Le 15/08/12, 9:34
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Ainsi je travaille dans une ferme australienne depuis un mois environ.
J’ai passé les trois premières semaines seul avec John, Brice et Lee.
John, le boss est un vrais connard, le type de mec pour qui personne ne souhaite bosser. Il passe son temps à raler et à me parler comme à un chien ou un exclave. Certains se diront que mes sept années Marseillaises me pousse à éxagérer aussi voici quelques annecdotes. Alcoolique, John commence a boire en début d’après-midi, donc quand arrive la fin de la journée, notre homme est déjà bien rond et devient fou. J’ai passé de nombreuses soirées à l’écouter me raconter que le seul endroit où le monde souhaite voir les francais est en France, que nous sommes tous des trou-du-culs prétentieux et que c’est pour cela que nous avons perdu toutes nos guerres (la seconde guerre mondiale est son sujet favoris et il passe son temps à me rappeler que sans les américains et les australiens, nous parlerions tous allemands aujourdh’hui). Il me jette les outils dont il souhaite que je me serve à la gueule et passe ses soirées à m’insulter ainsi que la culture francaise... Certains penseront que j’aurai du lui dire d’aller se faire voir et de chercher un autre taf, mais je me suis dit que des mecs commes lui je vais en rencontrer des tas et qu’il vallait mieux m’habituer à les supporter le plus tot possible. De plus, c’est aussi un bon exercice pour apprendre à prendre du recul, me calmer et ne pas prendre en compte ce que ce genre d’empafés peuvent penser de moi. Aussi ai-je choisi de rester et d’apprendre le métier auprès de lui.
Brice, un kiwi (de nouvelle-zélande) est un type qui boit beaucoup aussi. Lent et pas très futé, ce n’est pas un mauvais bougre mais son petit cerveau ne lui permet pas de se raisonner et quand quelque chose commence à lui taper sur le système je m’éloigne pour ne pas prendre trop de risques et éviter d’etre l’exultoire sur lequel il va passer ses nerfs. Si j’apprécie bosser avec lui car j’apprends pleins de choses, les conversations ne vont que dans un sens car il ne sait que s’écouter et est incapable de me laisser parler.
Lee, bien que peu causant, est celui avec qui je m’entends le mieux et a un bon sens de l’humour ce qui me permet de faire mes blagues à son contact.
Le travail n’est pas trop dur, mais je sens mon corps changer de jours en jours et me découvre des muscles dont je ne connaissais pas l’existence. Je beche les rows (sillons) pour hoter les mauvaises herbes, je conduis les tracteurs pour poser le fertilisant, le mélanger à la terre, poser du plastique par dessus et semer les graines. Je commence aussi à toucher au système d’iriguation, mais la moindre erreur peut tout foutre en l’air donc moins j’en fais à ce niveau là mieux je me porte. En bref, je suis ce que l’on appelle un farmhand, à savoir celui qui fait tous les types de boulots basiques que personne ne veut faire. Je travaille sous un soleil de plomb environ 8h par jour et meme si de temps en temps ca me gonfle un peu, de manière générale, je prends plaisir à travailler.
Parmis les annecdotes à relater depuis que je suis là, il y a la fois ou nous sommes allé à la chasse au bull (taureau), la fois ou j’ai failli marcher sur un pithon d’un mètre cinquante, la fois ou John est revenu de Katherine completement bouré avec une aborigène plus saoule que lui et tremblante à cause de drogues et il m’a fallut écouter toute la nuit leur ébats et autres jeux. Il y a aussi la fois ou ce con de patron (je le porte bien haut dans mon coeur celui la, croyez moi) à perdu le control d’un feu et ou je me suis retrouvé avec une binette, à lutter contre un mur de flammes de plus d’un metre... Je ne fais que résumer car si les jours se ressemblent à sandy creek, la routine n’a pas sa place et chaque jour réseve son lot de surprises.
Depuis une semaine, Félix, un méchanicien allemand de 30 ans vit avec nous. Ca me fait vraiment du bien d’avoir quelqu’un de mon monde à qui parler car trois semaines qu’avec les trois autres ca commencait à faire long. Il prévoit de rester jusqu’à début septembre et je compte reprendre la route avec lui après avoir passé deux mois ici.
Des coréens et deux mecs du pays de galles viennent travailer aussi de temps en temps mais ne dorment pas sur place.
Je vous quitte sur ces dernières ligne et tenterai de ne pas etre aussi long la prochaine fois avant un nouveau post. Si le coeur vous en dit vous pouvez m’envoyer un petit texto au 0061499717573 (signez, que je sache qui est ce...). Ca me fera très plaisir et ce sera comme une petite flamme dans la nuit de mes solitudes passagères. Vous vous doutez bien que vous me manquez, tous autant que vous etes, et il est courant pour moi de vous retrouver dans un rire, une situation, une blague, un couché de soleil, ou encore un reve...
Je vous embrasse et espère que vous prenez soin de vous.
En tous cas ne vous en faites pas pour moi!
J’ai passé les trois premières semaines seul avec John, Brice et Lee.
John, le boss est un vrais connard, le type de mec pour qui personne ne souhaite bosser. Il passe son temps à raler et à me parler comme à un chien ou un exclave. Certains se diront que mes sept années Marseillaises me pousse à éxagérer aussi voici quelques annecdotes. Alcoolique, John commence a boire en début d’après-midi, donc quand arrive la fin de la journée, notre homme est déjà bien rond et devient fou. J’ai passé de nombreuses soirées à l’écouter me raconter que le seul endroit où le monde souhaite voir les francais est en France, que nous sommes tous des trou-du-culs prétentieux et que c’est pour cela que nous avons perdu toutes nos guerres (la seconde guerre mondiale est son sujet favoris et il passe son temps à me rappeler que sans les américains et les australiens, nous parlerions tous allemands aujourdh’hui). Il me jette les outils dont il souhaite que je me serve à la gueule et passe ses soirées à m’insulter ainsi que la culture francaise... Certains penseront que j’aurai du lui dire d’aller se faire voir et de chercher un autre taf, mais je me suis dit que des mecs commes lui je vais en rencontrer des tas et qu’il vallait mieux m’habituer à les supporter le plus tot possible. De plus, c’est aussi un bon exercice pour apprendre à prendre du recul, me calmer et ne pas prendre en compte ce que ce genre d’empafés peuvent penser de moi. Aussi ai-je choisi de rester et d’apprendre le métier auprès de lui.
Brice, un kiwi (de nouvelle-zélande) est un type qui boit beaucoup aussi. Lent et pas très futé, ce n’est pas un mauvais bougre mais son petit cerveau ne lui permet pas de se raisonner et quand quelque chose commence à lui taper sur le système je m’éloigne pour ne pas prendre trop de risques et éviter d’etre l’exultoire sur lequel il va passer ses nerfs. Si j’apprécie bosser avec lui car j’apprends pleins de choses, les conversations ne vont que dans un sens car il ne sait que s’écouter et est incapable de me laisser parler.
Lee, bien que peu causant, est celui avec qui je m’entends le mieux et a un bon sens de l’humour ce qui me permet de faire mes blagues à son contact.
Le travail n’est pas trop dur, mais je sens mon corps changer de jours en jours et me découvre des muscles dont je ne connaissais pas l’existence. Je beche les rows (sillons) pour hoter les mauvaises herbes, je conduis les tracteurs pour poser le fertilisant, le mélanger à la terre, poser du plastique par dessus et semer les graines. Je commence aussi à toucher au système d’iriguation, mais la moindre erreur peut tout foutre en l’air donc moins j’en fais à ce niveau là mieux je me porte. En bref, je suis ce que l’on appelle un farmhand, à savoir celui qui fait tous les types de boulots basiques que personne ne veut faire. Je travaille sous un soleil de plomb environ 8h par jour et meme si de temps en temps ca me gonfle un peu, de manière générale, je prends plaisir à travailler.
Parmis les annecdotes à relater depuis que je suis là, il y a la fois ou nous sommes allé à la chasse au bull (taureau), la fois ou j’ai failli marcher sur un pithon d’un mètre cinquante, la fois ou John est revenu de Katherine completement bouré avec une aborigène plus saoule que lui et tremblante à cause de drogues et il m’a fallut écouter toute la nuit leur ébats et autres jeux. Il y a aussi la fois ou ce con de patron (je le porte bien haut dans mon coeur celui la, croyez moi) à perdu le control d’un feu et ou je me suis retrouvé avec une binette, à lutter contre un mur de flammes de plus d’un metre... Je ne fais que résumer car si les jours se ressemblent à sandy creek, la routine n’a pas sa place et chaque jour réseve son lot de surprises.
Depuis une semaine, Félix, un méchanicien allemand de 30 ans vit avec nous. Ca me fait vraiment du bien d’avoir quelqu’un de mon monde à qui parler car trois semaines qu’avec les trois autres ca commencait à faire long. Il prévoit de rester jusqu’à début septembre et je compte reprendre la route avec lui après avoir passé deux mois ici.
Des coréens et deux mecs du pays de galles viennent travailer aussi de temps en temps mais ne dorment pas sur place.
Je vous quitte sur ces dernières ligne et tenterai de ne pas etre aussi long la prochaine fois avant un nouveau post. Si le coeur vous en dit vous pouvez m’envoyer un petit texto au 0061499717573 (signez, que je sache qui est ce...). Ca me fera très plaisir et ce sera comme une petite flamme dans la nuit de mes solitudes passagères. Vous vous doutez bien que vous me manquez, tous autant que vous etes, et il est courant pour moi de vous retrouver dans un rire, une situation, une blague, un couché de soleil, ou encore un reve...
Je vous embrasse et espère que vous prenez soin de vous.
En tous cas ne vous en faites pas pour moi!