Le 02/08/12, 3:23
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Nous avons du aller au YHA adelaide, le lieux de rendez-vous pour le commencement du tour de 14 jours qui va nous mener d’adelaide à darwin, plus de 3000 kms. Nous allons voir du pays mais allons sans doute aussi être bien fatigué. Nous sommes un groupe de 11 pour ces 7 prochains jours, le tour que nous avons pris est en fait divisé en trois tours différents et les gens et guides sont suceptible de changer. Pour le moment il y a un couple d’italiens et un couple d’anglais eux aussi en lune de miel, une danoise, un allemand, une allemande, un australien et une coréenne, un groupe encore diversifié Beaucoup de route comme nous l’avions prévu, environ 300 kms pour cette première journée. Le premier arrêt s’est fait à barossa reservoir, un immense barrage d’eau de 140 mètres de long. Sa particularité est que de chaque coté il y a une plateforme et quelques petits trous qui permettent de parler et d’écouter comme si vous étiez juste l’un à coté de l’autre ou au téléphone. Ce phénomène est du à la forme arrondie du barrage, très intéressant. Le deuxième arrêt s’est fait à sevenhill cellars, le plus vieux vignoble de la région, créé en 1851. Nous avons fait le tour du propriétaire, certaines vignes sont plantées depuis plus de 100 ans, pour l’australie 100 ans c’est très vieux. Il y a une chapelle et une église car ce lieu à d’abord été habité par les premiers jésuitres. Nous avons mangé quelques sandwichs devant une présentation télévisuelle du vignoble et sommes passés ensuite à la partie la plus intéressante, la dégustation. Nous avons gouté 5 vins blancs différents ainsi que 5 rouges, ils sont généreux ici surtout que personnes de notre groupe n’a acheté quoi que ce soit. Nous nous étions inscrit pour faire un tour de chameaux de 30 minutes mais au vu de la météo cela a été annulé, j’espère que nous aurons une autre occasion. Nous nous sommes arrêtés ensuite à melrose, petit village de 500 habitants qui marque l’entrée du parc national flinders ranges. Nous avons vu un immense camper, en fait il s’agit d’un énorme chalet posé sur un camion, je ne sais pas si le véhicule peut rouler mais ça avait de la gueule. L’autre attraction est un pont suspendu, le swin bridge sur lequel marcia s’est risquée à aller. Nous sommes arrivés 20 minutes plus tard à quorn, là où nous passerons les deux prochaines nuits, avons enlevé la remorque du bus et avons continué pour notre dernière visite de la journée à warrin gorge où nous avons fait une petite balade qui nous a permis de voir de walabees yellow footed rock, une espèce que nous n’avions pas encore vu qui a les pattes jaunes et la queue rayée. Cette dernière marche fut très agréable en pleine nature avec l’odeur des eucalyptus et au milieu de ces kangourous sauvages. Nous sommes ensuite rentrés à notre hotel, marcia découvre les dortoirs et « les plaisirs » de partager son espace. Le soir nous sommes ressortis dîner, apparemment le guide ne s’emmerde pas à cuisiner, du moins pour le moment car pour la suite en camping il faudra s’y mettre, ou alors nous mettrons la main à la patte. Pour finir la journée en beauté nous avons regardé un film d’horreur qui se passe justement dans la région, personnellement je ne suis pas allé jusqu’au bout, au 3 premiers doigts coupés je suis allé me coucher.
27.07 aujourd’hui nous visitons le parc flinders rangers et ses environs. Départ à 7h30 après un petit déjeuner de crêpes préparées par guide. Nous sommes tout d’abord allés au yourambulla caves faire une petite marches qui nous a conduit jusqu’à une grotte où nous avons pu voir des peintures rupestres aborigènes. Nous n’avons pas eu une grande explication sur l’histoire et la signification des signes aperçus car on va en être gavé à uluru. Il fait très froid ce matin encore et heureusement sur le chemin du retour au bus le ciel s’est un peu dégagé et on aperçoit quelques sommets de la cordillère des rangers. Ce que l’on manque jamais de voir ce sont les kangourous et walabees sauvages et c’est toujours un plaisir de les observer même si on ne peut pas les approcher et encore moins les toucher comme dans les zoos ou sanctuaires. Ensuite nous sommes allés dans le parc national flinders ranges faire une marche plus longue cette fois de 8 kms en plein milieu de la forêt avec une montée sur la fin pour avoir une belle vue panoramique. Quelques fleurs intéressantes, des kangourous toujours et aussi des émeus sauvages. Malheureusement le menu de ce midi est tout autre avec seulement de petits sandwichs et des morceaux de fruits. On a des biscuits dans le sac car on a prévu le coup. Après le déjeuner nous sommes montés avec le bus sur un chemin de terre qui me rappelait la patagonie, on a bien fait d’être devant car ceux qui sont à la l’arrière du bus doivent sentir les bosses, les trous, les cailloux etc..., sur un mirador avec une excellente vue dégagée sur toute la cordillère. Nous avons continué par le great wall of china, appelé ainsi car la formation des montagnes ressemble à la grande muraille de chine. Nous avons poursuivi par la gorge de parachilna, une trentaine de kilomètres sur un chemin vraiment difficile mais le bus est passé. En autralie ils appellent ça une route scénic, là où il y a de beaux paysages à voir, et en effet le décor valait le détour. Arrêt dans la ville de parachilna, 300 habitants à tout casser, fameux pour son seul pub qui sert du kangourou, de l’émeu et du chameau. Nous n’avons pas eu le temps de gouter mais ça sentait bon dans la cuisine. Il était déjà temps de rentrer sur quorn pour notre deuxième nuit dans ce village. Le dîner s’est fait dans un autre endroit qu’hier, tout aussi bon et cette fois rempli de gens. Demain nous avons 680 kms à parcourir pour arriver jusqu’à coober pedy, capitale de l’opale.
28.07 c’est parti pour une longue journée de bus mais heureusement nous aurons quelques pauses et arrêts afin de voir de belles choses et de se détendre les jambes. La première pause s’est faite à port augusta, ce n’est pas vraiment pour voir quelque chose de touristique mais nous ne connaissions pas donc ce fut intéressant. Il s’agit d’un drive cellars, même principe que le mcdrive mais à la place d’acheter des hamburgers vous achetez de l’alcool sans sortir de la voiture. Evidemment le bus s’est garé sur la troisième file et nous sommes descendus voir, il y a un choix impressionnant avec de bons prix car dans le centre où nous allons, c’est une région isolée et donc les produits sont bien plus chers. Nous n’avons rien acheté mais le principe est intéressant. Nous entrons maintenant dans l’outback et personnellement ça me fait un peu penser à la patagonie. Les 177 prochains kilomètres il n’y a absolument rien que de la végétation, de la terre rouge et quelques animaux, moutons, vaches émeux, kangourous etc.... . il faut donc attendre tout ce temps pour arriver à woomera, là où nous déjeunerons. Woomera, 300 habitants est un ancien centre d’essaie de missiles anglais. On peut y entrer depuis 1994, avant il fallait une autorisation ou être de l’armée. Après notre hamburger rapidement avalé ( heureusement nous avons acheté des provisions pour manger dans le bus ) nous avons fait un tour sur la place principale pour admirer tous les missiles, avions et fusées exposés, une jolie petite collection. Pas le temps de trainer, la route est encore longue, c’est reparti !! en chemin nous nous sommes arrêtés au hart salt lake, le lac salé de hart donc. Bien des salar j’en ai vu un paquet en amérique du sud mais c’est toujours sympa et on s’est amusé à faire des effets photographiques dans ce blanc paysage. Le prochain arrêt est juste technique, il s’agit de remplir le réservoir du bus et par la même occasion de vider le notre. Nous l’avons fait à glendambo, 22.500 moutons, 30 habitants, avec une attraction qui n’a attiré que moi apparemment le gigantesque moulin à vent à quelques pas de la station. Un autre stop un peu plus loin sur la route afin de prendre le paysage en photo et surtout d’essayer d’avoir un road train, l’un de ces gigantesques camions qui sillonnent le pays. Pour le moment nous n’en n’avons qu’avec 3 remorques mais certains peuvent en avoir jusqu’à 4, j’espère un arrêt sur un parking où il y en aura un. Nous avons eu le temps de regarder un film dans le bus avant d’enfin arriver à coober pedy, capitale mondiale de l’opale. Cette nuit nous la passerons sous terre, nous sommes dans un hotel underground, comme la majorité des constructions de la ville, ce qui permet une température ambiante de 22c° toute l’année car les été sont très chaud et les hivers très froid. A peine le temps de s’installer qu’il faisait déjà nuit, nous verrons donc mieux demain en plein jour. Soirée pizza pour le diner avec cette fois de bonnes portions. Nous sommes ensuite sortis dans un bar underground, donc sous terre également, nous décontracter de cette longue journée de bus. Coober pedy, ça fait des années que je voulais connaitre cette ville, j’ai hâte d’être à demain.
29.07 c’est parti pour la visite de coober pedy, où vivent plus de 80 nationalités différentes. Nous commençons par la visite de umoona opal mine, bien évidemment underground. Petite présentation vidéo de 10 minutes sur l’histoire de la ville et ensuite démonstration du traitement et polissage de l’opale. Nous avons ensuite fait le tour du propriétaire, c’est une véritable maison dans les sous sols avec tout le confort moderne mais sans aucune entrée de lumière naturelle. C’est l’une des choses les plus étranges que j’ai eu l’occasion de voir. Certaines galeries sont des pièces ordinaires alors que d’autres sont justes destinées à la recherche d’opale. Passage par la boutique à la fin qui tombe à pic car c’est bientôt l’anniversaire de marcia, elle a donc pu se choisir une bague. Petit tour de la ville avec quelques sorties photos du bus avec notamment la fameuse pancarte de bienvenue à coober pedy avec au dessus un camion de mineur, j’adore ces camions. L’église est également sous terraine et pour ceux qui se demandent pourquoi, c’est parce qu’il peut faire jusqu’à 50c° en été. Nous sommes passés par le terrain de golf qui n’a pas du tout d’herbe, très étrange, d’ailleurs il sert plus à promener les chiens qu’autre chose. Depuis une colline nous avons une meilleure vue de la ville et de ses environs qui sont remplis de tas de terre du aux nombreuses recherches partout sur le territoire. Ensuite nous avons tenté notre chance en tant que chercheurs d’opale pendant une bonne demi heure et avons trouvé de tous petits morceaux blanc, le plus courant malheureusement. On ne fera pas fortune cette fois mais on gardera un petit souvenir.Petite surprise du guide avant le déjeuner avec une visite de josephine gallery, un endroit qui recueille les kangourous orphelins et nous avons pu voir un tout jeune alimenté au biberon. Marcia s’est même fait lécher le nez par le bébé. Pause déjeuner au même endroit qu’hier mais cette fois pas de pizza, quiche salade et frites. Et nous reprenons la route. La visite fut expresse, c’est une ville fascinante par bien des cotés mais pour y vivre il faut vraiment avoir la foi de trouver ces précieuses pierres. quelques beaux arrêts en route notamment à breakaway reserve où le paysage lunaire est fantastique, c’est d’ailleurs là qu’à été tourné le film mad max. nous avons bien profité de cette partie car les arrêts suivant ont plus été techniques dont un pour ramasser du bois pour ce soir car nous serons en camping et avec les fraiches températures la nuit il faut un bon feu. Le camping justement se trouve aujourd’hui à marla, nous y sommes arrivés vers 17h30. Après l’installation nous étions plein de poussière, c’est la région qui veut ça. L’avantage du camping c’est que nous cuisinons nous même et qu’il y avait de bonnes rations pour le dîner. Nous sommes restés une bonne partie de la soirée tous ensemble autour du feu à faire quelques jeux. Maintenant au dodo car demain le réveil sonne à 5h15. Certains dorment à la belle étoile mais nous avons préféré une tente même si il ne fait pas plus chaud à l’intérieur.
30.07 réveil à 5h15 encore en pleine nuit après une froide et dure nuit. 1 heure plus tard nous sommes dans le bus prêt pour le départ et 3 heures de route. Juste une pause pour prendre quelques photos du magnifique levé du soleil sur le bord de la route et au changement de région, nous sommes maintenant dans le nord. Nous changeons de bus et de guide avec de nouvelles personnes qui s’intègrent au groupe et pour le guide nous n’avons pas gagné au change, on se croirait à l’école militaire avec la nouvelle, heureusement ce ne sont que trois jours. Le coté positif c’est qu’il y a des français maintenant parmi nous. Nous sommes allés jusqu’au campement où nous passerons la nuit, pour déjeuner. Dans l’après-midi nous sommes allés sur le site kata tjuta, site sacré des aborigènes où règnent trois énormes collines des 500 mètres de haut et de 6 kilomètres de profondeur sous terre. Nous avons fait une balade tous ensemble sur le sentier du vent, qui porte très bien son nom, je peux vous le confirmer. Les paysages sont très beaux et on a pleinement profité de ce moment. Ensuite pour conclure en beauté la journée nous sommes allés voir le couché du soleil sur uluru, l’un des sites les plus connus d’autralie. Tout le monde a au moins vu une photo une photo de cette colline rouge formé de sable au contraire de kata tjuta qui est formé de roches. Nous avons assisté au couché du soleil en buvant du champagne, tradition du site oblige. Pour le dîner steack de bœuf, viande de kangourou et saucisses de chameaux, tout testé et tout aimé.
31.07 levé encore de bonne heure à 5h20 cette fois, on a gagné 5 minutes par rapport à hier. Nous retournons pour le lever du soleil à uluru mais depuis un autre endroit, et sans champagne. De toute façon avec le froid qu’il fait on préfèrerait une bonne boisson chaude. La couleur du ciel ainsi que celle du rocher changent régulièrement, il y a un monde fou comme pour le coucher mais si on s’écarte un peu de toute cette foule on peut vraiment profiter de ce moment magique. Ensuite nous sommes partis sur un sentier qui fait le tour complet de uluru mais nous n’avons fait que la moitié. Vu le rythme nous n’aurions jamais pu faire les 10 kilomètres et arriver à temps pour la marche interprétative avec un guide mala ( une des tribu aborigène ) . nous sommes d’ailleurs arrivés juste au moment où le tour commençait en ayant sprintés sur la fin, pourtant nous aurions aimé un peu de temps pour apprécier le site. Il aurait été dommage de louper cette marche car pendant près d’une heure trente le couple de mala nous a expliqué les traditions et coutumes de la tribu, grâce à l’aide d’une interprète, même si je pense qu’ils parlent bien anglais, ça rajoute du folklore à la chose. Je faisais d’ailleurs la réflexion à marcia que je voyais bien le type rentrer chez lui en voiture, se mettre dans le canapé une bière à la main en regardant un match. Finalement je ne dois pas être très loin de la vérité car à la fin du tour il nous a remis des petites cartes de visites avec son adresse mail pour qu’on lui envoie les photos prises en sa compagnie et nous l’avons vu monter dans un pick-up lors de notre départ. Bien sur la montée sur le rocher était fermée comme la plupart du temps. Pour les malas il s‘agit d’une offense à leurs croyances que d’escalader uluru et le site reste fermé la plupart du temps pour diverses excuses plus ou moins valables. Il est vrai que la pente est très inclinée et que le vent soufflait très fort, je serais curieux de connaitre le pourcentage d’inclination, vu d’en bas c’est impressionnant. Nous sommes passés par le centre des visiteurs voir une exposition de leur histoire ainsi que quelques boutiques où normalement tous les articles sont fait par les aborigènes ( même si en cherchant bien on doit aussi trouver du made in china ) . nous sommes retournés au campement pour le déjeuner où tout le monde ( ou presque ) met la main à la patte sous les ordres directifs de notre sergent chef de guide. L’après-midi n’a été que trajet en bus avec juste quelques arrêts techniques dont la fameuse récolte de bois pour le feu du soir, et un beau point de vu sur un salar. Nous sommes arrivés au campement de king canyon presque de nuit. On sent que c’est déjà un peu moins touristique car les installations sont plus rustiques mais on s’adapte.
01.08 pour l’anniversaire de marcia aujourd’hui c’est randonnée dans king canyon, il y a pire. Le lever s’est fait à la même heure que ces derniers jours et on commence à avoir du mal à suivre le rythme. Nous sommes arrivés presque les premiers sur le site mais les autres groupes étaient juste derrière. La balade dans king canyon dure environ 3h30 et fait 6,5 kilomètres. La grande monté du début avec ses 350 marches est la partie la plus difficile mais finalement si fait bien grâce aux basses températures qu’il fait encore. Cette nuit nous étions à 0c°, il parait que c’est du jamais vu à cette époque. Arrivé sur le plateau une personne du groupe s’est senti mal et la guide a du la raccompagner en bas. Du à notre incompréhension de l’anglais et à l’accent de la guide sur lequel je pourrais accrocher toutes mes vestes nous avons continué d’avancer à 8 alors qu’il fallait attendre sont retour. Nous avons vraiment profité de ce moment avec tout le temps que nous voulions pour prendre des photos et profiter du magnifique paysage. Nous avons fait un détour par un point de vue panoramique qui valait vraiment la peine et juste quand nous allions retourner sur le sentier normal nous avons vu arrivé notre guide le visage rouge de colère et de fatigue qui nous a grondé comme des enfants car nous aurions du l’attendre sur place et surtout nous étions maintenant dans un endroit très dangereux où soit disant des personnes sont mortes, elle en rajoute beaucoup. Sans aucun regret car cela a été notre meilleure partie de la journée. Ensuite de nouveau avec le groupe il faut marcher au rythme des bons petits soldats et essayer de comprendre ses explications. La pause biscuit à coté de la partie du jardin d’eden a été la bienvenue. En remontant sur la plateau de l’autre coté le soleil commençait à taper fort et on pouvait alors commencer à enlever quelques couches de vêtements. Le paysage est fantastique, c’est un coin qui mérite vraiment la peine d’être visité. L’après-midi n’a été que bus une nouvelle fois avec 5 heures de route pour arriver à alice spring où prend fin la première partie de ce tour. Nous pensions être débarrassé de notre guide mais la mauvaise nouvelle est tombée, elle nous accompagnera jusqu’à darwin, mais cette fois en tant qu’observatrice, donc espérons que le vrai guide soit un peu plus détendu et qu’elle apprenne cela. Le soir nous avons fait une rapide visite du centre ville d’alice spring, tout est fermé de bonne heure et il n’y a pas beaucoup de piéton dans les rues à part les touristes et quelques aborigènes ayant abusés sur la bouteille. Nous avons mangé dans un restaurant asiatique mais il n’y avait même pas de dessert donc aucune bougie à pouvoir souffler. Nous sommes dans une chambre de 8 avec une seule salle de bain, marcia apprend la vie en dortoir.
27.07 aujourd’hui nous visitons le parc flinders rangers et ses environs. Départ à 7h30 après un petit déjeuner de crêpes préparées par guide. Nous sommes tout d’abord allés au yourambulla caves faire une petite marches qui nous a conduit jusqu’à une grotte où nous avons pu voir des peintures rupestres aborigènes. Nous n’avons pas eu une grande explication sur l’histoire et la signification des signes aperçus car on va en être gavé à uluru. Il fait très froid ce matin encore et heureusement sur le chemin du retour au bus le ciel s’est un peu dégagé et on aperçoit quelques sommets de la cordillère des rangers. Ce que l’on manque jamais de voir ce sont les kangourous et walabees sauvages et c’est toujours un plaisir de les observer même si on ne peut pas les approcher et encore moins les toucher comme dans les zoos ou sanctuaires. Ensuite nous sommes allés dans le parc national flinders ranges faire une marche plus longue cette fois de 8 kms en plein milieu de la forêt avec une montée sur la fin pour avoir une belle vue panoramique. Quelques fleurs intéressantes, des kangourous toujours et aussi des émeus sauvages. Malheureusement le menu de ce midi est tout autre avec seulement de petits sandwichs et des morceaux de fruits. On a des biscuits dans le sac car on a prévu le coup. Après le déjeuner nous sommes montés avec le bus sur un chemin de terre qui me rappelait la patagonie, on a bien fait d’être devant car ceux qui sont à la l’arrière du bus doivent sentir les bosses, les trous, les cailloux etc..., sur un mirador avec une excellente vue dégagée sur toute la cordillère. Nous avons continué par le great wall of china, appelé ainsi car la formation des montagnes ressemble à la grande muraille de chine. Nous avons poursuivi par la gorge de parachilna, une trentaine de kilomètres sur un chemin vraiment difficile mais le bus est passé. En autralie ils appellent ça une route scénic, là où il y a de beaux paysages à voir, et en effet le décor valait le détour. Arrêt dans la ville de parachilna, 300 habitants à tout casser, fameux pour son seul pub qui sert du kangourou, de l’émeu et du chameau. Nous n’avons pas eu le temps de gouter mais ça sentait bon dans la cuisine. Il était déjà temps de rentrer sur quorn pour notre deuxième nuit dans ce village. Le dîner s’est fait dans un autre endroit qu’hier, tout aussi bon et cette fois rempli de gens. Demain nous avons 680 kms à parcourir pour arriver jusqu’à coober pedy, capitale de l’opale.
28.07 c’est parti pour une longue journée de bus mais heureusement nous aurons quelques pauses et arrêts afin de voir de belles choses et de se détendre les jambes. La première pause s’est faite à port augusta, ce n’est pas vraiment pour voir quelque chose de touristique mais nous ne connaissions pas donc ce fut intéressant. Il s’agit d’un drive cellars, même principe que le mcdrive mais à la place d’acheter des hamburgers vous achetez de l’alcool sans sortir de la voiture. Evidemment le bus s’est garé sur la troisième file et nous sommes descendus voir, il y a un choix impressionnant avec de bons prix car dans le centre où nous allons, c’est une région isolée et donc les produits sont bien plus chers. Nous n’avons rien acheté mais le principe est intéressant. Nous entrons maintenant dans l’outback et personnellement ça me fait un peu penser à la patagonie. Les 177 prochains kilomètres il n’y a absolument rien que de la végétation, de la terre rouge et quelques animaux, moutons, vaches émeux, kangourous etc.... . il faut donc attendre tout ce temps pour arriver à woomera, là où nous déjeunerons. Woomera, 300 habitants est un ancien centre d’essaie de missiles anglais. On peut y entrer depuis 1994, avant il fallait une autorisation ou être de l’armée. Après notre hamburger rapidement avalé ( heureusement nous avons acheté des provisions pour manger dans le bus ) nous avons fait un tour sur la place principale pour admirer tous les missiles, avions et fusées exposés, une jolie petite collection. Pas le temps de trainer, la route est encore longue, c’est reparti !! en chemin nous nous sommes arrêtés au hart salt lake, le lac salé de hart donc. Bien des salar j’en ai vu un paquet en amérique du sud mais c’est toujours sympa et on s’est amusé à faire des effets photographiques dans ce blanc paysage. Le prochain arrêt est juste technique, il s’agit de remplir le réservoir du bus et par la même occasion de vider le notre. Nous l’avons fait à glendambo, 22.500 moutons, 30 habitants, avec une attraction qui n’a attiré que moi apparemment le gigantesque moulin à vent à quelques pas de la station. Un autre stop un peu plus loin sur la route afin de prendre le paysage en photo et surtout d’essayer d’avoir un road train, l’un de ces gigantesques camions qui sillonnent le pays. Pour le moment nous n’en n’avons qu’avec 3 remorques mais certains peuvent en avoir jusqu’à 4, j’espère un arrêt sur un parking où il y en aura un. Nous avons eu le temps de regarder un film dans le bus avant d’enfin arriver à coober pedy, capitale mondiale de l’opale. Cette nuit nous la passerons sous terre, nous sommes dans un hotel underground, comme la majorité des constructions de la ville, ce qui permet une température ambiante de 22c° toute l’année car les été sont très chaud et les hivers très froid. A peine le temps de s’installer qu’il faisait déjà nuit, nous verrons donc mieux demain en plein jour. Soirée pizza pour le diner avec cette fois de bonnes portions. Nous sommes ensuite sortis dans un bar underground, donc sous terre également, nous décontracter de cette longue journée de bus. Coober pedy, ça fait des années que je voulais connaitre cette ville, j’ai hâte d’être à demain.
29.07 c’est parti pour la visite de coober pedy, où vivent plus de 80 nationalités différentes. Nous commençons par la visite de umoona opal mine, bien évidemment underground. Petite présentation vidéo de 10 minutes sur l’histoire de la ville et ensuite démonstration du traitement et polissage de l’opale. Nous avons ensuite fait le tour du propriétaire, c’est une véritable maison dans les sous sols avec tout le confort moderne mais sans aucune entrée de lumière naturelle. C’est l’une des choses les plus étranges que j’ai eu l’occasion de voir. Certaines galeries sont des pièces ordinaires alors que d’autres sont justes destinées à la recherche d’opale. Passage par la boutique à la fin qui tombe à pic car c’est bientôt l’anniversaire de marcia, elle a donc pu se choisir une bague. Petit tour de la ville avec quelques sorties photos du bus avec notamment la fameuse pancarte de bienvenue à coober pedy avec au dessus un camion de mineur, j’adore ces camions. L’église est également sous terraine et pour ceux qui se demandent pourquoi, c’est parce qu’il peut faire jusqu’à 50c° en été. Nous sommes passés par le terrain de golf qui n’a pas du tout d’herbe, très étrange, d’ailleurs il sert plus à promener les chiens qu’autre chose. Depuis une colline nous avons une meilleure vue de la ville et de ses environs qui sont remplis de tas de terre du aux nombreuses recherches partout sur le territoire. Ensuite nous avons tenté notre chance en tant que chercheurs d’opale pendant une bonne demi heure et avons trouvé de tous petits morceaux blanc, le plus courant malheureusement. On ne fera pas fortune cette fois mais on gardera un petit souvenir.Petite surprise du guide avant le déjeuner avec une visite de josephine gallery, un endroit qui recueille les kangourous orphelins et nous avons pu voir un tout jeune alimenté au biberon. Marcia s’est même fait lécher le nez par le bébé. Pause déjeuner au même endroit qu’hier mais cette fois pas de pizza, quiche salade et frites. Et nous reprenons la route. La visite fut expresse, c’est une ville fascinante par bien des cotés mais pour y vivre il faut vraiment avoir la foi de trouver ces précieuses pierres. quelques beaux arrêts en route notamment à breakaway reserve où le paysage lunaire est fantastique, c’est d’ailleurs là qu’à été tourné le film mad max. nous avons bien profité de cette partie car les arrêts suivant ont plus été techniques dont un pour ramasser du bois pour ce soir car nous serons en camping et avec les fraiches températures la nuit il faut un bon feu. Le camping justement se trouve aujourd’hui à marla, nous y sommes arrivés vers 17h30. Après l’installation nous étions plein de poussière, c’est la région qui veut ça. L’avantage du camping c’est que nous cuisinons nous même et qu’il y avait de bonnes rations pour le dîner. Nous sommes restés une bonne partie de la soirée tous ensemble autour du feu à faire quelques jeux. Maintenant au dodo car demain le réveil sonne à 5h15. Certains dorment à la belle étoile mais nous avons préféré une tente même si il ne fait pas plus chaud à l’intérieur.
30.07 réveil à 5h15 encore en pleine nuit après une froide et dure nuit. 1 heure plus tard nous sommes dans le bus prêt pour le départ et 3 heures de route. Juste une pause pour prendre quelques photos du magnifique levé du soleil sur le bord de la route et au changement de région, nous sommes maintenant dans le nord. Nous changeons de bus et de guide avec de nouvelles personnes qui s’intègrent au groupe et pour le guide nous n’avons pas gagné au change, on se croirait à l’école militaire avec la nouvelle, heureusement ce ne sont que trois jours. Le coté positif c’est qu’il y a des français maintenant parmi nous. Nous sommes allés jusqu’au campement où nous passerons la nuit, pour déjeuner. Dans l’après-midi nous sommes allés sur le site kata tjuta, site sacré des aborigènes où règnent trois énormes collines des 500 mètres de haut et de 6 kilomètres de profondeur sous terre. Nous avons fait une balade tous ensemble sur le sentier du vent, qui porte très bien son nom, je peux vous le confirmer. Les paysages sont très beaux et on a pleinement profité de ce moment. Ensuite pour conclure en beauté la journée nous sommes allés voir le couché du soleil sur uluru, l’un des sites les plus connus d’autralie. Tout le monde a au moins vu une photo une photo de cette colline rouge formé de sable au contraire de kata tjuta qui est formé de roches. Nous avons assisté au couché du soleil en buvant du champagne, tradition du site oblige. Pour le dîner steack de bœuf, viande de kangourou et saucisses de chameaux, tout testé et tout aimé.
31.07 levé encore de bonne heure à 5h20 cette fois, on a gagné 5 minutes par rapport à hier. Nous retournons pour le lever du soleil à uluru mais depuis un autre endroit, et sans champagne. De toute façon avec le froid qu’il fait on préfèrerait une bonne boisson chaude. La couleur du ciel ainsi que celle du rocher changent régulièrement, il y a un monde fou comme pour le coucher mais si on s’écarte un peu de toute cette foule on peut vraiment profiter de ce moment magique. Ensuite nous sommes partis sur un sentier qui fait le tour complet de uluru mais nous n’avons fait que la moitié. Vu le rythme nous n’aurions jamais pu faire les 10 kilomètres et arriver à temps pour la marche interprétative avec un guide mala ( une des tribu aborigène ) . nous sommes d’ailleurs arrivés juste au moment où le tour commençait en ayant sprintés sur la fin, pourtant nous aurions aimé un peu de temps pour apprécier le site. Il aurait été dommage de louper cette marche car pendant près d’une heure trente le couple de mala nous a expliqué les traditions et coutumes de la tribu, grâce à l’aide d’une interprète, même si je pense qu’ils parlent bien anglais, ça rajoute du folklore à la chose. Je faisais d’ailleurs la réflexion à marcia que je voyais bien le type rentrer chez lui en voiture, se mettre dans le canapé une bière à la main en regardant un match. Finalement je ne dois pas être très loin de la vérité car à la fin du tour il nous a remis des petites cartes de visites avec son adresse mail pour qu’on lui envoie les photos prises en sa compagnie et nous l’avons vu monter dans un pick-up lors de notre départ. Bien sur la montée sur le rocher était fermée comme la plupart du temps. Pour les malas il s‘agit d’une offense à leurs croyances que d’escalader uluru et le site reste fermé la plupart du temps pour diverses excuses plus ou moins valables. Il est vrai que la pente est très inclinée et que le vent soufflait très fort, je serais curieux de connaitre le pourcentage d’inclination, vu d’en bas c’est impressionnant. Nous sommes passés par le centre des visiteurs voir une exposition de leur histoire ainsi que quelques boutiques où normalement tous les articles sont fait par les aborigènes ( même si en cherchant bien on doit aussi trouver du made in china ) . nous sommes retournés au campement pour le déjeuner où tout le monde ( ou presque ) met la main à la patte sous les ordres directifs de notre sergent chef de guide. L’après-midi n’a été que trajet en bus avec juste quelques arrêts techniques dont la fameuse récolte de bois pour le feu du soir, et un beau point de vu sur un salar. Nous sommes arrivés au campement de king canyon presque de nuit. On sent que c’est déjà un peu moins touristique car les installations sont plus rustiques mais on s’adapte.
01.08 pour l’anniversaire de marcia aujourd’hui c’est randonnée dans king canyon, il y a pire. Le lever s’est fait à la même heure que ces derniers jours et on commence à avoir du mal à suivre le rythme. Nous sommes arrivés presque les premiers sur le site mais les autres groupes étaient juste derrière. La balade dans king canyon dure environ 3h30 et fait 6,5 kilomètres. La grande monté du début avec ses 350 marches est la partie la plus difficile mais finalement si fait bien grâce aux basses températures qu’il fait encore. Cette nuit nous étions à 0c°, il parait que c’est du jamais vu à cette époque. Arrivé sur le plateau une personne du groupe s’est senti mal et la guide a du la raccompagner en bas. Du à notre incompréhension de l’anglais et à l’accent de la guide sur lequel je pourrais accrocher toutes mes vestes nous avons continué d’avancer à 8 alors qu’il fallait attendre sont retour. Nous avons vraiment profité de ce moment avec tout le temps que nous voulions pour prendre des photos et profiter du magnifique paysage. Nous avons fait un détour par un point de vue panoramique qui valait vraiment la peine et juste quand nous allions retourner sur le sentier normal nous avons vu arrivé notre guide le visage rouge de colère et de fatigue qui nous a grondé comme des enfants car nous aurions du l’attendre sur place et surtout nous étions maintenant dans un endroit très dangereux où soit disant des personnes sont mortes, elle en rajoute beaucoup. Sans aucun regret car cela a été notre meilleure partie de la journée. Ensuite de nouveau avec le groupe il faut marcher au rythme des bons petits soldats et essayer de comprendre ses explications. La pause biscuit à coté de la partie du jardin d’eden a été la bienvenue. En remontant sur la plateau de l’autre coté le soleil commençait à taper fort et on pouvait alors commencer à enlever quelques couches de vêtements. Le paysage est fantastique, c’est un coin qui mérite vraiment la peine d’être visité. L’après-midi n’a été que bus une nouvelle fois avec 5 heures de route pour arriver à alice spring où prend fin la première partie de ce tour. Nous pensions être débarrassé de notre guide mais la mauvaise nouvelle est tombée, elle nous accompagnera jusqu’à darwin, mais cette fois en tant qu’observatrice, donc espérons que le vrai guide soit un peu plus détendu et qu’elle apprenne cela. Le soir nous avons fait une rapide visite du centre ville d’alice spring, tout est fermé de bonne heure et il n’y a pas beaucoup de piéton dans les rues à part les touristes et quelques aborigènes ayant abusés sur la bouteille. Nous avons mangé dans un restaurant asiatique mais il n’y avait même pas de dessert donc aucune bougie à pouvoir souffler. Nous sommes dans une chambre de 8 avec une seule salle de bain, marcia apprend la vie en dortoir.