Le 22/06/12, 4:49
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Seulement 45 minutes d’avion et nous sommes arrivés à salvador de bahia, ville où à vécu marcia pendant 13 ans ( évidemment la ville a bien changé et évolué depuis ). Sa nièce lorena est venue nous chercher à l’aéroport avec ivan et leur enfant pedro enrique. Comme il était déjà assez tard nous sommes directement allés diner et ensuite ils nous ont conduits à notre logement. Instaltion et dodo, on verra la ville au grand jour demain.
17.06 salvador de bahia compte près de 3 millions d’habitants, on n’est plus dans les petites villes à dimension humaine. De plus la ville a eu une énorme croissance ces dernières années mais toutes les constructions du à l’évolution se sont faites dans le désordre total. Si bien que dans un même quartier on peut trouver des habitations de classe moyenne, de luxueuses maisons ainsi que des favelas et tout ce petit monde cohabite ensemble ( plus ou moins bien ) . aujourd’hui nous avions rendez-vous avec janaina, une amie d’école de marcia qu’elle n’avait pas vu depuis 15 ans. Nous nous sommes retrouvés dans un centre commerciale pas très loin de notre logement, nous avons pu ainsi y aller à pied. Alors pour suivre la conversation en portugais ( déjà suivre c’est un bien grand mot ) il faut que je me concentre énormément et ça me fatigue comme ce n’est pas imaginable, je comprend mieux les difficultés de marcia en France. Nous avons mangé dans un resto qui faisait de la cuisine japonaise et chinoise à la sauce brésilienne, comme par exemple des sushis de maracuya. Personnellement je n’ai pas été très emballé, je préfère quand ça reste traditionnel, la cuisine asiatique est très bonne ainsi. Ensuite d’autres amis sont venus nous chercher, carina et bruno qui sont venus à santiago il y a deux ans, cette fois c’est à leur tour de jouer les guides. Nous sommes partis du phare da barra en longeant la cote. Sur cette avenue lors du carnaval 3 millions de personnes se réunissent, c'est-à-dire l’équivalent de toute la ville juste sur une avenue, cela doit être impressionnant. Nous faisons quelques arrêts photos sur les différentes plages pour arriver à un autre phare du nom de itapua que l’on apercevait au loin quand on a commencé la visite. Première expérience culinaire, j’ai goutté des morceaux de canne à sucre. Il faut en croquer un bout, presser le jus dans sa bouche et recracher toute la partie filandreuse. Le gout est vraiment agréable mais c’est un peu dur à couper et des morceaux peuvent rester coincés entre les dents, voila le seul problème. Autre arret et nouvelle expérience culinaire avec un acaraje une patte frit à l’huile de dende où l’on met des crevettes dedans ainsi qu’une sauce bizarre qui s’appell vatapa ( que même les brésiliens ne savent pas expliquer ce qu’i y a dans cette sauce ) et des tomates. C’est très bon mais les crevettes viennent avec la carapace. Puis pour passer un peu sucré de nouveau nous avons partagé un cocada c’est à base de noix de coco brulée. Ça donne une soif incroyable. Enfin le dernier arrêt s’est fait dans un petit local pres de chez eux et nous avons gouté le jus d’açai, un fruit typique brésilien. En guise de jus c’est plus servit comme un sorbet, on le mange à la cuillère accompagné de bananes et de céréales. Le fruit est assez acide ce qui fait que le jus est très rafraichissant, c’est délicieux, expérience à renouveler. Ensuite ils nous ont reconduis à notre logement, pas de diner ce soir, avec tous les mélanges que l’on vient de faire, on va déjà voir si on arrive à digérer sans problème.
18.06 aujourd’hui nous avons pris un tour pour aller à praia do forte car en bus il y avait plusieurs changement à faire, pas mal d’attente, bref le gérant de l’hotel nous a conseillé de le faire organisé. Le van est passé nous chercher à 8h15, le temps de récupérer les autres touristes dans leurs différents logements, et nous voila parti. Praia de forte se trouve à un peu plus de 90 kms de salvador. Nous avons refait le même chemin qu’hier mais cette fois avec les explications du guide. Le grand intérêt à praia do forte est la réserve de tortues du projet tamar, la même association que nous avions visitée au début du voyage à florianopolis. Ici, le parc est bien plus grand, il y a beaucoup plus de tortues ainsi que d’autre espèce telle que des requins et poissons en tout genre. 4 espèces de tortues sont présentes dans le parc, c’est toujours une grande attraction quand elles remontent à la surface pour prendre un peu d’air et beaucoup de personnes se pressent autour du bassin pour prendre des photos. Il y a des bassins interactifs où l’on peut mettre ses mains dans l’eau pour toucher les différentes espèces comme des étoiles de mer, serpents de mer, oursins, poissons et même une raie. Un bassin vitré d’où l’on peut observer les requins présents dans celui-ci. Bref un endroit qu’il faut absolument visiter si vous êtes dans le coin, de plus il se trouve dans un cadre merveilleux en bord de mer et tout le parcours se fait les pieds dans le sable. La boutique est également bien plus grande que celle de l’autre site et j’ai ramené quelques souvenirs. Tous les produits vendus sont fabriqués au brésil, c’est tellement rare de pouvoir avoir un vêtement qui ne soit made in china qu’il faut en profiter. Il nous restait un petit peu de temps pour visiter le village avec bien sur d’autres boutiques ( mais pas officielles du projet tamar ) dans lesquelles on trouve des produits artisanaux qui donnent encore envie de sortir le porte-monnaie. Malheureusement nous avons manqué de temps pour concrétiser les autres achats que nous voulions faire ( c’est le problème avec les tours organisé, il faut suivre le planning ) mais nous y reviendront peut-être. Ensuite direction guarajuba, station balnéaire où nous irons le week-end prochain en formule tout inclus dans un hotel. Nous avons déjeuné juste à coté de la plage un vermelho, un poisson local très bon, arrosé d’une caipirinha ( ça m’a l’air d’être un meilleur médicament pour passer le rhume ) . je ne me souviens plus si j’ai déjà donné la recette de ce cocktail, mieux vaut deux fois qu’aucune. C’est très simple, il se compose de cachaça, morceaux de citron vert et sucre. Les brésiliens en boivent très peu car c’est assez fort, ils préfèrent la bière où là par contre le pack de 24 arrive difficilement à terminer la journée ( petits joueurs, s’abstenir ). Ensuite nous avons pris un peu de soleil sur la plage et nous sommes baignés, la température de l’eau très agréable et on y serait peut-être encore s’il n’y avait pas eu encore une fois cet impératif d’horaire à respecter. Ce n’est pas grave nous y retournerons ce week-end. Le van nous a ramené à la pousada et nous sommes juste ressortis faire quelques courses au supermarché avant la nuit. Il nous faut surtout de l’eau car avec la chaleur qu’il fait il faut s’hydrater régulièrement.
19.06 ce matin nous sommes allés au farol da barra qui abrite le musée nautique. Le phare se trouve à quelques rues de notre logement, nous avons donc pu y aller à pied. C’est le premier phare qui a été construit en amérique du sud en 1698 et le fort qui l’entoure est le premier construit à bahia. Le musée nautique abrite quelques vestige de la grande époque de la navigation portugaise mais le principal intérêt est de pouvoir monter tout en haut du phare et découvrir la vue à 360c° sur la péninsule de salvador. Dans la cours intérieure deux énormes canons du 17 ème siècle en excellent état ne donnent as envie de recevoir un de leur boulet. Un petit tour par la boutique mais sans grand intérêt et nous sommes retournés à la pousada car lorena est venu nous chercher à 13h30 pour déjeuner. Nous sommes allés à sal e brasa un rodizzio de viandes avec buffet libre à volonté et où les serveurs passent aux tables avec différents types de viandes embrochés sur une épée et proposent de vous en découper un morceau, C’est typiquement brésilien. Pas besoin de vous dire quel’on vite fait de manger 5-6 morceaux de viandes sans s’en rendre compte. En plus du buffet libre avec un choix impressionnant de salade, légumes, charcuterie, fromages etc... et même des sushis nous avons mangé comme 4. On est tous ressorti plus que satisfait. Après cela nous avons eu le droit à un bon aperçu des bouchons à salvador, c’est incroyable. En plus il faut vraiment bien connaitre pour conduire ici, très peu de pancartes ou panneaux pour indiquer la direction sur une 8 voies qui se sépare en trois parties par exemple, dur, dur. Juste quand lorena nous déposait à la pousada, carina arrivait nous chercher, timing parfait. Elle nous a emmenés voir sa sœur dans l’immeuble où vivait marcia. Le quartier a énormément changé, la favela qui se trouvait devant l’édifice s’est transformée en quartier résidentiel avec de grands immeubles de construit et même une piscine. Nous sommes allés diner dans un restaurant japonais mais après le festin de ce midi nous n’avons pas mangé énormément.
20.06 aujourd’hui nous allons découvrir le centre ville. Nous avons pris le bus jusqu’à la place da se et avons commencé la visite à pied du quartier pelourinho, déclaré patrimoine mondial de l’unesco en 1993, qui regorge de maisons coloniales colorées et de splendides églises. De plus la préparation de la fête de saint jean ce week-end met encore plus de couleur dans les petites rues pavées avec toute la décoration et les drapeaux suspendus. J’ai rarement vu autant de policiers présent dans un même quartier, ça me rappelle le centre de lima. Au moins cette présence rassure un peu car il y a pas mal de types louchent qui rodent, de vendeurs ambulants qui insistent pour qu’on leur achète quelque chose et les pire sont ceux qui vous proposent « gratuitement » de vous mettre une fitinha ( sorte de bracelet religieux ) autour du poignet et qui bien sur une fois accepté vous demande de l’argent, en général 2 reals alors qu’au marché vous pouvez en acheter jusqu’à 18 pour 1 real. Les bières se déchargent par milliers sur la place terreiro de jesus pour préparer la saint jean. Nous avons visité l’église de san francisco d’extérieure totalement ordinaire, en revanche à l’intérieur c’est certainement la plus belle église que j’ai pu visiter jusqu’à présent. Pas moins de 700 kilos d’or ont été utilisés pour la décoration et les ornements. Nous avons eu droit à un guide qui s’est imposé de lui-même proposant « gratuitement » de nous faire la visite mais fixant son tarif à la fin car le pourboire ne lui paraissait pas suffisant. En tout cas ses explications étaient très intéressantes et ça en valait finalement la peine. Nous avons appris beaucoup de choses en peu de temps et vu des détails que nous n’aurions jamais ni même regardé. Nous avons arpenté par la suite les petites rues pavées de pelourinho, profitant des petites boutiques installées dans les maisons colorées. Ensuite nous sommes retournés sur la place municipale et avons pris l’ascenseur la cerda pour descendre sur la partie basse de la ville, et oui car salvador est également une ville pour les sportifs construite sur plusieurs collines. La partie basse n’a pas du tout le même charme mais on y trouve le mercado modelo, un marché artisanal avec plus de 100 postes de vente sur deux étages. On trouve de tout, peintures, vêtements, scultures, pierres précieuses etc.... mais plus de papillon car leur vente est interdite depuis plusieurs années, dommage c’est ce que je voulais acheter. En dehors du marché, pas grand intérêt à rester dans cette partie, nous avons donc repris l’ascenseur direction la ville haute, mangé un morceau et avons repris le bus pour aller au shopping barra où nous avons pris notre dessert avec une glace de chez perini, presque aussi bonne qu’en Italie avec en plus des saveurs exotiques que l’on ne trouve pas en europe. Nous sommes rentrés nous reposer un instant et le soir lorena et ivan sont passés nous chercher et nous avons été diner dans le quartier mouraria, populaire mais très sympa. Une fois encore nous avons gouter des spécialités avec par exemple des pititinga, de minuscules poissons fris, des lambretta, rien à voir avec le scooter il s’agit d’un fruit de mer qui ressemble un peu à la praire. Nous avons également commandé une salade de poulpe délicieuse et des empanadas de crevettes et de aratus ( un cousin du crabe ) . nous avons passé un très bon moment et il était déjà minuit passé quand nous avons quitté les lieux. L’endroit était plein, ce n’est pas en France que l’on verrait ça un mercredi soir.
21.06 nous sommes allés ce matin de nouveau au shopping barra pour changer un peu d’argent. Nous avons également du organiser un peu nos sacs car demain nous partons pour le week-end à guarajuba et allons laisser nos gros sacs à dos chez lorena, donc il faut faire un petit packtage pour tenir jusqu’à lundi. Elle est venue nous chercher pour déjeuner à bom demais dans le quartier de brotas et nous avons mangé une délicieuse moqueca de camaraos. Ce sont des crevettes cuites dans du lait de coco et de l’huile de dende avec oignons, tomates etc.... accompagné avec du riz et de la forofa ( farine de manioque ) . au retour à la pousada nous avons confié nos gros sacs à dos à lorena et ensuite nous sommes allés nous balader sur l’avenue oceanico jusqu’à la statue du christ qui offre un très beau point de vue sur la jetée et sur le phare de barra. Nous avons pu assister au coucher du soleil. Nous avons continué de l’autre coté jusqu’à la plage porto da barra et sommes rentrés à la pousada. Demain nous partons pour guarajuba dans un hotel all inclusive ( aie, encore 3 kilos de plus au retour ) où nous allons passer le week-end avec carina et bruno et un autre couple d’amis.
17.06 salvador de bahia compte près de 3 millions d’habitants, on n’est plus dans les petites villes à dimension humaine. De plus la ville a eu une énorme croissance ces dernières années mais toutes les constructions du à l’évolution se sont faites dans le désordre total. Si bien que dans un même quartier on peut trouver des habitations de classe moyenne, de luxueuses maisons ainsi que des favelas et tout ce petit monde cohabite ensemble ( plus ou moins bien ) . aujourd’hui nous avions rendez-vous avec janaina, une amie d’école de marcia qu’elle n’avait pas vu depuis 15 ans. Nous nous sommes retrouvés dans un centre commerciale pas très loin de notre logement, nous avons pu ainsi y aller à pied. Alors pour suivre la conversation en portugais ( déjà suivre c’est un bien grand mot ) il faut que je me concentre énormément et ça me fatigue comme ce n’est pas imaginable, je comprend mieux les difficultés de marcia en France. Nous avons mangé dans un resto qui faisait de la cuisine japonaise et chinoise à la sauce brésilienne, comme par exemple des sushis de maracuya. Personnellement je n’ai pas été très emballé, je préfère quand ça reste traditionnel, la cuisine asiatique est très bonne ainsi. Ensuite d’autres amis sont venus nous chercher, carina et bruno qui sont venus à santiago il y a deux ans, cette fois c’est à leur tour de jouer les guides. Nous sommes partis du phare da barra en longeant la cote. Sur cette avenue lors du carnaval 3 millions de personnes se réunissent, c'est-à-dire l’équivalent de toute la ville juste sur une avenue, cela doit être impressionnant. Nous faisons quelques arrêts photos sur les différentes plages pour arriver à un autre phare du nom de itapua que l’on apercevait au loin quand on a commencé la visite. Première expérience culinaire, j’ai goutté des morceaux de canne à sucre. Il faut en croquer un bout, presser le jus dans sa bouche et recracher toute la partie filandreuse. Le gout est vraiment agréable mais c’est un peu dur à couper et des morceaux peuvent rester coincés entre les dents, voila le seul problème. Autre arret et nouvelle expérience culinaire avec un acaraje une patte frit à l’huile de dende où l’on met des crevettes dedans ainsi qu’une sauce bizarre qui s’appell vatapa ( que même les brésiliens ne savent pas expliquer ce qu’i y a dans cette sauce ) et des tomates. C’est très bon mais les crevettes viennent avec la carapace. Puis pour passer un peu sucré de nouveau nous avons partagé un cocada c’est à base de noix de coco brulée. Ça donne une soif incroyable. Enfin le dernier arrêt s’est fait dans un petit local pres de chez eux et nous avons gouté le jus d’açai, un fruit typique brésilien. En guise de jus c’est plus servit comme un sorbet, on le mange à la cuillère accompagné de bananes et de céréales. Le fruit est assez acide ce qui fait que le jus est très rafraichissant, c’est délicieux, expérience à renouveler. Ensuite ils nous ont reconduis à notre logement, pas de diner ce soir, avec tous les mélanges que l’on vient de faire, on va déjà voir si on arrive à digérer sans problème.
18.06 aujourd’hui nous avons pris un tour pour aller à praia do forte car en bus il y avait plusieurs changement à faire, pas mal d’attente, bref le gérant de l’hotel nous a conseillé de le faire organisé. Le van est passé nous chercher à 8h15, le temps de récupérer les autres touristes dans leurs différents logements, et nous voila parti. Praia de forte se trouve à un peu plus de 90 kms de salvador. Nous avons refait le même chemin qu’hier mais cette fois avec les explications du guide. Le grand intérêt à praia do forte est la réserve de tortues du projet tamar, la même association que nous avions visitée au début du voyage à florianopolis. Ici, le parc est bien plus grand, il y a beaucoup plus de tortues ainsi que d’autre espèce telle que des requins et poissons en tout genre. 4 espèces de tortues sont présentes dans le parc, c’est toujours une grande attraction quand elles remontent à la surface pour prendre un peu d’air et beaucoup de personnes se pressent autour du bassin pour prendre des photos. Il y a des bassins interactifs où l’on peut mettre ses mains dans l’eau pour toucher les différentes espèces comme des étoiles de mer, serpents de mer, oursins, poissons et même une raie. Un bassin vitré d’où l’on peut observer les requins présents dans celui-ci. Bref un endroit qu’il faut absolument visiter si vous êtes dans le coin, de plus il se trouve dans un cadre merveilleux en bord de mer et tout le parcours se fait les pieds dans le sable. La boutique est également bien plus grande que celle de l’autre site et j’ai ramené quelques souvenirs. Tous les produits vendus sont fabriqués au brésil, c’est tellement rare de pouvoir avoir un vêtement qui ne soit made in china qu’il faut en profiter. Il nous restait un petit peu de temps pour visiter le village avec bien sur d’autres boutiques ( mais pas officielles du projet tamar ) dans lesquelles on trouve des produits artisanaux qui donnent encore envie de sortir le porte-monnaie. Malheureusement nous avons manqué de temps pour concrétiser les autres achats que nous voulions faire ( c’est le problème avec les tours organisé, il faut suivre le planning ) mais nous y reviendront peut-être. Ensuite direction guarajuba, station balnéaire où nous irons le week-end prochain en formule tout inclus dans un hotel. Nous avons déjeuné juste à coté de la plage un vermelho, un poisson local très bon, arrosé d’une caipirinha ( ça m’a l’air d’être un meilleur médicament pour passer le rhume ) . je ne me souviens plus si j’ai déjà donné la recette de ce cocktail, mieux vaut deux fois qu’aucune. C’est très simple, il se compose de cachaça, morceaux de citron vert et sucre. Les brésiliens en boivent très peu car c’est assez fort, ils préfèrent la bière où là par contre le pack de 24 arrive difficilement à terminer la journée ( petits joueurs, s’abstenir ). Ensuite nous avons pris un peu de soleil sur la plage et nous sommes baignés, la température de l’eau très agréable et on y serait peut-être encore s’il n’y avait pas eu encore une fois cet impératif d’horaire à respecter. Ce n’est pas grave nous y retournerons ce week-end. Le van nous a ramené à la pousada et nous sommes juste ressortis faire quelques courses au supermarché avant la nuit. Il nous faut surtout de l’eau car avec la chaleur qu’il fait il faut s’hydrater régulièrement.
19.06 ce matin nous sommes allés au farol da barra qui abrite le musée nautique. Le phare se trouve à quelques rues de notre logement, nous avons donc pu y aller à pied. C’est le premier phare qui a été construit en amérique du sud en 1698 et le fort qui l’entoure est le premier construit à bahia. Le musée nautique abrite quelques vestige de la grande époque de la navigation portugaise mais le principal intérêt est de pouvoir monter tout en haut du phare et découvrir la vue à 360c° sur la péninsule de salvador. Dans la cours intérieure deux énormes canons du 17 ème siècle en excellent état ne donnent as envie de recevoir un de leur boulet. Un petit tour par la boutique mais sans grand intérêt et nous sommes retournés à la pousada car lorena est venu nous chercher à 13h30 pour déjeuner. Nous sommes allés à sal e brasa un rodizzio de viandes avec buffet libre à volonté et où les serveurs passent aux tables avec différents types de viandes embrochés sur une épée et proposent de vous en découper un morceau, C’est typiquement brésilien. Pas besoin de vous dire quel’on vite fait de manger 5-6 morceaux de viandes sans s’en rendre compte. En plus du buffet libre avec un choix impressionnant de salade, légumes, charcuterie, fromages etc... et même des sushis nous avons mangé comme 4. On est tous ressorti plus que satisfait. Après cela nous avons eu le droit à un bon aperçu des bouchons à salvador, c’est incroyable. En plus il faut vraiment bien connaitre pour conduire ici, très peu de pancartes ou panneaux pour indiquer la direction sur une 8 voies qui se sépare en trois parties par exemple, dur, dur. Juste quand lorena nous déposait à la pousada, carina arrivait nous chercher, timing parfait. Elle nous a emmenés voir sa sœur dans l’immeuble où vivait marcia. Le quartier a énormément changé, la favela qui se trouvait devant l’édifice s’est transformée en quartier résidentiel avec de grands immeubles de construit et même une piscine. Nous sommes allés diner dans un restaurant japonais mais après le festin de ce midi nous n’avons pas mangé énormément.
20.06 aujourd’hui nous allons découvrir le centre ville. Nous avons pris le bus jusqu’à la place da se et avons commencé la visite à pied du quartier pelourinho, déclaré patrimoine mondial de l’unesco en 1993, qui regorge de maisons coloniales colorées et de splendides églises. De plus la préparation de la fête de saint jean ce week-end met encore plus de couleur dans les petites rues pavées avec toute la décoration et les drapeaux suspendus. J’ai rarement vu autant de policiers présent dans un même quartier, ça me rappelle le centre de lima. Au moins cette présence rassure un peu car il y a pas mal de types louchent qui rodent, de vendeurs ambulants qui insistent pour qu’on leur achète quelque chose et les pire sont ceux qui vous proposent « gratuitement » de vous mettre une fitinha ( sorte de bracelet religieux ) autour du poignet et qui bien sur une fois accepté vous demande de l’argent, en général 2 reals alors qu’au marché vous pouvez en acheter jusqu’à 18 pour 1 real. Les bières se déchargent par milliers sur la place terreiro de jesus pour préparer la saint jean. Nous avons visité l’église de san francisco d’extérieure totalement ordinaire, en revanche à l’intérieur c’est certainement la plus belle église que j’ai pu visiter jusqu’à présent. Pas moins de 700 kilos d’or ont été utilisés pour la décoration et les ornements. Nous avons eu droit à un guide qui s’est imposé de lui-même proposant « gratuitement » de nous faire la visite mais fixant son tarif à la fin car le pourboire ne lui paraissait pas suffisant. En tout cas ses explications étaient très intéressantes et ça en valait finalement la peine. Nous avons appris beaucoup de choses en peu de temps et vu des détails que nous n’aurions jamais ni même regardé. Nous avons arpenté par la suite les petites rues pavées de pelourinho, profitant des petites boutiques installées dans les maisons colorées. Ensuite nous sommes retournés sur la place municipale et avons pris l’ascenseur la cerda pour descendre sur la partie basse de la ville, et oui car salvador est également une ville pour les sportifs construite sur plusieurs collines. La partie basse n’a pas du tout le même charme mais on y trouve le mercado modelo, un marché artisanal avec plus de 100 postes de vente sur deux étages. On trouve de tout, peintures, vêtements, scultures, pierres précieuses etc.... mais plus de papillon car leur vente est interdite depuis plusieurs années, dommage c’est ce que je voulais acheter. En dehors du marché, pas grand intérêt à rester dans cette partie, nous avons donc repris l’ascenseur direction la ville haute, mangé un morceau et avons repris le bus pour aller au shopping barra où nous avons pris notre dessert avec une glace de chez perini, presque aussi bonne qu’en Italie avec en plus des saveurs exotiques que l’on ne trouve pas en europe. Nous sommes rentrés nous reposer un instant et le soir lorena et ivan sont passés nous chercher et nous avons été diner dans le quartier mouraria, populaire mais très sympa. Une fois encore nous avons gouter des spécialités avec par exemple des pititinga, de minuscules poissons fris, des lambretta, rien à voir avec le scooter il s’agit d’un fruit de mer qui ressemble un peu à la praire. Nous avons également commandé une salade de poulpe délicieuse et des empanadas de crevettes et de aratus ( un cousin du crabe ) . nous avons passé un très bon moment et il était déjà minuit passé quand nous avons quitté les lieux. L’endroit était plein, ce n’est pas en France que l’on verrait ça un mercredi soir.
21.06 nous sommes allés ce matin de nouveau au shopping barra pour changer un peu d’argent. Nous avons également du organiser un peu nos sacs car demain nous partons pour le week-end à guarajuba et allons laisser nos gros sacs à dos chez lorena, donc il faut faire un petit packtage pour tenir jusqu’à lundi. Elle est venue nous chercher pour déjeuner à bom demais dans le quartier de brotas et nous avons mangé une délicieuse moqueca de camaraos. Ce sont des crevettes cuites dans du lait de coco et de l’huile de dende avec oignons, tomates etc.... accompagné avec du riz et de la forofa ( farine de manioque ) . au retour à la pousada nous avons confié nos gros sacs à dos à lorena et ensuite nous sommes allés nous balader sur l’avenue oceanico jusqu’à la statue du christ qui offre un très beau point de vue sur la jetée et sur le phare de barra. Nous avons pu assister au coucher du soleil. Nous avons continué de l’autre coté jusqu’à la plage porto da barra et sommes rentrés à la pousada. Demain nous partons pour guarajuba dans un hotel all inclusive ( aie, encore 3 kilos de plus au retour ) où nous allons passer le week-end avec carina et bruno et un autre couple d’amis.