Le 03/06/12, 3:47
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Nous sommes arrivés le matin à puerto iguazu en argentine après une nuit presque blanche passée dans le bus qui nous a amené de curitiba à foz do iguaçu. Très difficile de dormir dans le bus malgré le confort des sièges, pour moi le bruit, le mouvement et le manque de place pour les jambes restent fatals. J’ai une grande admiration pour ces gens qui arrivent à dormir n’importe où et dans n’importe quelles conditions, mais après 7 heures de trajet toujours sans le moindre repos, quand on les entend ronfler à tue tête, on a bien envie de leur donner un petit coup dans leur siège. Le trajet au total a duré presque 10 heures. Ensuite de foz do iguaçu à puerto iguazu nous avons du prendre 3 bus urbains différents et passer les démarches à la frontière. Vers 10h nous sommes enfin arrivé à l’auberge rio selva, j’y étais déjà venu la dernière fois donc aucune mauvaise surprise. Le temps de se reposer une petite demi-heure mais surtout de se doucher et de se changer, et nous voila reparti. Tout d’abord nous avons mangé car aujourd’hui nous n’avons pas eu l’occasion de profiter du fameux petit-déjeuner brésilien et ensuite nous avons pris le bus direction le parc national d’iguazu. Les tarifs ont bien augmenté depuis la dernière fois que je suis venu et surtout ce système de prix différents entre les locaux, les nationaux et les étrangers me défrise toujours autant. Imaginez par exemple que pour visiter la tour eiffel le tarif soit le suivant : 5 euros pour les parisiens, 15 euros pour les français et 40 euros pour les étrangers. Voila en gros l’équivalent auquel nous avons droit ici. Toujours est-il que passer ce petit coup de gueule, une fois à l’intérieur on n’oublie vite le tarif prohibitif de l’entrée. A peine quelques dizaines de mètres et déjà les premiers papillons viennent voler autour de vous et parfois même se pose directement sur votre corps. Nous avons commencé par visiter le centre d’informations qui nous présente rapidement toutes les espèces animal que l’on peut rencontrer dans le parc, certaines comme le jaguar ne sont pas conseillées. Nous avons ensuite prise un petit train pour aller voir la garganta del diablo ( la gorge du diable ) , qui nous laisse à la dernière station du parc, il reste juste un bon kilomètre à parcourir en marchant le long des passerelles ( sans tombé car il y a également des crocodiles ) . avant d’arriver sur les dites passerelles nous avons pu observer un agrouppement de plusieurs dizaines de papillons au même endroit, il y en a pour tous les gouts avec leurs tailles et leurs couleurs si différentes. Une fois sur les passerelles en chemin à la gorge du diable nous avons vu d’énormes poissons ainsi que quelques tortues, une chenille assez étrange et au niveau aérien de magnifiques oiseaux ( dont j’ai oublié le nom ) et toujours les papillons qui se posent sur nous. Après tous ces ralentissements nous sommes enfin parvenus à la gorge du diable, le spectacle est tellement magnifique que je pourrai y venir des dizaines de fois sans m’en lasser. nous sommes juste au dessus de la cascade, au cœur des chutes, La puissance et le bruit sont impressionnants, la nature nous montre tout l’étendu de sa force. Nous avons également la chance de ne pas submergé par la foule et ça en est que plus agréable pour la visite. Nous avons repris reprit le train pour nous arrêter cette fois à la station cataratas et parcourir le circuit supérieur. Nous sommes tombés nez à nez avec un groupe de coatis ( j’adore ces petites bêtes ) et avons passé un bon moment à les observer et les photographier, ils grimpent aux arbres presque aussi facilement que les singes. Comme son nom l’indique le circuit supérieur passe au dessus de certaines chutes d’eau, je ne vais pas toutes les énumérer car la liste est longue mais ce qui est sur c’est que la balade vaut le coup d’œil. Au bout de la passerelle nous avons vu plusieurs toucans, malheureusement trop éloignés pour faire de belles photos, ces oiseaux sont magnifiques. Il était l’heure de revenir maintenant sur nos pas car le parc ferme à 18h, nous avons donc repris le petit train pour revenir à la gare centrale et avons eu le temps de vitriner un peu. A la sortie du parc nous avons fait tamponner nos billets pour pouvoir revenir demain avec des entrées à moitié prix ( c’est le minimum qu’ils peuvent faire ) puis avons pris le bus pour rentrer à puerto iguazu. Nous étions tellement fatigués que nous nous sommes fait livrer des empanadas directement à la chambre de l’auberge.
02.06 aujourd’hui nous retournons au parc national iguazu mais plus tot qu’hier. Même trajet que la veille, le bus passe toutes les 20 minutes ce qui ne fait pas trop longtemps à attendre. Le parc se trouvant à une vingtaine de kilomètres du centre ville nous y sommes en 15-20 minutes. Pas de ciel bleu et un temps plutôt menaçant au programme, j’ai même hésité à m’habiller avec les vêtement de pluie mais au dernier moment j’ai fait le pari ( osé à la vue du ciel ) qu’il n’allait pas pleuvoir. Le taux d’humidité dans l’air doit être proche des 100% c’est parfois à la limite du respirable. En plus depuis notre visite au zoo de curitiba nous sommes piqués de partout dont certaines ne sont pas belles à voir. Sous un climat tropical comme celui-ci il faut faire attention à ce genre de chose. Aujourd’hui par précaution j’ai pris mon répulsif contre les insectes et je m’en suis bien servit. Même routine qu’hier avec le train, nous sommes descendus à la station cataratas et sommes cette fois allés sur le circuit inférieur. Pour moi c’est le circuit le plus intéressant car on découvre la plupart des chutes vue d’en bas, la plus belle perspective. Le parcours se fait toujours en pleine forêt ce qui nous donne l’occasion d’apercevoir un grand nombre d’animaux mais toujours pas de lézard en vue, je crois qu’il ne fait pas assez chaud, car les autres fois où je suis venu l’endroit en était rempli mais c’était en plein été. Tant pis, on se contentera des autres espèces. Nous sommes samedi et cela se voit, il y a bien plus de monde qu’hier mais cela reste encore raisonnable. Le paysage est toujours aussi plaisant à regarder et on profite bien de la chance que l’on a d’être ici. En bas du circuit inférieur nous avons pris un bateau pour aller sur l’ile san martin, la traversée se fait en 3 minutes à peine, on pourrait presque le faire à la nage si il n’y avait pas ces forts courants. Le grand avantage de cette ile en plus de proposer d’autre beau points de vue c’est qu’il n’y a presque personnes qui l’a parcours car son accès n’est pas évident, il y a énormément de marches à descendre et à monter et le climat rend les efforts encore plus dur. Ce qui fait que tous les groupes de petits vieux font l’impasse sur cette partie du parc. A un moment nous ne devions pas être plus de 10 touristes sur l’ile. Nous en avons fait tout le tour et sommes allés aux 3 principaux miradors, le san martin, le tres mosqueteros et la ventana. Nous avons vu un tatoo en plein travail et un magnifique papillon vert avec lequel nous avons joué au moins pendant 20 minutes. Ensuite nous avons repris le bateau pour revenir sur le continent et faire la partie retour du circuit qui n’a pas grand intérêt si ce n’est pour voir d’autres papillons et insectes. Il commençait à faire faim alors nous nous sommes posés dans une sorte de cafétéria et avons mangé des sandwichs à l’intérieur du local car à l’extérieur il y avait des dizaines de coatis qui semblaient eux aussi avoir très faim. Les coatis que je trouvais adorable hier m’ont complètement fait revoir mon jugement aujourd’hui. Ils montent sur les chaises et les tables, vont fouiller dans les sacs des gens, en gros tout leur est bon pour trouver de la nourriture facilement. Le pire c’est que beaucoup de gens leur donnent alors qu’il est formellement interdit de le faire. Du coup cela entraine un attroupement des coatis qui deviennent agressifs entre eux, car ils se disputent la nourriture, mais également envers les hommes. Des pancartes avertissent qu’ils peuvent également mordre, et à voir les griffes qu’ils possèdent, ils peuvent également laisser de sacrées traces sur le corps. Malheureusement si ils sont devenus ainsi c’est tout d’abord à cause des visiteurs qui leur donne à manger et qui perturbent l’éco système et leur habitudes alimentaires. Nous avons appris d’une employée du parc que les males sont les plus clairs et les femelles les plus foncées. Sur le chemin du retour nous sommes passés près du sheraton ( le seul hotel à l’intérieur même du parc ) mais nous ne sommes pas entrés pour demander les tarifs. Plutôt que de reprendre le train nous sommes retournés à la gare centrale à pied en empruntant le circuit vert. Un détour par les boutiques pour un petit souvenir chacun et nous sommes rentrés à puerto iguazu. La journée ne va pas encore s’achever de suite et malgré la fatigue déjà présente nous avons marché jusqu’au hito de las tres fronteras. A cet endroit se trouve plusieurs choses intéressantes. Le fleuve iguazu et le fleuve parana se croisent pour former une sorte de Y. d’un coté vous êtes en argentine, en face à droite vous voyez le brésil et en face à gauche le paraguay. Il y a également plusieurs monuments dans un beau parc fleuri, l’un avec les drapeaux des trois pays alors que l’autre est un petit obélisque aux couleurs de l’argentine ( donc très belles, bleu ciel et blanc les mêmes que l’OM ) nous sommes finalement rentrés à l’auberge en ayant acheté au passage notre dinner à emporter. Demain nous repassons coté brésilien mais ces deux jours en argentine ont été très plaisants, d’abord parce je comprenais tout ce que le gens me disaient et surtout car nous avons visité l’un des plus beau parc du pays voir du continent.
02.06 aujourd’hui nous retournons au parc national iguazu mais plus tot qu’hier. Même trajet que la veille, le bus passe toutes les 20 minutes ce qui ne fait pas trop longtemps à attendre. Le parc se trouvant à une vingtaine de kilomètres du centre ville nous y sommes en 15-20 minutes. Pas de ciel bleu et un temps plutôt menaçant au programme, j’ai même hésité à m’habiller avec les vêtement de pluie mais au dernier moment j’ai fait le pari ( osé à la vue du ciel ) qu’il n’allait pas pleuvoir. Le taux d’humidité dans l’air doit être proche des 100% c’est parfois à la limite du respirable. En plus depuis notre visite au zoo de curitiba nous sommes piqués de partout dont certaines ne sont pas belles à voir. Sous un climat tropical comme celui-ci il faut faire attention à ce genre de chose. Aujourd’hui par précaution j’ai pris mon répulsif contre les insectes et je m’en suis bien servit. Même routine qu’hier avec le train, nous sommes descendus à la station cataratas et sommes cette fois allés sur le circuit inférieur. Pour moi c’est le circuit le plus intéressant car on découvre la plupart des chutes vue d’en bas, la plus belle perspective. Le parcours se fait toujours en pleine forêt ce qui nous donne l’occasion d’apercevoir un grand nombre d’animaux mais toujours pas de lézard en vue, je crois qu’il ne fait pas assez chaud, car les autres fois où je suis venu l’endroit en était rempli mais c’était en plein été. Tant pis, on se contentera des autres espèces. Nous sommes samedi et cela se voit, il y a bien plus de monde qu’hier mais cela reste encore raisonnable. Le paysage est toujours aussi plaisant à regarder et on profite bien de la chance que l’on a d’être ici. En bas du circuit inférieur nous avons pris un bateau pour aller sur l’ile san martin, la traversée se fait en 3 minutes à peine, on pourrait presque le faire à la nage si il n’y avait pas ces forts courants. Le grand avantage de cette ile en plus de proposer d’autre beau points de vue c’est qu’il n’y a presque personnes qui l’a parcours car son accès n’est pas évident, il y a énormément de marches à descendre et à monter et le climat rend les efforts encore plus dur. Ce qui fait que tous les groupes de petits vieux font l’impasse sur cette partie du parc. A un moment nous ne devions pas être plus de 10 touristes sur l’ile. Nous en avons fait tout le tour et sommes allés aux 3 principaux miradors, le san martin, le tres mosqueteros et la ventana. Nous avons vu un tatoo en plein travail et un magnifique papillon vert avec lequel nous avons joué au moins pendant 20 minutes. Ensuite nous avons repris le bateau pour revenir sur le continent et faire la partie retour du circuit qui n’a pas grand intérêt si ce n’est pour voir d’autres papillons et insectes. Il commençait à faire faim alors nous nous sommes posés dans une sorte de cafétéria et avons mangé des sandwichs à l’intérieur du local car à l’extérieur il y avait des dizaines de coatis qui semblaient eux aussi avoir très faim. Les coatis que je trouvais adorable hier m’ont complètement fait revoir mon jugement aujourd’hui. Ils montent sur les chaises et les tables, vont fouiller dans les sacs des gens, en gros tout leur est bon pour trouver de la nourriture facilement. Le pire c’est que beaucoup de gens leur donnent alors qu’il est formellement interdit de le faire. Du coup cela entraine un attroupement des coatis qui deviennent agressifs entre eux, car ils se disputent la nourriture, mais également envers les hommes. Des pancartes avertissent qu’ils peuvent également mordre, et à voir les griffes qu’ils possèdent, ils peuvent également laisser de sacrées traces sur le corps. Malheureusement si ils sont devenus ainsi c’est tout d’abord à cause des visiteurs qui leur donne à manger et qui perturbent l’éco système et leur habitudes alimentaires. Nous avons appris d’une employée du parc que les males sont les plus clairs et les femelles les plus foncées. Sur le chemin du retour nous sommes passés près du sheraton ( le seul hotel à l’intérieur même du parc ) mais nous ne sommes pas entrés pour demander les tarifs. Plutôt que de reprendre le train nous sommes retournés à la gare centrale à pied en empruntant le circuit vert. Un détour par les boutiques pour un petit souvenir chacun et nous sommes rentrés à puerto iguazu. La journée ne va pas encore s’achever de suite et malgré la fatigue déjà présente nous avons marché jusqu’au hito de las tres fronteras. A cet endroit se trouve plusieurs choses intéressantes. Le fleuve iguazu et le fleuve parana se croisent pour former une sorte de Y. d’un coté vous êtes en argentine, en face à droite vous voyez le brésil et en face à gauche le paraguay. Il y a également plusieurs monuments dans un beau parc fleuri, l’un avec les drapeaux des trois pays alors que l’autre est un petit obélisque aux couleurs de l’argentine ( donc très belles, bleu ciel et blanc les mêmes que l’OM ) nous sommes finalement rentrés à l’auberge en ayant acheté au passage notre dinner à emporter. Demain nous repassons coté brésilien mais ces deux jours en argentine ont été très plaisants, d’abord parce je comprenais tout ce que le gens me disaient et surtout car nous avons visité l’un des plus beau parc du pays voir du continent.