Le 01/02/13, 10:20
100.25401621257.1363020725
HAT YAI / PATTANI
Jour 4 / 146 KM ( 349 KM )
Apres 6 jours en Asie du sud-est , mon corps était toujours à l heure d hivers . Le sourire des thailandais(es) m amenait gentiment vers des jours meilleurs . Puis j entrais dans la province de Pattani
Je passais refroidi les premières chicanes gaillardement gardées par de solides soldats en tenue de combat .
Je savais que la région majoritairement musulmane souffrait de trouble du a une frange séparatiste , mais j avais mal jugé de la situation . Les patrouilles de véhicules blindes , anti-émeutes ou de pick-up , ainsi que les innombrables sentinelles en gardes le long de la route me firent penser que , peut étre je m étais fourvoyé . La "décontraction" et les salutations plus amicales que martiales me rassurérent suffisement pour qu en bon breton je m enteta
Je traversais Pattani avec l idée de trouver en bord de mer un hotel
La petite route qui menait au rivage , la 2062 je crois , était elle aussi jalonnée de soldats en armes tapis à l ombre des taillis . Aucune raison après tout qu ils restassent en plein soleil
J arrivais a un petit village peu avenant , ou les farangs ( étrangers ) annonçaient mon passage . La plage était couverte d immondices et de cocotiers déracinés , des bandes d enfants et de moutons y trainaient à la recherche de je ne sais quoi , et eux non plus sans doute .
Découragé , je retournais le vélo entre les jambes à Pattani , ou je trouvais un hotel
Je ne me souviens pas d avoir vu autant de soldats de ma vie , ni pendant mon service militaire , ni méme en Syrie pendant la première guerre du golf
Je passais malgré tout une bonne nuit
Pour ne pas heurter la légendaire timidité des militaires , je ne les ai bien sur pas pris en photo
Jour 4 / 146 KM ( 349 KM )
Apres 6 jours en Asie du sud-est , mon corps était toujours à l heure d hivers . Le sourire des thailandais(es) m amenait gentiment vers des jours meilleurs . Puis j entrais dans la province de Pattani
Je passais refroidi les premières chicanes gaillardement gardées par de solides soldats en tenue de combat .
Je savais que la région majoritairement musulmane souffrait de trouble du a une frange séparatiste , mais j avais mal jugé de la situation . Les patrouilles de véhicules blindes , anti-émeutes ou de pick-up , ainsi que les innombrables sentinelles en gardes le long de la route me firent penser que , peut étre je m étais fourvoyé . La "décontraction" et les salutations plus amicales que martiales me rassurérent suffisement pour qu en bon breton je m enteta
Je traversais Pattani avec l idée de trouver en bord de mer un hotel
La petite route qui menait au rivage , la 2062 je crois , était elle aussi jalonnée de soldats en armes tapis à l ombre des taillis . Aucune raison après tout qu ils restassent en plein soleil
J arrivais a un petit village peu avenant , ou les farangs ( étrangers ) annonçaient mon passage . La plage était couverte d immondices et de cocotiers déracinés , des bandes d enfants et de moutons y trainaient à la recherche de je ne sais quoi , et eux non plus sans doute .
Découragé , je retournais le vélo entre les jambes à Pattani , ou je trouvais un hotel
Je ne me souviens pas d avoir vu autant de soldats de ma vie , ni pendant mon service militaire , ni méme en Syrie pendant la première guerre du golf
Je passais malgré tout une bonne nuit
Pour ne pas heurter la légendaire timidité des militaires , je ne les ai bien sur pas pris en photo