Asiestance à domicile

Cela était nécessaire après notre voyage au centre de la terre....

Et voilà, le temps de fermer le rideau de ce pays est arrivé ! L’idéal pour se reposer avant de passer au Cambodge serait un petit détour par la mer ! Mais... Mille Sabord, pas de mer au Laos (eh oui, elles sont à Strasbourg !). Pas de panique mon cher, il y a le fleuve roi, le Mékong !



Ce petit fleuve qui, à la frontière du Cambodge, a bien daigné se finir par une région dénommé Siphandon « Les 4000 Iles » nous à donc procuré exactement ce que l’on cherchait : de quoi faire rêver, de quoi faire buller.

Direction donc le Sud, où l’on rejoint par bateau l’une des trois iles principales de cet archipel où le Mékong peut atteindre 14km de large en saison humide. Nous nous rendons à l’Ile de Don Khone, la plus méridionale, mais surtout la plus calme et rurale... Pépé et Mémé ne sont pas fous, ils veulent de l’action !!!



Sur la route (comme dirait ce fameux peintre italien) nous longeons des maisons à pilotis sur les berges, nous slalomons entre des touffes de végétation sur des roches saillantes sortant de l’eau, l’eau est peu profonde, mais il y en a beaucoup... Nous arrivons sur notre île !



Nous nous trouvons donc dans une charmante bourgade qui a proprement dire est uniquement composée de petites guest-house, mais qui reste toute charmante. Après une première nuit dans un petit bungalow spartiate, nous décidons en route pour une ballade, d’opter finalement pour un autre endroit autrement plus bucolique. Fini les cafards (nos premiers en 7 mois ?!!!), bonjour la terrasse et le Wifi, et le tout pour moins cher !



Premiers dans cette guest house nous choisissons notre chambre, mais le temps d’en faire la promotion la matinée nous sommes rejoins par deux charmantes familles française. C’est bon, on a fait le plein. Ce sera l’occasion de discussions sympa lors de nos épuisantes journées passées entre la chambre et la terrasse du restaurant donnant sur le Mékong (avec ses délicieux rouleaux de printemps), sans oublier les hamacs entre les deux...

Nota : Nos voisins auraient eu des punaises dans le lit. Nous pencherions plutôt pour une hallucination collective, n’ayant point eu ce problème. Nous émettons l’hypothèse toutefois d’avoir juste guéri à temps, puisque ces même voisins se sont plains d’un matelas où l’on sentait très fort la forme ondulée métallique des ressorts, ce qui a été notre cas.... Diagnostic à suivre...

L’Ile est belle, on y trouve des cascades/ chutes de part et d’autre aussi belles qu’impressionnantes, on y trouve aussi et pour cause un ancien pont et mini train désaffecté français, puisque historiquement cette île a été le point de jonction (en dehors des eaux, réputées infranchissables) entre le bas du Mékong (le Cambodge) et le haut (le Laos), route initialement choisie par nos chers stratèges français pour déjouer la route commerciale maritime des anglais vers la Chine.





Tout ça pour dire qu’après avoir galéré à passer des bateaux en kits et tout le tralala, la route 13 (nord-sud Laos) a assez rapidement sonné le glas de cette route fluviale qui du coup n’en n’a jamais été réellement une. Le fameux french flair !

Du coup cette île (de 6km par 6km grossière estimation depuis notre chambre) est juste un petit bout de plaisir où après 5min à vélo nous pouvons arpenter des rizières sèches bordées de palmiers où paissent les buffles, longer des berges bordées de cocotiers et de bananiers et apercevoir tel des bateaux échoués sortis de nulle part 3/4 bâtiments attestant d’un passé colonial révolu comme en témoigne cette locomotive rouillée qui ne sert plus depuis la seconde guerre mondiale.... Tour en vélo, baignade dans des vasques de cascade, repas en bord du Mékong, cela aurait aussi pu être l’occasion d’aller voir les dauphins du Mékong, espèce menacé, mais le silence relatif à nos questions sur la manière de gérer la venue des bateaux dans leur sanctuaire nous en a dissuadés....






La clôture de ce pays qui à rimé avec nature est donc plutôt réussi, les éléments principaux : vert, eau, enfants, lenteur sont bien présents, seul nos amis les papillons manquaient au rendez-vous. C’est le temps d’un dernier Lap bœuf avant de partir... (non ce n’est pas un bovidé en string qui danse sur vos genoux, c’est un plat émincé avec plein d’herbes).



Belle note finale avant de partir pour un autre pays, celui du sourire. Le Laos est un bel endroit qui change vite, et fait parti de ces pays où il faut aller aussi tôt que possible. C’était pareil il y 10 ans, c’est toujours le cas.... Et pendant ce temps en Birmanie....

Salut les p’tits poulets!

Eh oui, déjà un post ! La new formula se veut hebdomadaire, plus groovy et plus sympa. Eh oui sympathique lecteur, nous avons en effet bien saisi que tu en avais assez des post rébarbatifs, autant que ton ami rédacteur. Voilà, donc après le blog planplan, place à publication dynamique – mais up to when ? Ne tuons pas la poule dans la meuf (euhhh...) et disons le : all in !

Où en étions-nous ? Ah oui, le super suspens avec 12h de routes et 600 km de notre dernière destination !

Alors voilà :

Nous quittons Paksé (lieu recommandé), dans la perspective d’une vie future encore plus prometteuse, pour le plateau de Bolaven – ancien paradis colonial perdu avec ses températures clémentes et encore paradis de la culture du café (youpi !!). Un grand classique où se retrouvent les touristes cherchant à s’échapper un instant en faisant le tour du plateau à moto ...nous on est des chauds, on va faire les touristes cherchant à s’échapper un instant pour suivre les conseils du Lonely... (sic).

Bref, c’est trois jours .... STOOPPPPP!! (décidemment)

Bon beh....

Ok, c’est parti pour le plateau de Bolaven alors...


Le plateau....

C’est tout d’abord la liberté.... La liberté de choisir sa température au lit en choisissant d’avoir frais sans couverture (ahhhhh !!!), la liberté de voyager en moto sur des routes de plus en plus asphaltées (ohhh !), la liberté de choisir la cascade que l’on veut visiter tellement il y en a (ouhhhh !!)







Vous l’aurez compris, c’est chouette, c’est cool et ça c’est bien ! Surtout que l’on n’avait pas forcement prévu d’opter pour ce trip ayant le temps « contre nous », le dur facteur « choix » de ces pauvres voyageurs à long terme...
Du coup et dans l’ordre...

Après une nuit dans une chambre plutôt pas mal pour fêter notre arrivée à Paksé (anniversaire de 2 ans manqué de quelques jours) – hoho, haha - nous partons pour Tad Lo, lieu de départ pour notre petite virée que nous n’avions pas encore prévue...

Bus toutes les heures, on arrive vers 10h30 à la gare routière. Départ prévu pour ... 13h... bon, eh bien c’est l’occasion d’observer tout ce petit monde s’agiter.



Et on charge notre bus, et on le charge, et on le charge pendant 2h : on y trouve sur le toit environ 1/2 mètre cube d’œufs, 200 kg de barres aluminium (et Alex s’y connait !), des plaques alu, deux mobylettes, de la nourriture à foison et dans le couloir de bus, en plus des gens il y a des sacs de nourriture pour porcs...

Pendant ce chargement, les femmes qui attendent se font faire des manucure/pédicures et joliment décorer les ongles - genre vernis vert et petites pâquerettes... Et nous on mange, glaces locales (toujours pas malades ?!), gâteau gélatineux, soupe de nouille dans un bol commun et iced coffee avec le fameux et systématique demi-verre de lait condensé (sweeeettt ) !!


Bon, ce n’est pas tout, alors c’est parti.... Route sans encombre, nous arrivons à Tad Lo le sourire aux lèvres, car après avoir fait le tour de quelques guest house, on trouve une chambre donnant sur la rivière avec la cascade au loin (soit moins de 200m)... Ici il fait bon vivre et on rencontrera du monde, très sympa. Citons dans l’ordre un couple australien Gema et Mathew dont on à fêté l’anniversaire lors de notre premier soir, puis les réunionnais Titi et Romain et enfin nos chers cyclistes trentenaires qui en veulent pour 4 mois et même pas mal Claudine et Till !

Voilà.... Après une dure réflexion de 15 min, nous décidons de partir le lendemain en moto pour le fameux trip en moto de 3 jours : Tad Lo – Sékong – Paksong – Tad Lo.




On peut résumer ce séjour comme suit :

- Les cascades : qui dit plateau de Bolaven dit cascade, il s’agit donc d’en voir plein et du coup pour nous accompagner ils ont trouvé plein de noms rigolos avec le préfixe « Tad » pour « cascade » : Tad Lo (histoire de nous expliquer comment c’est fait), Tad Faek (histoire de nous faire croire qu’il y a des vraies et des fausses cascades nommées rapides), Tad Khon (histoire d’être bien vulgaire avec les touristes alors que c’est là qu’on a passé le meilleure moment), Tad Tok Katamtok (histoire de rien comprendre et de jamais pouvoir demander le chemin correctement), Tad Fan (histoire de nous faire aimer les cascades) et Tad Champee (pour halluciner devant le nombre de cascades).C’est parfois large et on peut se baigner, ce que l’on a préféré, de loin, et parfois haut et beau (mais du coup on peut pas se baigner et là c’est nul !).







Nota : Une activité laotienne sympa, c’est de faire payer le parking de la moto pour ensuite faire payer l’entrée de la cascade. Simple/efficace, pas trop d’infrastructures, on à hâte e voir ce que ça donne dans 10 ans !

- Les rencontres : décidemment vive la francophonie, ils sont partout !! Sur ce chemin c’est plutôt les gens qui prennent le temps que l’on rencontre et du coup discussion super sympa et vraiment très très belles rencontres ! Et puis tous ces bonjours sur la route avec ces beaux sourires et "Sabadeeee!!!" gueulés sur notre passage !





Nota : Big up à l’Australie qui sans surprise nous donne envie d’y aller lors d’un prochain voyage, big up à Titi et Romain qui nous on convaincu de faire ce tour en moto et très big-up à Claudine et Till pour leur gentillesse et leur bonne humeur sans oublier notre profond respect pour une performance qui, de leur point de vue, a l’air totalement abordable par tous (à quand notre tour du Baïkal à cloche-pied tong ?).

- La moto : ah oui, bon disons de suite c’est un petit modèle sans embrayage donc easy ! Mais bon, tradition oblige, nous nous sommes sentis obligés de crever une fois, nous avons bien tenté 2 (voir ci-dessous), mais raté... Zut !!






- Le développement : ah !!! On n’arrête pas le progrès ! Un guide, un commentaire, une envie : « magnifique chemin qui passe au milieu de la jungle ». Un guide, un pays émergent, du changement « magnifique projet de route qui passe au milieu de la jungle » : espace arasé sur 30m de large, brulis en cours, pelleteuses, routes rocailleuses et poussière à gogo avec les camions et pour finir 10 km sur du gravier grossier... Impeccable, un bon entraînement de type jeu vidéo. Après, la route sera impec.... Mais bon on s’interroge encore une fois « Au nom de quoi peut-on empêcher cela » et en même temps ça fait ch... quand on voit la beauté du milieu naturel tronçonné... Heureusement la route du lendemain était super-hyper rocailleuse avec plein de bosses et toute pourrie mais pas arasée sur 30 m .






Au final on a passé trois jours super sympas et le séjour au Laos approche de sa fin. Nous sommes actuellement à Siphandon, les « 4000 Îles », sur le Mékong et profitons des derniers moments de campagne pour ensuite nous rendre au Cambodge .



Voili voilà, la moins-new short version vous a plu ? Eh bien, sachez que nous aussi .... To be continued !!

Avec quelques jours de retard, le wifi est enfin arrivé !!

Salut les p’tits renards!

Eh oui, déjà un post ! La nouvelle formule se veut hebdomadaire, plus simply et plus sympa. Eh oui pote lecteur, car on a bien compris que tu en avais assez des post sans fin, tout comme ton ami blogueur. Voilà, alors après le blog classique conventionnel, place à l’article homéopathique – mais jusqu’à quand ? Ne tuons pas le moule dans le keuf (c’est cela ?) et tentons notre chance !

Nous en étions où ? Ah oui, le super suspens avec les routes sinueuses et tout tout !

Alors voilà :
Nous quittons Luang Prabang pour Vang-Vieng – ancien paradis perdus et encore paradis de perdition (yeeehaa !!). Un grand classique où se retrouvent les jeunes en descendant vers Vientiane...nous on est des chauds, on va faire les jeunes pour suivre les conseils du Lonely... (sic).

Bref, c’est deux jours .... EHHHHHH !! T’ARRETE DE COPIER COLLER LE POST D’AVANT ?!!!!!

Euh....

Ok, c’est parti pour Vang-Vieng alors...


VANG-VIENG


La ville se résume en un mot « ouh ».... Comme

- « Ouh, qu’es t ce qu’on fout là ?! »



Ca c’est en arrivant en ville la première fois, on entend un rire enregistré, on tourne la tête et on voit plein de jeunes avachis, le regard opaque sur des coussins à regarder des épisodes de « Friends », « South Park » et autre avec le son à fond... Vision irréelle, surtout quand on sait que ces jeunes de 20 ans n’ont pas réellement suivi « Friends » - hic, 10 ans dans la gueule !!

- « Ouh qu’est ce que c‘est que ce bruit ?! » Quand les basses résonnent et que des groupes de jeunes vocifèrent jusqu’à pas d’heure. Il faut dire que Papi et Mamie sont couchés à 22h en général . Le jeune stick allemand qui gueule « Yo man !/ Das ist cool man !!» à 17h / 17h42/ 17h46/ 2h34... etc, avec son post bass à fond, (nous sommes has-been ok, mais tu as vu ce qu’ils écoutent les jeunes de nos jours ?!! Quand même...) nous avait inquiété, mais on a compris par la suite (voir ci-dessous).

- « Ouh, c’est joli ! » - Ca c’est quand, après avoir passé les bars, on se retrouve à traverser un petit pont en bois tordu pour rejoindre nos bungalows et que l’on a la vue sur les pics calcaires derrière avec, en prime, un petit couché de soleil...

- « Ouh, ca à l’air pas mal ça » - Ca c’et quand on décide après une première nuit difficile d’assumer et d’aller faire le tubing – « THE activity of Vang Vieng ». Des tuk-tuks te remontent 5 km au Nord de la Ville pour te permettre de dériver pendant des heures sur la rivière à bord d’une chambre à aire de camion – des heures, car la rivière est bordée de bars plus insolites les uns que les autres (voir ci-après).



- « Ouh, Ouh, y’a de l’écho ? » - Ca c’est le lendemain où, avant la ballade en Kayak, tu fais du tubbing dans une grotte. Du coup tu te tractes le long d’une corde les fesses dans l’eau avec la loupiote à la tête pendant une heure dans le noir, terrible !



Donc, c’était bien. Au départ, difficile d’accepter cette ville parenthèse pour les jeunes en recherche de fiesta toute la nuit, d’accoutrement peu respectueux du pays, et ville de boissons (de drogue aussi paraît-il, mais n’ayant pas cherché, on n’a pas trouvé)!

« On comprend, une fois dans le système du tubbing »

En effet, Vang-Vieng est un endroit relativement exceptionnel pour qui veut faire la fête.
C’est simple : tu vas à la boutique tubbing. Là, les locaux (qui se sont organisés au niveau de la ville entière) te font payer 115 000 kips (environ 10 000 kips pour 1 euro), dont 60 de caution. Ils t’écrivent un truc au marqueur sur le bras et te demandent de signer une décharge ( ?!?). Pas le temps de dire ouf, y’à plein de gens torse nus ou en short bikini derrière avec leurs pochettes étanches en bandoulière... Ils te foutent sur un tuk –tuk avec 9 autres personnes et c‘est parti ! Des sourires étranges t’entourent, y’a comme une connivence dans l’air (mais que se passe t’il ?). Au bout de 20 min de route, on tourne à gauche vers ce qui la direction de la rivière, un son sourd se fait entendre....

Le son monte, monte, monte... Et là !

Bord de rivière, sono à fond les ballons, bars sur pilotis, affiches de bières et autres banderoles, foule de jeunes posés partout sur des tables au ras de l’eau un verre à la main ou à la dérive dans la rivière en bouée. Certains sont recouverts de peinture, s’écrivent su le corps avec des marqueurs : oui c’est ça : NEVERLAND ETUDIANT!!!

Musique, Rayban et fiesta ! Premier bar « Start point » et donc passage obligé, on prend ta bouée et te fais comprendre que tu dois consommer, mais déjà tu as un shot gratuit ! On te passe un bracelet tressé orange (malin.... chaque bar t’en passe un différent quand tu consomme, du coup plus tu en as plus t’as l’air cool !!). On l’a compris, c’est un bon système où t’es le consommateur, mais une fois accepté c’est dingo!

On prend un bucket, petit pitcher, et on regarde le paysage ubuesque ! Ca danse, ça boit, ça coure, ça se lance de l’eau... Les bars sont plus inventifs les uns que les autres pour t’attirer chez eux, car après le premier bar (soit une bonne heure ou plus pour beaucoup, normal non ?), tu mets ta bouée à l’eau et c’est parti. Les prochains bars se dessinent au loin, c’est-à-dire 10m, et il se met à pleuvoir des cordes, envoyées pour te pêcher ! On en évite, une, deux et puis.... Ce bar à l’air sympa, c’est écrit « frites offertes » et on n’a pas mangé, et puis il y a le trapèze pendulaire, mieux que la tyrolienne d’à côté. Du coup on se laisse pêcher, autre pitcher, là c’est encore un choc, le mojito est préparé par une petite vielle d’au moins soixante-dix ans, le sourire édentée aux lèvres. Allez, on regarde passer les gens, ca danse, ca boit, ça saute du trapèze. Allez un petit salto pour Alex (c’est pour le panache) et on repart...Et donc, ça enchaîne, toboggans, volley dans la boue, sceaux offerts, tout est bon pour vous faire venir, même le seau offert pour le lendemain, car si bonne ambiance dans le bar, tout le monde suit et à vous les pépettes !!! Il nous est même arrivé de prendre une corde et là, un mec en masque tuba sort de l’eau pour nous dire que c’est mieux à côté !

Très marrant et tellement étudiant, un mec en superman passe d’un coup en courant, pendant que des GO(Gentil Organisateur) plein de peinture proposent des jeux, de massacres, à boire... une vraie campagne de BDE exponentiel 10 avec le soleil et la rivière en prime ! Cette journée sortait de l’ordinaire et on doit l’avouer, les potes nous ont manqués ! Allez un petit plat du dos pour Alex, c’est pour le panache (autre type de « ouhhh »).

Un dernier point très goupil quand même ! La caution... Bah oui, le principe c’est revenir avant 18h. Car sinon, à chaque heure entamée une partie de l’argent fait bye bye et ça chiffre !! Dommage, les gens se posent bien longtemps dans les premiers bars.... ET vers 16h, le rush commence, « tout » le monde prend sa bouée pour rentrer au plus vite (pas mal se disent tant pis aussi et préfèrent continuer à boire)... Et les bars sont bons pou te retenir « Last Bar » (Un dernier verre ? Menteur y’a d’autres bars après !!!!), « plus de 60 min depuis ce point, pensez à prendre un tuk-tuk ».... Bref, nous on a pris un tuk-tuk, eh bien on a eu raison ! Arrivée pile à 18h ! Il y a très peu de courant et on ne serait jamais arrivé à l’heure. Du coup, on est content on a évité de tout perdre, ils sont contents, ils ont su nous retenir et faire une course de tuk-tuk en plus Ils sont forts ces asiat’ !!!

Voilà pour le point « J’hallucine à Vang Vieng »

Sinon et le reste ?

En dehors de cela, on comprend aussi pourquoi les gens sont venus là, le paysage est superbe, nous sommes proches de magnifiques pics calcaires et l’endroit est réputé pour la visite de ses grottes, pour l’escalade et autres activités. Il est donc tout à fait possible de passer son séjour à profiter de cet écrin de beauté !








Nota : Lors du trip en Kayak, on a quand même été les seuls à se vautrer sur 20 cm d'eau alors que le gros Israélien lui est passé tranquille.... Non mais !

Une retrouvaille qui nous à fait aussi super plaisir, celle avec la famille Bakri de Auroville ! On a su se capter à l’intersection de nos trajets opposés, le temps de passer une super soirée à discuter des heures sur nos vécus de voyage, nos impressions. Du bonheur !




Mais voilà, il était temps aussi de se rendre à Vientiane, car on a encore la moitié du pays à parcourir et ça fait des km ! Alors en route !


VIENTIANE




On arrive suffisamment tôt pour trouver un petit hôtel bien sympa, alors il est temps de contacter la famille !! Et là c’est cool, dés le lendemain soir tout sera organisé !!!

Avant le point famille, nous passerons une première journée à flâner dans les rues (ironie) bondées de la capitale, à longer le Mékong (à 100m de la berge, saison sèche oblige), à voir un Wat (le plus vieux qui date du XIème – tout le reste ayant été mis à sac par les Thaïs à l’époque) Allez +1 !! Et à visiter le Musée National d’Histoire, grand moment communiste avec « les impérialistes américains », « Les français et leurs armés fantoches » et toutes ces armes avec des écriteaux de type « Arme du lieutenant Peng qui à servit à abattre un hélicoptère »...

Donc la famille....





Ah oui, on voit Lem le cousin de maman DRZ, qui a contacté Boun, un autre cousin et on se voit le premier soir. Lem avait déjà fait un crochet la veille pour nous déposer un téléphone portable local, adorable. On commence par voir des tantes Manivone et Manivane, moment d’émotion avec des partage de photos avec certaines de la Mamie d’Alex toute jeune à Doi Suthep à Chiang Mai (voir posts précédents). Ensuite on retrouve Boun avec qui on va manger.... Japonnais Miam ! On découvre par la même occasion qu’une de ses petites filles s’appelle Anne-Marie, volonté du grand père qui voulait qu’elle soit toute aussi vive d’esprit...

Nota : le petit dernier s’apelle Alain :-)car la femme de Boun aime Alain Delon !

Le lendemain on est pris en charge par Yor la belle sœur de Boun où on a la belle surprise de se voir offrir une cession de photographies avec costumes traditionnels. Et pas de plaisanteries, deux bonnes heures avec le maquillage pour Mme et tout et tout ! Des poses au naturel (certains se reconnaitront), des accessoires telle une épée, on s’est éclaté !




Ensuite, on est allé au parc de Xieng Kouang ou Bouddha Parc, un parc inauguré en 1958 qui regroupe des statues en béton de dieux hindous et de bouddhas, dont un bouddha couché très vénéré et beau par ailleurs.... Le but initial de ce parc était une sorte de « fusion » de ces religions... Ca a une sorte d’esprit Dali dans sa réalisation un peu surréaliste et on aime!!




Pour finir nous sommes tous allez au restaurant, avant de se dire au revoir. C’est sûre les laotiens ont le sens de l’hospitalité et sont adorables ! Maintenant nous sommes repartis pour le Sud, c’était pourtant bien....

Voili voilà, la new short version vous a plu ? Eh bien, sachez qu’aujourd’hui nous sommes bien de la grosse caverne .... To be followed !!

PS :

Du coup avec le décalage entre la rédaction du post et sa publi, eh bien nous avons fait un crochet par la grotte de Kong Lo. Il s'agit juste d'une grosse grotte bien noir de 7,5km de long où l'on circule en bateau. Des voutes allant jusqu'à 100m de haut, une ambiance de fou avec des passages où l'on doit descendre du bateau (on est 4 avec les 2 guides) pour passer certains endroits où y'a trop peu d'eau (c'est la saison sèche). Un des endroits les plus beaux que l'on a vu depuis le début du séjour et c'est sans parler du paysage en dehors de la grotte qui est magnifique avec des piques calcaires superbes. La grotte à été découverte en 1995 et les premiers "tours" on eu lieu en 2008, donc encore "très peu" touristique. Un vrai coup de coeur !!!!

Du coup après une journée de 12h on est finalement à Pakse, soit plus de 600km au Sud de Vientiane.

Oui, on sait on avait oublié

Salut les p’tits Loups !

Eh oui, déjà un post ! La nouvelle formule se veut hebdomadaire, plus funky et plus sympa. Eh oui ami lecteur, car on a bien compris que tu en avais marre des post à ne pas finir, tout comme ton ami rédacteur. Voilà, alors après le blog conventionnel, place à l’article homéopathique – mais pour combien de temps ? Ne tuons pas le jaune dans le bœuf (c’est ça ?) et tentons le coup !
Nous en étions où ? Ah oui, le super suspens avec le crachat boomerang, la colonie chinoise et tout tout !

Alors voilà :

Nous quittons Huay Xai pour aller à Luang Prabang – ancienne capitale et encore capitale culturelle PMU (youhouuuuu !!) VIA Naung Kiaw. Fini les grands classiques en descendant le Mékong 2 jours dans un bateau pressés à 100 personnes, nous on des chauds, on sort des sentiers battus pour suivre les conseils du Lonely... (sic).

NAUNG KIAW



Bref, c’est deux jours pour aller à Naung Kiaw avec un arrêt à Udomxai, « préfecture » du district éponyme qui est en fait une ville chinoise (c’est de là qu’ils aidaient à l’époque à résister contre les méchants, mais sympas, blog nouvelle formule oblige, américains !!). Bref, petit hôtel chinois à dire « Ni hao » et bus matinal pour Naung Kiaw. Et c’est dans ce bus que la dame de devant crachait et qu’Alex à eu un crachat boomerang dans le front, tel un Hindou au tikka transparent (si tu ne sais pas ce que c’est un tikka, tu as beaucoup de retard sur le blog, alors dépêche toi de tout lire au boulot, ce sera plus distrayant et tu seras payé en même temps).

Naung Kiaw 2 jours d’arrêt ! C’est une petite bourgade en bord de rivière, Nam Ou pour ne pas la citer, et c’est beau ! Vous verrez avec les photos, c’est une rivière qui coule doucement, des pics calcaires autour, une ville calme... Impeccable pour se poser dans un bungalow et rien faire pendant deux jours... et mine de rien on en avait besoin . Ah si quand même, on s’est fait une petite « rando » – entre midi et deux bien évidemment - pour aller voir des anciennes grottes où se réfugiaient les habitants lors de bombardements ricains.

Ndlr : Lors de la guerre du Vietnam, la route Ho Chi Min passait par le Laos qui a ainsi eu le privilège de bénéficier du tapis de bombes si chers à nos amis occidentaux. C’est-à-dire, un avion toutes les 8min et plus de bombes reçus que le total de celles de la 2ème Guerre Mondiale...



Sinon 2 jours à rien faire et à profiter du resto d’à côté « Alex restaurant ».




Allez ! Il est temps de se rendre à Luang Prabang... en bateau. C’était l’argument principal de ce chemin alternatif, car descendre la Nam Hou fait partie des plus belles ballades en bateau selon le guide que tout le monde a. Du coup, on arrive à 10h en espérant qu’on parte, car le bateau part à 11h si et seulement si il est plein soit 18 personnes. Petit coup de stress à la Alex et finalement ça le fait !



Et c’est beau, on croise des enfants des villages qui se baignent (et on dit que ça va pas à l’école pour bosser dans les champs, feignasses !!) ou qui pêchent avec un masque et un harpon, on passe quelques « rapides » où sont construits des pièges à poisson en bambou, les villageois nous disent bonjour et nous on descend tranquillou pendant 7h sans presque croiser personne. C’est beau, c’est vert, c’est montagneux, c’est comme sur les photos jointes !! On rejoint le Mékong sur la dernière heure, il y a un peu plus de trafic ....







LUANG PRABANG





Et voilà, tout ça nous fait accoster en fin d’aprèm à Luang Prabang où frais comme des gardons nous arpentons la petite ville pour une Guest House et franchement, on s’est bien débrouillé. Allez, c’est parti pour deux journées à se laisser aller encore une fois.




Quand on vous dit que le Laos c’est à a cool !!!


Du coup, première journée tranquille à flâner dans les rues très agréables de la ville avec plein de maisons coloniales retapées en héritage guest house. Les terrasses et les arbres en bords de rivières sont innombrables et c’est tellement zen en même temps. Aller, 2 /3 temples pour garder la forme et une petite escalade sur le Mont Phusi (la colline centrale) histoire de se rappeler des bons souvenirs pour Alex (il y était allé en famille en 2000, c’est-à-dire quand ses parents étaient quarantenaires, imaginez !!!).








Voilà, le soir il y a le marché dans la rue, les échoppes pour tester des choses à manger, la vie douce, surtout que l’on peut ramener à manger à la guest house et se prendre un petit thé ou café gratuit pour accompagner le tout ! Et puis à côté de la guest house ça joue à la Penang, pétanque, héritage de a belle époque de la francophonie... On vous rassure ils n’ont gardé que le meilleurs, alors en plus de la pétanque, madame se fait un sandwich matinal : baguette Nutella avec beurre de cacahuète, rien que ça !!

Une dernière pour la route !



Le lendemain, on est parti pour les cascades de Kuang Xi à 35 km de la ville. Magnifique, des successions de vasques turquoises/menthol avec l’eau calcaire, on ne va pas se priver pour piquer une bonne tête ! L’eau est fraîche, on passe un très bon moment.

Ndlr : Du coup on ne regrette pas d’avoir fait les merdes à Naung Kiaw et d’avoir décidé de ne pas aller aux 100 cascades, ce moment est suffisant et impeccable !!!




Voilà voilà, la nouvelle formule courte vous a plu ? Eh bien, sachez qu’aujourd’hui nous sommes bien arrivés dans la ville des drogués après un coup de maître : arrivée à la station de bus en avance pour enchaîner direct sur la route sinueuse qui nous mène à la prochaine étape.... To be followed !!

Hop, une vidéo de plus après 4h de chargement.
On est maintenant à Luang Prabang après un crochet par Naung Kiaw, post à suivre, on est des chauds !!!
Eh oui, on a le wifi partout ici...


PS : La carte du Laos étant limité, vous n'aurez pas toujours l'itinéraire exacte. Un peu de géographie, ça fait pas de mal...
PPS : Wifi limité, photos limitées, à suivre...

Allez, place à la mère patrie, ou plutôt la patrie de la mère et de la grand-mère ; coté DRZ.

Le Laos, le royaume au million d’éléphants. Ce pays figure haut dans le tabloïde des back-packers car il figure parmi les pays d’Asie du Sud-Est reconnus pour leur grande gentillesse et pour la richesse de sa nature. Saura t-il être à la hauteur de nos attentes ?
Plus sérieusement, au vu de la taille des villes que nous « programmons » de traverser, il est clair que le voyage sera rythmé par les bus et par la ruralité. Quand Vientiane la capitale ne dépasse pas 300.000 habitants... Nous nous réjouissons donc d’avance de ce séjour qui s’annonce plus paisible et contemplatif.


Mais avant cela, une petite dose de Thaïlande s’impose.


Notre hub d’Asie du SE a encore été une escale délicieuse avec la famille qui, encore une fois, a su nous surprendre et nous régaler. Ainsi, dés notre arrivée, nous partons pour un dîner dans une... brasserie... allemande ! Eh oui, et comme on ne fait jamais les choses à moitié dans ce pays, c’est avec une sorte de concept cabaret Thaï que l’on a la joie de manger un bon jambeauneau grillé accompagné de sa sauce Thaï et d’une bonne pression blanche ou ambrée... MIAM ! Applaudissons au passage les faux sosies de Mickeal Jackson et le champion du jour de descente de pinte de bière à la paille...



Le lendemain, précédent notre départ, nous poursuivons notre journée à bloger sur le net, à skyper etc. honteusement puisque du coup nous ne sommes pas des plus disponibles. Quoiqu’il en soit, la soirée sera passée avec Lorraine qui, comme à son habitude, nous aura dégoté un bon plan de derrière les fagots. Cette fois-ci : spectacle de marionnettes traditionnelles dans un des grands Shopping Mall de la ville ! Une belle manière de finir avec ce paradoxe modernité-tradition propre à la ville !

Bon d’accord, une dernière note pour le pays ! Le trajet en bus ultime. On croyait avoir une expérience suffisante avec la Birmanie, c’était sans compter sur le bus VIP Thaï ! Grand espace, distribution de sucreries et boissons (qui sont aussi des sucreries quand on y pense, ils sucrent tout ces thaï !), couverture et repose cou tout kitch et... grand écran en plein devant nous (voir photo). Y’a même une hôtesse et des WC qui sont accessibles pendant la route (Alex : « Yesss !!! »). Cool, on voit même « Green Lantern » une adaptation de comics US en VTST (version Thaï sous titrée) rigolo et divertissant. 21h, tout s’arrête, impec... Mais vient 0h38, heure du ... dîner ... bien évidemment ! Et puis de retour dans le bus vient.... Le DVD de clips avec les 12 chansons en métaphore filée de la jeune fille qui arrive de la campagne à Bangkok pour rejoindre son « fiancée » qui s’est remis avec une autre et le 4 autres personnages tel le boxeur Thaï, le pêcheur du village et deux autres filles... et le happy end retour à la campagne.... Voilà, sauf qu’à partir de 4h le bus fait un premier arrêt intermédiaire et là.... Le DVD recommence, et les gens descendent au fur et à mesure et jamais le DVD ne s’arrêta ! Un beau souvenir quoi ! Surtout que la dernière heure on est seul dans le bus ; car la cabine du chauffeur est isolée du reste : oui, même l’hôtesse était partie ! J’exagère, la DVD ne fait bien sure pas 4h... après on a eu des comiques Thaï qui gueulaient bien avec pleins de rires à fond ! Ca avait l’air drôle....



Aller, pas grave, le temps de descendre du bus à Chiang Kong, la ville frontière, on file en Tuk-tuk, 15min quand même, et voilà, on arrive 10 min avant l’ouverture du post frontière, impec !

LE LAOS

Nous avions décidé depuis longue date de traverser la frontière terrestre au Nord du Laos part Huai Xai. Non pas que ce soit le passage le plus usité, mais plutôt de part sa signification. En effet, la grand-mère d’Alexis est originaire de ce village et deux de ses tantes y sont nées aussi. Situé en plein cœur du triangle d’or – frontière Laos, Thaïlande, Birmanie – cette zone commerciale autrefois dédiée au commerce notamment de l’opium est en pleine mutation...

Tout d’abord nous sommes surpris par la taille de la ville, ça semble construire partout, les GH et restaurants pour fallang (étrangers) s’enchaînent. Ca sent la bonne vielle ville de back-packers ! Il y a des ATM à gogo et nous parvenons à atteindre nos deux objectifs de la journée sans grande peine. A savoir, aller à la rencontre de Bounlob, un lointain parent, avec qui le contact avait été renoué via la France, et se rendre à Gibbon Expérience. Le programme est établi : les prochains jours on part en « treck » puis rendez-vous avec Bounlob pour la visite de Houai Xai.


Gibbon Experience.



L’une des raisons pour laquelle viennent beaucoup de gens. Au départ il s’agit d’une société – Animo - qui s’est vu pour mission de protéger un territoire via la mise en place d’une structure d’excursion particulière : un ensemble de « cabanes » dans les arbres avec un circuit de tyroliennes permettant de circuler dans la triple canopée ! Cela a permis d’apporter des revenus alternatifs permettant aux villageois de moins pratiquer le brulis traditionnel et le braconnage qui tous deux menaçaient cet écosystème à la riche biodiversité symbolisée par le Gibbon à crête noir, espèce aujourd’hui menacée d’extinction. Mais en même temps les prix ont plus que doublés ces dernières années et l’on peut s’interroger sur le manque de transparence quant aux devenir de cet argent, quand on sait qu’un guide gagne moins de 2€/jour et que le coût de l’excursion est de plus de 200€ avec des groupes de 8 personnes tournant non-stop!

Aller, rendez vous le 7 au matin pour un départ en jeep suite à la projection du petit film explicatif. Les routes sont excellentes, après 1h de trajet sur le bitume nous nous engageons dans les vrais chemins ou après 1h de cahotage nous arrivons au village point de départ. Deux groupes sont formés, en l’occurrence un groupe correspondant aux jeeps dans lesquels nous étions. Ca tombe pas trop mal le groupe semble cohérent. C’est parti pour « trois » jours de fun !

Et ces trois jours furent terrible, nous avons pu expérimenter notre aptitude à faire de la tyrolienne en toute liberté, le principe étant qu’on arrive au niveau d’un site et là on peu tourner entre les 6/7 lignes de câbles existantes, chacune mesurant entre 200 et 500m et permettant de se trouver au dessus de la forêt à parfois plus de 100 m !! Unique ! Nous passons deux nuits dans la forêt dans des « cabanes » pouvant accueillir jusqu’à 8 personnes ! Perchées à plus de 40m, elles offrent une vue magnifique, elles sont en plus dotée d’eau courant avec véritable douche et d’électricité grâce à un petit panneau solaire !



Nous passons un super moment avec notre groupe formé de Max et Shaina (couple américain), Luke, Aaron et Leigh (trio australien), Bron (notre britannique) et nous même ! Nos guides Bounpeng et Bounleun sont sympas mais un peu en retrait, tan pis !



Ainsi le premier jour, nous avons apprécié ensemble les « cascades » : nom de code : trou d’eau gelé. Après les battements de cœur avec les premières tyroliennes nous arrivons à notre première maison (la n°6). Nous expérimentons la livraison à domicilie du repas avec bouilloire pleine et panier à victuaille, y’a même une bouteille de vin (qui s’avère être du vin de fruit finalement) ! Et là, les guides nous abandonnent vers 5h pour la nuit... Bon, on hésite à faire un dernier tour de tyrolienne avant le couché du soleil, c’est un peu short... Allez, on y va ! La motivation ? Chercher à boire à la maison à côté (la cabane est toujours proche d’une maison/ hameau qui fait la cuisine). C’est parti, manque de chance il n’y a rien, tant pis ! Et là on se rend compte que la nuit tombe vite ! Heureusement on a pris des torches, mais bon, c’es pas facile de se réceptionner sur la plateforme d’en face et surtout d’estimer la vitesse et la distance... On parvient toutefois à rentrer sauf. On dîne et là c’est cool on se rend compte que le groupe est open pour taper le carton ! Quand soudain... « Vvvvvvvvv !!!! » bruit de la tyrolienne qui approche la cabane : eh bien c’est le mari de la dame de la maison où on était allé qui arrive avec des bières fraîches à nous vendre !!!! Au milieu de la jungle, terrible !




Lendemain matin, après le café nous découvrons une autre caractéristique des ziplines (autre nom que tyrolienne plus court surtout si o écrit zip à la place) : le rôle d’éclaireur, et surtout d’éclaireur du matin, puisque c’est lui qui se prend toute l’eau condensée sur le câble sur 400m !! D’ailleurs c’est Alex le premier éclaireur !

S’ensuit une rando pour aller à la maison suivante, ça monte et ça descend pas mal, c’est quand même physique. Cette dernière est juste impressionnante, elle est plus haute, plus dégagée que l’autre et l’arrivée en zip terrible ! On a même une chambre individuelle en haut ! Après on se fait une petite série de zip bien sympa ! La nuit, rebelote on tape le carton et déguste la bière cette fois achetée sur le chemin.... La nuit est bruyante, insectes, batraciens et autres bruits inconnus rythme notre sommeil. Et puis Anne-Claire réveil Alex vers 1h: « Euhhh.... Je suis allé aux toilettes et j’entendais des bruits, en ouvrant le rideau sur la rambarde y’a un animal tout noir avec une queue très longue qui était en train de manger quelque chose, il est plus gros qu’un chat » Ni-une, ni-deux, ont redescend, plus rien.... Bron nous confirmera qu’elle a vu la même chose et qu’il en avait même deux, nous pensons avoir trouvé la photo, qui est jointe au blog....
Lendemain, nous sommes réveillés à 5h15 par les guides pour essayer de voir les Gibbons. Nous serons déçu, déjà le rendez vous était prévu à 4h30 et après une marche forcée (par nous) nous arrivons au site et les guides discutent entre eux sans chercher à les trouver.... Nous bougerons un peu les choses pour les entendre, mais finalement nous n’en verrons aucun... Passons, cette dernière journée nous permet de bien profiter de la superbe forêt et de ses zips, nous rentrons heureux et finissons part un dîner tous ensemble à Huai Xai !




Bilan : Super expérience, mais attention niveau sécurité c’est vraiment très limite. On ne te suit pas trop, Alex a même oublié de mettre ses gants une fois et personne ne l’a vu, il n’y a aucun kit de secours ! Bref, c’est génial t’es libre, mais c’est clair qu’au moindre accident c’est pour ta pomme ! Et niveau qualitatif, ils pourraient fournir les gants et diversifier un peu plus la nourriture. Du coup, malgré le zip extraordinaire, on attend plus d’implication des guides et plus de qualification, encore une fois ça n’est pas vraiment très pro et vu le prix.... SVP augmentez la prestation ! Sinon, autant voir si d’autres structures ne font pas mieux et ne sont pas plus transparentes ! On arrête là ! On a kiffé malgré tout !! Si vous avez l’argent foncez...


Petite vidéo à l'appui, peut-être qu'une autre arrivera par la suite... Si la connexion le permet...

Conclusion : Le syndrome de la raie Manta est confirmé, même s’il semble s’amoindrir avec le temps. Nous soumettons toutefois une hypothèse qui nous a séduit, Alexis est semblable à un grand prédateur et de part l’odeur et l’énergie qu’il dégage les bêtes le fuient. Tout simplement, il est trop charismatique pour la nature ! (laissez le croire ça !)


Huai Xai



Jour de visite avec la famille. Voiture à l’appui, on part le matin avec Bounlob et son fils Bi à la recherche des anciens bâtiments de la ville pour la mamie. C’est assez particulier de voir un garage Honda et de s’entendre dire que c’était l’ancienne maison du gouverneur. Autant le dire, il ne reste pas grand-chose notamment des bâtiments en bois, si ce n’est quelques bâtiments tels l’école ou l’hôpital des années 20 construits en dure. La communication et la compréhension n’est pas très aisée avec Bounlob dont le français est rouillée (tu m’étonnes 40 ans !). En tout cas, ça grandit, ça grandit ! La province qui comptait autrefois 30.000 personnes en compte près de 200.000 aujourd’hui et il semble planer comme qui dirait un investissement chinois non négligeable.

Preuve à l’appui, la visite se poursuit avec les deux filles de Bounlob : Lee et Keung et le petit fils Beng. On se rend au lieu dit du triangle d’or. Là, un projet de Casino chinois émerge. C’est déjà énorme et apparemment cela ne représente que 5% du projet. Les routes droites avec les arbres et lampadaires déjà en place, les maisons copier-coller, cela nous rappel étrangement Erenot à la frontière mongole. Un petit Sim-City ! Nous nous retrouvons ainsi dans un bâtiment luxe/toc avec des machines à sous, des croupiers partout et des écriteaux chinois à foison.

Ndlr : Nos lectures nous le confirmerons par la suite. Le principe est d’autoriser les investissements chinois dans les infrastructures, d’où les excellentes routes, contre une carte blanche pour la matière première tel les bois précieux.... Ecologie quand tu nous tiens ! Bye bye petit écosystème unique au monde ! Et encore une fois : « De quel droit, pouvons nous... nous qui avons....».

La visite se finit par un retour a Huai Xai avec visite du marché Chinois et Vietnamien. Nous nous posons ensuite chez des jeunes mariés où se trouvent quelques convives, c’est l’occasion de gouter quelques mets délicieux ainsi que le Laolao le whiskey local... Nous rentrons comblés, crevés et surtout le ventre bien rempli.



Et maintenant repos, puisque le lendemain nous nous dirigeons vers Nong Kiaw et on ne sait pas encore trop comment ! Enfin si, puisque nous y sommes, crachats boomerang, colonie chinoise et autres aventures pour très bientôt !