Le 29/11/16, 17:38
111.622858285717.5920584
Comme annoncé dans le précédent post, la place vacante laissée par nos copains d’ «Australie nous voici !» n’a pas eu le temps de refroidir car une semaine après notre retour à KK, nous étions de nouveau à l’aéroport pour aller chercher les Momos qui font partie de nos plus vieux copains. Cela ne nous rajeunit pas mais cela fait plus de trente ans que l’on se connait ! Toujours là, aussi bien pour le bon que pour le mauvais, eux qui n’ont pas hésité à traverser la France pour nous épauler pendant les moments difficiles vécus en 2014.
Cette fois-ci, les conditions de nos retrouvailles étaient largement plus plaisantes malgré un voyage infiniment plus long pour se revoir !
Depuis notre départ pour l’Australie, les copines restées à Kota m’avaient informée qu’une météo lamentable sévissait à force de trombes d’eau régulières. Pendant la semaine d’intervalle entre le départ des uns et l’arrivée des autres, cela n’avait guère été plus joyeux, je craignais donc le pire pour le séjour des normands à Sabah (même s’il est acquis que le viking ne craint pas la pluie bien au contraire !). Apparemment les dieux de la météo étaient avec nous car, à part quelques averses plutôt tombées durant les nuits, on n’a pas eu trop à se plaindre des perturbations météorologiques. La seule fois où cela nous a vraiment gênés, c’est lorsque nous avons voulu aller voir les singes nasiques vivants au bord d’une rivière, à plus d’une heure de route de Kota. Le nasique, comme la plupart des singes d’ailleurs, n’aime pas trop de faire tremper le poil. Malgré un quadrillage serré de la zone fluviale dans laquelle ils vivent à l’état naturel, pas moyen d’en apercevoir la queue d’un. Nous avions fait cette sortie avec les copains précédents et même si ce fut de loin, nous avions pu admirer un groupe assez important de balancer d’arbres en arbres. Mais là, que tchi, nada... Par contre nous avons croisé la route d’une famille de loutres absolument pas perturbées par la météo ambiante, ce qui a égayé largement nos recherches simiesques !
Du coup, nous n’étions pas sûrs d’apercevoir les « fire flyes », petites lucioles qui volètent à la tombée de la nuit et illuminent certains arbres tels des sapins de Noël un 25 décembre. Mais si ! Malgré la forte hygrométrie, elles sont sorties pour notre plus grand bonheur et ont paré la mangrove de ses plus beaux apparats. Nonobstant l’habitude que j’ai prise de les voir régulièrement, je ne me lasse pas de ce spectacle plus que magique qu’elles nous offrent à chaque fois. C’est un pur moment de bonheur, quasi insaisissable par les appareils photos mais vraiment inoubliable aussi bien pour les petits que pour les grands.
J’avais concocté un petit programme de visites incontournables pour les sudistes en leur demandant leur opinion et leur ressenti pour chaque activités. Tout ce qui avait été testé avait reçu leur assentiment, j’ai donc pratiquement refait le même circuit avec quelques variantes. A leur tour, les Momos m’ont donné leur entière approbation et m’ont adoubée guide officiel de KK avec la note de 9,75/10, je peux donc encore m’améliorer (je dis ça pour ceux qui viendront bien sûr !).
Le séjour des Momos à Bayshore a été très fortement marqué par l’adoption inopinée d’un rataillon de chaton abandonné et perdu qui avait trouvé refuge à la piscine en bas de notre bâtiment. Cette pôvre petite chose sortie d’on ne sait où, hurlait comme un perdu qu’il était sous le porche. Nous l’avions déjà aperçu lors d’un petit pique-nique organisé le lendemain de l’arrivée de nos amis. Il avait été fortement attiré par l’odeur de la nourriture et il avait dévoré goulument les quelques déchets que nous avions. Puis il avait été chassé et rejeté par les chats du quartier qui ne voulaient pas partager les gamelles quotidiennes régulièrement dispensées par Lydie, copine française vivant aussi à Bayshore. Tout le monde était tombé sous le charme de ce petit orphelin, mais bon...
Le lendemain, pas de petit mimi à la piscine, on s’est dit qu’il avait été peut être recueilli...
Le surlendemain, l’orage sévissant fortement, nous avons entendu des cris désespérés, de poignants appels au secours à fendre un cœur de pierre.
La pluie ayant cessé et les hurlements aussi, Guiguitte a proposé que nous allions à la piscine avant d’aller se coucher, histoire de se rafraichir. Aussitôt dit aussitôt fait, j’ai préparé une petite gamelle au cas où... Et qui était là, sortant de nulle part, tout maigre et tremblant, le petit rataillon bien sûr. Bon, ben, ce qui devait arriver arriva... Depuis bientôt 3 semaines nous avons un charmant petit colocataire (dont j’ignore encore si c’est il ou elle) qui s’est bien remplumé et qui nous met le souk dans la maison. On l’a appelé Tingi en référence à la chanson de Mescanefeux sur le mont Kinabalu qui est un peu devenu notre hymne. Je la chante à tue-tête dès que j’en ai l’occasion...ou pas... et je saoule tout le monde avec cette chanson. Je précise que Tingi veut dire grand en Malais, beau paradoxe pour ce microbe qui faisait moins de 800 gr en arrivant chez nous.
Maintenant les Momos sont repartis vers les cieux nordiques. Ils ont retrouvé enfants, chachat, maison et boulot.
Pour nous la maison est bien vide, mais plus autant qu’avant... et surtout elle se prépare à l’arrivée éminente de notre descendance ! Juste le temps de laisser se reposer notre estomac et notre foie en vue des agapes de fin d’année.
Pleins de gros bisoussssssssssssssssss à toussssssssssssssssssssssssss et à bientoussssssssssssssssss
Cette fois-ci, les conditions de nos retrouvailles étaient largement plus plaisantes malgré un voyage infiniment plus long pour se revoir !
Depuis notre départ pour l’Australie, les copines restées à Kota m’avaient informée qu’une météo lamentable sévissait à force de trombes d’eau régulières. Pendant la semaine d’intervalle entre le départ des uns et l’arrivée des autres, cela n’avait guère été plus joyeux, je craignais donc le pire pour le séjour des normands à Sabah (même s’il est acquis que le viking ne craint pas la pluie bien au contraire !). Apparemment les dieux de la météo étaient avec nous car, à part quelques averses plutôt tombées durant les nuits, on n’a pas eu trop à se plaindre des perturbations météorologiques. La seule fois où cela nous a vraiment gênés, c’est lorsque nous avons voulu aller voir les singes nasiques vivants au bord d’une rivière, à plus d’une heure de route de Kota. Le nasique, comme la plupart des singes d’ailleurs, n’aime pas trop de faire tremper le poil. Malgré un quadrillage serré de la zone fluviale dans laquelle ils vivent à l’état naturel, pas moyen d’en apercevoir la queue d’un. Nous avions fait cette sortie avec les copains précédents et même si ce fut de loin, nous avions pu admirer un groupe assez important de balancer d’arbres en arbres. Mais là, que tchi, nada... Par contre nous avons croisé la route d’une famille de loutres absolument pas perturbées par la météo ambiante, ce qui a égayé largement nos recherches simiesques !
Du coup, nous n’étions pas sûrs d’apercevoir les « fire flyes », petites lucioles qui volètent à la tombée de la nuit et illuminent certains arbres tels des sapins de Noël un 25 décembre. Mais si ! Malgré la forte hygrométrie, elles sont sorties pour notre plus grand bonheur et ont paré la mangrove de ses plus beaux apparats. Nonobstant l’habitude que j’ai prise de les voir régulièrement, je ne me lasse pas de ce spectacle plus que magique qu’elles nous offrent à chaque fois. C’est un pur moment de bonheur, quasi insaisissable par les appareils photos mais vraiment inoubliable aussi bien pour les petits que pour les grands.
J’avais concocté un petit programme de visites incontournables pour les sudistes en leur demandant leur opinion et leur ressenti pour chaque activités. Tout ce qui avait été testé avait reçu leur assentiment, j’ai donc pratiquement refait le même circuit avec quelques variantes. A leur tour, les Momos m’ont donné leur entière approbation et m’ont adoubée guide officiel de KK avec la note de 9,75/10, je peux donc encore m’améliorer (je dis ça pour ceux qui viendront bien sûr !).
Le séjour des Momos à Bayshore a été très fortement marqué par l’adoption inopinée d’un rataillon de chaton abandonné et perdu qui avait trouvé refuge à la piscine en bas de notre bâtiment. Cette pôvre petite chose sortie d’on ne sait où, hurlait comme un perdu qu’il était sous le porche. Nous l’avions déjà aperçu lors d’un petit pique-nique organisé le lendemain de l’arrivée de nos amis. Il avait été fortement attiré par l’odeur de la nourriture et il avait dévoré goulument les quelques déchets que nous avions. Puis il avait été chassé et rejeté par les chats du quartier qui ne voulaient pas partager les gamelles quotidiennes régulièrement dispensées par Lydie, copine française vivant aussi à Bayshore. Tout le monde était tombé sous le charme de ce petit orphelin, mais bon...
Le lendemain, pas de petit mimi à la piscine, on s’est dit qu’il avait été peut être recueilli...
Le surlendemain, l’orage sévissant fortement, nous avons entendu des cris désespérés, de poignants appels au secours à fendre un cœur de pierre.
La pluie ayant cessé et les hurlements aussi, Guiguitte a proposé que nous allions à la piscine avant d’aller se coucher, histoire de se rafraichir. Aussitôt dit aussitôt fait, j’ai préparé une petite gamelle au cas où... Et qui était là, sortant de nulle part, tout maigre et tremblant, le petit rataillon bien sûr. Bon, ben, ce qui devait arriver arriva... Depuis bientôt 3 semaines nous avons un charmant petit colocataire (dont j’ignore encore si c’est il ou elle) qui s’est bien remplumé et qui nous met le souk dans la maison. On l’a appelé Tingi en référence à la chanson de Mescanefeux sur le mont Kinabalu qui est un peu devenu notre hymne. Je la chante à tue-tête dès que j’en ai l’occasion...ou pas... et je saoule tout le monde avec cette chanson. Je précise que Tingi veut dire grand en Malais, beau paradoxe pour ce microbe qui faisait moins de 800 gr en arrivant chez nous.
Maintenant les Momos sont repartis vers les cieux nordiques. Ils ont retrouvé enfants, chachat, maison et boulot.
Pour nous la maison est bien vide, mais plus autant qu’avant... et surtout elle se prépare à l’arrivée éminente de notre descendance ! Juste le temps de laisser se reposer notre estomac et notre foie en vue des agapes de fin d’année.
Pleins de gros bisoussssssssssssssssss à toussssssssssssssssssssssssss et à bientoussssssssssssssssss