From china with love

Pour tous ceux qui voulaient une photo de Marjolaine: la voici sous son plus beau jour, attendant le bus et franc malade :





Après pas mal d'heures de route, sur des routes aux trous béants ( à croire que les nids de poules sont une religion ici ), nous voilà arrivés à Qikou. Petite ville embrassant le Huang He.
Elle n'était qu'une étape pour arrivée à notre destination : Lijiashan. Un village de quelques familles nichée aux creux des montagnes. On entame alors une chasse aux trésors désordonnée à la recherche de notre petit coin de paradis. Un peu perdu un type en moto nous fait monté sur son bolide. Oui, lui, nous deux et nos sacs respectifs. Autant dire Folklorique ! Quand l'ascension devint trop "raide" à son goût, il nous à emmené chacun notre tour ( à notre grand soulagement. On avait vraiment peur ! ).



Après une montée difficile, au détours d'un énième virage, la beauté de ce paysage vous saute à la gorge : impossible d'imaginer que derrière ces montagnes sommes toutes assez banale se trouve une si belle vallée. Comme un halo de paix au milieu du monde, elle vous ouvre les bras timidement. Vous êtes pris de vertiges à la vue de ce village se nichant aux flans de la montagne et s'accrochant avec force et âme à sa terre. Lijiashan, village troglodyte n'ai plus que le nid confortable de quelques familles trop attachés à leurs racines pour laisser leur vallée. Coupée du monde, la montagne englobe de ces bras majestueux la vallée tranquille.
Pour alimenté votre émerveillement, la montagne est taillée en escaliers. Le matin, la brume s'accroche à ses marches avant de mourir dans le creux de la vallée, le soleil se montre timidement et avec de la patience, vous verrez surement le porteur d'eau ramener sur son bâton ses seaux remplis à ras bords.



La nuit dans la terre reste fraîche et nous étions contents de trouver bon nombre de couvertures à notre disposition. Malheureusement, un soucis d'argent nous a empêchés de rester.




A très vite, William et Marjolaine.

Nous avons donc quittés le froid mongolien de Datong pour nous nicher dans le petit coin de Paradis que nous offre Ping Yao. Loin du tumulte et de la pression économique qui règne dans le pays, cette petite ville offre tout les émerveillements d'un petit joyau chinois.
Elle est d'autant plus belle la nuit, quand il ne persiste que les lampions rouges accrochés en masse aux différents établissements. Pas de réverbères aux couleurs criardes, juste un enchevêtrements de lumières qui donnent un aspect de profondeurs à chaque rues. Que les chinois doivent nous trouvés triste avec nos couleurs grises délavés !!!




Qui l'eut cru ? Cette ville fût connu pour ses mines des charbons et non pas pour ses remparts. Alors avec un peu d'audace, on traverse le périphérique qui les entours et on entre au coeur de la vieille ville.
Stupéfaction garantis. Rues pavées, interdites aux voitures, nervurées de centaines de ruelles vous accompagnant dans un dédale de maisons au cours intérieures gardées jalousement.
Ce qui nous a donc poussés à loués des vélos pour la journée pour pouvoir nous promener dans ces quartiers avec plus d'aisance. Les pavés, et les suspensions en mauvais états des vélos n'ont pas fait bons ménage avec nos fessiers européens !



Vraiment, Ping Yao était une étape incontournable de ce voyage. Les rues s'animent d'autant plus le soir. Elles sont bordés de boutiques, de restaurants à la cuisine délicieuse, aux vendeurs de rues vous criant les délices de leurs " mains de lune " ( gâteau qui fît l'unanimité auprès de William ! ). nous sommes arrivés le 16 Février au soir dans la ville. C'est donc avec agitation que nous fûmes réveillés le lendemain : Le 17 Février est la fête du Printemps en Chine. C'est une journée sans école pour les enfants qui déambulent avec joie dans la fête foraine. Ici les lots sont Beaucoup plus intéressants qu'en France : Pour une pêche au canards, votre gains sera .... un lapin vivant, des tortues, des poissons et des poussins !! Mais où est Brigitte Bardot ?

Pour parfaire ce joli tableau, la ville est un musée à elle toute seule. Dans d'anciennes maisons, on été conservés les meubles anciens, les anciennes calligraphie, où des accessoires de corps de métiers ( maison de l'entraînement au combat, l'ancienne banque, ... ).




Notre logement y était aussi pour beaucoup dans la délectation du lieu. L'hôtel fût installés dans une ancienne demeure avec cours privative. Absolument magnifique ! Fenêtre en papiers, lits en durs, et lampions au fenêtres qui nous entourait.

A très vite, William et Marjolaine.

Alors nous voilà bien arrivé à Ping Yao. Ce premier post ne raconte pas notre séjour a Ping Yao mais l'incroyable histoire de William sur la muraille de Ping Yao.


En ce beau jour de 17 février, je décida de jeter un coup d'oeil sur nos remparts pour voir si aucun envahisseurs ne venaient perturber la jolie cité de Ping Yao.

Quelle fut ma surprise en voyant mes deux bons vieux camarades Bob et Fred, riants aux éclats, adossés aux créneaux. Après une bonne partie de cartes, une bonne pinte de Tsingtao, je laissa mes deux amis ivres morts pour continuer ma prospection des défenses.




En chemin, je rencontra le vieux Jack, moine et peintre à ses heures perdues. Je lui demanda si tout allait bien. "Non William, m'a t-il répondu, ma copine vient juste de me larguer pour un homme plus jeune, je suis en pleine déprime !"
Touché par le malheur du vieil homme, je m'approcha de lui pour le réconforter et lui fit un gros calinou.



Dès que je fut débarrassé de Jack, je continua plus loin et croisa José et son pote Frédo. Comme d'habitude ils fumaient des produits bio issus du commerce équitable Jamaïcain. Ils me firent tourner leur pipe d'opium, tira une taffe et leur rendit, il fallait que je reste concentré au cas d'une éventuelle attaque.



Je passa le troisième poste de garde, qui était censée être surveiller par Frédo, et là que vis je ? Les troupes du vil seigneur Qu Ling Xi Junior, l'ennemie juré de Ping Yao. Ses troupes avaient déjà gravies les remparts et je du prendre part à de féroces combats. Leur supériorité numérique et le fait que je n'ai pas d'armes eurent raisons de moi, et je fut grièvement blessé.



Je dut battre en retraite jusqu'aux écuries. Après m'être recousu me blessure, je scella un cheval, et conduisit la charge sur l'ennemie qui prirent peur devant la puissance de notre attaque. Nous les repoussâmes jusqu'aux frontières de la cité. Ping Yao ne sera pas tombeé aujourd'hui.



Devant mes hauts faits d'armes, mon extraordinaire courage, mon acharnement au combat et ma loyauté envers le seigneur de Ping Yao, je reçut des ses mains la silver star de Ping Yao, une bonne poignée de main pour les médias et hop, je rentra dans ma demeure.





Quelle journée ...

Nous avons donc quitte la capitale. On entame notre propre periple.



La premiere experience fut de prendre le train. La gare etait noire de monde comme d'habitude et il est imperatif de jouer des coudes pour se frayer un chemin dans la masse humaine et compact qui s'offre a vous. Arriver a notre quai ( il faut etre en avance en Chine quand vous prenez le train ) avec nos gros sacs a dos on decouvre que le wagon que nous devons occuper n'est pas tres large. Impossible de passer donc innapercu : Francais, arnache comme des bourriques et un peu perdu par cette nouvelle experience.
Et c'est partit pour 6h de train. William reste d'un grand interet pour les chinois !
Arriver a datong, on decouvre a notre grande surprise que la ville est sous la neige. Nous avons chercher lontemps un hotel sans grand succes ( nous apprendrons par la suite que celui qui nous interessait n'existait plus ! ). Et c'est ainsi que congele, mort de faim on a arpenter les rues de la ville jusqu'a croiser la route d'un groupe de chinoise adorables. Elles nous ont emmener a un hotel et on meme payer le taxi a notre place !!!!



La ville de Datong en elle-meme presente peu d'interet mis a part le centre ou l'on trouve encore quelques temples et des rues pleines de vie. Nous sommes venus jusqu'ici pour voir les grottes de Yungang. Nous avons ete decus.



Nous avions une idee precise du lieu. peut etre trop .... en tout cas trop cher pour la visite !
Demain nous allons marcher pres du monastere suspendu puis nous nous dirigerons vers Ping yao mercredi.

Des Gros Bisous a vous tous et en particulier a mon bebe pour son anniversaire.

A tres vite, William et Marjolaine.

Tout sportifs adepetes des salles de musculation reverait d'avoir a disposition cet appareil nouvel generation : 0.20 cts par jour, sans limite de temps pour faire travailler en meme temps cuisses, mollets et fessiers.

William et moi pouvont vous offrir ce merveilleux appareil : La Grande Muraille de Chine !



Nous voila donc rentres de notre trek de deux jours sur la Grande dame de la Chine.
Pour y aller il faut prendre le bus car elle est assez loin de la ville et c'est dans ce dernier q'un chinois se met a nous parler, a nous demander ou nous allons. il travaille pour les transport chinois. l'air de rien il descend au meme arret que nous et commence a nous parler des differents moyens de locomotion jusqu'a notre destination qui etait encore a environ 1h de route.
c'est ainsi que william, olivier (notre hote) et moi meme nous retrouvons dans sa voiture ! Mon Dieu que les chinois conduisent mal ! William et moi avons eu peur tout le long du trajet. Mais tout de meme, nous sommes arrives sans un seul accrochage a la grande muraille.
Il y a plusiseurs endroits que l'on peut visiter mais on voulait un endroit authentique et surtout sans la foule ambiante qui reigne partout a pekin. c'est ainsi que l'on est arrive sur une Muraille vierge de monde et absolument superbe .... du moins les premiers metres car tres vite les escaliers deviennent un cauchemars. les pentes sont de vrais murs et les escaliers montent a pics ! tout ca au pas de course car notre chauffeur nous attendait et ne voulait pas trop attendre. meme pour de bons sportifs c'est une veritable epreuve !
Le soir nous avons dormi dans un village a cotes de la deuxieme portion de Muraille que nous voulions visiter. rien aux alentours, a part en haut de la montagne le relief bien veillant de la montagne. et oui, nous avons dormi au pied de la Muraille ! Mais tout de meme il faut bien compter 2h de marches intensives pour arriver jusqu'a elle. nous avons dormis dans ce qu'ils appellent ici les "fermes". En fait, les habitants vous proposent de dormir chez eux pour une modique somme. on a donc dormi a l'ancienne sur un lit dur avec une toute petite couverture, et des fenetres fermes par des bouts de plastiques. donc autant dire que la nuit n'a pas ete vraiment repparatrice. neanmoins, un seul de nous s'est reveille content de sa nuit : William !



lever A 6h du matin, monter dans un demi jour pour arrive en haut de la muraille avec un soleil qui pointait tout juste le bout de son nez : autant dire sublime.



Cette portion de Muraille est assez mal conserve mais elle en est d'autant plus belle.

Nous allons bientot quitter pekin d'ici deux ou trois jours. on espere pouvoir vous raconter tout ca assez vite.

bien que nous soyons en Chine, certaines choses sont immuables : Joyeux anniversaire a William qui a eu 20 ans dimanche !

Je pense aussi tres fort a mon Papa. 2 mois aujourd'hui. Plein d'amour.

A tres vite et n'hesitez pas a nous laissez des commentaires pour notre plus grand bonheur. William et Marjolaine.

Enfin des nouvelles,

Apres 12h de vol nous voila arrive a Pékin. Fatigues mais super contents ! accueillis avec beaucoup de gentillesse chez Olivier et Cherry et les bras charges de cadeaux pour Emilie et Louise.
Nous sommes arrives a Pékin le tout premier jour du Nouvel An Chinois. Une certaine effervescence occupait déjà les rues. Nous nous sommes laissez surprendre par les nombreux pétards qui éclatent a tous coins de rue. Le premier jour nous a servit a nous reposer parce que le décalage horaire fait mal ( bien qu'il n'y est aucun repis pour les feux d'artifices ! ), nous avons visite le quartier ou nous logeons (ChaoYang). C'est un quartier plutôt de simples logements pour les travailleurs mais idéal pour une famille.

Jeudi nous avons visite un aquarium et avons tente de trouver les Hutong (vieux quartier traditionnels de Pékin) mais sans succès, nous nous sommes perdus en périphérie de Pékin, puis nous sommes rentres chez nos amis après s'être perdu près d'une heure dans le quartier de Chao Yang.

Aujourd'hui fut pour nous la première escapade seuls. Au programme Tien'an men, La cite interdite, un parc a l’arrière de celle-ci donnant une vue imprenable sur son architecture. Puis une partie des Hutongs.

Les premières impressions sur la Chine sont surtout formules sur les Chinois eux-même. Les modes de réactions sont totalement différents et cella nous a beaucoup dérouté : les Chinois ont une certaines tendances a pousses tout le monde même si ils ne sont pas presses. c'est juste pour la forme. Donc quand on fait la queue mieux vaut ne pas s’écarte de son voisin faute de voir passer devant soin environ une vingtaine de chinois ! Les Chinois ont aussi envie de vous dire bonjour n'importe ou que vous soyez parce que vous êtes étranges. William les attire beaucoup avec sa chapka, c'est très drôle. pour finir, et oui, les Chinois crachent par terre et pourtant chose étrange, les trottoirs sont l'objet d'attentions particulière en ce qui concerne la propreté.

Les photos viendront par la suite ainsi que quelques vidéos.

A très vite, William et Marjolaine.