Le 20/07/11, 22:27
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Jeudi 21 est le dernier jour au Viet Nam. Nous avons réservé un half-day-trip pour visiter les Cu Chi Tunnel : complexe système de tunnels souterrains construits par la résistance sud-vietnamienne face aux Américains pendant la guerre du Viet Nam. Nous savons que le temps sera compté et que le site est très touristique mais espérons tout de même en une belle surprise.
La journée commence mal : nous arrivons en effet dans le hall de l’hôtel pour y prendre notre petit déjeuner. Le réceptionniste nous annonce les options dans un anglais incompréhensible même pour nos oreilles habituées aux accents prononcés. Nous obtenons nos oeufs après 15 minutes et n’avons pas le temps d’attendre plus pour nos thés et cafés car nous devons être à l’arrêt de minibus incessamment sous peu. Le staff réussira quand même à nous poursuivre dans l’ascenseur pour nous mettre dans les mains le plateau avec le café .. quelle classe ... !
Nous récupérons donc notre minibus et partons à la (non) aventure. On sera mitigé : on passera en effet la moitié du temps dans le bus nous y conduisant puis la visite alternera photos souvenirs chronomètre à la main et propagande tantôt provietnamienne, tantôt anti-américaine. Au cours de la visite nous nous familiariserons avec les différentes méthodes utilisées par les résistants pour tuer et/ou surprendre l’ennemi ; avec la façon dont la vie souterraine s’organisait et avec le comment du pourquoi cette zone est symbolique et depuis toujours foyer de résistance. Le clou sera bien entendu de parcourir une centaine de mètres de ces tunnels : claustrophobes et cardiaques s’abstenir ! Imaginez un tunnel en pierre de 80 cm de large pour 1 mètre et des broutilles de haut avec des montées et descentes soudaines, avec une humidité proche de 100% et aucune lumière ! Un véritable cauchemar dont on est bien heureux de sortir ! Les résistants y ont vécu pendant des mois voire des années : tout juste impensable, jusqu’où l’homme peut-il repousser ses propres limites pour survivre ?
L’après-midi sera entièrement dédié au shopping car dès le prochain vol (HCMC – Manille) nous pourrons embarquer nos valises (service payant avec AirAsia que nous utilisions jusque-là : le tour à Cebu Pacific !). Emplette de souvenirs et flâner dans la ville sont les mots d’ordres. Le vol nous amenant aux Philippines est dans la nuit, à 1h du matin. Nous décidons d’aller à l’aéroport avec pas mal d’avance pour y dîner et attendre tranquillement le vol. Or, l’aéroport d’HCMC décroche haut la main la palme de pire aéroport que j’ai connu : AUCUNE boutique de quelque nature que ce soit avant le passage de l’immigration ; aucun réseau internet (même payant) ; bureau de poste fermé (pas possible de vous envoyer les cartes postales ..) et la blague arrive tout de même lorsque nous passons les contrôles et que nous découvrons que tous les (rares) restaurants ont fermé et qu’il ne nous reste plus qu’à choisir entre des paquets de gâteaux à 10$ et des sandwichs à 6$ (prix d’un repas entrée/plat/boisson en ville ..) pour lesquels nous optons. La palme du pire dîner du voyage est ainsi également attribuée à ce café minable, ultra cher, aux quantités ridicules et au service sommaire.
Goodbye Vietnam, l’au revoir aurait pu être meilleur !!
La journée commence mal : nous arrivons en effet dans le hall de l’hôtel pour y prendre notre petit déjeuner. Le réceptionniste nous annonce les options dans un anglais incompréhensible même pour nos oreilles habituées aux accents prononcés. Nous obtenons nos oeufs après 15 minutes et n’avons pas le temps d’attendre plus pour nos thés et cafés car nous devons être à l’arrêt de minibus incessamment sous peu. Le staff réussira quand même à nous poursuivre dans l’ascenseur pour nous mettre dans les mains le plateau avec le café .. quelle classe ... !
Nous récupérons donc notre minibus et partons à la (non) aventure. On sera mitigé : on passera en effet la moitié du temps dans le bus nous y conduisant puis la visite alternera photos souvenirs chronomètre à la main et propagande tantôt provietnamienne, tantôt anti-américaine. Au cours de la visite nous nous familiariserons avec les différentes méthodes utilisées par les résistants pour tuer et/ou surprendre l’ennemi ; avec la façon dont la vie souterraine s’organisait et avec le comment du pourquoi cette zone est symbolique et depuis toujours foyer de résistance. Le clou sera bien entendu de parcourir une centaine de mètres de ces tunnels : claustrophobes et cardiaques s’abstenir ! Imaginez un tunnel en pierre de 80 cm de large pour 1 mètre et des broutilles de haut avec des montées et descentes soudaines, avec une humidité proche de 100% et aucune lumière ! Un véritable cauchemar dont on est bien heureux de sortir ! Les résistants y ont vécu pendant des mois voire des années : tout juste impensable, jusqu’où l’homme peut-il repousser ses propres limites pour survivre ?
L’après-midi sera entièrement dédié au shopping car dès le prochain vol (HCMC – Manille) nous pourrons embarquer nos valises (service payant avec AirAsia que nous utilisions jusque-là : le tour à Cebu Pacific !). Emplette de souvenirs et flâner dans la ville sont les mots d’ordres. Le vol nous amenant aux Philippines est dans la nuit, à 1h du matin. Nous décidons d’aller à l’aéroport avec pas mal d’avance pour y dîner et attendre tranquillement le vol. Or, l’aéroport d’HCMC décroche haut la main la palme de pire aéroport que j’ai connu : AUCUNE boutique de quelque nature que ce soit avant le passage de l’immigration ; aucun réseau internet (même payant) ; bureau de poste fermé (pas possible de vous envoyer les cartes postales ..) et la blague arrive tout de même lorsque nous passons les contrôles et que nous découvrons que tous les (rares) restaurants ont fermé et qu’il ne nous reste plus qu’à choisir entre des paquets de gâteaux à 10$ et des sandwichs à 6$ (prix d’un repas entrée/plat/boisson en ville ..) pour lesquels nous optons. La palme du pire dîner du voyage est ainsi également attribuée à ce café minable, ultra cher, aux quantités ridicules et au service sommaire.
Goodbye Vietnam, l’au revoir aurait pu être meilleur !!
Edo