Jour 5 – 7 octobre
Visite de Strasbourg (Capitale de l’Alsace). Nous y rendons en TER (train). C’était une journée fraîche et brumeuse. En plus des petites rues du ‘vieux Strasbourg’ notre promenade s’est attardée sur le Quai de la Petite France, Ponts Couverts et avons continuer en direction de la Cathédrale par le Quai St-Thomas en passant par les Anciennes Douanes, la Place de la Boucherie, la Place du Marché aux Poissons et le Château des Rohan.
Nous sommes arrivées à la Cathédrale pour le ‘spectacle’ de l’horloge astronomique.
http://www.otstrasbourg.fr/article.php?id_article=33 Ce sont des horlogers suisses qui la construisirent en 1547. Elle fut remise en service et améliorée au 19ème siècle par Jean-Baptiste Schwilgué. Tous les jours, à midi trente, ses automates s'ébranlent. Les apôtres défilent devant le Christ, Pierre arrive, tandis qu'un coq chante et bat des ailes. Au dessous, un enfant, un adulte et un vieillard, symbolisant les différents âges de la vie, passent devant la mort. Devant l'horloge, se dresse le pilier des anges, représentation symbolique du jugement dernier. On y retrouve les quatre auteurs de l'Evangile et les Anges du Jugement, sonnant de la trompette, en compagnie du Christ-Juge. Tous les détails de cette horloge ainsi que son mécanisme sont vraiment impressionnant.
Nous avons par la suite visité l’intérieur et l’extérieur de la Cathédrale. Tout est remplis de détails et de richesses, en dedans comme en dehors. Sur la place de la cathédrale, un vent froid tourbillonne autour de nous. Des légendes veulent que ce soit le diable qui tourne autour de la Cathédrale, essayant d’y rentrer, tandis que d’autres veulent que ce soit le diable, pendant la construction de la Cathédrale, chevauchant le vent fut intrigué par ce bâtiment. Il s’arrêta pour visiter et demanda à son cheval, le vent, de l’attendre. Le Diable, ébloui par sa visite se laissa surprendre par la messe du matin et se retrouva enfermé dans un pilier. Le vent continuerait à tourner autour de la Cathédrale en l’attendant.
Sur la place de la Cathédrale, se trouve aussi l’une des maisons les plus célèbres de Strasbourg, la maison Kammerzell, construite en 1571 dans le style Renaissance. De toute beauté.
Nous avons continué notre visite en se rendant à la Cave Historique des Hospices de Strasbourg.
(Le texte suivant a été tiré sur
http://www.vins-des-hospices-de-strasbourg.fr/)
Bâtie en 1395 la Cave Historique des Hospices de Strasbourg participe à l'autosuffisance alimentaire de cette institution caritative qu'est l'hôpital, lui permettant de vivre en autarcie. A cette époque, les religieux proposent le gîte et le couvert aux pèlerins et aux pauvres, bien plus que des soins.
Trois tonneaux historiques datés de 1472, 1519 et 1525 trônent encore au sein de la Cave Historique.
L'un d'entre eux contient encore du vin de 1472, le plus vieux du monde en tonneau ! 300 litres d’un millésime légendaire...
Ce vénérable nectar n'a été servi qu'à trois reprises seulement en 5 siècles :
* en 1576 à des Zurichois, lorsqu'ils ont prouvé qu'ils pourraient accourir rapidement pour venir en aide à leurs amis strasbourgeois,
* en 1718 pour la reconstruction du bâtiment principal ravagé par un incendie deux années auparavant,
* en Novembre 1944 au Général Philippe Leclerc de Hautecloque, libérateur de la ville de Strasbourg.
En 1994, des œnologues du laboratoire interrégional la DGCCRF de Strasbourg ont procédé à un examen organoleptique du millésime. Leur verdict impartial était on ne peut plus élogieux : bien qu'âgé de plus de 500 ans, ce vin possède « une très belle robe brillante, très ambrée, un nez puissant, très fin, d’une très grande complexité, des arômes rappelant « la vanille, le miel, la cire, le camphre, les épices fines, la noisette et la liqueur de fruits... »
De plus, l'analyse instrumentale qu'ils ont réalisée prouvait qu'il s'agit toujours encore de vin!