Le réveil ne s'est pas fait avec le petit déj' au lit mais avec
l'amende sur le pare-brise. SUPER!!!
C'est le moment de vous expliquer le système de stationnement en ville.
S'il y a une couleur au sol, faut pas se garer ou alors que pour livrer ou pour 30'. Bref, on ne se gare pas.
Sinon dans chaque rue ou pour un seul endroit, il y a un panneau qui te dit si tu peux te garer et les conditions pour le faire. C'est là qu'il faut être bon voir très bon en anglais.
ex: "
Park permits only 5pm to 5am" ne veut pas dire que le stationnement est permis de 17h à 5h mais que le stationnement est autorisé durant cette période que pour ceux qui sont titulaires d'un permis spécial.
Sinon, il y a le parcmètre: 1 par place qui clignote vert quand tu as payé et rouge quand le temps est expiré. Dès que le temps est expiré, un petit sms est envoyé à l'agent en charge du contrôle du quartier qui vient immédiatement te mettre l'amende pour dépassement du temps. Il ne faut donc pas traîner.
Enfin, il y a les heures de nettoyage de la rue durant lesquelles aucun stationnement n'est autorisé. Ces heures là changent pour chaque rue.
Vigilance, Vigilance donc.
Nous avons été directement régler notre dette à la société privée (et non ce n'est pas l'état ni la ville) pour régler notre dette. 26 dollars et ce fut la seule du voyage. On a donc fait mieux qu'en Irlande (80 euros et le sabot).
LOMBART STREET:
Cette rue très courte et très en pente est la rue la plus sinueuse au monde et comporte 8 virages.
Nous l'avons donc descendue en voiture. Done!!
MISSION
Ce quartier de couleur mexicaine possède une grande densité de homeless mais surtout des fresques murales des plus abouties qui ont fait la réputation du quartier.
Nous établissons ainsi un circuit nous permettant de contempler la maison des femmes entièrement recouverte de dessin portant sur la féminité, la maternité,... puis les autres quartiers où les fresques sont d'ordre plus social: danger de la drogue, mixité, social, travail, liberté d'expression, ...
Ce quartier est assez pauvre et il ne faut pas y traîner la nuit mais ici pas de terrain de base-ball mais bien un terrain de foot synthétique. On sent l'influence latine.
C'est ainsi que nous quittons SFO via le
OAKLAND BRIDGE et les grandes routes à 7x7 voies. De quoi stressé le conducteur qui décide de se mettre au milieu et il reviendra à la copilote de prévenir suffisamment tôt pour se déporter sur la droite pour sortir ou sur la gauche car la sortie peut également être à gauche. Cà dépend et c'est pas marqué.
Enfin, aux USA, on peut doubler par la droite mais également par la gauche. C'est ainsi qu'on peut se retrouver entre deux voitures qui nous dépassent. Sympa.
Après les 20° et le vent de SFO, nous arrivons à
MANTECA sous les 35° à l'ombre et sans air. Aux alentours, des champs de fruitiers à perte de vue et de temps en temps un ranch.
1er arrêt à la gas station. Le loueur nous avait dit de mettre du regular. ok mais ya pas ce nom là sur la station. Nous ouvrons le réservoir et consultons le manuel de la DODGE: rien. Bah là on est mal.
Delphine demande donc à un camping cariste qui se fait un plaisir de lui expliquer en la prenant pour une conne qu'il ne fait pas mettre du gasoil dans un moteur essence. Sans blague
.
"
regular = SP 87 the yellow one".
Les ennuis ne sont pas finis. Florent, très certainement sous l'effet de la chaleur a mis sa CB dans le mauvais trou et la voilà coincée. Nous sortons l'artillerie lourde, l'outil à tout faire de Flo et avec une pince on l'a retirée.
Mais les embuches se sont poursuivies, la CB de Delphine ne passait pas et la caissière qui effectuait la mise en rayon avait mis un panneau fermé sur la caisse. Cool. Puis pas sympa du tout, elle veut pas expliquer comment cela fonctionne.
On y arrivera quant même, en disant à la caisse qu'on veut 50$ à la pompe n°1 et puis tu vas de servir. Le pistolet s'arrête automatiquement à 50$. Si ton réservoir est plein avant d'atteindre la somme, tu retournes à la caisse prendre ton change.
YOSEMITH NATIONAL PARK
Nous sommes directement mis au parfum sur deux points:
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les ours: il y en a plus de 300 dans le parc et ont un odorat très développé. De ce fait, il est interdit de laisser de la nourriture dans sa voiture. Pour cela, à chaque place de camping et à chaque parking de départ de randonnée, des caissons en acier sont mis à disposition pour y mettre la nourriture. De même, les poubelles sont spécialement conçues à cette fin. Nous avons un petit peu du mal à croire à leurs histoires d'attaque d'ours malgré les très nombreux panneaux.
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les incendies: Le YNP connait deux types d'incendies: volontaires ou accidentels. Les incendies volontaires qui sont directement maîtrisés et éteints alors que les incendies naturels sont volontairement laissés en vie car ils contribuent au renouvellement naturel de la faune et de la flore du parc. L'homme n'intervient qu'en présence d'une menace pour les habitations. En 2013, un incendie naturel a ravagé 80 % du YNP ayant contraint les pompiers à intervenir. Les vestiges de ce désastre sont encore visibles: des parties entières de forêt ont disparues.
Deux choses à faire: la Yosemith Valley et ses rando et la route des crêtes qui traversent le parc.
Nous partons pour la
Yosemith Valley
A peine entrés dans le parc, le ciel se couvre rapidement et un orage très violent éclate. Des trombes d'eau, des éclairs et du tonnerre. Il fait très sombre et on y voit rien. Cela devient dangereux. Dans l'autre sens, les voitures défilent les unes après les autres pour quitter le parc et nous seuls poursuivont pour s'enfoncer dans le parc et la montagne.
Et on a eu raison car après la pluie le beau et surtout des nuages flottants créés par l'évaporation de la pluie au contact de la terre chaude. Florent se croit dans Resident Evil. L'atmosphère est particulièrement étrange.
La vallée est très verdoyante. Il s'agit d'une grande étendue plate située à 2 000 mètres d'altitude autour de laquelle se dresse des parois verticales de granit clair. El capitan le sommet puis des dômes immenses sont visibles de presque partout dans le parc.
Au bord de la rivière, nous rencontrons une biche qui la traverse tranquillement. Il n'y a plus personne et on se sent plonger directement dans une nature sauvage et curieusement accessible. Ça promet de grands moments.
Petite balade pour accéder aux
YOSEMITH FALLS (cascade. On se surprend à découvrir que le sentier est parfaitement accessible aux handicapés et cela sera ainsi partout sur l'ensemble des sites que nous visiterons. Très bon point pour les ricains.
Autre particularité: pour décourager les téméraires ou les enfants, un panneau met en garde du risque important de glissade sur les rochers au pied de la cascade. Pour être très dissuasif, il est indiqué: vous ne souhaiteriez pas écourter vos vacances comme X l'a fait. il est mis des photos des clichés radio des fractures de tibias, péroné, hanche...avec les dates des accidents.
Nous sortons du parc pour dormir car il est strictement interdit d'y rester. Les rangers effectuent des patrouilles la nuit et comme il n'y a que deux routes c'est assez facile de nous repérer.
A la sortie du parc, nous optons pour une petite route qui descend et donne accès à un sentier de randonnée. L'obscurité trop forte, les bruits étranges,
l'absence de vie humaine à proximité et cette histoire d'ours, ne nous feront pas rester longtemps. Même le pipi pour Delphine se fera en tenant le pare choc de la voiture.
Sur le parking d'un motel, près d'un lampadaire, nous serons plus en sécurité. Il faut également assurer la transition entre la nuit en plein centre de SFO et la nuit en plein parc naturel.
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