Le 02/08/15, 17:08
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Petit déj' au bord de la falaise, tranquille.
Direction l'entrée de la réserve de BIG SUR: il s'agit d'une zone immense située entre l'océan et la montagne où il n'y a qu'une seule route qui longe la côte. L'accès en voiture n'y est possible que depuis 1932.
La traversée de cette réserve prendra deux jours car nous prendrons le temps de s'arrêter régulièrement.
On y croise alors des zèbres. On saura par la suite qu'ils appartenaient à William HEARST.
HEARST CASTLE
William HEARST est un américain né d'un père qui a fait fortune dans les minerais d'argent et qui venait camper sur les terres de San Simeon. A l'âge de 12 ans, il fit un voyage de plusieurs mois avec sa mère où il découvrit la culture européenne et ses richesses. Toute sa vie, il collectionna les œuvres d'art notamment d'Italie, d'Espagne, d'Angleterre et de France. Lui-même fit fortune dans les éditions, la presse et les médias.
Après 60 ans, il décide de construire sur ses terres une maison pour accueillir et divertir ses amis dans laquelle il pourrait exposer tout ses objets.
La maison principale comprend 110 pièces dont le salon, la seule salle à manger, la salle de billard et le cinéma. Tout autour, trois maisons de 10 à 18 pièces chacune pour accueillir les invités. Le tout est construit sur une colline avec vue sur mer et sur la montagne.
Il y fera également construire une piscine extérieure de 30 mètres avec un escalier de chutes d'eau, deux terrains de tennis, une piscine intérieure(nous y reviendrons), un zoo, un aéroport, un ranch...
Il pouvait presque y vivre en autarcie car le ranch et le jardin permettaient d'alimenter la maison en nourriture.
Monsieur HEARST venait ici en vacances avec des personnes très connues comme Charlie Chaplin, des politiques, ...
Sa maison ne fut jamais achevée car il en modifiait souvent les plans selon ses envies et l'architecte très renommée, une femme ayant fait ses études à Paris, l'a suivie dans tout ses délires.
Lors de son décès, il a légué sa maison à l'état de Californie qui pour l'entretenir, organise des visites guidées.
On dit que c'est la maison la plus chère au monde en raison des œuvres inestimables qu'elle abrite.
L'intérieur nous a déçu. Nous n'avons pas les mêmes goûts que William et les tapisserie de 10 x 5 sur tous les murs c'est pas notre truc. De même que l'argenterie anglaise ou les meubles.
Cela ressemble à un amas de plein de truc dans un style château du 15ème siècle. Rien de moderne hormis les pots de moutarde et de ketchup sur la table.
En revanche,les extérieurs sont magnifiques. Un jardin arboré, très bien entretenu, avec plein d'escaliers qui nous font découvrir plein de terrasses intimes.
Le must du must fut la piscine intérieure: une tuerie. 26 m de long et 3m de profondeur et une alcove avec 1m50 de fond§. Tout en mosaïque bleue,les escaliers en marbre, un plongeoir au milieu.
On reprend la route pour Big Sur et un arrêt pour admirer les éléphants de mer. Des gros tas de graisse posés sur le sable, collés les uns aux autres, qui dégagent une odeur assez particulière. Leur taille est plutôt impressionnante mais pas autant que leur cri rauque.
Quelques mâles se disputent et çà ne rigolent pas. Les morsures sont violentes et les traces sur leur peau bien visibles.
JULIA'S BURNED STATE PARK
Petite promenade pour admirer une magnifique cascade qui tombe sur la plage près d'une crique à l'eau turquoise. La vue de la falaise donne envie de descendre et de s'y baigner. Malheureusement, le site est protégé et les rangers présents pour dissuader toute personne qui tenterait de descendre la falaise.
PFEIFFER BEACH
La plage à voir selon les deux guides. On quitte la route principale mais des panneaux bloquent l'accès et un ranger nous indique que le parking en bas est plein et qu'on ne peut donc pas descendre vers la plage.
C'était sans nous connaître. On se gare donc le long de la grande route et entamons notre randonnée imprévue pour atteindre la plage. 3 km de descente.
ET là, on se fait doubler par une voiture. Pas possible. Il semble donc que certains ont fait fi du panneau "road closed" et que le ranger a terminé sa journée. Dégoûtés nous sommes? oui.
Evidemment qui dit descente dit remontée et on y pense déjà.
Nous arrivons à la plage (où il reste des places sur le parking et où il faut payer 5 dollars). On paye pas, on n'a pas de voiture.
La plage est très sympa et est divisée en deux parties; un petit peu comme au Kérou. Beaucoup de vent et eau très fraîche.
Florent tente la baignade. Au loin, trois baleine font leur show. C'est impressionnant et tellement inattendu car nous ne sommes pas en période de migration.
La plage est couverte de crabes minuscules qui sortent du sable et dans l'eau, il semble, selon Florent, qu'il y ait "à boire et à manger".
Nous entamons alors la remontée car nous aimerions être à la voiture avant la tombée de la nuit. C'est une question de sécurité car nous n'avons rien pour nous démarquer de l'obscurité et il n'y aucun éclairage sur cette route étroite. Cela risque d'être compromis dès lors que le soleil est déjà descendant, que nous n'avons pas de montre et que la route est longue.
Florent fixe les objectifs: arriver avant la nuit et doubler toutes les personnes dans notre ligne de mire.
On se met en mode compet' et c'est parti!! On double un militaire good! puis un couple good good good! On accélère le rythme.
Bizarrement Delphine a eu un toc, dès lors qu'une voiture remontait, son bras se tendait à l'horizontale et son pouce se levait.
2 pétasses en minis nous ignorent, une famille s'arrête pour nous dire qu'elle n'a pas de place. Sorry!
Puis un van avec 9 suisses à l'intérieur: un escape CAMPERVAN comme par hasard.
Pour l'anedocte: on devait louer ce type de van, mais il y en avait plus. On ne regrettait pas trop, car la voiture est plus facile à manier pour se garer et surtout plus discrète. Car les vans sont entièrement décorés et avec de la publicité. En gros, c'est comme ci c'était marqué "je suis touriste, je dors dans mon van et toutes mes affaires sont là dedans: venez me voler".
Super sympa les suisses. On était plus que serrés à 11; il a fallu prendre les enfants sur les genoux et se serrer. C'est çà les rencontres.
Cela nous a rappelé la Corse.
Ils nous ont déposés en haut et finalement, sans s'en rendre compte on avait bien marché car il ne restait pas long.
Grâce à cette astuce, Delphine a rempli les deux objectifs qui lui avaient été fixés mais elle n'eut pas le droit à une glace car il n'y avait dans le coin aucun commerce.
Ce fut donc un apéro devant le sunset. Très bien aussi.
Ce soir là, nous avons même cuisiné des pâtes; cela change du sandwich.
Nous stationnons au bord de la route, sur un petit parking.
Direction l'entrée de la réserve de BIG SUR: il s'agit d'une zone immense située entre l'océan et la montagne où il n'y a qu'une seule route qui longe la côte. L'accès en voiture n'y est possible que depuis 1932.
La traversée de cette réserve prendra deux jours car nous prendrons le temps de s'arrêter régulièrement.
On y croise alors des zèbres. On saura par la suite qu'ils appartenaient à William HEARST.
HEARST CASTLE
William HEARST est un américain né d'un père qui a fait fortune dans les minerais d'argent et qui venait camper sur les terres de San Simeon. A l'âge de 12 ans, il fit un voyage de plusieurs mois avec sa mère où il découvrit la culture européenne et ses richesses. Toute sa vie, il collectionna les œuvres d'art notamment d'Italie, d'Espagne, d'Angleterre et de France. Lui-même fit fortune dans les éditions, la presse et les médias.
Après 60 ans, il décide de construire sur ses terres une maison pour accueillir et divertir ses amis dans laquelle il pourrait exposer tout ses objets.
La maison principale comprend 110 pièces dont le salon, la seule salle à manger, la salle de billard et le cinéma. Tout autour, trois maisons de 10 à 18 pièces chacune pour accueillir les invités. Le tout est construit sur une colline avec vue sur mer et sur la montagne.
Il y fera également construire une piscine extérieure de 30 mètres avec un escalier de chutes d'eau, deux terrains de tennis, une piscine intérieure(nous y reviendrons), un zoo, un aéroport, un ranch...
Il pouvait presque y vivre en autarcie car le ranch et le jardin permettaient d'alimenter la maison en nourriture.
Monsieur HEARST venait ici en vacances avec des personnes très connues comme Charlie Chaplin, des politiques, ...
Sa maison ne fut jamais achevée car il en modifiait souvent les plans selon ses envies et l'architecte très renommée, une femme ayant fait ses études à Paris, l'a suivie dans tout ses délires.
Lors de son décès, il a légué sa maison à l'état de Californie qui pour l'entretenir, organise des visites guidées.
On dit que c'est la maison la plus chère au monde en raison des œuvres inestimables qu'elle abrite.
L'intérieur nous a déçu. Nous n'avons pas les mêmes goûts que William et les tapisserie de 10 x 5 sur tous les murs c'est pas notre truc. De même que l'argenterie anglaise ou les meubles.
Cela ressemble à un amas de plein de truc dans un style château du 15ème siècle. Rien de moderne hormis les pots de moutarde et de ketchup sur la table.
En revanche,les extérieurs sont magnifiques. Un jardin arboré, très bien entretenu, avec plein d'escaliers qui nous font découvrir plein de terrasses intimes.
Le must du must fut la piscine intérieure: une tuerie. 26 m de long et 3m de profondeur et une alcove avec 1m50 de fond§. Tout en mosaïque bleue,les escaliers en marbre, un plongeoir au milieu.
On reprend la route pour Big Sur et un arrêt pour admirer les éléphants de mer. Des gros tas de graisse posés sur le sable, collés les uns aux autres, qui dégagent une odeur assez particulière. Leur taille est plutôt impressionnante mais pas autant que leur cri rauque.
Quelques mâles se disputent et çà ne rigolent pas. Les morsures sont violentes et les traces sur leur peau bien visibles.
JULIA'S BURNED STATE PARK
Petite promenade pour admirer une magnifique cascade qui tombe sur la plage près d'une crique à l'eau turquoise. La vue de la falaise donne envie de descendre et de s'y baigner. Malheureusement, le site est protégé et les rangers présents pour dissuader toute personne qui tenterait de descendre la falaise.
PFEIFFER BEACH
La plage à voir selon les deux guides. On quitte la route principale mais des panneaux bloquent l'accès et un ranger nous indique que le parking en bas est plein et qu'on ne peut donc pas descendre vers la plage.
C'était sans nous connaître. On se gare donc le long de la grande route et entamons notre randonnée imprévue pour atteindre la plage. 3 km de descente.
ET là, on se fait doubler par une voiture. Pas possible. Il semble donc que certains ont fait fi du panneau "road closed" et que le ranger a terminé sa journée. Dégoûtés nous sommes? oui.
Evidemment qui dit descente dit remontée et on y pense déjà.
Nous arrivons à la plage (où il reste des places sur le parking et où il faut payer 5 dollars). On paye pas, on n'a pas de voiture.
La plage est très sympa et est divisée en deux parties; un petit peu comme au Kérou. Beaucoup de vent et eau très fraîche.
Florent tente la baignade. Au loin, trois baleine font leur show. C'est impressionnant et tellement inattendu car nous ne sommes pas en période de migration.
La plage est couverte de crabes minuscules qui sortent du sable et dans l'eau, il semble, selon Florent, qu'il y ait "à boire et à manger".
Nous entamons alors la remontée car nous aimerions être à la voiture avant la tombée de la nuit. C'est une question de sécurité car nous n'avons rien pour nous démarquer de l'obscurité et il n'y aucun éclairage sur cette route étroite. Cela risque d'être compromis dès lors que le soleil est déjà descendant, que nous n'avons pas de montre et que la route est longue.
Florent fixe les objectifs: arriver avant la nuit et doubler toutes les personnes dans notre ligne de mire.
On se met en mode compet' et c'est parti!! On double un militaire good! puis un couple good good good! On accélère le rythme.
Bizarrement Delphine a eu un toc, dès lors qu'une voiture remontait, son bras se tendait à l'horizontale et son pouce se levait.
2 pétasses en minis nous ignorent, une famille s'arrête pour nous dire qu'elle n'a pas de place. Sorry!
Puis un van avec 9 suisses à l'intérieur: un escape CAMPERVAN comme par hasard.
Pour l'anedocte: on devait louer ce type de van, mais il y en avait plus. On ne regrettait pas trop, car la voiture est plus facile à manier pour se garer et surtout plus discrète. Car les vans sont entièrement décorés et avec de la publicité. En gros, c'est comme ci c'était marqué "je suis touriste, je dors dans mon van et toutes mes affaires sont là dedans: venez me voler".
Super sympa les suisses. On était plus que serrés à 11; il a fallu prendre les enfants sur les genoux et se serrer. C'est çà les rencontres.
Cela nous a rappelé la Corse.
Ils nous ont déposés en haut et finalement, sans s'en rendre compte on avait bien marché car il ne restait pas long.
Grâce à cette astuce, Delphine a rempli les deux objectifs qui lui avaient été fixés mais elle n'eut pas le droit à une glace car il n'y avait dans le coin aucun commerce.
Ce fut donc un apéro devant le sunset. Très bien aussi.
Ce soir là, nous avons même cuisiné des pâtes; cela change du sandwich.
Nous stationnons au bord de la route, sur un petit parking.