On the road 2015

lancement officiel du blog

Le 04/09/15, 21:24

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Voilà,

Cela fait un mois que nous sommes rentrés. Le rythme a été repris.

Nous avons triés les photos. De plus de 3700 photos, nous en avons sélectionnés un peu plus de 1600 et les avons mis en film que vous pourrez voir sur le profil facebook de Florent et sur celui de Delphine.

https://video.googleusercontent.com/Ck8S05-GXMshRflCNdMgpQXuxZMx0GraaR8g3bEfiRNfinAsO3ijXmhU9Pf5mnHok5TAJjqNN__jzzn7YY9qXq3PWf1OnaQgdHlTwWmUIGTSlQ1l_yN0yvjZyywdLJEKcrY

Pour les vidéos, cela viendra surement mais plus tard. Car il nous faut également les trier et les mettre en ligne.

Nous avons testé les épices à barbecue vraiment très bon.

Posté par delphine56

JOUR 24: PARIS -PLEUVEN

Le 09/08/15, 21:25

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On a décollé à 20h40 de SFO le samedi 8 pour atterrir le dimanche 9 à 15h.

Atterrissage en douceur: Delphine a surement fait caca dans sa culotte mais pour une fois elle ne pleure pas.

en avance cool, comme çà on attendra plus longtemps à la gare.

Et c'est là qu'on retrouve les travers de la France en puissance.


Envie d'aller aux toilettes c'est 70 cts à la SNCF et c'est sale. Sinon tu dois retourner dans l'aéroport (10' de marche. Aux USA il y en avait partout, gratuit et avec du papier et un distributeur de gel hydroalcoolique.

une petite soif: 3.2 le coca et pas frais. Aux USA, des fontaines à eau étaient présentes en ville et dans tous les lieux publics.

Après 3h d'attente à la gare, nous voilà en direction de KEMPER en 1ère clase au calme avec de la place et dans une voiture qui annonce pas les gares.

du coup la nuit, c'est plus dur de savoir où tu es.

petit squattage de la voiture bar.


Dernière anecdote: la famille GICQUELAY nous aura attendue sur le quai de Lorient à 23h46 le samedi et non le dimanche car Delphine avait oublié de préciser J+1 sur sa feuille.

stress et panique s'en sont suivis pour toute la famille y compris pour le père de Florent.
et ce d'autant plus qu'un couple de français étaient morts dans le désert ouest américain.
ont ils raté leur vol ou ont ils eu un accident?

finalement c'était comme un entrainement et le dimanche 9 août 2015 à 23h46 ils étaient là sains et saufs.

On récupère alors notre chien qui nous a fait des joies et on rentre à PLEUVEN où notre maison en mode "Bagdad" nous attendra.

Couché à 2h pour être au travail à 8h30 parfait pour une reprise.

Posté par delphine56

Jour 14 : Alerte à MALIBU

Le 31/07/15, 17:03

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Une lumière nous réveille. Quelqu'un tourne autour de la voiture.

TOC TOC !!!

Un ranger nous indique que nous ne pouvons rester là car le parc est fermé. "ET alors" a-t-on envie de lui répondre mais il est 3h du mat' on a du mal à ouvrir les yeux et il ne nous laisse pas le temps de répondre.

On doit partir.

C'est à ce moment qu'on se met en mode automatique. On s'habille, on démarre et on part. Nos ambitions diminuent et l'objectif est juste de trouver un endroit où on est autorisé à se garer. On abandonne ainsi nos exigences de paysage ou d'absence de lampadaire.

Le réveil se fera alors à 8h15. Exceptionnel!!
La grasse mat' se justifie par le réveil nocturne et par la présence d'une brume épaisse qui a empêché le soleil de nous réveiller.

Après deux cafés et des muffins, nous sommes prêts.

Notre itinéraire nous fera passer par TOPANGA CANYON BEACH.

Aucun arrêt initialement prévu mais la plage nous plait vraiment. Petite, pas de monde et surtout une machine à vagues accessible sans passer de barre.

Ni une ni deux on pose notre camp ici.

Chaises dépliées, serviettes étalées, eau, livre, chapeau.

Surf report:
20 pers, 1m glassy sur un peak de reef qui déroule sur 200 m pour les plus longues.
Mise à l'eau délicate dans les cailloux.
Marée haute descendante avec 2m de fond au peak et 70cm en fin de vague.
Pas mal de locaux mais bonne ambiance. Chacun se présente. Des vagues pour tout le monde.
Pas de courant, pas de barre, une vraie machine à vagues.

3 heures plus tard: autre ambiance. Priorité aux mecs torses nus hyper barraqués genre mahoris tatoués de partout 2m cube. et là le niveau est monté d'un cran Donc florent fera la bouée pendant 1h30.


Une douche, des coups de soleil: on peut repartir.

MALIBU BEACH
Une déception pour nous. Des maisons entre la plage et la route qui bloquent la vue. Une plage plus petite qu'on imaginait.

Apéro devant des surfeurs tous en longboard. Obligation de cacher notre bouteille dans un plastique car c'est interdit de consommer de l'alcool.

Nous y croiserons les traditionnels postes de secours, des jeunes, des vieux, des sans abris, des fils de bourges, des indiens, ... the melting pot.

Une certaine odeur revient régulièrement lors de nos sorties sur la plage. Le soleil doit donner des mots de tête Se marre

Poursuite de notre trip, la nuit tombe.

Nous atterrirons alors à VENTURA. rien de très joli, secteur agricole et pauvre avec beaucoup de champs d'agrumes et de choux. Le contraste est encore flagrant entre les résidences très huppées de LA ou Malibu et ici à 20km.

une banlieue résidentielle moyenne fera l'affaire.

Voir les photos : France - Pleuven ]

Posté par delphine56

Jour 12: SURF IN USA : California dreaming

Le 29/07/15, 16:00

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6h du matin sur Newport Beach, il y a déjà du monde. Nous retrouvons les traditionnels joggers et les surfeurs qui viennent faire du sport avant d'aller travailler.

Pendant que nous prenons notre thé, nous observons un homme entre 50 et 60 ans, sortir de l'eau, prendre sa douche, se changer. Il troque alors sa combar avec sa chemise et son smoking. Un coup de peigne et le voilà transformé en businessman. Rien ne laisse alors à penser que c'est un surfeur qui avant d'aller travailler a été à l'eau.

Ce qui est plaisant c'est que toutes les classes sociales et toutes les origines se croisent ici sans regards de travers, une politesse omniprésente et une tolérance pour tout.

Les américains sont très stricts avec la consommation d'alcool (interdiction d'en boire en public, commerce limité, pas de beuveries,..) plutôt laxiste avec la drogue. Ils sont également très propres, rien ne traîne.

Si vous jetez un papier parterre, on viendra vous demander de le ramasser. Si vous en trouvez un, vous le jetez vous-même, et il en est de même pour les crottes de chien.

C'est assez impressionnants et nous pensons que la forte pratique religieuse y est pour quelque chose. Ils semblent posséder certaines valeurs qui sont communes aux différentes religions et leur respect permet aux communautés de vivre ensemble tout en respectant les croyances, opinions et styles de vie de chacun.

Promenade le long de la plage à regarder ces petites maisons qui ont une vue magnifique sur la plage mais qui sont toutes construites en contreplaqué.


HUNTINGTON BEACH

Location d'une planche et session de surf pour Flo.
Lecture pour Delphine

1h plus tard, nous ramenons la planche et Flo se fait remonter les bretelles car il n'a fait qu'une heure de session alors qu'ici dans la Mecque du surf, on est à l'eau toute la journée.

VAN'S US OPEN:
Compet de surf et de skate sur la plage. Les installations sont impressionnantes. La jetée sert de panneau publicitaire et des tribunes sont installées pour regarder les séries.

Il y a également un parcours de musculation qui est proposé. Le meilleur temps gagne 100 000 dollars. C'est un défilé de gros muscles bronzés.


Sur le parking, nous resterons regarder tout un groupe de mecs tous différents et pourtant ensemble. Cette amitié apparaît des plus improbables et pourtant çà fonctionne. C'est çà les USA.

En face, un homme de plus de 60 ans, surfeur, se change. Son corps est tatoué de la croix gammé et "WHITE POWER".

Le multiculturalisme est encore plus présent: mexicanos, blacks, asiat, jeunes ou vieux, m'as tu vu? SDF ou bimbos,... C'est un vrai spectacle.


INTERNATIONAL SURFING MUSEUM

Visite obligatoire pour retracer l'histoire du surf et admirer les premières planches en bois de 80 kg plus longues qu'un longboard.
Le film un peu long a failli nous achever quand même.

La sortie du parking fut plus tendue.

L'ACCIDENT

Florent a reculé sans voir qu'il y avait un container de la même couleur que le mur et a donc mal apprécié la distance.
Pare-choc arrière gauche enfoncé et rayé. L'optique est recouvert de la peinture du container. M***

Pause repas en face d'un terrain de discgolf.

Visite de LONGBEACH, plage et port de LA. Rien de bien intéressant. La taille du port nous aura tout de même laissés bouche bée.


PALOS VERDES HILLS

Il s'agit de collines situées entre LA et la côte qui sont restées à l'état sauvage avec des falaises se jetant dans la mer et des criques d'accès difficile.

La route est magnifique. Elle longe la côte en hauteur et les habitations sont de moins en moins nombreuses. C'est assez rare dans le coin pour le signaler dès lors que la région de LA est sururbanisée.

En revanche, tout a été privatisé. Seule la route traversante est publique; ce qui fait que l'accès aux plages est rendu difficile. Chaque hôtel, golf doit laisser un accès à la plage mais cet accès n'est pas nécessairement visible de la route. Il faut donc s'engager sur les routes privées comme pour rentrer dans le golf et se garer, contourner les greens et trouver le sentier d'accès. Un vrai parcours pas toujours fléché pour décourager les plus curieux.

Nous avons ainsi trouvé le sentier de rando partant du golf ultra chic mais il était indiqué que c'était très dangereux. Demi-tour.

Nous entrons alors au TERRANEA RESORT... Un complexe comprenant villas indivuelles, suites, magasins, restaurants, piscine, spa...

Le parking comprend de très belles voitures et les personnes se déplacent en voiturettes de golf. Nous traversons ce paradis avec la ferme intention d'accéder à la plage pour se baigner.

Le sentier est parfaitement aménagé pour les piétons, les fauteuils handicapés et la voiturette.

Nous descendons ainsi la falaise admirant le restaurant ouvert sur la mer, les pelouse et la piscine.

Arrivés en bas, pas de plage comme on peut l'imaginer. Des cailloux, des vagues puissantes qui viennent s'y écraser et un espace plat créé par l'hôtel avec du sable qui ne vient pas d'ici (différence de couleur évidente entre le sable dans l'eau et celui sur terre; en plus on voit les bâches qui retiennent le sable).

Personne à l'eau.

Malgré les vagues et le danger. Nous allons nous baigner.

1ère dans le Pacifique pour Delphine.

Les quelques personnes qui viennent voir la plage ont leur sac VUITTON au bras et amène leur petit chien qu'ils prennent en photo sous tous les angles.
KIKI sur le sable
KIKI les pattes dans l'eau
KIKI sur un rocher
KIKI qui a peur des vagues.

ET voilà, une dame très chic qui regarde l'océan, la plage, essaye de prendre l'accès entre le sable et les rochers (1m à descendre sur des cailloux).

Elle s'écrie : SO WILD !!! FABULOUS !!!

On lui dit que c'est une fausse plage créée par l'hôtel afin de pouvoir dire à leurs clients qu'ils ont une plage sauvage? non laissons la rêver.

A la façon dont elle marche sur les rochers et qu'elle explique à sa fille qu'il faut d'abord vérifier si le caillou est stable avant d'y mettre son pied nous laisse à penser qu'elle ne va pas souvent sur une plage "sauvage".

Un sketch qui nous fait bien rire.


En remontant, nous profitons de la douche qui se trouve à l'entrée du spa. La vue est extraordinaire. Notre salle de bain du jour sera la plus belle de notre voyage. L'eau est bonne avec pression et une vue sur la mer. Que demander de plus?

Comme il s'agit d'un point de vue sur le sentier qui mène à la plage,, nous croisons des occupants de l'hôtel qui font leur promenade avant d'aller au restaurant. Ils sont bien habillées et on est en maillot.
Il y a également un groom qui fait la visite commentée à 4 personnes des Emirats qui nous dit en levant son pouce en disant "C'est bien de se rincer là" en nous montrant le paysage.

Encore une démonstration de la tolérance des USA. Aucun regard, aucune phrase, et même des conversations qui s'engagent.
Mamie toute riche qu'on aide pour qu'elle se rince les pieds mais qui va glisser sur le carrelage.

Quittons ce Resort pour poursuivre la côte composée principalement de champs et de grosses villas avec piscine.

Nous y passerons la nuit.

Voir les photos : France - Pleuven ]

Posté par delphine56

JOUR 1: PLEUVEN - SAN FRANCISCO: On the sky

Le 18/07/15, 10:44

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1er jour de vacances tant attendu pour tous les deux et début d'un périple qui durera 22 jours et 2735 miles (4 401 km) et 22 heures d'avion.

En réalité, nous ne nous sentons pas vraiment en vacances mais plutôt entre deux feux et pas très à l'aise à l'idée de prendre l'avion.

Concrètement, nous avons quitté notre petite maison adorée dès le vendredi soir direction Guidel pour déposer notre chien chez les parents de Delphine puis réveil à 6h pour rejoindre Lorient.

Le trajet Lorient - Paris CDG se fera en covoiturage avec Jean-Michel et son épouse qui eux vont en Ecosse puis à Londres en Trafic.
j'éviterai de détailler ce trajet: conduite, Tom-Tom et Coyote.

Mais ce trajet mérite toutefois de souligner l'entrée de Joséphine la chatte et ses trois copines et nous adresserons par la même occasion toutes nos condoléances pour l'appuie-tête.

"Passenger MARTINI and passenger GICQUELAY please report to gate"
Last call Surpris


Oups c'est nous. au petit trot nous passons la porte d'embarquement. cela aura au moins eu l'avantage d'éviter la file d'attente mais on a eu chaud.

Décollage à 15h50 direction SFO pour 11 heures de vol et atterrissage prévu à 18h25 heure locale le même jour.


Nous atterrissons à SFO en avance super!!! C'était sans compter sur les formalités douanières pour entrer sur le territoire américain. Un cauchemar. 3 heures d'attente dans un hall coincée entre les serpentins de la queue. 1 seul Guichet ouvert pour 400 personnes puis les autres vols qui arrivaient et la queue qui se rallongeait on se serait cru à la Poste.

Tout çà pour prendre une photo, nos empreintes, nous demander si on avait des intentions négatives envers les Etats-unis d'Amérique et rire quand on lui dit qu'on n'est pas marié mais contractors.

Même Alexandre DELPERIER a fait la queue Smile .

Avec tout ce cirque, on quitte l'aéroport à 21 heures et devons rejoindre notre hôtel.
HOTEL FOCUS nous voilà et on a apprécié le lit King size, la taille de la chambre, la douche et biensur les affiches décoratives en français sur la côte basque.



on sort pour manger mais le choix est plutôt restreint sur la zone hôtelière et on se retrouve donc au DENNY'S; chaîne de dinners où on a très bien mangé mais notre corps et notre esprit ressent la fatigue.


Il est 23h00 heure locale cela fait plus de 24 heures qu'on n'a pas dormi. Au dodo.

Voir les photos : France - Pleuven ]

Posté par delphine56
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