Le 25/03/12, 0:52
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Le camping de tolhuin est totalement différent à voir de jour et c’est un plaisir ce matin de le découvrir sous le soleil, tiens il y a un lac à 10 mètre d’où nous avons dormi, surprise. La décoration de certains batiment est surprenant, les murs de certaines cabanes étant recouverts d’outils. Nous partons sous un petit crachin ( et oui le temps change très rapidement et plusieurs fois par jour ) avec cette fois la certitude de voir ushuaia aujourd’hui. Après 2 heures de routes montagneuse nous arrivons aux portes de la ville du bout du monde. Le centre ville n’a pas vraiment changé en 6 ans mais la périphérie s’est largement agrandie, on compte maintenant plus de 60.000 habitants à ushuaia. Le centre ville, ce sont 3 rues importantes sur environ 2 kms de long et le reste n’a que très peu d’intérêt. Evidement aujourd’hui dimanche, la plupart des commerces sont fermés mais nous faisons tout de même un tour dans la rue san martin, la principale, et malgré le peu de boutiques ouvertes, déjà des achats . une légère pluie nous tombe dessus mais c’est supportable, ce qui l’est moins c’est le froid qu’il fait addittioné au vent. Je n’ai jamais compris pourquoi on appelait cette région la terre de feu, il caille comme c’est pas permis. Je crois aussi que j’ai oublié ce qu’était un hivers complet en normandie et que ça va me faire drole l’année prochaine ( on s’habitue bien vite à la chaleur ) . nous avons pris une foule de documentation sur les activités à faire que nous étudierons ce soir. En attendant nous allons nous restaurer et rester un bon moment car c’est bien chauffé et en plus il y a le wifi. Il ne nous restait plus qu’à trouver le camping et après quelques détours ( foutues rues à sens unique ) nous y sommes parvenus. La vue est magnifique et nous sommes juste au départ d’un tire fesse ( évidement fermé pour le moment, ce n’est pas encore la saison de ski ). Ici tout dépend du temps nous verrons donc au matin ce que nous ferons demain.
19.03 nous avons commencé la journée en pensant à demain et en fesant le tour des opérateur touristiques sur le port pour faire une excursion en bateau demain. Même si le vent annoncé donne peut d’espoir de sortir du port nous avons tout de même réservé et sinon on le repoussera de quelques jours et irons directement dans le parc national. Nous sommes ensuite retournés au centre d'information pour y faire tamponner nos passeport, ce n’est pas tous les jours que l’on vient à ushuaia. Et ça les commerçants l’ont bien compris aussi et en profitent pour appliquer des tarifs vraiment élevés. Un tee-shirt par exemple coute le double qu’à el calafate ( qui est déjà bien touristique ) . et malgré cela nous pauvres couillons nous achetons tout de même car c’est quelque chose d’extraordinaire de se trouver dans la ville la plus australe du monde. Après cette partie emplettes, direction le glaciar matial à 7kms du centre ville. Pour ne pas marcher 2 heures de plus nous prenons le télésiège, un baptême pour marcia, et il ne reste que 45 minutes d’une dure montée pour arriver au glacier. Le problème c’est qu’il est déjà tard et que le dernier télésiège est à 15h45, il faut donc ne pas perdre de temps et monter à pas de course. Après avoir redoubler d’effort nous arrivons au final du sentier et le plus impressionnant n’est pas le glacier en lui-même mais la vue spectaculaire que nous avons sur la baie d’ushuaia, la baie du bout du monde. Au premier plan, des roches de la montagne, puis une foret colorée du à la fin de l’été et aux arbres qui jaunisse et rougisse, ensuite la ville d’ushuaia et pour terminer le canal beagle et ses multiples iles. Un beau spectacle duquel nous aurions aimé profiter un peu plus mais l’appel du dernier télésiège se faisait présent. Descente en 4 ème vitesse et nous sommes arrivés 10 minutes avant la fermeture, large. Cette fois j’ai pu aller au bout car il y a 6 ans tout était déjà enneigé, je m’y était lancé en jean et basket et avait du renoncer quand la neige était arrivée à mes genoux. Nous sommes retournés au centre ville dans la fameuse rue san martin pour quelques achats de plus et ensuite retour au camping. Ushuaia a bien changé aussi ces dernière année, on ne se sent pas vraiment dans l’ambiance fin du monde, sauf pour les prix prohibitifs, la délinquance semble bien présente, la plupart des panneaux et certaines maisons étant plein de tags et graffitis, ils conduisent comme des manches mais ça c’est dans tous le pays pareil. C’est un mélange de femme au volant, de jeune permis et de 27 ( sans vouloir offusquer qui que ce soit lol ) . bon espérons qu’il n’y ai pas trop de vent pour pouvoir sortir sur le canal demain.
20.03 réveil à 7h et pourtant rien qu’à regarder le temps dehors nous savons déjà que ce sacrifice sera inutil, de plus la pluie se joint à la fête en complément du vent. Arrivés à l’agence de voyage nous avons la confirmation que le tour en bateua sur le canal beagle est annulé, d’ailleurs le port est totalement fermé car des vents à plus de 100 km/h soufflent actuellement. Donc petit ou grand bateau, personne n’est autorisé à sortir aujourd’hui. Nous nous inscrivons pour vendredi, les pronostics météo semblent meilleurs. Vu qu’il pleut toujours nous décidons d’aller visiter le musée maritime qui se trouve dans l’ancienne prison d’ushuaia et qui regroupe en fait plusieurs musées très intéressants ( nous y passerons plus de 3h ) . la première partie que nous visitons est le musée maritime qui comporte un grand nombre de maquettes de bateaux qui ont participé aux expéditions de découverte de la terre de feu et de ses différentes iles. Il y a également une partie sur les yamanes, les indiens natifs de la region qui étaient 3000 en 1880 lorques les colons ont débarqué. Il en restait 1000 10 ans plus tard, une centaine après seulement 30 ans et vous imaginez bien qu’aujourd’hui il n’en reste plus un seul ( c’est ça la colonisation à l »européenne ) . ensuite nous passons dans l’aile du musée de l’ancienne prison qui a été active de 1902 à 1947. C’était un peu l’alcatraz de l’argentine, les plus grands criiminels y étaient envoyés mais également les éxilés politiques. Chaque ancienne célule comporte des informations sur la construction du batiment, la vie quotidienne des prisionners, les évasions manquées ou réussies, ainsi que la présentation des criminels les plus célèbres du pays. Au premier étage dans la même aile, une présentation des prisons les plus célèbres du monde, de la faunes australeainsi que le musée de l’antartique présentant les différentes expéditions réalisées sur le continent. Evidement la boutique souvenir ne pouvait pas manquer, cette fois c’est moi qui ai acheté. Changement d’aile du batiment, nous entrons maintenant dans la partie historique de la prison telle quelle était à l’époque et nous pouvons encore mieux se faire une idée des conditions de vie des détenus. Avec les vents glacials qui entrent de tous les cotés, je ne sais pas comment ils passaient l’hivers. Nous continuons dans l’aile d’à coté où se trouve la galerie d’art avec les tableaux présentés tous en ventes ( j’ai de très belles photos de certains, ça nous a fait économiser quelques milliers de pesos. A l’étage, une annexe du musée maritime qui présente les navires et accessoires plus récents. De l’autre coté, l’histoire d’ushuaia depuis sa fondation, à son développement jusqu’à ce qu’elle est devenue aujourd’hui. Encore une partie avec des pièces historiques d’une grande valeur. Un tour rapide à l’extérieur pour voir la réplique du phare du bout du monde et le dernier train restant qui emmenait les prisioners du centre pénitansier à la foret pour les travaux forcés. Une visite riche en informations et très intéressante. A la sortie la pluie s’est calmé et le soleil fait parfois même de timides apparitions, un ravitaillement au supermarché et direction le parc nacional tierra del fuego. Il se trouve à seulement 12 kms d’ushuaia, fut créé en 1960 et s’étend sur plus de 63.000 hectares. Bonne nouvelle l’entrée est moins chère que prévu car le chili fait partie du mercosur ( info à confirmer ) ce qui voudrai dire qu’on s’est fait arnaquer à perito moreno. Un rapide coup d’œil sur le plan et nous décidons d’aller directement au bout du parc, à lapataia, où se trouve la fameux panneau qui signale la fin de la route nationale n°3 qui se trouve à 3079 kms de buenos aires. La distance avec alaska est également indiqué et il se trouve à 17848 kms ( ce n’est pas prévu pour cette année ) . entre deux averses ( ou parfois dessous ) nous arrivons à faire quelques senties rapides du secteur. Tout d’abord le sentier de la baliza le long de la baie lapataia. Ensuite le mirador lapatai, qui offre une belle vue panoramique sur la baie du même nom. Puis les sentiers turbal et castorera qui nous conduisent à travers la foret jusqu’à un barrage fabriqué par les castors. En 1960 25 couples de castors ont été introduit en terre de feu, les conditions étant presque les mêmes qu’au canada ils se sont développés mais la seule différence est qu’ils n’ont pas de prédateurs ici. Ils ont donc envahi la région, détruisant les arbres, fabriquant leurs barrages au détrimant d’autres éléments de la nature. Encore une bonne idée de l’homme. En attendant les arbre commencent à prendre leur couleurs d’automne, les feuilles se changent en jaune, orange ou rouge, dans 2 ou 3 semaines, le paysage sera magnifique, dommage nous n’avons pas autant de temps pour rester ici. Il y a également une quantité impressionnante de champignons, dommage que nous ne sachions pas reconnaitre les commestibles des autres car si j’avais eu des champignons j’aurai fait une omelette aux champignons, malheureusement j’ai pas d’œufs. Nous reprenons le véhicule et faisons quelques arret en chemin, d’abord à la laguna negra où nous visitons une turbera en formation. Alors j’ai à peu près compris le principe en espagnol mais pour expliquer le phénomène en français impossible. Pour ceux qui parle espagnol, lisez le résumé de marcia, je pari un billet de 1000 qu’elle doit bien l’expliquer ( un billet de 1000 pesos entendons nous bien ) puis arret au paseo de la isla pour une balade autour de l'archipelle cormoranes avec à la clef une observation de quelques oiseaux aquatiques. Enfin le dernier arret visite de la journée le mirador de la laguna verde ( et oui ça ne pouvait pas manquer dans ce parc non plus ) mais sous la pluie l’eau ne se voit pas aussi verte. Nous avons été nous renseigner au camping lago roca mais ils nous ont pris pour des jambons ( ça nous arrive assez souvent quand ils voient dans quel véhicule on arrive ) alors nous nous sommes installer dans l’un des camping gratuit du parc, les installations sont spartiates mais pour 2 nuits ça fera l’affaire. La pluie s’est maintenant accentuée et par moment on dirait presque de la neige fondue, heureusement il fait encore 3c° mais nous avons tout de même débouché une bouteille de vin pour nous réchauffer. Une longue journée se termine, vivement ce soir qu’on se couche.
21.03 la pluie a été forte toute la nuit mais heureusement elle s’est arrêtée au petit matin. Sur les hauteurs il a même neigé car les montagnes sont recouvertes d’un petit manteau blanc à partir de leur moitié. En tout cas il fait très froid et il nous faut un thé pour bien commencer la journée. Un tour du véhicule, tiens on m’a volé les 2 valves de roues coté gauche. Incroyable, je pensais que ça devenait dangeureux à partir de bariloche pour les vol mais même à ushuaia ils sont présent. Enfin tant que ce ne sont pas les roues ou pire encore ça va. Nous allons au centre des visiteurs pour commencer, là au moins il fait et l’exposition sur 2 étages est intéressante, une partie sur la création et le développement du parc, une autre sur la faune et flore que l’on peut y trouver et le premier étage est consacré aux yaganes ( ou yamanas ) les natifs de la terre de feu. Le chauffage donne à fond et c’est bien agréable mais il faut finir par ressortir. Nous allons jusqu’à la baie ensenada pour réaliser notre marche du jour, le sentier costera, 16kms aller retour. Il s’agit d’une belle balade dans la foret avec des passages de plages ( et oui tout est réuni au même endroit ) le long du canal beagle et de la baie lapataia avec des vues de différentes iles et montagnes enneigées. Il y a un nombre incalculable de branches arrachées et d’arbres entiers déracinés mais quand on voit encore la force à laquelle souffle le vent aujourd’hui, il n’y a rien de surprenant. Pas de surprise non plus avec toute la pluie de tombée, d’avoir de nombreux passages gadouilleux à franchir on s’en met plein les chaussures et surtout ça glisse, j’ai testé pour vous lors de ma première chute de ce voyage. Un dérapage mal controlé sur une racine d’arbre et hop sur le cul. Pour ce qui est de la faune juste quelques lapins et oiseaux aperçus, rien d’autre. Nous nous sommes installés au camping ensenada pour cette nuit et sommes bien fatigués de notre journée.
22 .03 avant de commencer le passionnant résumé de la journée ( comme tous les jours ) je dois vous raconter une mésaventure qui nous est arrivée hier soir. Je vous plante le décors : nous sommes au camping ensenada, les seuls sur les lieux, il fait nuit noire, il est 21h et les sanitaires sont à 1 kms environ. Nous décidons tout de même d’y aller malgré le froid et l’obscurritée. Nous sortons du camper brosse à dents, dentifrice et serviette en poche, et lampe torche sur le front. Environ à mi chemin j’aperçois tout à coup deux yeux brillants au loin sur le chemin. On s’arrête, les yeux se rapproche vers nous. Alors là gros moment d’angoisse, je pense tout de suite à un puma et ramasse 2 gros cailloux sur le coté ( on ne sait jamais sur un malentendu ) . nous appliquons les consignes des gardes forestiers qui sont lever les bras pour paraitre plus grand, faire de grands gestes et crier très fort. Les yeux se dirige toujours vers nous. Et là j’ai encore les paroles de plusieurs garde qui résonnent dans ma tête : « si vous tourner le dos à un puma pour courir vous êtes mort » . on ne tourne pas le dos mais on fait de pas en arrière ( qui ne servent à rien car le camper est à 500 bons mètres ) . enfin nous voyons la bête apparaitre sous nos lumières, il s’agit d’un renard, ouf nous n’allons pas mourir demain. Ce n’est pas pour autant que je suis totalement rassuré, je lui jette tout de même une pierre mais rien à faire il s’approche toujours et est maintenant à 2 mètres pas plus. L’animal n’a pas l’air méchant mais c’est déjà une belle bête, rien à voir avec les petits renards que nous avons déjà rencontré et qui fuyait quand on les approchait de trop près. Avec notre insistnce à vouloir le chasser il fini par disparaitre et va dans le bois sur le coté du chemin. Pas la peine de vous dire que nous rentrons rapidement en direction du camper mais toujours avec la sensation d’être suvi. Nous arrivons presque à destination et tout à coup le renard apparait de nouveau face à nous à l’entrée du camper, encore une sueur froide. Je lui jette mon autre caillou pendant que nous montons et il va dessus comme si je venais de lui lancer un morceau de viande. En fait il a juste faim et attend qu’on le nourrisse. Il y a beaucoup de panneaux qui le défendent mais je pense que la majorité de gens doivent les nourrir. Honnêtement j’ai eu une sacrée trouille ( la deuxième du voyage après avoir laisser le volant à marcia une heure sur la carretera australe ) et je ne vais pas mettre le nez dehors cette nuit, ni le reste d’ailleurs, j’utiliserai le toilette chimique. Bon ce petit épisode passé passons à la journée d’aujourd’hui. Nous nous sommes lancés sur le sentier hito 24, une balade de 3h dans la foret le long du lac roca et qui doit nous amener jusqu’à la frontière avec le chili. Enfin ça c’est sur le papier car en pratique au bout de 40 minutes nous avons été obligé de faire de mi tour à cause d’une multitude d’arbres tombés sur le chemin. Impossible de les contourner, il y en a trop et sont bien trop grands. Retour à la case départ. Nous partons donc pour la deuxième partie, le sentier pampa alta, une montée en foret toujours d’environ 45 minutes qui nous conduit sur un point de vue panoramique à 360c° avec d’un coté le canal beagle, de l’autre le rio pipo et tout autour les montagnes enneigées. Le spectacle valait les efforts fournis pour monter jusqu’ici. Ensuite nous sommes sortis du parc pour retourner à ushuai et au camping que nous avions quitté 2 jours plus tot. On va essayer de se reposer car demain le réveil va sonner de bonne heure pour le tour en bateau, même si je reste pessimiste au regard du temps annoncé, espérons toujours.
23.03 encore un réveil à l’aube mais cette fois j’ai bon espoir que l’on puisse faire la croisière. Nous arrivons donc à l’agence de voyage et pour le moment rien n’est confirmer car le vent souffle encore fort sur le canal à plus de 35 nœuds mais sa puissance est sur la pente descende. Donc nous attendons. Après plusieurs coups de téléphone au capitaine du bateau et à l’aéroport ( pour avoir la météo en temps réel ) l’excursion est confirmée, excellent. Nous montons donc à bord du yate tango un petit bateau avec de puissants moteurs, nous sommes 14 inculant le capitaine et le guide, c’est parti pour 4 heures de crosière. Croisière c’est un bien joli mot mais en fait nous allons assez vite et le vent souffle fort, heureusement nous sommes bien équipé et nous restons à l’extérieur pour profiter du paysage. Nous nous éloignons de la baie d’ushuaia jusqu’à la perdre de vue et un moment plus tard nous arrivons à notre premier point d’arret, l’ile des loups de mer. C’est l’une des plus grande colonie de loups de mer sudaméricaine et les regarder de si près dans leur élément naturel est spectaculaire. Plusieurs d’entre eux essaient de se mordre et font des bruits bizarres, on ne sait pas si ils jouent ou s’ils se battent mais ils sont bien rigolos. Nous repartons et un peu plus loin une autre ile où sont installés d’autres loups de mer, cette fois c’est une race différente car ils ont 2 pelages. Nous avons de la chance de les voir car ils ne sont présent que 4 mois par an ici, le reste du temps ils sont vers le cap horn. Ils ont beau être d’une autre race, ils sont aussi marrants que les autres. Il y en a même qui plonge et suivent le bateau qui fait des boucles dans l’eau ( moment le moins agréable car ça commence à bouger un peu trop pour marcia et moi ) . nous arrivons au point le plus loin de l’excursion avec le phare les éclaireurs, le symbole de la ville la plus australe du monde. Nous en faisons le tour et prenons une montagne de photos puis repartons direction ushuai, nous sommes à la moitié de l’excursion. L’avant dernier arret est l’ile aux oiseaux où se trouvent des cormorans réels et impériaux, mais également des mouettes et quelques rapaces qui cherchent à se nourrir des œufs. Pour le dernier arrêt, nous débarquons cette fois directement sur l’ile qui est bien plus grande que les précédentes qui sont en fait des morceaux de rochers. Nous sommes sur l’ile bridges et montons sur la colline, le point le plus haut pour avoir une vue sur tout le canal. D’un coté l’argentine, la baie d’ushuaia et la chaine de montagne martial. De l’autre le chili où honnêtement il n’y a pas grand-chose à vue. Au milieu tout un tas de petites iles désertes où occupées par la faune locale. Il est maintenant temps de rentrer au port d’ushuaia mais juste avant le capitaines relève l’un de ses piège qui contient plusieurs araignées de mer, il en sortira juste une sur le bateau, histoire que l’on fasse les photos avec et lui un bon repas ce soir. A défaut d’araignée pour notre dinner le guide nous offre la dégustation d’une bière artisanale, la beagle, bière brune d’un très bon gout. Et nous rentrons au port avec la belle vue de la baie et de la ville d’ushuaia. Nous avons eu de la chance avec le temps et avons finalement pu faire cette superbe balade maritime. Maintenant direction le centre commerciale tierra del fuego, on ne pouvait pas être à ushuaia et ne pas aller au mall le plus autral du monde. En plus il y a un supermarché, nous en profitons pour refaire le plein. Après ces achats nous rentrons au camping, une petite sieste ne sera pas de refus.
24.03 aujourd’hui va être un jour de relaxation, enfin c’est vite dis car nous allons faire un peu de ménage et aller dans le centre pour les derniers achats. Demain nous reprenons la route et avons plus de 2500 kms à faire cette semaine, donc le chauffeur et le copilote doivent être en forme. Cela ne nous a pas empêché d’aller en ville pour faire les derniers achats et finalement marcher plus que ce que nous pensions mais nous n’avons rien oublié ( enfin du moins ce qui était dans notre budget ) . demain nous allons essayer de partir assez tot pour arriver à dormir à cerro sombrero coté chilien.
19.03 nous avons commencé la journée en pensant à demain et en fesant le tour des opérateur touristiques sur le port pour faire une excursion en bateau demain. Même si le vent annoncé donne peut d’espoir de sortir du port nous avons tout de même réservé et sinon on le repoussera de quelques jours et irons directement dans le parc national. Nous sommes ensuite retournés au centre d'information pour y faire tamponner nos passeport, ce n’est pas tous les jours que l’on vient à ushuaia. Et ça les commerçants l’ont bien compris aussi et en profitent pour appliquer des tarifs vraiment élevés. Un tee-shirt par exemple coute le double qu’à el calafate ( qui est déjà bien touristique ) . et malgré cela nous pauvres couillons nous achetons tout de même car c’est quelque chose d’extraordinaire de se trouver dans la ville la plus australe du monde. Après cette partie emplettes, direction le glaciar matial à 7kms du centre ville. Pour ne pas marcher 2 heures de plus nous prenons le télésiège, un baptême pour marcia, et il ne reste que 45 minutes d’une dure montée pour arriver au glacier. Le problème c’est qu’il est déjà tard et que le dernier télésiège est à 15h45, il faut donc ne pas perdre de temps et monter à pas de course. Après avoir redoubler d’effort nous arrivons au final du sentier et le plus impressionnant n’est pas le glacier en lui-même mais la vue spectaculaire que nous avons sur la baie d’ushuaia, la baie du bout du monde. Au premier plan, des roches de la montagne, puis une foret colorée du à la fin de l’été et aux arbres qui jaunisse et rougisse, ensuite la ville d’ushuaia et pour terminer le canal beagle et ses multiples iles. Un beau spectacle duquel nous aurions aimé profiter un peu plus mais l’appel du dernier télésiège se faisait présent. Descente en 4 ème vitesse et nous sommes arrivés 10 minutes avant la fermeture, large. Cette fois j’ai pu aller au bout car il y a 6 ans tout était déjà enneigé, je m’y était lancé en jean et basket et avait du renoncer quand la neige était arrivée à mes genoux. Nous sommes retournés au centre ville dans la fameuse rue san martin pour quelques achats de plus et ensuite retour au camping. Ushuaia a bien changé aussi ces dernière année, on ne se sent pas vraiment dans l’ambiance fin du monde, sauf pour les prix prohibitifs, la délinquance semble bien présente, la plupart des panneaux et certaines maisons étant plein de tags et graffitis, ils conduisent comme des manches mais ça c’est dans tous le pays pareil. C’est un mélange de femme au volant, de jeune permis et de 27 ( sans vouloir offusquer qui que ce soit lol ) . bon espérons qu’il n’y ai pas trop de vent pour pouvoir sortir sur le canal demain.
20.03 réveil à 7h et pourtant rien qu’à regarder le temps dehors nous savons déjà que ce sacrifice sera inutil, de plus la pluie se joint à la fête en complément du vent. Arrivés à l’agence de voyage nous avons la confirmation que le tour en bateua sur le canal beagle est annulé, d’ailleurs le port est totalement fermé car des vents à plus de 100 km/h soufflent actuellement. Donc petit ou grand bateau, personne n’est autorisé à sortir aujourd’hui. Nous nous inscrivons pour vendredi, les pronostics météo semblent meilleurs. Vu qu’il pleut toujours nous décidons d’aller visiter le musée maritime qui se trouve dans l’ancienne prison d’ushuaia et qui regroupe en fait plusieurs musées très intéressants ( nous y passerons plus de 3h ) . la première partie que nous visitons est le musée maritime qui comporte un grand nombre de maquettes de bateaux qui ont participé aux expéditions de découverte de la terre de feu et de ses différentes iles. Il y a également une partie sur les yamanes, les indiens natifs de la region qui étaient 3000 en 1880 lorques les colons ont débarqué. Il en restait 1000 10 ans plus tard, une centaine après seulement 30 ans et vous imaginez bien qu’aujourd’hui il n’en reste plus un seul ( c’est ça la colonisation à l »européenne ) . ensuite nous passons dans l’aile du musée de l’ancienne prison qui a été active de 1902 à 1947. C’était un peu l’alcatraz de l’argentine, les plus grands criiminels y étaient envoyés mais également les éxilés politiques. Chaque ancienne célule comporte des informations sur la construction du batiment, la vie quotidienne des prisionners, les évasions manquées ou réussies, ainsi que la présentation des criminels les plus célèbres du pays. Au premier étage dans la même aile, une présentation des prisons les plus célèbres du monde, de la faunes australeainsi que le musée de l’antartique présentant les différentes expéditions réalisées sur le continent. Evidement la boutique souvenir ne pouvait pas manquer, cette fois c’est moi qui ai acheté. Changement d’aile du batiment, nous entrons maintenant dans la partie historique de la prison telle quelle était à l’époque et nous pouvons encore mieux se faire une idée des conditions de vie des détenus. Avec les vents glacials qui entrent de tous les cotés, je ne sais pas comment ils passaient l’hivers. Nous continuons dans l’aile d’à coté où se trouve la galerie d’art avec les tableaux présentés tous en ventes ( j’ai de très belles photos de certains, ça nous a fait économiser quelques milliers de pesos. A l’étage, une annexe du musée maritime qui présente les navires et accessoires plus récents. De l’autre coté, l’histoire d’ushuaia depuis sa fondation, à son développement jusqu’à ce qu’elle est devenue aujourd’hui. Encore une partie avec des pièces historiques d’une grande valeur. Un tour rapide à l’extérieur pour voir la réplique du phare du bout du monde et le dernier train restant qui emmenait les prisioners du centre pénitansier à la foret pour les travaux forcés. Une visite riche en informations et très intéressante. A la sortie la pluie s’est calmé et le soleil fait parfois même de timides apparitions, un ravitaillement au supermarché et direction le parc nacional tierra del fuego. Il se trouve à seulement 12 kms d’ushuaia, fut créé en 1960 et s’étend sur plus de 63.000 hectares. Bonne nouvelle l’entrée est moins chère que prévu car le chili fait partie du mercosur ( info à confirmer ) ce qui voudrai dire qu’on s’est fait arnaquer à perito moreno. Un rapide coup d’œil sur le plan et nous décidons d’aller directement au bout du parc, à lapataia, où se trouve la fameux panneau qui signale la fin de la route nationale n°3 qui se trouve à 3079 kms de buenos aires. La distance avec alaska est également indiqué et il se trouve à 17848 kms ( ce n’est pas prévu pour cette année ) . entre deux averses ( ou parfois dessous ) nous arrivons à faire quelques senties rapides du secteur. Tout d’abord le sentier de la baliza le long de la baie lapataia. Ensuite le mirador lapatai, qui offre une belle vue panoramique sur la baie du même nom. Puis les sentiers turbal et castorera qui nous conduisent à travers la foret jusqu’à un barrage fabriqué par les castors. En 1960 25 couples de castors ont été introduit en terre de feu, les conditions étant presque les mêmes qu’au canada ils se sont développés mais la seule différence est qu’ils n’ont pas de prédateurs ici. Ils ont donc envahi la région, détruisant les arbres, fabriquant leurs barrages au détrimant d’autres éléments de la nature. Encore une bonne idée de l’homme. En attendant les arbre commencent à prendre leur couleurs d’automne, les feuilles se changent en jaune, orange ou rouge, dans 2 ou 3 semaines, le paysage sera magnifique, dommage nous n’avons pas autant de temps pour rester ici. Il y a également une quantité impressionnante de champignons, dommage que nous ne sachions pas reconnaitre les commestibles des autres car si j’avais eu des champignons j’aurai fait une omelette aux champignons, malheureusement j’ai pas d’œufs. Nous reprenons le véhicule et faisons quelques arret en chemin, d’abord à la laguna negra où nous visitons une turbera en formation. Alors j’ai à peu près compris le principe en espagnol mais pour expliquer le phénomène en français impossible. Pour ceux qui parle espagnol, lisez le résumé de marcia, je pari un billet de 1000 qu’elle doit bien l’expliquer ( un billet de 1000 pesos entendons nous bien ) puis arret au paseo de la isla pour une balade autour de l'archipelle cormoranes avec à la clef une observation de quelques oiseaux aquatiques. Enfin le dernier arret visite de la journée le mirador de la laguna verde ( et oui ça ne pouvait pas manquer dans ce parc non plus ) mais sous la pluie l’eau ne se voit pas aussi verte. Nous avons été nous renseigner au camping lago roca mais ils nous ont pris pour des jambons ( ça nous arrive assez souvent quand ils voient dans quel véhicule on arrive ) alors nous nous sommes installer dans l’un des camping gratuit du parc, les installations sont spartiates mais pour 2 nuits ça fera l’affaire. La pluie s’est maintenant accentuée et par moment on dirait presque de la neige fondue, heureusement il fait encore 3c° mais nous avons tout de même débouché une bouteille de vin pour nous réchauffer. Une longue journée se termine, vivement ce soir qu’on se couche.
21.03 la pluie a été forte toute la nuit mais heureusement elle s’est arrêtée au petit matin. Sur les hauteurs il a même neigé car les montagnes sont recouvertes d’un petit manteau blanc à partir de leur moitié. En tout cas il fait très froid et il nous faut un thé pour bien commencer la journée. Un tour du véhicule, tiens on m’a volé les 2 valves de roues coté gauche. Incroyable, je pensais que ça devenait dangeureux à partir de bariloche pour les vol mais même à ushuaia ils sont présent. Enfin tant que ce ne sont pas les roues ou pire encore ça va. Nous allons au centre des visiteurs pour commencer, là au moins il fait et l’exposition sur 2 étages est intéressante, une partie sur la création et le développement du parc, une autre sur la faune et flore que l’on peut y trouver et le premier étage est consacré aux yaganes ( ou yamanas ) les natifs de la terre de feu. Le chauffage donne à fond et c’est bien agréable mais il faut finir par ressortir. Nous allons jusqu’à la baie ensenada pour réaliser notre marche du jour, le sentier costera, 16kms aller retour. Il s’agit d’une belle balade dans la foret avec des passages de plages ( et oui tout est réuni au même endroit ) le long du canal beagle et de la baie lapataia avec des vues de différentes iles et montagnes enneigées. Il y a un nombre incalculable de branches arrachées et d’arbres entiers déracinés mais quand on voit encore la force à laquelle souffle le vent aujourd’hui, il n’y a rien de surprenant. Pas de surprise non plus avec toute la pluie de tombée, d’avoir de nombreux passages gadouilleux à franchir on s’en met plein les chaussures et surtout ça glisse, j’ai testé pour vous lors de ma première chute de ce voyage. Un dérapage mal controlé sur une racine d’arbre et hop sur le cul. Pour ce qui est de la faune juste quelques lapins et oiseaux aperçus, rien d’autre. Nous nous sommes installés au camping ensenada pour cette nuit et sommes bien fatigués de notre journée.
22 .03 avant de commencer le passionnant résumé de la journée ( comme tous les jours ) je dois vous raconter une mésaventure qui nous est arrivée hier soir. Je vous plante le décors : nous sommes au camping ensenada, les seuls sur les lieux, il fait nuit noire, il est 21h et les sanitaires sont à 1 kms environ. Nous décidons tout de même d’y aller malgré le froid et l’obscurritée. Nous sortons du camper brosse à dents, dentifrice et serviette en poche, et lampe torche sur le front. Environ à mi chemin j’aperçois tout à coup deux yeux brillants au loin sur le chemin. On s’arrête, les yeux se rapproche vers nous. Alors là gros moment d’angoisse, je pense tout de suite à un puma et ramasse 2 gros cailloux sur le coté ( on ne sait jamais sur un malentendu ) . nous appliquons les consignes des gardes forestiers qui sont lever les bras pour paraitre plus grand, faire de grands gestes et crier très fort. Les yeux se dirige toujours vers nous. Et là j’ai encore les paroles de plusieurs garde qui résonnent dans ma tête : « si vous tourner le dos à un puma pour courir vous êtes mort » . on ne tourne pas le dos mais on fait de pas en arrière ( qui ne servent à rien car le camper est à 500 bons mètres ) . enfin nous voyons la bête apparaitre sous nos lumières, il s’agit d’un renard, ouf nous n’allons pas mourir demain. Ce n’est pas pour autant que je suis totalement rassuré, je lui jette tout de même une pierre mais rien à faire il s’approche toujours et est maintenant à 2 mètres pas plus. L’animal n’a pas l’air méchant mais c’est déjà une belle bête, rien à voir avec les petits renards que nous avons déjà rencontré et qui fuyait quand on les approchait de trop près. Avec notre insistnce à vouloir le chasser il fini par disparaitre et va dans le bois sur le coté du chemin. Pas la peine de vous dire que nous rentrons rapidement en direction du camper mais toujours avec la sensation d’être suvi. Nous arrivons presque à destination et tout à coup le renard apparait de nouveau face à nous à l’entrée du camper, encore une sueur froide. Je lui jette mon autre caillou pendant que nous montons et il va dessus comme si je venais de lui lancer un morceau de viande. En fait il a juste faim et attend qu’on le nourrisse. Il y a beaucoup de panneaux qui le défendent mais je pense que la majorité de gens doivent les nourrir. Honnêtement j’ai eu une sacrée trouille ( la deuxième du voyage après avoir laisser le volant à marcia une heure sur la carretera australe ) et je ne vais pas mettre le nez dehors cette nuit, ni le reste d’ailleurs, j’utiliserai le toilette chimique. Bon ce petit épisode passé passons à la journée d’aujourd’hui. Nous nous sommes lancés sur le sentier hito 24, une balade de 3h dans la foret le long du lac roca et qui doit nous amener jusqu’à la frontière avec le chili. Enfin ça c’est sur le papier car en pratique au bout de 40 minutes nous avons été obligé de faire de mi tour à cause d’une multitude d’arbres tombés sur le chemin. Impossible de les contourner, il y en a trop et sont bien trop grands. Retour à la case départ. Nous partons donc pour la deuxième partie, le sentier pampa alta, une montée en foret toujours d’environ 45 minutes qui nous conduit sur un point de vue panoramique à 360c° avec d’un coté le canal beagle, de l’autre le rio pipo et tout autour les montagnes enneigées. Le spectacle valait les efforts fournis pour monter jusqu’ici. Ensuite nous sommes sortis du parc pour retourner à ushuai et au camping que nous avions quitté 2 jours plus tot. On va essayer de se reposer car demain le réveil va sonner de bonne heure pour le tour en bateau, même si je reste pessimiste au regard du temps annoncé, espérons toujours.
23.03 encore un réveil à l’aube mais cette fois j’ai bon espoir que l’on puisse faire la croisière. Nous arrivons donc à l’agence de voyage et pour le moment rien n’est confirmer car le vent souffle encore fort sur le canal à plus de 35 nœuds mais sa puissance est sur la pente descende. Donc nous attendons. Après plusieurs coups de téléphone au capitaine du bateau et à l’aéroport ( pour avoir la météo en temps réel ) l’excursion est confirmée, excellent. Nous montons donc à bord du yate tango un petit bateau avec de puissants moteurs, nous sommes 14 inculant le capitaine et le guide, c’est parti pour 4 heures de crosière. Croisière c’est un bien joli mot mais en fait nous allons assez vite et le vent souffle fort, heureusement nous sommes bien équipé et nous restons à l’extérieur pour profiter du paysage. Nous nous éloignons de la baie d’ushuaia jusqu’à la perdre de vue et un moment plus tard nous arrivons à notre premier point d’arret, l’ile des loups de mer. C’est l’une des plus grande colonie de loups de mer sudaméricaine et les regarder de si près dans leur élément naturel est spectaculaire. Plusieurs d’entre eux essaient de se mordre et font des bruits bizarres, on ne sait pas si ils jouent ou s’ils se battent mais ils sont bien rigolos. Nous repartons et un peu plus loin une autre ile où sont installés d’autres loups de mer, cette fois c’est une race différente car ils ont 2 pelages. Nous avons de la chance de les voir car ils ne sont présent que 4 mois par an ici, le reste du temps ils sont vers le cap horn. Ils ont beau être d’une autre race, ils sont aussi marrants que les autres. Il y en a même qui plonge et suivent le bateau qui fait des boucles dans l’eau ( moment le moins agréable car ça commence à bouger un peu trop pour marcia et moi ) . nous arrivons au point le plus loin de l’excursion avec le phare les éclaireurs, le symbole de la ville la plus australe du monde. Nous en faisons le tour et prenons une montagne de photos puis repartons direction ushuai, nous sommes à la moitié de l’excursion. L’avant dernier arret est l’ile aux oiseaux où se trouvent des cormorans réels et impériaux, mais également des mouettes et quelques rapaces qui cherchent à se nourrir des œufs. Pour le dernier arrêt, nous débarquons cette fois directement sur l’ile qui est bien plus grande que les précédentes qui sont en fait des morceaux de rochers. Nous sommes sur l’ile bridges et montons sur la colline, le point le plus haut pour avoir une vue sur tout le canal. D’un coté l’argentine, la baie d’ushuaia et la chaine de montagne martial. De l’autre le chili où honnêtement il n’y a pas grand-chose à vue. Au milieu tout un tas de petites iles désertes où occupées par la faune locale. Il est maintenant temps de rentrer au port d’ushuaia mais juste avant le capitaines relève l’un de ses piège qui contient plusieurs araignées de mer, il en sortira juste une sur le bateau, histoire que l’on fasse les photos avec et lui un bon repas ce soir. A défaut d’araignée pour notre dinner le guide nous offre la dégustation d’une bière artisanale, la beagle, bière brune d’un très bon gout. Et nous rentrons au port avec la belle vue de la baie et de la ville d’ushuaia. Nous avons eu de la chance avec le temps et avons finalement pu faire cette superbe balade maritime. Maintenant direction le centre commerciale tierra del fuego, on ne pouvait pas être à ushuaia et ne pas aller au mall le plus autral du monde. En plus il y a un supermarché, nous en profitons pour refaire le plein. Après ces achats nous rentrons au camping, une petite sieste ne sera pas de refus.
24.03 aujourd’hui va être un jour de relaxation, enfin c’est vite dis car nous allons faire un peu de ménage et aller dans le centre pour les derniers achats. Demain nous reprenons la route et avons plus de 2500 kms à faire cette semaine, donc le chauffeur et le copilote doivent être en forme. Cela ne nous a pas empêché d’aller en ville pour faire les derniers achats et finalement marcher plus que ce que nous pensions mais nous n’avons rien oublié ( enfin du moins ce qui était dans notre budget ) . demain nous allons essayer de partir assez tot pour arriver à dormir à cerro sombrero coté chilien.