du bus.

Shanghai est un monstre urbain. La ville grouillle de monde et est constament sous un nuage de polution... Autant dire que je me suis vite senti asphixie et ne fut pas mecontent d'en partir. D'autant plus que je n'ai vraiment pas eu de coup de foudre pour les chinois... Je dois cependant confesser que je fus assez impressione par ses immeubles demeusures et ses larges arteres.
Je ne manquais pas de me manger une soupe chinoise avant de retrouver le couple sur le toit d'un immeuble pour une biere a l'hombre des gratte-ciels. Nous passames du temps dans les rues du centre ville et nous visitames un des temple de la ville.
Je pris conge de mes comperes dans le metro et pris la direction de l'aeroport. Il etait 16h30 quand je pris la premiere rame de metro et n'en sorti que 2h plus tard. En effet, j'ai sous estime ma capacite a encaisser le decalage horaire sans parler du fait que je venais de passer la journee a marcher sous un solsil de plomb avec une humidite comme je n'en avais pas connu depuis longtemps... Ce qui devait arriver arriva, et a peine assis dans la climatisation du metro, je m'endormi pour me reveiller une heure plus tard. La rame avait eu le temps d'aller au terminus et de revenir, ce qui fit que je me reveillais a la meme station que celle ou j'etais monte... J'avais du temps donc je ne paniquais pas me je me suis senti bien con face aux gens qui eclaterent de rire a la vue de ma face deconfite quand je m'appercu de ma situation... Il me fallut encore bien des tentatives pour rejoindre l'aeroport car, je ne le savais pas, mais il me fallait changer de train a une station donnee pour continuer mon chemin. Je me fis avoir encore deux fois avant de comprendre.

Finalement j'arrivais a bon port, dans les temps, et fit la rencontre de Charlenne avec qui je discutais le temps de monter dans l'avion.
Apres encore 10h de vol je retrouvais Sara, la fille de Richard, a Sydney, et c'est lave et repus que j'ecris ces "quelques" lignes.

A bien vite!

Tout ce qui suivra dans ce blog a pour vocation de rappeler à son auteur les mois et expériences qui vont suivre...
A toi qui lira ces lignes, fais le sans arrière pensée et puises y ce que tu veux. Le style sera tantôt endiablé, tantôt passionné, je l'espère rarement triste mais sois en sûr, toujours sincère...

Après un parcours scolaire quelque peu atypique, je me retrouve à l'âge de 23 ans avec une licence de biologie et un DEJEPS en poche. Vous penserez, une fois que vous aurez Googlé le deuxième diplôme, qu'il n'y a aucun rapport entre les deux et vous aurez raison de le penser ci ce n'est que si le premier m'a intéressé, le deuxième m'a passionné et je pars en sachant que je reviendrai à l'animation socioculturelle car j'y ai trouvé un vecteur d'épanouissement tant personnel que professionnel...
Une fois ces diplômes en poche, la question s'est posé à moi, comme elle se pose à chacun d'entre nous une fois que l'on se rend compte que l'on n'est plus étudiant: Et maintenant...?
La logique des choses eu voulu que je me lance dans une recherche de travail ou de stage (ô joie du système français qui te demande d'avoir de l'expérience pour trouver un taf quand personne ne te donne la chance de t'en faire) ce qui sous entendait de passer des heures à envoyer des CV et écrire des lettres de motivation. Belle perspective pour quelqu'un qui sait précisément quoi chercher. Mais en éternel indécis que je suis, cette idée ne m'enchantait guère.
La rencontre avec un ami qui revenait tout juste d'Australie allait m'ouvrir une autre perspective. En effet, j'appris à ce moment là, alors que je coulais de doux jours dans la plénitude et la sécurité du foyer familial, que l'Australie dispensait des PVT (programme voyage travail) à tire larigot et sans quota. Il ne me fallut que peu de temps pour choisir entre pôle emploi et les couchés de soleils du continent austral. Sans compter qu'après le séjour que j'y avais effectué en 2005, je m'étais toujours promis d'y revenir!
Ainsi, à la fin Mars 2012, j'avais en poche, un Working holliday et un billet d'avion aller pour Sydney.
Je réalisais par là le rêve que je m'étais fait plus jeune de partir un jour, sans billet de retour. C'est dans cette dimension que mon aventure prends tout son sens, et je ne la considère pas comme un voyage mais belle et bien comme le début de ma vie de jeune diplômé, susceptible de travailler.
Je ne sais pas véritablement ce que je cherche dans ma démarche, et encore moins ce que je vais y trouver, mais cela est une telle évidence que je ne me pose pas la question et me fais confiance.

Ainsi, après avoir passé plusieurs semaines à dire au revoir à tous, me voilà la veille du départ et si pour l'instant je n'avais pas vraiment conscience de ce vers quoi je me dirigeais, à présent la pression pointe son nez, accompagnée de ses potes les doutes... Mais les jeux sont faits et l'aventure commence demain!