Escapades autour du monde

Tout cela nous mène au 18 mai. Nous partons finalement vers Koh Rung Samloem, mais pas à la M’Pay Bay car ma copine a besoin de repos. Nous allons donc sur Lazy Beach. (http://www.lazybeachcambodia.com) Une bay idyllique sur laquelle des bungalows rustiques ont été batis. Le seul bémol ; les bateaux de pêcheurs au large, jettent par-dessus bord tous leurs déchets. À chaque jour, le staff de la Lazy Beach doit ramasser ces déchets... Sinon, WOW ! La nourriture y était tout simplement DÉLICIEUSE. Nous y sommes resté jusqu’au 24 mai. Durant ce séjour, nous avons profité de la terrasse des lieux pour lire et jouer aux dés, lire etc. Leur jus de melon est excellent. Nous avons aussi fait un excursion dans la jungle avec tout le staff jusqu’au phare au sommet de l’île, bâti par les français à l’époque du protectorat.

Le 15 mai, direction Sihanoukville. Nous étions sensé nous rendre par la suite sur Koh Rung Samloem à la M’pay Bay. (http://www.kohrongsamloem.com/). Nous voulions aller y faire du bénévolat dans le village. Lors de notre trajet PP-Sihanoukville, ma copine a commencé à faire un peu de fièvre. Dans la nuit, la fièvre a grimpé et nous avons dû annuler notre séjour à M’Pay Bay. Elle aussi avait mal aux oreilles, cou, etc. Nous sommes retourné à PP afin d’aller elle aussi à la Naga Clinic. Antibiotiques et autres... Le lendemain nous sommes retourné à Sihanoukville et avons logé à la Rega Guesthouse – Jardin aux Hibiscus. Très bel endroit, joli jardin et terrasse. Sihanoukville ne nous a pas du tout plu. C'est rempli de junkies et les plages sont sales. Les égouts sont déversés directement dans l'eau.

Le 10 mai, départ à nouveau avec nos amis français vers Banlung. Près de 15 heures de trajet, dont les 4 dernières, à partir de Strung Teng, dans des trails parfois complètements défoncées ! Trajet un peu éprouvant. Bus d’une extrême malpropreté. (Le seul de tout le voyage, je tiens à le préciser). En plus, les 2 ados assis devant nous on eu la brillante idée de pisser dans une bouteille (ce qui n’a pas fonctionné). Nous avions donc les pieds dans la pisse pendant environ 8 heures.

Nous avons logé au Tree Top Ecolodge. (http://www.treetop-ecolodge.com/) Vraiment un très bel endroit. Les bungalows privés et communs sont très bien faits. La place commune (terrasse) est vraiment belle. La première journée, nous l’avons passé à boire, jouer aux dés et aux cartes. Décor fantastique. Le lendemain, nous avons loué des motos au Tree Top. Assurez vous de tester la moto avant de la louer. La notre, les 2 miroirs ne tenaient pas face au vent, le frein à pied n’allait pas bien, et la clutch pour le downshift était crochue (elle n’arrivait plus sous le talon). Malgré tout, nous avons été visité 2 cascades autour de Banlung et fait un tour d’éléphant. Nous nous sommes perdu et avons bien fait rigolé des gamins dans les villages qui n’étaient finalement pas du tout sur notre route !! Ma copine et moi avons chuté 2 fois avec cette moto de !@#$$. Donc l’après midi, nous étions sensé aller voir le Yeak Lom, mais ma copine ne voulait plus embarquer sur la moto et notre copine française commençait une vilaine infection (mal de tête, raideur au cou, fatigue). Nous l’avons donc passé bien relax sur la terrasse. En soirée, l’état de notre amie était de pire en pire. Nous sommes donc parti le lendemain matin afin d’aller la faire soigner à la Naga Clinic de Phnom Penh. (http://www.nagaclinic.com/nagaclinic/index.cfm) Vraiment une bonne clinique pour les touristes, ex-pat, etc. Notre séjour à Banlung a donc été plus court que prévu.

Nous somme donc le 14 mai, à PP, dernière journée avec nos amis français car leur visa se termine le 15. Promenade en ville. Nous avons été mangé au resto Friend’s. (http://friends-international.org/index.asp) Un resto ONG qui vient en aide aux enfants de la rue en leur apprenant la cuisine et le service. Délicieux !

Le 6 mai, départ avec nos copains français vers Siem Reap. Nous avons logé à la Goodkind Guesthouse. (http://www.goodkindguesthouse.com/) Bien accueillis par Michel et sa femme Siyoeun. Ils ont été d’une grande aide pour notre trajet d’autobus Siem Reap – Banlung. (Oui c’est possible en une journée !) En plus, la journée de l'anniversaire de Marie, nos hôtes nous ont fait un succulent repas khmer. Nous avons eu beaucoup de plaisir avec eux. Nous avons gouté au fameux fruit le Durian. Tout à fait dé-geu-lass!

Nous avons fais 3 avant-midi de visites des temples d’Angkor. Vraiment de toute beauté. Je ne passerai pas trop de temps là-dessus car tout le monde connaît Angkor.

Un peu trop occidentale comme ville Siem Reap, mais c’est la vie ! On a essayé les fameux fish massage et la fondue cambodgienne. Nous avons été essayé un resto que Sam nous avait conseillé. The Touich Restaurant. (http://the-touich-restaurant-bar.blogspot.com/). La nourriture était vraiment excellente. Belle présentation et tout pour pas cher du tout !

2 mai, départ vers Battambang. Nous sommes allé chez Sam. Vraiment, c’est là qu’il faut séjourner à Battambang. Certains diront que Sam est trop dispendieux, mais sa femme et lui en valent grandement la peine. (http:// chezsambattambang.over-blog.net) Se sentir chez soi est le mot. Belle maison familiale ou lui et sa femme mettent 3 chambres à la disposition des touristes. L’après midi de notre arrivé, comme nous n’avions pas mangé, Sam nous déposé dans un bon petit resto et nous a laissé un de ses cellulaires afin de le rappeler quand nous aurions terminé. Je crois que c’est à partir de ce moment que notre stress occidental a disparu. En effet, nous avons compris que les Cambodgiens ne sont pas stressé, que chaque plats commandés est fait entièrement à la main, que lorsque tu commandes une noix de coco et qu’il en reste plus, c’est plus long à se faire servir car ils vont te la cueillir. C’est ça le Cambodge. Et avec le sourire en plus ! Nous avons passé 5 nuits chez Sam (3 jours complets à Battambang). Nous y avons rencontré un couple de français avec qui nous nous sommes lié d’amitié. Ils venaient de passer 1 mois en Thailande, 1 mois au Laos et 2 semaines au Cambodge. La première journée complète, nous avons profité des services de Sam. Toute la journée en moto, nous avons parcouru les circuits de Sam. En avant midi, visite des artisans autour de Battambang ; fabrication de : gâteau de bambou, feuille de riz, bananes séchées, bateaux en bois, produits de poissons, cigarettes, encens et j’en passe. Nous avons aussi visité une pagode dans laquelle il y a un Stupa commémoratif pour le génocide. Dans cette pagode, moines et nones y vivent ensemble. En après midi et soirée, visite de la campagne, villages, rizières, pagode perdue, moine qui vie en hermite dans une grotte, à qui nous avons fait offrande d’encens acheté au fabricant en avant midi. Et pour la finale, nous sommes allé en montagne, à l’entrée d’une grotte ou des MILLIONS de chauves-souris sortent lorsque que le soleil commence à se coucher. Hallucinant.

La deuxième journée, visite de la ville en vélo, bien relax en s’arrêtant de fruit shake en fruit shake. Orage intense pendant 1 heure, durant laquelle les enfants couraient et s’amusaient, tandis que les adultes en profitaient pour laver leur linge. On est loin de l’occident ! En soirée, nous sommes allé voir le spectacle de la troupe d’acrobate du Phare Ponleu Selpak. (http://www.phareps.org/) Une ONG qui vient en aide aux enfants de la rue en les initiants aux arts et à l’acrobatie. Nous y avons acheté une belle toile et assisté au spectacle de la troupe la plus agée. Cette troupe fait des spectacles en Europe et au Japon. Remarquable soirée. Pour la troisième journée, cours de cuisine au Smoking Pot. À Battambang, nous y avons vu les plus beaux sourires et avons rencontré des artisants et habitants bien sympathiques. Si vous êtes fan des mangues... nous y avons mangé les meilleures !!

Nous sommes partis de Montréal le 28 avril, en passant par Toronto (1h15 de vol) et Tapei (15h de vol), avant d’arriver finalement à Phnom Penh. (3h30 de vol) On a eu de la chance, nous avons été surclassé en classe business pour le vol Toronto-Tapei.

Arrivé à PP le 30 avril, WOW quelle chaleur!! Tout le mois il a du faire dans les 38 celsius + humidité qui nous menais à 45 celsius et plus. Visa de visiteur obligatoire pour le Cambodge, une vingtaine de ‘douaniers’ sont alignés derrière un comptoir avec nos passeports pour faire nos visas... et hop! 20 $ chacun. (Prendre note que sortir du pays en coûte 25$ chacun...) Nous avions booké une chambre à la Alibi Guesthouse (http://www.alibiguesthouse.com/). Leur chauffeur de Taxi nous attendait à l’aéroport et nous étions bien loin de nos repères habituels. C’est dans une conversation de mime approximatif avec le chauffeur que nous avons compris qu’il ne parlait ni anglais/français car il avait été affecté par le régime de Pol Pot et de ses Khmer Rouge. Super accueil à la guesthouse. Pauline, (je crois) une cambodgienne parlant très bien l’anglais, travaillant 7 jours sur 7 à la guesthouse, nous a été d’une grande aide à chaque séjour que nous avons passé dans la capitale durant le mois. Christian, un ex-pat français propriétaire de la guesthouse était bien sympa et nous a bien aidé aussi. Guesthouse vraiment bien située dans une ruelle à 50 m du boulevard, au cœur de la partie touristique de Phnom Penh. Guesthouse sur 3 étages décorée en style khmer.

Toujours la journée de notre arrivée, après une bonne douche, nous avons été visiter le palais royal avec un français rencontré dans la guesthouse. Fatigués et déboussolés, nous ne savions pas trop à quoi s’attendre, mais c’était très joli. Par contre, nous avons été étonné que les ‘gardes’ à l’intérieur des temples parlent au cellulaire tout le temps. J’me dis que si par respect on se déchausse et enlevons les chapeaux... parler au cellulaire ne doit pas être plus respectueux.... Mais bon! Ca doit être parce que je n’ai pas dormis dans un lit depuis plus de 48h ! =)

Le lendemain, 1 mai, grosse journée, nous avons parcouru la ville; Wat Phnom (temple sur la colline), Psar Thmei (marché couvert, héritage du protectorat français), Musé National, Tuol Sleng (S-21, ancien lycée ayant servis de prison et centre de torture pendant le génocide des Khmer Rouge) . En histoire, nous avons été bien servi. On s’habitue rapidement à tous ces klaxons et des«Tuk Tuk sir?» Nous avons été manger au Boddhi Tree Umma guesthouse (http://www.boddhitree.com/boddhitree_umma.php) près du S-21 et c’était vraiment bon.

Jour 7 – 9 octobre
Journée froide, humide et remplie de brouillard, nous commençons par la Montagne des Singes située dans la ville de Kintzheim (1500 habitants). http://www.montagnedessinges.com/ Pour s’y rendre, il faut prendre un train de Colmar vers Selestat. De Selestat, une navette vous y mène. C’est un parc ou les singes (Macaques de Barbarie) s’y promènent en toute liberté. Ce sont les visiteurs qui doivent suivre les chemins balisés.
Notre journée continue plus haut en montagne, jusqu’au Château du Haut-Koenigsbourg. http://www.haut-koenigsbourg.fr/fr C’est un château fort qui a été construit en 1147 et il n’en restait que des ruines en 1900 lorsque la restauration commença. En temps normal, nous aurions pus voir les Vosges et la Foret Noire. Mais vu la température, nous n’y voyions pas à plus de 10 mètres. Même l’intérieur du château était en partie de brume.

Jour 6 – 8 octobre
Petite journée tranquille à se balader dans les rues de Colmar. En soirée, souper dans un resto de spécialités locales. Marie commande un jambon braisé tandis que moi je commande la choucroute traditionnelle, le tout bien arrosé de vin !

Jour 5 – 7 octobre

Visite de Strasbourg (Capitale de l’Alsace). Nous y rendons en TER (train). C’était une journée fraîche et brumeuse. En plus des petites rues du ‘vieux Strasbourg’ notre promenade s’est attardée sur le Quai de la Petite France, Ponts Couverts et avons continuer en direction de la Cathédrale par le Quai St-Thomas en passant par les Anciennes Douanes, la Place de la Boucherie, la Place du Marché aux Poissons et le Château des Rohan.

Nous sommes arrivées à la Cathédrale pour le ‘spectacle’ de l’horloge astronomique. http://www.otstrasbourg.fr/article.php?id_article=33 Ce sont des horlogers suisses qui la construisirent en 1547. Elle fut remise en service et améliorée au 19ème siècle par Jean-Baptiste Schwilgué. Tous les jours, à midi trente, ses automates s'ébranlent. Les apôtres défilent devant le Christ, Pierre arrive, tandis qu'un coq chante et bat des ailes. Au dessous, un enfant, un adulte et un vieillard, symbolisant les différents âges de la vie, passent devant la mort. Devant l'horloge, se dresse le pilier des anges, représentation symbolique du jugement dernier. On y retrouve les quatre auteurs de l'Evangile et les Anges du Jugement, sonnant de la trompette, en compagnie du Christ-Juge. Tous les détails de cette horloge ainsi que son mécanisme sont vraiment impressionnant.

Nous avons par la suite visité l’intérieur et l’extérieur de la Cathédrale. Tout est remplis de détails et de richesses, en dedans comme en dehors. Sur la place de la cathédrale, un vent froid tourbillonne autour de nous. Des légendes veulent que ce soit le diable qui tourne autour de la Cathédrale, essayant d’y rentrer, tandis que d’autres veulent que ce soit le diable, pendant la construction de la Cathédrale, chevauchant le vent fut intrigué par ce bâtiment. Il s’arrêta pour visiter et demanda à son cheval, le vent, de l’attendre. Le Diable, ébloui par sa visite se laissa surprendre par la messe du matin et se retrouva enfermé dans un pilier. Le vent continuerait à tourner autour de la Cathédrale en l’attendant.
Sur la place de la Cathédrale, se trouve aussi l’une des maisons les plus célèbres de Strasbourg, la maison Kammerzell, construite en 1571 dans le style Renaissance. De toute beauté.
Nous avons continué notre visite en se rendant à la Cave Historique des Hospices de Strasbourg.
(Le texte suivant a été tiré sur http://www.vins-des-hospices-de-strasbourg.fr/)
Bâtie en 1395 la Cave Historique des Hospices de Strasbourg participe à l'autosuffisance alimentaire de cette institution caritative qu'est l'hôpital, lui permettant de vivre en autarcie. A cette époque, les religieux proposent le gîte et le couvert aux pèlerins et aux pauvres, bien plus que des soins.

Trois tonneaux historiques datés de 1472, 1519 et 1525 trônent encore au sein de la Cave Historique.

L'un d'entre eux contient encore du vin de 1472, le plus vieux du monde en tonneau ! 300 litres d’un millésime légendaire...

Ce vénérable nectar n'a été servi qu'à trois reprises seulement en 5 siècles :

* en 1576 à des Zurichois, lorsqu'ils ont prouvé qu'ils pourraient accourir rapidement pour venir en aide à leurs amis strasbourgeois,
* en 1718 pour la reconstruction du bâtiment principal ravagé par un incendie deux années auparavant,
* en Novembre 1944 au Général Philippe Leclerc de Hautecloque, libérateur de la ville de Strasbourg.

En 1994, des œnologues du laboratoire interrégional la DGCCRF de Strasbourg ont procédé à un examen organoleptique du millésime. Leur verdict impartial était on ne peut plus élogieux : bien qu'âgé de plus de 500 ans, ce vin possède « une très belle robe brillante, très ambrée, un nez puissant, très fin, d’une très grande complexité, des arômes rappelant « la vanille, le miel, la cire, le camphre, les épices fines, la noisette et la liqueur de fruits... »
De plus, l'analyse instrumentale qu'ils ont réalisée prouvait qu'il s'agit toujours encore de vin!

On termine par le petit village d’Hunawihr (600 habitants). Nous ne visitons pas le village. Par contre, le village possède l’une des rares églises fortifiées de France. À l’époque, catholiques et protestants partageaient la même église. Nous n’y sommes pas allez de près mais avons pris de très belles photos panoramiques. En fait, nous sommes allés au Centre de Réintroduction des Cigognes et des Loutres. http://www.cigogne-loutre.com La cigogne blanche est l’emblème de l’Alsace. En 1900 les cigognes se comptaient par milliers en Alsace, ils n'en restaient que 2 couples en 1982. Les lignes à hautes tensions, la sécheresse et sa chasse au Mali mais aussi l'emploi de pesticides très puissant visant à éliminer les criquets dans ce pays constituent les causes majeures de la disparition de la Cigogne. Le premier travail du Parc des Cigognes est de leur enlever l'instinct migratoire tout en leur permettant de voler et de se reproduire sur les villages alsaciens dès que cet instinct a disparu. Ce programme de réintroduction passe par le prélèvement et l'élevage à la main de plusieurs dizaines de cigognes par an. C’est un parc de toute beauté ou l’on peut observé les cigognes, les loutres et autres espèces d’oiseaux et animaux. Un spectacle aquatique y est aussi présenté.