Le 15/03/13, 8:05
146.90035135556-22.773173288889
Chers parents, amis et autres lecteurs de ce blog.
Je tiens a vous presenter mes excuses pour la longue attente dans le recit de mes aventures.
Je ne vous mentirai pas en essayant de vous faire croire que je n’ai pas trouve le temps d’ecrire quoi que ce soit en trois mois. Cependant, acceder a internet dans ce pays est une mission et extremement cher (6$ l’heure).
La derniere fois que je ai donne signe de vie, je me trouvais a Cairns, après avoir passer 3 semaines dans le bush avec les hippies et je m’apretais a aller a mon premier festival.
Je me retrouve donc, une semaine apres, encore plus au nord du queensland, a the Eclipse Festival! L’evenement est organise sur une propriete, en plein milieu de nul part. La vegetation est composee de nombreux arbres secs et tortueux, n’offrant aucune ombre, d’une herbe seche et de cailloux (si si, sur ce coup la ca entre en compte). Nous ne sommes pas les premiers a arriver mais avons la chance de retrouver nos amis au milieu d’un immense bordel de tentes. Notre campement est situe dans une fourche entre deux pistes et les centaines de voitures qui y passent soulevent une quantite de poussiere telle qu’a peine avons nous monte la tente, nous voilas deja jaunes. Si vous saviez comment j’ai du prendre sur moi pour ne pas me lancer dans un combat perdu d’avance et ai du accepter que j’allais passer ma semaine a manger, respire et dormir dedans.
Le festival est enorme. 6 scenes se partagent la vedette et la musique ne s’est pas arrete du samedi 10 novembre au vendredi 16.
Je ne rentrerai pas dans les details, mais nous avons passé notre temps a nous balader de scenes en scenes, d’ateliers d’artistes en soirees improvises, de siestes en aventures etc
Je sors de la comme d’un reve, et le retour a la realite me fait un effet bizarre...
Je passe la semaine qui suis avec des amis rencontre a Darwin 2 mois plus tot et nous allons nous refugier dans la chaleur humide des Daintree, foret tropical en bord de mer.
Apres avoir passé mon anniversaire avec eux, je quitte le groupe pour une semaine avant de les rejoinder a Dimbulah, petit village a 130 km a l’ouest de Cairns.
Situe dans les hauteurs de la great dividing range, Dimbulah est un petit village de fermiers. Si jadis tous faisaient pousser du tabac, aujourd’hui les champs sont majoritairement couverts de citroniers (vers et jaunes), de mangiers et papayers.
Certains se sont cependant lances dans la culture de l’arbre a diesel ou encore le dragon fruit, mais je ne pourrais pas m’etaler sur ce sujet.
A peine arrive, me voila deja au travail. J’ai commence par les limes (citrons verts). Dotes de petit piquants, les limes, si tu ne travailles pas en manches longues et epaisses, te transforment les avant-bras en un damier geant. Dans la mesure ou je travaille en plein soleil et qu’il fait 40 degres a l’ombre, j’ai choisi l’option manches courtes. Et quand ca pique en fin de journee c’est que le sel de ma sueur commence a taquiner mes griffures. Autant vous dire que j’ai beaucoup rale.
Les papayes et pawpaws ont d’autres atouts. Bien en evidence autour de l’arbre, ells t’attendent avec un petit sourire en coin. Nous sommes trois a travailler. Enfin, deux plus un qui conduit le tracteur. Chacun sa rangee d’arbres et son cote de la remorque et on est parti. “C’est pas compliquer”, me disent t-ils, “tu piques les males, tu enlevent les femelles murent pour ne pas qu’elles epuisent l’arbre, tu fais attention aux toiles d’araignees tendus partout, tu evites de marcher sur les fruits au sol (je me suis retrouve avec les pieds trempes a cause du jus a 8h du mat), tu fais attentions aux serpents et redback (araignees qui te mettent KO pour plusieurs jours), tu organisent tes fruits de telle et telle facon sur la remorque et tu gardes le rythme avec le tracteur. Mais surtout, surtout, tu fais attention a la seve qui te brule la peau...”
Je pensais en avoir sue avec les limes, mais qu’elle ne fut pas mon bonheur d’y retouner...
Puis vinrent les mangues. Belles, grosses et juteuse, les petites malignes se cachent dans le feuillage. Le ramassage se fait a l’aide d’un trampoline, sorte de tracteur bizarre qui envoit de l’eau continuellement.
Super me suis-je dis, que de travailler dans la brume de la machine et de tourner autour des arbres a la recherche de ces demoiselles a un rythme plutot relax.
Une rumeur court au sein du monde des backpackers concernant le mango rash!
Cette reaction allergique a la seve (qui elle aussi te brule) se resume a des plaques rouges de tout petits boutons qui te grattent constament.
Fort de mon experience camerounaise ou nous avions des manguiers dans le jardin, je dis a qui veut l’entendre que moi fort et moi pas peur du mongo rash... Et bien j’ai encore perdu une occasion de te taire. Ma reaction ne fut pas une des plus intenses, mais je l’ai senti passé pendant deux semaines allant jusqu’a me faire saigner a force de me gratter.
Malgres tout ces desagrements, le travail se fait en exterieur, il fait beau et chaud, meme si un peu trop parfois, mais il me suffisait de penser a vous dans le froid hivernal pour que ca aille mieux. Les kangourous sont partout, ainsi que des oiseaux de toutes sortes et toutes tailles, des araignees, des insects multicolores et de temps en temps un serpent.
J’ai eu la chance de travailler dans 6 ou 7 fermes differentes, ce qui m’a permis de poser pleins de questions au fermiers, de decouvrir plein d’univers et experiences de vie differentes, et de metre un peu d’argent de cote.
Je me suis achete une voiture, la premiere, une ford festiva. C’est petit mais au moins je ne suis pas tente de la remplir avec des choses inutiles.
Je vis au camping du bled, avec toute la bande de francais, a laquelle d’autre se sont ajoutes. Si l’ambiance y est sympa, je ne m’y sens pas aussi bien que dans mes experiences communautaire precedents et me sens parfois un peu seul ce qui pese sur mon moral. Mais je garde en tete la chance que j’ai et prends mon mal en patience.
Je quitte Dimbulah fin janvier pour m’installer pendant deux semaines avec des amis a Mareeba. Nous vivons sur une petite propriete, cuisinons au feu de bois et allons a la chasse aux champignons.
J’ai quitte le far north queensland le 7 fevrier dernier en direction de Brisbane pour un festival de 4 jours. On m’avait prevenu que ca devient vite une drogue mais je ne pensais pas que ca serait a ce point la...
Nous sommes 7 a faire la route ensemble et je prends plaisir a retrouver ce rythme de vie ainsi que de faire mon premier road trip avec ma propre voiture.
Nous prenons le temps de nous arreter sur la route pour profiter de cascades qui forment des tobogans naturels, ainsi qu’a Frazer island, ou nous faisons une rando de 3h pour atteindre un lac bleu turquoise et des plages de sables d’un blanc immacule. L’ile est le dernier endroit ou l’on trouve encore des dingos pur souche (Chiens sauvages locaux) et deux curieux viennent une nuit nous renifler.
Le Earth frequency festival est bien plus petit que celui auquel je suis alle en novembre, et nous passons les trios jours sous la pluie, mais le charme de ce genre d’evenement s’y retrouve et cela valais le detour.
Nous ne sommes plus 7, mais 11 a quitter le festoch tous ensemble et nous nous trouvons une base de loisir au bord d’un lac ou nous etablissons notre camp sous un abris. Au programme, une semaine a jongler, nous baigner, regarder des films et faire la fete avant de descendre (6 d’entre nous) vers Byron Bay.
La pluie ne nous lache pas et encore une fois nous squattons un abris pres d’une riviere cette fois et en plein milieu du village.
Les australiens sont assez incroyables car nous avons envahi l'espace et quand la police est passée nous voir car ils ont eu une plainte pour le bruit un soir c’est pour s’excuser de nous demander de bouger ...
Nous tournons donc dans la region, mais la pluie est toujours la et cela commence a peser sur notre moral. Cependant nous nous sommes retrouver plusieures fois a traverser des rivieres qui avaient deborde ce qui a mis du piment dans l’aventure.
La decision est prise de chercher du taf car la majorite est pas loin d’etre sans le sous et nous finissons finalement a Stanthorpe, pour cueillir des pommes.
Devinez qui on y retrouve? La pluie!
Du coup ras la casquette d’etre tout le temps humide et d’avoir froid. J’appelle deux amis qui sont dans le sud et qui me dissent qu’il y fait un soleil radieux et qu’ils bossent pour une boite qui embauche tout le monde...
La decision est prise et nous sommes deux a quitter la petite famille avec qui j’ai passé les deux derniers mois, pour descendre a Dubbo, petite ville a 400 bornes de Sydney.
Je n’ai plus de temps pour raconter la fin aussi je vous laisse en attente de savoir ce que dubbo me reserve, mais je peux vous promettre que vous ne serez pas decut...
Du coup je vous embrasse fort et serait prompt a revenir sur les ondes avec des photos inch allah...
Prenez soin de vous!
PS: je n'ai meme pas le temps de me relire pour les fautes, c'est pour vous dire...
Je tiens a vous presenter mes excuses pour la longue attente dans le recit de mes aventures.
Je ne vous mentirai pas en essayant de vous faire croire que je n’ai pas trouve le temps d’ecrire quoi que ce soit en trois mois. Cependant, acceder a internet dans ce pays est une mission et extremement cher (6$ l’heure).
La derniere fois que je ai donne signe de vie, je me trouvais a Cairns, après avoir passer 3 semaines dans le bush avec les hippies et je m’apretais a aller a mon premier festival.
Je me retrouve donc, une semaine apres, encore plus au nord du queensland, a the Eclipse Festival! L’evenement est organise sur une propriete, en plein milieu de nul part. La vegetation est composee de nombreux arbres secs et tortueux, n’offrant aucune ombre, d’une herbe seche et de cailloux (si si, sur ce coup la ca entre en compte). Nous ne sommes pas les premiers a arriver mais avons la chance de retrouver nos amis au milieu d’un immense bordel de tentes. Notre campement est situe dans une fourche entre deux pistes et les centaines de voitures qui y passent soulevent une quantite de poussiere telle qu’a peine avons nous monte la tente, nous voilas deja jaunes. Si vous saviez comment j’ai du prendre sur moi pour ne pas me lancer dans un combat perdu d’avance et ai du accepter que j’allais passer ma semaine a manger, respire et dormir dedans.
Le festival est enorme. 6 scenes se partagent la vedette et la musique ne s’est pas arrete du samedi 10 novembre au vendredi 16.
Je ne rentrerai pas dans les details, mais nous avons passé notre temps a nous balader de scenes en scenes, d’ateliers d’artistes en soirees improvises, de siestes en aventures etc
Je sors de la comme d’un reve, et le retour a la realite me fait un effet bizarre...
Je passe la semaine qui suis avec des amis rencontre a Darwin 2 mois plus tot et nous allons nous refugier dans la chaleur humide des Daintree, foret tropical en bord de mer.
Apres avoir passé mon anniversaire avec eux, je quitte le groupe pour une semaine avant de les rejoinder a Dimbulah, petit village a 130 km a l’ouest de Cairns.
Situe dans les hauteurs de la great dividing range, Dimbulah est un petit village de fermiers. Si jadis tous faisaient pousser du tabac, aujourd’hui les champs sont majoritairement couverts de citroniers (vers et jaunes), de mangiers et papayers.
Certains se sont cependant lances dans la culture de l’arbre a diesel ou encore le dragon fruit, mais je ne pourrais pas m’etaler sur ce sujet.
A peine arrive, me voila deja au travail. J’ai commence par les limes (citrons verts). Dotes de petit piquants, les limes, si tu ne travailles pas en manches longues et epaisses, te transforment les avant-bras en un damier geant. Dans la mesure ou je travaille en plein soleil et qu’il fait 40 degres a l’ombre, j’ai choisi l’option manches courtes. Et quand ca pique en fin de journee c’est que le sel de ma sueur commence a taquiner mes griffures. Autant vous dire que j’ai beaucoup rale.
Les papayes et pawpaws ont d’autres atouts. Bien en evidence autour de l’arbre, ells t’attendent avec un petit sourire en coin. Nous sommes trois a travailler. Enfin, deux plus un qui conduit le tracteur. Chacun sa rangee d’arbres et son cote de la remorque et on est parti. “C’est pas compliquer”, me disent t-ils, “tu piques les males, tu enlevent les femelles murent pour ne pas qu’elles epuisent l’arbre, tu fais attention aux toiles d’araignees tendus partout, tu evites de marcher sur les fruits au sol (je me suis retrouve avec les pieds trempes a cause du jus a 8h du mat), tu fais attentions aux serpents et redback (araignees qui te mettent KO pour plusieurs jours), tu organisent tes fruits de telle et telle facon sur la remorque et tu gardes le rythme avec le tracteur. Mais surtout, surtout, tu fais attention a la seve qui te brule la peau...”
Je pensais en avoir sue avec les limes, mais qu’elle ne fut pas mon bonheur d’y retouner...
Puis vinrent les mangues. Belles, grosses et juteuse, les petites malignes se cachent dans le feuillage. Le ramassage se fait a l’aide d’un trampoline, sorte de tracteur bizarre qui envoit de l’eau continuellement.
Super me suis-je dis, que de travailler dans la brume de la machine et de tourner autour des arbres a la recherche de ces demoiselles a un rythme plutot relax.
Une rumeur court au sein du monde des backpackers concernant le mango rash!
Cette reaction allergique a la seve (qui elle aussi te brule) se resume a des plaques rouges de tout petits boutons qui te grattent constament.
Fort de mon experience camerounaise ou nous avions des manguiers dans le jardin, je dis a qui veut l’entendre que moi fort et moi pas peur du mongo rash... Et bien j’ai encore perdu une occasion de te taire. Ma reaction ne fut pas une des plus intenses, mais je l’ai senti passé pendant deux semaines allant jusqu’a me faire saigner a force de me gratter.
Malgres tout ces desagrements, le travail se fait en exterieur, il fait beau et chaud, meme si un peu trop parfois, mais il me suffisait de penser a vous dans le froid hivernal pour que ca aille mieux. Les kangourous sont partout, ainsi que des oiseaux de toutes sortes et toutes tailles, des araignees, des insects multicolores et de temps en temps un serpent.
J’ai eu la chance de travailler dans 6 ou 7 fermes differentes, ce qui m’a permis de poser pleins de questions au fermiers, de decouvrir plein d’univers et experiences de vie differentes, et de metre un peu d’argent de cote.
Je me suis achete une voiture, la premiere, une ford festiva. C’est petit mais au moins je ne suis pas tente de la remplir avec des choses inutiles.
Je vis au camping du bled, avec toute la bande de francais, a laquelle d’autre se sont ajoutes. Si l’ambiance y est sympa, je ne m’y sens pas aussi bien que dans mes experiences communautaire precedents et me sens parfois un peu seul ce qui pese sur mon moral. Mais je garde en tete la chance que j’ai et prends mon mal en patience.
Je quitte Dimbulah fin janvier pour m’installer pendant deux semaines avec des amis a Mareeba. Nous vivons sur une petite propriete, cuisinons au feu de bois et allons a la chasse aux champignons.
J’ai quitte le far north queensland le 7 fevrier dernier en direction de Brisbane pour un festival de 4 jours. On m’avait prevenu que ca devient vite une drogue mais je ne pensais pas que ca serait a ce point la...
Nous sommes 7 a faire la route ensemble et je prends plaisir a retrouver ce rythme de vie ainsi que de faire mon premier road trip avec ma propre voiture.
Nous prenons le temps de nous arreter sur la route pour profiter de cascades qui forment des tobogans naturels, ainsi qu’a Frazer island, ou nous faisons une rando de 3h pour atteindre un lac bleu turquoise et des plages de sables d’un blanc immacule. L’ile est le dernier endroit ou l’on trouve encore des dingos pur souche (Chiens sauvages locaux) et deux curieux viennent une nuit nous renifler.
Le Earth frequency festival est bien plus petit que celui auquel je suis alle en novembre, et nous passons les trios jours sous la pluie, mais le charme de ce genre d’evenement s’y retrouve et cela valais le detour.
Nous ne sommes plus 7, mais 11 a quitter le festoch tous ensemble et nous nous trouvons une base de loisir au bord d’un lac ou nous etablissons notre camp sous un abris. Au programme, une semaine a jongler, nous baigner, regarder des films et faire la fete avant de descendre (6 d’entre nous) vers Byron Bay.
La pluie ne nous lache pas et encore une fois nous squattons un abris pres d’une riviere cette fois et en plein milieu du village.
Les australiens sont assez incroyables car nous avons envahi l'espace et quand la police est passée nous voir car ils ont eu une plainte pour le bruit un soir c’est pour s’excuser de nous demander de bouger ...
Nous tournons donc dans la region, mais la pluie est toujours la et cela commence a peser sur notre moral. Cependant nous nous sommes retrouver plusieures fois a traverser des rivieres qui avaient deborde ce qui a mis du piment dans l’aventure.
La decision est prise de chercher du taf car la majorite est pas loin d’etre sans le sous et nous finissons finalement a Stanthorpe, pour cueillir des pommes.
Devinez qui on y retrouve? La pluie!
Du coup ras la casquette d’etre tout le temps humide et d’avoir froid. J’appelle deux amis qui sont dans le sud et qui me dissent qu’il y fait un soleil radieux et qu’ils bossent pour une boite qui embauche tout le monde...
La decision est prise et nous sommes deux a quitter la petite famille avec qui j’ai passé les deux derniers mois, pour descendre a Dubbo, petite ville a 400 bornes de Sydney.
Je n’ai plus de temps pour raconter la fin aussi je vous laisse en attente de savoir ce que dubbo me reserve, mais je peux vous promettre que vous ne serez pas decut...
Du coup je vous embrasse fort et serait prompt a revenir sur les ondes avec des photos inch allah...
Prenez soin de vous!
PS: je n'ai meme pas le temps de me relire pour les fautes, c'est pour vous dire...