luna de miel 2012 marcia y guillaume

15.04 au 17.04 san rafael

Le 20/04/12, 23:10

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15.04 aujourd’hui sera juste une journée de transition et nous n’arriverons pas jusqu’à san rafael mais j’ai bon espoir d’arriver à malargue. Nous sommes donc partis de junin de los andes, capital régionale de la pêche à la truite ( j’avais oublié de le signaler ) , dans la matinée et après 30 kms nous étions de nouveau sur la route 40. Pas grand-chose à raconter sur cette journée, nous longeons la cordillère des andes et avons droit à des routes montagne, montées, descentes, des virages en veux-tu en voila. Ajouté à cela plus de 100 kms de chemin de ripio en bonus, je trouve qu’on a plutôt bien roulé. En effet nous sommes arrivés à la destination que j’espérai, malargue, après 10 heures de routes et plus de 730 kms d’effectués. Nous avons jute fait 4 pauses. La première essence/sandwichs de 20 minutes maxi, 2 autres arrêts photos rapides et le dernier à bardas blancas, à l’auberge du village qui faisait aussi camping mais l’endroit était vraiment pourri et on se serai cru dans un western. Il y avait au bar un tas de gars habillés en cow-boy et à moitié saoul qui ont fait peur à marcia, il faut dire qu’ils avaient un sale genre ( les daltons passeraient pour des enfants de cœur à coté ) . nous sommes donc partis rapidement et avons poussé jusqu’à malargue pour nous installer au camping de la ville qui semble parfait. Même en arrivant de nuit nous avons trouvé très facilement. Voila une bonne journée de faite, demain heureusement il y a moins de kilomètres à faire pour rejoindre san rafael.

16.04 ce matin nous avons pris notre temps ( encore sous le coup de la fatigue d’hier ) et sommes partis à midi. Avant de quitter malargue arret à la station service, manque de chance ypf n’a pas de diesel et nous envoie à la sortie de la ville chez esso. Là pas de problème, ils ont du diesel mais il est juste 1 peso plus cher ce qui donne environ 0,18 euros. Et notre réservoir fait 130 litres pour vous donner une idée de la différence sur la quantité. Nous l’avons donc rempli à moitié en espérant trouver moins cher à san rafael. Nous sommes toujours sur la route 40 et il fait plus de 20c°. le paysage est toujours à peu près le même, ce sont juste les animaux traversant la nationale qui changent, aujourd’hui plusieurs troupeaux de chèvres, moins exotique que les guanacos. Après 120 kms nous avons l’entrée pour faire le tour du canyon del atuel que nous avions prévu d’effectuer. Le canyon del atuel fait 67 kms de long et ressemble un peu au grand canyon américain, sauf qu’ici les argentins ont construit 4 centrales hydroélectrique. La descente dans le canyon est spectaculaire, sur le chemin il y a bien souvent de la place que pour un seul véhicule alors que la voie est dans les 2 sens, d’un coté un rocher peut vous tomber dessus à tout moment, de l’autre c’est la grande chute dans le ravin. A choisir je ne sais pas ce que je préfèrerai. J’ai de suite adopté un technique simple, j’ai suivi un van touristique, comme ça on s’arrêtait au même moment que lui aux endroits stratégiques pour prendre des photos et parfois descendre du véhicule. Les roches, à cause de l’érosion forment parfois des figures étonnantes que chacun est libre d’interpréter à sa façon. C’est un peu comme le jeu des nuages, tout le monde ne voit pas la même chose, par exemple sur un rocher qui me paraissait ressembler à une tête de guanacos, marcia voyait un escargot ( peut-etre eugène ) . les couleurs et les formes de roches sont en tout cas magnifiques et on apprécie le spectacle. Le chemin ne permet pas ‘avancer très vite et c’est tant mieux, on profite d’avantage. Après 3 heures passées dans le canyon nous sommes arrivés dans la grande vallée, lieux où l’on peut faire du rafting dans le rio atuel. Nous, nous avons juste visité les stands d’artisanat. Nous sommes déjà en fin d’après-midi et plutôt que d’entrée dans san rafael nous choisissons de rester dans un camping de la grande vallée à 20 kms de la ville où nous irons demain. Nous allons dormir à 3 mètres du rio atuel, il ne faut pas que les barrages explosent cette nuit où nous nagerons demain matin en descendant du camper.

17.04 nous avons quitté la grande vallée direction la ville de san rafael que nous avons rejoint après un léger détour ( le manque de signalisation est à peine croyable ) . san rafael est déjà assez important puisque vivent plus de 120.000 habitants mais en arrivant à l’heure de la sieste on ne s’en pas bien compte. C’est incroyable ce que ça peut sembler triste avec tous les commerces de fermés, seul les restaurants sont ouverts ( mais nous avons nos sandwichs de prêt ) .nous avons tout de même fait un tour, sur la place san martin tout d’abord, très bien amménagée et très agréable avec différentes scultures, statues et espaces vert. Ensuite la place 9 de julio, là on voit déjà nettement le changement de quartier et nous ne sommes pas restés longtemps, aucun intérêt et on ne se sent plus trop en sécurité. Un passage au centre d’informations pour avoir des renseignements sur les différentes caves à visiter dans le secteur. Et oui nous sommes dans une région viticole alors autant en profiter. Retour au véhicule par la place del inmigrante et c’est parti pour la visite des caves. Il y en a 6 en 8 kms recommandées par l’office du tourisme. Bien sur nous ne pourrons pas tous les faire et après élection nous commençons par la abeja. La abeja est la plus ancienne cave de san rafael, elle fut créée par un français en 1883, monsieur iselin qui fut également le fondateur de la ville de san rafael. Ce monsieur avait les moyens car à l’époque à son arrivée dans la région il a acheté 900 hectares de terre. La visite fut très intéressante car la guide nous conta toute l’histoire depuis ses débuts jusqu’à nos jours ainsi que sur les méthodes de fabrication du vin. Bien évidement à la fin la petite dégustation et ensuite passage en boutique. Etant la première cave de san rafael, la abeja conserve des méthodes assez traditionnelles et c’est ce qui en fait tout l’intérêt. Ils utilisent encore des machines importées de France par iselin au début du 20 ème siècle. Changement total de décord pour la 2 ème cave, nous allons chez bianchi qui fait dans la production de masse. La propriété est immense, l’usine également, les cuves en inoxe dont ils disposent peuvent contenir 12 millions de litres. C’est d’ailleurs la seule cave où l’on doit payer pour la visite, toutes les autres sont gratuites. Les tunels dans lesquels nous passons sont remplis de casiers à bouteilles des deux cotés. Là pas d’explication sur l’histoire, juste sur le processus d’élaboration. Leur produit star est le champagne extra brut, et une fois encore après la visite, la meilleure partie, la dégustation. Nous avons bien entendu acheté un petit souvenir. Ensuite il était déjà temps de se mettre en recherche d’un camping, pour nous avancer un peu pour demain nous sommes allés à villa 25 de mayo mais le camping était fermé. Nous avons poussé jusqu’à el tigre, et là encore fermé, enfin 1h30 et 45 kms plus nous avons terminé à los rayuelos. Alors là on a du arriver avec pigeon écrit en gros sur nos têtes. Rendez-vous compte, tarif par personnes 12 pesos ( c’est donné ça fait 2,50 euros ) et supplément extra pour le véhicule 100 pesos. On est au fin fond d’une vallée san issue, il est 19h30 et va donc faire nuit dans 15 minutes, aucun autre camping ouvert à moins de 50 kms, obligé de se faire avoir. Heureusement le paysage est beau à quelques mètre du rio diamante, ça nous donne un lot de consolation. Demain une longue route nous attend pour aller visiter le pont de l’inca.

[ Voir les photos : Argentine - San Rafael ]

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