Le 02/04/12, 22:41
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Après une semaine passé à ushuaia il est maintenant temps de mettre le cap vers le nord. Le bilan de la ville du bout du monde est positif. Le temps n’a pas été fantastique mais nous n’avons pas à nous plaindre, cela aurai pu être pire, nous avons fait toutes les excursions souhaitées. Alors même si ushuaia se développe à une vitesse folle, et pas vraiment dans le sens positif, les prix pratiqués sont abusés et limite attrape touristes et la petite délinquance augmente également, le mythe continue et séjourner ici reste magique. C’est une chance de connaitre cette partie du monde que peu de gens ont. J’espère y revenir une troisième fois pour cette fois avoir l’opportunité d’aller jusqu’en antarctique ( les projets et les rêves continuent ) . un dernier tour dans le centre, tiens il y a une course à pied ou un marathon mais la circulation n’est même pas coupée, normal ce sont les normes de sécurité argentine, les coureurs vont parmi les voitures ( heureusement c’est dimanche et il n’y a pas foule ) . arrêt pour faire le plein d’essence et juste en face se trouve un café recommandé dans le lonely planet où travaille un patissier français, on en profite donc pour faire quelques achats de pains au chocolat, croissant et brownie ( un vrai régal !! on regrette de ne pas y avoir été plus tot ) . cette fois nous quitton pour de bon ushuaia avec une petite larme au yeux. 60 kms de route de montagne plus loins le climat s’améliore un peu et nous voyons apparaitre le soleil par moment. Premier arrêt photo souvenir avec la pancarte de la route n°3, ces panneaux sont tellement rares qu’il faut en profiter lorsqu’on en voit un. Nous continuons le même chemin que nous avons emprunter il y a une semaine mais cette fois nous entrons dans rio grande pour une deuxième photo souvenir, une statue en forme de truite géante car cette ville se dénomme elle-même capitale internationale de la truite. D’ailleurs stars et hommes politiques du monde entier viennent dans la région pour pêcher. Nous continuons et arrivons cette fois à la frontière, formalité rapide et sans problème. Maintenant nous sommes de nouveau au chili et le chemin de ripio est de nouveau présent. Evidemment en une semaine ils ne l’ont pas asphalté, résultat, 3 heures pour faire 110 kms. Il fait déjà presque nuit lorsque nous arrivons à cerro sombrero, petit village où nous passerons la nuit sur le parking du cinéma, bibliothèque et musée ( tout est regroupé ) . déjà 430 kms d’abatus aujourd’hui, c’est un bon début dans notre remontée.
26.03 il fait froid ce matin au lever, ma montre indique 4c° dans le camper, vite un coup de chauffage sinon marcia ne va pas sortir de son sac de couchage avant midi. En 10 minutes la température est déjà plus convenable pour prendre le petit déjeuner. On continue notre remontée vers le nord par la cote atlantique. Tout d’abord traversée du détroit de magellan en ferry et un peu plus loin passage de la frontière. Les formalités se ft assez vite et nous voici de nouveau en argentine sur la route n°3. Premier arret technique à rio gallegos car à chaque passage de frontière il ne faut pas de produits frais donc maintenant que l’on est en argentine pour au moins un mois on peut se ravitailler. Alors rio gallegos c’est le genre de ville que tu ne visites pas par plaisir. 80.000 habitants, cité pétrolière et port de charbon pour vous planter le décor. Nous avons tout de même fait un rapide tour de la place san martin et ensuite directement au supermarché et ciao. Un plein d’essence à la sortie de la ville ( malgré son faible cout, la partie de notre budget la plus importante en argentine et ce n’est pas prêt de s’arrêter ) une pause déjeuner et nous continuons notre route. Le ciel est magnifique, un dégradé de couleurs surréaliste digne d’un tableau ( attention je parle d’une œuvre d’art pas d’une croute qui représente deux cerfs oranges buvant dans une marre d’eau violette ) . après un rapide contrôle de police le spectacle fut gaché par l’arrivée de la pluie qui a mis tout le monde d’accord avec une seule couleur, le gris. 3 heures de route plus tard la pluie s’est enfin arrêtée et nous arrivons à l’administration du parc national monte leon , juste 15 minutes avant la fermeture, ouf. Encore 18 kms d’un chemin de terre et nous arrivons au camping presque de nuit. Le prix est horriblement cher et en plus il n’y a ni douche, ni connexion électrique mais c’est obligatoire de loger ici à l’intérieur du parc. Arnaque vous dites. Nous vous parlerons du parc et de sa découverte demain, en attendant je ne sors pas une oreille du camper cette nuit, il y a une forte présence de pumas. Le garde nous a appris qu’ils se nourrissaient de pingouins, je n’en avais aucune idée.
27.03 le ciel ce matin est magnifique et nous avons de la chance pour la visite du parc monte leon, inauguré en 2004 et qui s’étend sur 600 km² dont 40 kms de côtes. Nous allons faire 5 arrêts dans le parc. Tout d’abord nous allons au bout du par cet descendons faire une petite balade sur la plage, profiter de l’air marin et des couleurs envoutantes du ciel. Le deuxième arrêt ce fait sur le mirador de l’ile monte leon où vivent cormorans de plusieurs espèces. Anciennement on y récoltait le guano ( pour ceux qui ne savent pas ce que c’est : c’est de la merde tout simplement ) mais cette pratique n’a plus cours depuis les années 70. A marée basse on peut faire le tour de l’ile à pied, malheureusement aujourd’hui la marée basse était à 7h30 et de plus pas assez forte. Ça sera donc pour une autre fois. Le troisième arrêt est le sentier cabeza de leon, une petite marche de 20 minutes qui nous conduit sur une falaise avec vue sur quelques cormorans et surtout loups de mer qui se prélassent sur les rochers ou jouent dans la mer. Jusqu’à maintenant nous n’avons pas croisé un seul touriste, que c’est agréable d’avoir un parc aussi beau rien que pour soi. Le prochain arrêt est le plus intéressant, il s’agit de la pinguinera, 1 heure de marche dans la steppe patagonienne, avec je ne vous cache pas une pensée pour l'apparition d’un éventuel puma. Il y a tellement de panneaux d’avertissement qu’ils arriveraient à faire peur aux plus courageux. Le sentier se termine en sorte d’allée protégée par du fil de fer pour que nous restions dans cette zone et là le spectacle commence. Les premiers pingouins que l’on aperçoit provoquent une grande émotion. Et plus on s’avance plus il y en a. arrivé au bout en haut de la falaise on se rend compte finalement qu’il y en a des milliers de tous les cotés, c’est un spectacles époustouflant. On a envie de s’approcher plus pres d’eux mais nous ne le ferons pas pour ne pas les gêner dans leur milieu naturel, le risque est qu’ils abandonnent leur nid de peur et laisse les œufs ou les petits seuls face aux prédateurs en tout genre. Car le pingouins n’a pas la vie facile, que ce soit dans l’eau ou sur terre il y a un paquet d’animaux qui s’en prennent à lui. Il y a une plateforme pour avoir une vue un peu plus surélevée et là surprise, des pingouins sont dessous, dont un au bord totalement à notre portée. Marcia voudrait le caresser mais se rappelle que ces petites bêtes là peuvent mordre également, donc on s’abstient. Parfois leur cri ressemble un peu à celui d’un âne, c’est très bizarre. Une expérience inoubliable que de marcher presque au milieu de tous ces pingouins et surtout d’être les seuls sur les lieux. Retour au véhicule avec un peu de mal, c’est dur de quitter ce site, et dernier arret, juste une pause photo d’un rocher au loin qui ressemble à une tête de lion. Il est déjà 14h et nous sortons du parc mais avons peu de kilomètres pour rejoindre notre bivouac, à peine 150. Premier tours de roues sur l’asphalte, tiens le véhicule part sur la droite et ce n’est pas seulement à cause du vent. Il faut dire qu’hier le chemin n’était pas au mieux avec la pluie, je pense qu’il faut faire un petit équilibrage du parallelisme. En attendant il en faut dans les bras pour tenir le cerceau. Arrivés à puerto san julian notre première priorité est donc de trouver un garage. Après 2 échec nous arrivons au seul atelier qui refait le parallelisme mais le véhicule est trop haut pour le mettre sur le pont et refuse. Prochaine chance à caleta olivia, 370 bornes tout de même ou alors commodoro rivadavia, 450 kms, ville que je souhaitais absolument éviter. Nous allons donc supprimer le détour touristique à puerto deseado et nous concentrer sur la réparation. En attendant nous faisons une rapide visite de puerto julian, petite ville de 8000 habitant très bien entretenue avec de bonnes infrastructures et quelques jolis monuments. Puis direction le camping municipal.
28.03 journée de transition comme on dit. 450 kms entre puerto san julian et comodoro rivadavia et la route n°3 n’a pas le même charme que la route 40. Nous croisons beaucoup plus de véhicules, énormément de camions qui envoient une rafale de vent à chaque croisement, donc rien de très agréable. Arrivés à comodoro rivadavia nous avons refait gonfler les pneus mais ça tire toujours sur la droite, demain nous ferons donc faire le parallélisme, en même temps que la vidange et le changement de filtres, et oui nous sommes déjà à 120.000 kms. Installation au camping municipal et balade le long de l’océan atlantique pour regarder le coucher de soleil.
29.03 comodoro rivadavia, je vous le présente en quelques mots. C’est une ville de 150.000 habitants, plantée au milieu de plateformes pétrolières construites sur des collines arides le long de l’océan atlantique. Il n’y a rien de touristique mais la bonne santé de notre véhicule mérite bien une journée de perdue dans l’une des ville les plus moche du pays. Le matin nous avons tout de même été dans le centre pour changer de l’argent, et oui les pesos fondent comme neige au soleil. A midi dépose du véhicule et à 16h nous quittions la ville, enfin !! ce que l’on va le mieux connaitre de cette ville est son boulevard industriel d’environ 5 kms avec un feu tous les 200 mètres. Et comment vous le décrire.... A coté le boulevard industriel de sotteville, c’est une œuvre d’art d’architecture. Après 3 heures de routes monotone nous arrivions à camarones, petit village de 2000 habitants qui parait très tranquille. Installation au camping et petit coucher de soleil le long de la plage, ça devient une habitude mais qui n’est pas déplaisante.
30.03 cette journée s’annonce bien, première fois depuis des semaines que nous voyons un ciel bleu sans aucun nuage, ça fait du bien. Nous allons à la réserve cabo dos bahias qui est parait-il moins fréquentée que la de tombo. 30 kms de bonne piste plus loin, après être passé devant la propriété de florent pagny, nous arrivons à l’entrée de la réserve et la garde forestière nous explique tout. Surprise il n’y a pas d’entrée à payer, ça mérite d’être signalé. Notre premier arrêt est bien entendu la pinguinera pour voir les pingouins. A peine sorti de la voiture nous les entendons et surtout les voyons, il y en a des milliers, bien plus que dans le parc monte leon et surtout bien plus proche de nous. Nous devons passer par un chemin balisé, parfois quelques passerelles surélevées, mais les pingouins se trouvent tout proche des limites voir sur notre chemin directement. Alors évidement ce sont des dizaines de photos qui sont prises de ces petites bêtes dans toutes les positions. Ce sont tous des pingouins de magallanes, à l’age adulte il atteignent 40 cms et peuvent vivre environ 30 ans. En ce moment ils sont toujours en train de refaire leur plumage pour partir en mer le mois prochain et il ne reviendront ici qu’en septembre et occuperont de nouveaux les mêmes nids. Le pingouin est très territorial et n’hésite pas à se battre avec ceux qui s’approchent de trop près de leur nid ou de leurs progénitures. Ils font un bruit pas possible et se battent à coup de becque, nous avons vu quelques sacrées bagarres. La visite se passait très bien jusqu’à ce que je rencontre un pingouin en plein milieu de notre sentier avec un air patibulaire mais presque. Nous avions observé comment ils se battaient et la position juste avant d’attaquer est de s’avachir légèrement, tourner la tête dans tous les sens et étirer son cou, juste ce qu’il était en train de faire. Donc moi gentleman, je laisse passer marcia ( les femmes d’abord ) mais elle n’est pas plus rassurée par la posture de ce pingouin bagarreur qui nous cherche. Il ne faut pas le faire mais elle enjambe la barrière et décide de le contourner, la stratégie a payé mais à quel prix !! l’un des nid s’est écroulé sous mon poid et ma jambe est passée à travers la terre, heureusement il n’y avait personne à l’intérieur. Maintenant c’est mon tour et après hésitation je décide de faire de même. L’obstacle est passé, mais on le reverra sans doute au retour. En attendant nous continuons notre ballade, c’est plus drole de les voir se battre entre eux que quand ils veulent s’en prendre directement à nous. Tiens un tatoo qui creuse son trou. Malheureusement en voulant le prendre en photo je l’ai effrayé, il est parti précipitamment entre plusieurs nids de pingouins et s’est fait attaquer par une bonne dizaine d’entre eux. Je me suis senti coupable mais heureusement le tatoo a continué sa course et s’en est sorti indeme. Nous arrivons maintenant à un point où nous avons vu sur la mer, il y a beaucoup d’autres pingouins sur la plage, en même temps il fait chaud et ils auraient tors de ne pas profiter du soleil pour bronzer un peu, il vont passer les 5 prochains mois dans la mer. Nous sommes maintenant au bout du chemin face à l’ile moreno où se trouvent de loups de mer mais ils sont trop éloignés pour pouvoir les prendre en photo, nous entendons juste leur cri. Au loin sur la falaise nous apercevons aussi des guanacos, eux vivent en parfaite harmonie avec les pingouins et passent au milieu d’eux sans aucun problème. Encore quelques photos et il nous faut maintenant revenir. Aucun problème jusqu’au fameux pingouin bagarreur qui voulait nous attaquer à aller. Au retour ses sentiments n’ont pas changés et il se montre encore plus menaçant. Marcia toujours devant ( moi je fais la tenaille, je suis en couverture ) et cette fois encore plus hésitante car il y en a 2 autres qui se mêle à la fête, elle est maintenant bien entourée. Enfin elle finie par passer et c’est làque nous avons compris que le pingouin a beaucoup de gueule mais qu’il n’allait pas nous attaquer, c’est plus de l’intimidation pour défendre son territoire qu’autre chose. Je suis donc passé sans problème derrière. Nous avons passé plus de 2 heures parmi ces petites bêtes et c’est vraiment une expérience inoubliable car nous étions de nouveau seuls pour profiter de cet endroit, et mis à part 2, 3 rebelles ils sont pour la plupart bien sympatique et marrants à regarder. Evidemment après cela le reste nous parait moins intéressant mais le paysage que nous proposait les 2 points panoramiques où nous sommes allés par la suite valait la peine, surtout le dernier offrant une vue sur tout le golfe san jorge. Après avoir profité un petit moment de ces paisibles et beaux paysages nous sommes retournés à camarones nous reposer car demain une longue route nous attend de nouveau pour arriver à puerto madryn.
26.03 il fait froid ce matin au lever, ma montre indique 4c° dans le camper, vite un coup de chauffage sinon marcia ne va pas sortir de son sac de couchage avant midi. En 10 minutes la température est déjà plus convenable pour prendre le petit déjeuner. On continue notre remontée vers le nord par la cote atlantique. Tout d’abord traversée du détroit de magellan en ferry et un peu plus loin passage de la frontière. Les formalités se ft assez vite et nous voici de nouveau en argentine sur la route n°3. Premier arret technique à rio gallegos car à chaque passage de frontière il ne faut pas de produits frais donc maintenant que l’on est en argentine pour au moins un mois on peut se ravitailler. Alors rio gallegos c’est le genre de ville que tu ne visites pas par plaisir. 80.000 habitants, cité pétrolière et port de charbon pour vous planter le décor. Nous avons tout de même fait un rapide tour de la place san martin et ensuite directement au supermarché et ciao. Un plein d’essence à la sortie de la ville ( malgré son faible cout, la partie de notre budget la plus importante en argentine et ce n’est pas prêt de s’arrêter ) une pause déjeuner et nous continuons notre route. Le ciel est magnifique, un dégradé de couleurs surréaliste digne d’un tableau ( attention je parle d’une œuvre d’art pas d’une croute qui représente deux cerfs oranges buvant dans une marre d’eau violette ) . après un rapide contrôle de police le spectacle fut gaché par l’arrivée de la pluie qui a mis tout le monde d’accord avec une seule couleur, le gris. 3 heures de route plus tard la pluie s’est enfin arrêtée et nous arrivons à l’administration du parc national monte leon , juste 15 minutes avant la fermeture, ouf. Encore 18 kms d’un chemin de terre et nous arrivons au camping presque de nuit. Le prix est horriblement cher et en plus il n’y a ni douche, ni connexion électrique mais c’est obligatoire de loger ici à l’intérieur du parc. Arnaque vous dites. Nous vous parlerons du parc et de sa découverte demain, en attendant je ne sors pas une oreille du camper cette nuit, il y a une forte présence de pumas. Le garde nous a appris qu’ils se nourrissaient de pingouins, je n’en avais aucune idée.
27.03 le ciel ce matin est magnifique et nous avons de la chance pour la visite du parc monte leon, inauguré en 2004 et qui s’étend sur 600 km² dont 40 kms de côtes. Nous allons faire 5 arrêts dans le parc. Tout d’abord nous allons au bout du par cet descendons faire une petite balade sur la plage, profiter de l’air marin et des couleurs envoutantes du ciel. Le deuxième arrêt ce fait sur le mirador de l’ile monte leon où vivent cormorans de plusieurs espèces. Anciennement on y récoltait le guano ( pour ceux qui ne savent pas ce que c’est : c’est de la merde tout simplement ) mais cette pratique n’a plus cours depuis les années 70. A marée basse on peut faire le tour de l’ile à pied, malheureusement aujourd’hui la marée basse était à 7h30 et de plus pas assez forte. Ça sera donc pour une autre fois. Le troisième arrêt est le sentier cabeza de leon, une petite marche de 20 minutes qui nous conduit sur une falaise avec vue sur quelques cormorans et surtout loups de mer qui se prélassent sur les rochers ou jouent dans la mer. Jusqu’à maintenant nous n’avons pas croisé un seul touriste, que c’est agréable d’avoir un parc aussi beau rien que pour soi. Le prochain arrêt est le plus intéressant, il s’agit de la pinguinera, 1 heure de marche dans la steppe patagonienne, avec je ne vous cache pas une pensée pour l'apparition d’un éventuel puma. Il y a tellement de panneaux d’avertissement qu’ils arriveraient à faire peur aux plus courageux. Le sentier se termine en sorte d’allée protégée par du fil de fer pour que nous restions dans cette zone et là le spectacle commence. Les premiers pingouins que l’on aperçoit provoquent une grande émotion. Et plus on s’avance plus il y en a. arrivé au bout en haut de la falaise on se rend compte finalement qu’il y en a des milliers de tous les cotés, c’est un spectacles époustouflant. On a envie de s’approcher plus pres d’eux mais nous ne le ferons pas pour ne pas les gêner dans leur milieu naturel, le risque est qu’ils abandonnent leur nid de peur et laisse les œufs ou les petits seuls face aux prédateurs en tout genre. Car le pingouins n’a pas la vie facile, que ce soit dans l’eau ou sur terre il y a un paquet d’animaux qui s’en prennent à lui. Il y a une plateforme pour avoir une vue un peu plus surélevée et là surprise, des pingouins sont dessous, dont un au bord totalement à notre portée. Marcia voudrait le caresser mais se rappelle que ces petites bêtes là peuvent mordre également, donc on s’abstient. Parfois leur cri ressemble un peu à celui d’un âne, c’est très bizarre. Une expérience inoubliable que de marcher presque au milieu de tous ces pingouins et surtout d’être les seuls sur les lieux. Retour au véhicule avec un peu de mal, c’est dur de quitter ce site, et dernier arret, juste une pause photo d’un rocher au loin qui ressemble à une tête de lion. Il est déjà 14h et nous sortons du parc mais avons peu de kilomètres pour rejoindre notre bivouac, à peine 150. Premier tours de roues sur l’asphalte, tiens le véhicule part sur la droite et ce n’est pas seulement à cause du vent. Il faut dire qu’hier le chemin n’était pas au mieux avec la pluie, je pense qu’il faut faire un petit équilibrage du parallelisme. En attendant il en faut dans les bras pour tenir le cerceau. Arrivés à puerto san julian notre première priorité est donc de trouver un garage. Après 2 échec nous arrivons au seul atelier qui refait le parallelisme mais le véhicule est trop haut pour le mettre sur le pont et refuse. Prochaine chance à caleta olivia, 370 bornes tout de même ou alors commodoro rivadavia, 450 kms, ville que je souhaitais absolument éviter. Nous allons donc supprimer le détour touristique à puerto deseado et nous concentrer sur la réparation. En attendant nous faisons une rapide visite de puerto julian, petite ville de 8000 habitant très bien entretenue avec de bonnes infrastructures et quelques jolis monuments. Puis direction le camping municipal.
28.03 journée de transition comme on dit. 450 kms entre puerto san julian et comodoro rivadavia et la route n°3 n’a pas le même charme que la route 40. Nous croisons beaucoup plus de véhicules, énormément de camions qui envoient une rafale de vent à chaque croisement, donc rien de très agréable. Arrivés à comodoro rivadavia nous avons refait gonfler les pneus mais ça tire toujours sur la droite, demain nous ferons donc faire le parallélisme, en même temps que la vidange et le changement de filtres, et oui nous sommes déjà à 120.000 kms. Installation au camping municipal et balade le long de l’océan atlantique pour regarder le coucher de soleil.
29.03 comodoro rivadavia, je vous le présente en quelques mots. C’est une ville de 150.000 habitants, plantée au milieu de plateformes pétrolières construites sur des collines arides le long de l’océan atlantique. Il n’y a rien de touristique mais la bonne santé de notre véhicule mérite bien une journée de perdue dans l’une des ville les plus moche du pays. Le matin nous avons tout de même été dans le centre pour changer de l’argent, et oui les pesos fondent comme neige au soleil. A midi dépose du véhicule et à 16h nous quittions la ville, enfin !! ce que l’on va le mieux connaitre de cette ville est son boulevard industriel d’environ 5 kms avec un feu tous les 200 mètres. Et comment vous le décrire.... A coté le boulevard industriel de sotteville, c’est une œuvre d’art d’architecture. Après 3 heures de routes monotone nous arrivions à camarones, petit village de 2000 habitants qui parait très tranquille. Installation au camping et petit coucher de soleil le long de la plage, ça devient une habitude mais qui n’est pas déplaisante.
30.03 cette journée s’annonce bien, première fois depuis des semaines que nous voyons un ciel bleu sans aucun nuage, ça fait du bien. Nous allons à la réserve cabo dos bahias qui est parait-il moins fréquentée que la de tombo. 30 kms de bonne piste plus loin, après être passé devant la propriété de florent pagny, nous arrivons à l’entrée de la réserve et la garde forestière nous explique tout. Surprise il n’y a pas d’entrée à payer, ça mérite d’être signalé. Notre premier arrêt est bien entendu la pinguinera pour voir les pingouins. A peine sorti de la voiture nous les entendons et surtout les voyons, il y en a des milliers, bien plus que dans le parc monte leon et surtout bien plus proche de nous. Nous devons passer par un chemin balisé, parfois quelques passerelles surélevées, mais les pingouins se trouvent tout proche des limites voir sur notre chemin directement. Alors évidement ce sont des dizaines de photos qui sont prises de ces petites bêtes dans toutes les positions. Ce sont tous des pingouins de magallanes, à l’age adulte il atteignent 40 cms et peuvent vivre environ 30 ans. En ce moment ils sont toujours en train de refaire leur plumage pour partir en mer le mois prochain et il ne reviendront ici qu’en septembre et occuperont de nouveaux les mêmes nids. Le pingouin est très territorial et n’hésite pas à se battre avec ceux qui s’approchent de trop près de leur nid ou de leurs progénitures. Ils font un bruit pas possible et se battent à coup de becque, nous avons vu quelques sacrées bagarres. La visite se passait très bien jusqu’à ce que je rencontre un pingouin en plein milieu de notre sentier avec un air patibulaire mais presque. Nous avions observé comment ils se battaient et la position juste avant d’attaquer est de s’avachir légèrement, tourner la tête dans tous les sens et étirer son cou, juste ce qu’il était en train de faire. Donc moi gentleman, je laisse passer marcia ( les femmes d’abord ) mais elle n’est pas plus rassurée par la posture de ce pingouin bagarreur qui nous cherche. Il ne faut pas le faire mais elle enjambe la barrière et décide de le contourner, la stratégie a payé mais à quel prix !! l’un des nid s’est écroulé sous mon poid et ma jambe est passée à travers la terre, heureusement il n’y avait personne à l’intérieur. Maintenant c’est mon tour et après hésitation je décide de faire de même. L’obstacle est passé, mais on le reverra sans doute au retour. En attendant nous continuons notre ballade, c’est plus drole de les voir se battre entre eux que quand ils veulent s’en prendre directement à nous. Tiens un tatoo qui creuse son trou. Malheureusement en voulant le prendre en photo je l’ai effrayé, il est parti précipitamment entre plusieurs nids de pingouins et s’est fait attaquer par une bonne dizaine d’entre eux. Je me suis senti coupable mais heureusement le tatoo a continué sa course et s’en est sorti indeme. Nous arrivons maintenant à un point où nous avons vu sur la mer, il y a beaucoup d’autres pingouins sur la plage, en même temps il fait chaud et ils auraient tors de ne pas profiter du soleil pour bronzer un peu, il vont passer les 5 prochains mois dans la mer. Nous sommes maintenant au bout du chemin face à l’ile moreno où se trouvent de loups de mer mais ils sont trop éloignés pour pouvoir les prendre en photo, nous entendons juste leur cri. Au loin sur la falaise nous apercevons aussi des guanacos, eux vivent en parfaite harmonie avec les pingouins et passent au milieu d’eux sans aucun problème. Encore quelques photos et il nous faut maintenant revenir. Aucun problème jusqu’au fameux pingouin bagarreur qui voulait nous attaquer à aller. Au retour ses sentiments n’ont pas changés et il se montre encore plus menaçant. Marcia toujours devant ( moi je fais la tenaille, je suis en couverture ) et cette fois encore plus hésitante car il y en a 2 autres qui se mêle à la fête, elle est maintenant bien entourée. Enfin elle finie par passer et c’est làque nous avons compris que le pingouin a beaucoup de gueule mais qu’il n’allait pas nous attaquer, c’est plus de l’intimidation pour défendre son territoire qu’autre chose. Je suis donc passé sans problème derrière. Nous avons passé plus de 2 heures parmi ces petites bêtes et c’est vraiment une expérience inoubliable car nous étions de nouveau seuls pour profiter de cet endroit, et mis à part 2, 3 rebelles ils sont pour la plupart bien sympatique et marrants à regarder. Evidemment après cela le reste nous parait moins intéressant mais le paysage que nous proposait les 2 points panoramiques où nous sommes allés par la suite valait la peine, surtout le dernier offrant une vue sur tout le golfe san jorge. Après avoir profité un petit moment de ces paisibles et beaux paysages nous sommes retournés à camarones nous reposer car demain une longue route nous attend de nouveau pour arriver à puerto madryn.