Le 18/03/12, 22:28
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Nous avons la chance d’avoir un beau soleil aujourd’hui pour quitter le parc torres del paine, en chemin à puerto natales nous nous sommes arrêtés à la cueva del milodon et avons visité la grotte principale qui s’est formée il y a plusieurs milliers d’années, l’espace à l’intérieur est impressionnant et nous suivons le sentier pour en faire le tour. A la sortie de la grotte se dresse une réplique du milodon, un animal préhistorique qui a disparu il y a environ 8000 ans sans que l’on sache encore vraiment pourquoi. Le milodon est un peut l’ancêtre de l’ours bien qu’il semble d’une taille plus importante, il a des griffes énormes et le museau plus allongé, un sympatique petit nounours en somme. Nous sommes ensuite montés au mirador pour avoir une vue d’ensemble sur la vallée la ultima esperanza. Ensuite nous avons merdé pour visiter les 2 autres grottes et la silla del diablo car nous n’avons pas pris le bon chemin, tant pis nous avons vu le principal. Puerto natales est déjà un peu plus agréable sous le soleil que lors de notre première rencontre avec la ville. Cette fois nous en profitons pour nous arrêter faire des photos avec la statue géante du milodon à l’entrée de la ville. Maintenant il nous faut faire toutes les démarches administratives que nous aurions du faire à punta arenas où finalement nous n’irons pas car la situation reste grave et le niveau d’alerte rouge. Alors évidement nous avons moins d’option dans une petite ville de 15.000 habitants que dans une qui en compte presque 200.000 mais nous allons faire avec. Première étape le ravitaillement en vivres, là pas de problème on connaissait déjà le supermarché. Par contre pour la suite ça devient compliqué. Nous avons tourné pour trouver l’assurance obligatoire du véhicule pour entrée en argentine. Après un essaie infructueux chez un con à mapfre nous l’avons trouvé et l’avons acheté pour 2 mois, comme ça nous avons de la marge. Ensuite l’assurance obligatoire, cette fois pour le chili ( c’est tous les ans en mars ) et grace à cela nous pourrons après acheter le permis de circuler ( l’équivalent de notre ancienne vignette ) . pour l’assurance aucun problème, en revanche pour le permis il n’y a qu’à la municipalité et bien évidement c’est déjà fermé, les horaires sont de 8H à 13h ( et oui les fonctionnaires chiliens ne travaillent pas beaucoup plus que les français, en revanche ils n’ont pas le même salaire. Si quelqu’un veut échanger je pense que beaucoup de chiliens seront pour ) , nous passerons donc la nuit à puerto natales et demain nous achèterons ce fameux permis de circulation et pourrons continuer notre route. Avant d’avoir visité la cueva del milodon je n’avais pas fait attenion à quel point cette bête est présente en ville, on la trouve même sur les pancartes du nom des rues. Marcia a même déjà un polo à son image et je pense que je vais craquer pour la peluche. Finalement nous retournons au même parking où nous avions passé la nuit la dernière fois mais cette fois sans pluie et avec un beau coucher de soleil.
16.03 c’est sous une pluie fine que nous allons de bon matin à la municipalité de puerto natales acheter le permis de circulation mais évidement ça aurait été trop que tout se passe selon le plan. Problème du système et impossibilité de l’acheter, en plus a responsable n’a pas l’air fute-fute, nous n’insistons pas et essayons de le faire sur internet. Il nous faut scanner puis envoyer en copie plusieurs document et actuellement nous attendons la validation, espérons que nous pourrons l’acheter depuis ushuaia et l’imprimer. Derniers achats et derniers détails réglés nous partons pour environ 360 kms jusqu’au parc national pali aike. J’imagine que 90% des chiliens ne connaissent même pas l’existance de ce parc, nous même n’y avions pas prêté attention avant de revoir nos plans en l’absence de punta arenas. La route impeccable jusqu’à punta delgada ( enfin ce n’est pas non plus de l’autoroute 3 voies ) et ensuite le fameux chemin de ripio commence pour monter jusqu’au parc. Mais cette fois c’est plus un chemin de terre et surtout de gadou avec tout ce qui est tombé ces derniers, en 4x4 pas de problème mais nous avons repeint le véhicule et même jusqu’en haut du camper couleur marron terre. Nous avons surtout revu nos chers guanacos ainsi que les nandus, les renards et les lapins. Dans la cabane du garde à l’entrée du parc une collection impressionnante de crânes d’animaux et de pierres qui me rendent envieux. A mi chemin le soleil a fait son apparition, même si de gros nuages au loin restent mennaçant. Nous allons jusqu’au sentier de la lagune ana et y descendons à pied au milieu des guanacos avec un vent d’enfer. Ces sympatiques bêtes sont déjà un peu plus sauvages ici qu’à torres del paine, ils doivent voir moins de monde. Je pense même qu’aujourd’hui nous sommes s seuls dans le parc, ça se confirmera en arrivant au point de camping ( sans aucune installation ) car nous sommes les seuls ( en même temps il n’y a que 3 emplacements ) nous visiterons le reste du parc demain avec notamment un tour en plein milieu du cratère d’un volcan et ensuite nous nous mettrons en route direction ushuaia.
17.03 le parc pali aike fut créé en 1970 et s’étend sur plus de 5000 hectares. La majeure partie du parc correspond à un champ volcanique qui donne naissance à un paysage dominé par des cones et lave balsatique, le reste étant la steppe patagonienne. Nous commençons la journée par le tour de la cueva pali aike, un sentier qui nous fait faire le tour de l’intérieur du volcan du même nom. Je vous rassure, tous les cratères dans lesquels nous entrerons aujourd’hui ne présentent aucun danger, les volcans n’étant plus en activité depuis 6000 à 8000 ans. Ce qui nous plait de suite une fois dans le cratère, c’est que nous sommes à l’abri du vent et ça fait du bien. L’intérêt de ce lieu est donc la caverne qui s’est formé naturellement à l’intérieur même du cratère et où vivaient les natifs il y a plusieurs milliers d’années. Avec les conditions de vie qui étaient les leurs, je ne sais pas comment ils pouvaient survivre mais ils y arrivaient bien, en utilisant toutes les ressources que leurs offrait la nature. Ensuite nous passons aux deuxième et troisième sentiers du parc qui sont liés entre eux. Les sentiers crater del diablo et pozos del diablo, une marche d’environ 10kms aller retour en plein milieu de la lave durcie et de la roche volcanique. Pas très agréable de marcher la dessus, j’ai même un joli trou sur le dessus de ma chaussure qui le prouve, en revanche certaines pierres volcaniques sont très belles et on a envie d’en mettre quelques unes dans sa poche ( chose qu’il est bien entendu interdit de faire et que nous ne ferons donc pas ) . arrivés au cœur du cratère du diable, nous avons malheureusement le soleil en pleine face et aucune photo ne révèlera la beauté du site à sa juste valeur ( vous devrez y aller vous-même pour vous en rendre compte ). la fin du sentier nous amène sur 2 points de vue différents de deux cratères, l’un immense avec de la végétation au fond, l’éruption de celui-ci a eu lieu il y a environ 16.000 ans, et l’autre plus petit avec uniquement de la pierre volcanique au fond, l’éruption de celui-là date d’il y a seulement 8.000 ans et fut la dernière activité volcanique du parc. Bon maintenant il est temps de partir direction ushuaia, même si nous savons que nous n’y arriverons pas ce soir, il est déjà 13h30 nous avons une traversée de ferry à faire, un passage de frontière et plus de 500 kms. Une dernière photo au poste du garde de marcia avec un renard et c’est parti !! je dois dire que nous avons été assez chanceux, nous n’avons pas attendu le ferry plus de 20 minutes ( c’est normalement un départ toutes les 1h30 ) et le passage de frontière s’est fait très rapidement, les douaniers argentins ne sont même pas montés dans le camper pour inspecter. Ce qui nous a mis dedans c’est le chemin de ripio coté chilien, 80 kms de cerro sombrero à la frontière que nous avons fait en plus de 2h30, l’un des pire sur lequel nous ayons roulé. Le genre de chemin où l’on regarde le compteur kilométrique et l’horloga toutes les 2 minutes et on s’aperçoit vite que le temps passe bien plus vite que la distance parcourue. Heureusement une fois passé coté argentin une belle route d’asphalte nous attendait. Nous refaisons le plein ( et oui à 50 centimes d’euro le litre, on attend d’être en argentine pour ça, au chili c’est le double ) et nous allons voir jusqu’où nous pouvons aller. L’idée est de se poser dans un camping car une troisième nuit sans équipement serait de trop. Malgré la nuit tombée nous avons donc décidé de poursuivre jusqu’à tolhuin où il y a les installations que nous voulons. Evidement de nuit ce n’est pas évident mais après quelques mésaventures nous avons trouvé le camping recherché, il est déjà 22h et c’est la première fois du voyage que je suis aussi fatigué. Nous ne sommes plus qu’à 100 kms d’ushuaia et arriverons donc à la fin du monde demain.
16.03 c’est sous une pluie fine que nous allons de bon matin à la municipalité de puerto natales acheter le permis de circulation mais évidement ça aurait été trop que tout se passe selon le plan. Problème du système et impossibilité de l’acheter, en plus a responsable n’a pas l’air fute-fute, nous n’insistons pas et essayons de le faire sur internet. Il nous faut scanner puis envoyer en copie plusieurs document et actuellement nous attendons la validation, espérons que nous pourrons l’acheter depuis ushuaia et l’imprimer. Derniers achats et derniers détails réglés nous partons pour environ 360 kms jusqu’au parc national pali aike. J’imagine que 90% des chiliens ne connaissent même pas l’existance de ce parc, nous même n’y avions pas prêté attention avant de revoir nos plans en l’absence de punta arenas. La route impeccable jusqu’à punta delgada ( enfin ce n’est pas non plus de l’autoroute 3 voies ) et ensuite le fameux chemin de ripio commence pour monter jusqu’au parc. Mais cette fois c’est plus un chemin de terre et surtout de gadou avec tout ce qui est tombé ces derniers, en 4x4 pas de problème mais nous avons repeint le véhicule et même jusqu’en haut du camper couleur marron terre. Nous avons surtout revu nos chers guanacos ainsi que les nandus, les renards et les lapins. Dans la cabane du garde à l’entrée du parc une collection impressionnante de crânes d’animaux et de pierres qui me rendent envieux. A mi chemin le soleil a fait son apparition, même si de gros nuages au loin restent mennaçant. Nous allons jusqu’au sentier de la lagune ana et y descendons à pied au milieu des guanacos avec un vent d’enfer. Ces sympatiques bêtes sont déjà un peu plus sauvages ici qu’à torres del paine, ils doivent voir moins de monde. Je pense même qu’aujourd’hui nous sommes s seuls dans le parc, ça se confirmera en arrivant au point de camping ( sans aucune installation ) car nous sommes les seuls ( en même temps il n’y a que 3 emplacements ) nous visiterons le reste du parc demain avec notamment un tour en plein milieu du cratère d’un volcan et ensuite nous nous mettrons en route direction ushuaia.
17.03 le parc pali aike fut créé en 1970 et s’étend sur plus de 5000 hectares. La majeure partie du parc correspond à un champ volcanique qui donne naissance à un paysage dominé par des cones et lave balsatique, le reste étant la steppe patagonienne. Nous commençons la journée par le tour de la cueva pali aike, un sentier qui nous fait faire le tour de l’intérieur du volcan du même nom. Je vous rassure, tous les cratères dans lesquels nous entrerons aujourd’hui ne présentent aucun danger, les volcans n’étant plus en activité depuis 6000 à 8000 ans. Ce qui nous plait de suite une fois dans le cratère, c’est que nous sommes à l’abri du vent et ça fait du bien. L’intérêt de ce lieu est donc la caverne qui s’est formé naturellement à l’intérieur même du cratère et où vivaient les natifs il y a plusieurs milliers d’années. Avec les conditions de vie qui étaient les leurs, je ne sais pas comment ils pouvaient survivre mais ils y arrivaient bien, en utilisant toutes les ressources que leurs offrait la nature. Ensuite nous passons aux deuxième et troisième sentiers du parc qui sont liés entre eux. Les sentiers crater del diablo et pozos del diablo, une marche d’environ 10kms aller retour en plein milieu de la lave durcie et de la roche volcanique. Pas très agréable de marcher la dessus, j’ai même un joli trou sur le dessus de ma chaussure qui le prouve, en revanche certaines pierres volcaniques sont très belles et on a envie d’en mettre quelques unes dans sa poche ( chose qu’il est bien entendu interdit de faire et que nous ne ferons donc pas ) . arrivés au cœur du cratère du diable, nous avons malheureusement le soleil en pleine face et aucune photo ne révèlera la beauté du site à sa juste valeur ( vous devrez y aller vous-même pour vous en rendre compte ). la fin du sentier nous amène sur 2 points de vue différents de deux cratères, l’un immense avec de la végétation au fond, l’éruption de celui-ci a eu lieu il y a environ 16.000 ans, et l’autre plus petit avec uniquement de la pierre volcanique au fond, l’éruption de celui-là date d’il y a seulement 8.000 ans et fut la dernière activité volcanique du parc. Bon maintenant il est temps de partir direction ushuaia, même si nous savons que nous n’y arriverons pas ce soir, il est déjà 13h30 nous avons une traversée de ferry à faire, un passage de frontière et plus de 500 kms. Une dernière photo au poste du garde de marcia avec un renard et c’est parti !! je dois dire que nous avons été assez chanceux, nous n’avons pas attendu le ferry plus de 20 minutes ( c’est normalement un départ toutes les 1h30 ) et le passage de frontière s’est fait très rapidement, les douaniers argentins ne sont même pas montés dans le camper pour inspecter. Ce qui nous a mis dedans c’est le chemin de ripio coté chilien, 80 kms de cerro sombrero à la frontière que nous avons fait en plus de 2h30, l’un des pire sur lequel nous ayons roulé. Le genre de chemin où l’on regarde le compteur kilométrique et l’horloga toutes les 2 minutes et on s’aperçoit vite que le temps passe bien plus vite que la distance parcourue. Heureusement une fois passé coté argentin une belle route d’asphalte nous attendait. Nous refaisons le plein ( et oui à 50 centimes d’euro le litre, on attend d’être en argentine pour ça, au chili c’est le double ) et nous allons voir jusqu’où nous pouvons aller. L’idée est de se poser dans un camping car une troisième nuit sans équipement serait de trop. Malgré la nuit tombée nous avons donc décidé de poursuivre jusqu’à tolhuin où il y a les installations que nous voulons. Evidement de nuit ce n’est pas évident mais après quelques mésaventures nous avons trouvé le camping recherché, il est déjà 22h et c’est la première fois du voyage que je suis aussi fatigué. Nous ne sommes plus qu’à 100 kms d’ushuaia et arriverons donc à la fin du monde demain.
