Le 15/03/12, 23:02
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11.03 nous sommes partis de el calafate après avoir enfin résolu le problème pour mettre des photos sur le blog, j’y ai passé plusieurs heures entre hier et ce matin mais ça remarche pour le plus grand bonheur de tous. Direction le chili aujourd’hui, nous ne savons pas encore pour quelle destination précise, cela va dépendre de l’heure à laquelle nous entrerons. De nouveau sur le route 40 toute asphaltée par ici, mais cette fois sous la pluie. Nous avons passé la frontière à rio turbio une ville qui vit essentiellement grace à sa mine de charbon, l’usine est immense et nous l’avons traversé pour nous rendre à la frontière. Il y avait comme une course de stocks cars sur une piste en terre, cela paraissait être l’évênement de l’année, une foule de monde et la course retransmise en direct à la radio. Nous en profitons pour refaire le plein en argentine car le diesel y est 2 fois moins cher ( l’équivalent de 50 centimes d’euros ) . les douaniers n’ont pas été trop chiant et nous n’avons pas perdu de temps. Le pauvre qui devait controler le véhicule était d’un age assez avancé et n’a pas pu monter dans le camper, et surtout ne pas lui sortir l’escalier et voila une bonne technique pour gagner 30 minutes. Vu l’heure tardive nous nous sommes arrêtés à puerto natales toujours sous une pluie battante et nous passerons la nuit face à la mer en espérant un meilleur climat mais il ne faut pas trop rêver, jusqu’à ushuaia on aura le droit à la pluie sans doute presque tous les jours.
12.03 comme convenu, la pluie n’a pas cessé de la nuit et continue de plus belle aujourd’hui. Même si c’est monnaie courante dans la région, il semblerai que cette fois ce soit pire que d’habitude car nous entendons à la radio que le centre ville de punta arenas est totalement inondé et que la ville serait coupé en deux, le niveau d’alerte rouge est même déclanché par le gouvernement, c’est donc assez grave. Justement nous devons aller dans cette ville dans 4 jours pour faire tout un tas de démarche administrative et prendre le ferry pour porvenir. Nous allons surement devoir changer nos plans et adapter un nouvel itinéraire. Pour le moment direction le parc nationale torres del paine après un rapide ravitaillement au supermarché de puerto natales, la météo ne nous a pas donné plus envie de visiter le ville, peut-etre au retour. Rapide présentation du parc torres del paine, c’est l’une des principales destination touristique du chili avec l’ile de paques et le désert d’atacama, il s’étend sur plus de 1810 km² et fut déclaré réserve naturelle de biosphère par l’unesco en 1978. L’attraction du parc est bien sur les piliers de granites qui s’élèvent verticalement sur plus de 2000m sur la steppe patagonienne et qui forment las torres del paine. Malheureusement en janvier dernier il y a eu un terrible incendie qui a duré plusieurs semaines et qui a ravagé 25% du parc, en ce moment aucun risque, tout est trempé. Effectivement nous ferons un passage dans l’une des zone ravagée et c’est un spectacle bien triste encore une fois par la faure de l’homme. Alors évidement c’est un peu gacher de venir ici et de ne pas faire le circuit du W, 5 jours de trekking consécutif que la majorité de visiteurs entreprend. Premièrement nous ne savons pas où laisser le véhicule pendant ces 5 jours, nous n’avons pas le matériel nécessaire pour cela et je vois mal marcia arriver au bout des 5 jours entière. Donc ça sera pour une autre fois. Le chemin de ripio est par endroit tout simplement à la limite du praticable, on ne peut pas dépasser les 15 km/h, surement à cause des dernier jours de forte pluie qui ont détérioré la route. Nous rencontrons de nouveau plusierus troupeaux de guanacos, mais ceux là ne s’échappent pas lors de notre passage, ils semblent moins sauvages que les argentins, chose que nous confirme le garde car ici ils sont habitués à voir beaucoup de monde et personne ne les chasse alors qu’en argentine la chasse au guanaco est encore d’actualité. Nous entrons par le poste de garde du lac sarmiento où nous recevons plan et informations utiles pour notre séjour. A coté de la maison du garde se trouve un renard presque domestiqué, c’est le premier que l’on voit et malgré son air paysible, nous n’irons pas essayer de la caresser. Lorque l’on regarde la carte, onpeut compter plus de 50 lacs et lagunes, c’est impressionant. Nous allons nous diriger à la laguna azul à l’extrême nord est du par cet y passerons la nuit. Sur le chemin des centaines de guanacos, tout près de nous en bord de route, mais notre passage ne les empêche pas de continuer leurs occupations, mange pour la plupart mais aussi d’autres choses plus extrême pour certains. Le deuxième renard que nous apercevons au loin est en train de dévorer le cadavre d’un guanaco, nous n’irons pas le déranger non plus. Tiens quelques choiques, cela manquait à notre tableau du jour, par contre eux sont toujours aussi sauvage et s’échappent quand nous arrivons sur eux. Nous passons la cascade del paine où normalement il y a une très belle vue sur las torres mais vu la météo nous ne voyons rien du tout, elles sont cachées par les nuages, espérons que demain sera meilleur. Nous arrivons enfin au poste de garde de la laguna azul, conduire 80 kms sur cette piste fatigue autant que faire 800 kms d’autoroute. Bonne nouvelle le camping qui se trouve à 500 mètres est gratuit, il y a les toilettes et même des douches avec eau chaude ( nous vérifierons demain si cela est vrai ) . nouvelle moins rassurante, un puma a été aperçu ce matin même par le garde dans le camping, espérons ne pas tomber nez à nez avec lui, par prudence nous ne sortirons pas cette nuit. En fin d’après-midi la pluie s’est enfin arrêtée mais d’après les informations des gardes, demain restera nuageux, mercredi la meilleure journée et jeudi de nouveau de la pluie mais restons positif et surtout suivons la situation sur punta arena pour voir où nous irons par la suite. Pour la première fois nous nous sommes servis du chauffage dans le camper, pas très longtemps mais ça nous a fait du bien, voila une bien belle option qui va servir dans la région.
13.03 le temps est meilleur qu’hier ( de toute façon ça pouvait difficilement être pire ) et nous avons même le droit à une vue partielle des torres pendant 15 à 20 minutes, il ne fallait pas perdre ce moment pour les photos car ensuite il s’est de nouveau caché derrière les nuages. La séance photo nous donne l’occasion de rencontrer une photographe tchèque qui revient de passer un mois en antartique, ça laisse admiratif. Nous voyons passer un renard tout près du camper, tout est normal. Un petit tour auprès des guanacos qui sont un peu plus loin à coté du lac azul pour d’autres photos ( si vous aimez les guanacos, j’ai des centaines de photos d’eux ) et nous partons sur les chemins du parc. Premier arret ( enfin officiel car nous en faisons à chaque fois que nous voyons des guanacos en chemin ) à la cascada paine et cette nous descendons entièrement pour la voir de près. La puissance de la cascade est impréssionnante et une fois de plus nous nous approchons de nos amis guanacos en train de manger ou allongé dans l’herbe, ça n’a pas une vie facile le guanaco. Plus nous les voyons plus ils nous amusent avec leurs positions étranges qu’ils prennent pour se gratter par exemple. Deuxième arret, le mirador du lac nordenskjold avec une vue magnifique sur le lac bien évidement et sur los cuernos que nous irons voir d’un peu plus près plus tard. De nouveau sur le chemin nous voyons un choique et un groupe de guanacos près d’un lac, sympa avec le reflet de l’eau, nous descendons donc à leur rencontre. Ce fut un de ces moment magique où il n’y a pas un seul bruit de civilisation, juste les cris des animaux, des guanacos, canards et autre oiseaux, nous déjeunerons devant ce tableau naturel. Ensuite le spectacle est moins agréable car nous entrons dans une des zone totalement ravagée par l’incendie d’il y a 2 mois, paysage noir de tristesse et désolation, nous passons devant la maison du garde à pudeto qui est totalement détruite et nous garons un peu plus loin pour faire deux petites marches. La première nous conduit au salto grande, une chute d’eau qui honnêtement n’a rien d’impressionnante mais nous en avons déjà vue tellement. Puis en poussant la marche une heure de plus au mileu de tous les arbres calcinés qui sentent encore le cramé nous arrivons au mirador de los cuernos, 2 magnifiques montagnes ressemblant à 2 cornes qui se dressent derrière le lac nordenskjold. Il n’y a pourtant pas de soleil mais leur reflet dans l’eau est impressionnant. La dernière étape va nous conduire au lac pehoe et nous passerons la nuit au camping du même nom. Pas le temps de s’installer qu’il se met à pleuvoir, nous avons terminé notre journée d’excursion juste à temps. Encore une première dans le parc, nous nous sommes servis du générateur portable pour recharger les ordinateurs et les batteries d’appareil photo. Pourtant ma batterie dure normalement entre 5 et 7 jours mais cette fois elle n’en aura duré que 3. Il faut dire qu’aujourd’hui par exemple j’ai pris plus de 300 photos. Nous nous endormons sous une pluie intermitente.
14.03 on se lève avec un beau soleil, il semblerai que l’on ait droit à la meilleure journée comme l’avait prévu le garde. Malgré cela, les nuages perciste et cache notament une partie des cuernos que nous avons vu hier. Nous commençons par le sentier du mirador del condor qui commence juste devant le camping pehoe et qui après une petite heure de montée nous offre un superbe panorama 360c° sur pas moins de 6 lacs et lagunes. Malheureusement on voit bien les ravages de l’incendie et avec cette angle dégagé on s’aperçoit de la gravité des faits et il faudra de longues années pour que le paysage retrouve tout son charme d’avant. Alors que nous allions redescendre, un condor nous survole à quelques mètres, le mirador porte donc bien son nom. Pour la prochaine étape il nous faut quitter le camping avec le véhicule afin de visiter le salto chico. Comme son nom l’indique c’est une petite chute d’eau, qui a tout de même de la puissance. Le paysage est gaché par l’hotel explora, une construction qui ressemble plus à un vulgaire hangar, l’architecte qui l’a dessiné devrai être en prison, en tout cas je ne lui confierai pas les pla de ma maison. C’est ensuite une longue route qui nous emmène à l’extrêmité ouest du parc au lac gray, et vu le nombre de bus et vans sur le parking il semble être l’endroit le plus visité. Cela se confirme à l’entrèe du sentier, il faut passer sur un long pont suspendu qui n’accepte que 6 personnes à la fois et on se croirai à disneyland à voir l’importe file d’attente pour passer de l’autre coté. Après une heure de marche nous arrivons à la pointe du mirador look out qui offre une vue de très loin sur le glacier grey. De cette distance on ne peut pas apprécier suffisement ce glacier mais il semble prometteur, ceux qui font le trek du W par exemple doivent pouvoir en parler mieux. Ce qui est intéressant sur ce sentier c’est que l’on doit traverser une longue plage qui offre un beau spectacle, plusieurs icebergs prêt à s’échouer sur la plage. La glace est d’une belle couleur bleue et on a envie de se jeter dans l’eau pour aller monter dessus, mais la baignade est interdite, en plus vu la température de l’eau il faudrait faire partie du club des pingouins de dieppe pour y plonger. Le seul point désagréable de l’endroit à part la multitude de touristes étrangers plus ou moins éduqués, c’est le vent qui souffle à une force impressionnante. Voila c’était notre dernière étape dans le parc, il ne nous reste plus qu’à sortir par la porte serrano mais comme il se fait déjà bien tard pour arriver à notre prochain lieux de visite nous décidons de rester passer la nuit au camping rio serrano, même si je n’était pas fan de l’idée cela s’avère être la meilleure option, il ne faut pas oublier que nous sommes en vacances. Grosse déception, nous n’avons pas vu un seul guanaco de la journée, ce n’est pas leur secteur, comme indiqué sur le plan, il ne seront même pas venus nous dire au revoir après tout ce que nous avons vécu ensemble ces 3 derniers jours. Finalement un bilan plus que positif du parc torres del paine, le visiter en véhicule est totalement différent mais également intéressant, maintenant il faudra juste y revenir un jour pour faire les vrais treks et au moins le W.
12.03 comme convenu, la pluie n’a pas cessé de la nuit et continue de plus belle aujourd’hui. Même si c’est monnaie courante dans la région, il semblerai que cette fois ce soit pire que d’habitude car nous entendons à la radio que le centre ville de punta arenas est totalement inondé et que la ville serait coupé en deux, le niveau d’alerte rouge est même déclanché par le gouvernement, c’est donc assez grave. Justement nous devons aller dans cette ville dans 4 jours pour faire tout un tas de démarche administrative et prendre le ferry pour porvenir. Nous allons surement devoir changer nos plans et adapter un nouvel itinéraire. Pour le moment direction le parc nationale torres del paine après un rapide ravitaillement au supermarché de puerto natales, la météo ne nous a pas donné plus envie de visiter le ville, peut-etre au retour. Rapide présentation du parc torres del paine, c’est l’une des principales destination touristique du chili avec l’ile de paques et le désert d’atacama, il s’étend sur plus de 1810 km² et fut déclaré réserve naturelle de biosphère par l’unesco en 1978. L’attraction du parc est bien sur les piliers de granites qui s’élèvent verticalement sur plus de 2000m sur la steppe patagonienne et qui forment las torres del paine. Malheureusement en janvier dernier il y a eu un terrible incendie qui a duré plusieurs semaines et qui a ravagé 25% du parc, en ce moment aucun risque, tout est trempé. Effectivement nous ferons un passage dans l’une des zone ravagée et c’est un spectacle bien triste encore une fois par la faure de l’homme. Alors évidement c’est un peu gacher de venir ici et de ne pas faire le circuit du W, 5 jours de trekking consécutif que la majorité de visiteurs entreprend. Premièrement nous ne savons pas où laisser le véhicule pendant ces 5 jours, nous n’avons pas le matériel nécessaire pour cela et je vois mal marcia arriver au bout des 5 jours entière. Donc ça sera pour une autre fois. Le chemin de ripio est par endroit tout simplement à la limite du praticable, on ne peut pas dépasser les 15 km/h, surement à cause des dernier jours de forte pluie qui ont détérioré la route. Nous rencontrons de nouveau plusierus troupeaux de guanacos, mais ceux là ne s’échappent pas lors de notre passage, ils semblent moins sauvages que les argentins, chose que nous confirme le garde car ici ils sont habitués à voir beaucoup de monde et personne ne les chasse alors qu’en argentine la chasse au guanaco est encore d’actualité. Nous entrons par le poste de garde du lac sarmiento où nous recevons plan et informations utiles pour notre séjour. A coté de la maison du garde se trouve un renard presque domestiqué, c’est le premier que l’on voit et malgré son air paysible, nous n’irons pas essayer de la caresser. Lorque l’on regarde la carte, onpeut compter plus de 50 lacs et lagunes, c’est impressionant. Nous allons nous diriger à la laguna azul à l’extrême nord est du par cet y passerons la nuit. Sur le chemin des centaines de guanacos, tout près de nous en bord de route, mais notre passage ne les empêche pas de continuer leurs occupations, mange pour la plupart mais aussi d’autres choses plus extrême pour certains. Le deuxième renard que nous apercevons au loin est en train de dévorer le cadavre d’un guanaco, nous n’irons pas le déranger non plus. Tiens quelques choiques, cela manquait à notre tableau du jour, par contre eux sont toujours aussi sauvage et s’échappent quand nous arrivons sur eux. Nous passons la cascade del paine où normalement il y a une très belle vue sur las torres mais vu la météo nous ne voyons rien du tout, elles sont cachées par les nuages, espérons que demain sera meilleur. Nous arrivons enfin au poste de garde de la laguna azul, conduire 80 kms sur cette piste fatigue autant que faire 800 kms d’autoroute. Bonne nouvelle le camping qui se trouve à 500 mètres est gratuit, il y a les toilettes et même des douches avec eau chaude ( nous vérifierons demain si cela est vrai ) . nouvelle moins rassurante, un puma a été aperçu ce matin même par le garde dans le camping, espérons ne pas tomber nez à nez avec lui, par prudence nous ne sortirons pas cette nuit. En fin d’après-midi la pluie s’est enfin arrêtée mais d’après les informations des gardes, demain restera nuageux, mercredi la meilleure journée et jeudi de nouveau de la pluie mais restons positif et surtout suivons la situation sur punta arena pour voir où nous irons par la suite. Pour la première fois nous nous sommes servis du chauffage dans le camper, pas très longtemps mais ça nous a fait du bien, voila une bien belle option qui va servir dans la région.
13.03 le temps est meilleur qu’hier ( de toute façon ça pouvait difficilement être pire ) et nous avons même le droit à une vue partielle des torres pendant 15 à 20 minutes, il ne fallait pas perdre ce moment pour les photos car ensuite il s’est de nouveau caché derrière les nuages. La séance photo nous donne l’occasion de rencontrer une photographe tchèque qui revient de passer un mois en antartique, ça laisse admiratif. Nous voyons passer un renard tout près du camper, tout est normal. Un petit tour auprès des guanacos qui sont un peu plus loin à coté du lac azul pour d’autres photos ( si vous aimez les guanacos, j’ai des centaines de photos d’eux ) et nous partons sur les chemins du parc. Premier arret ( enfin officiel car nous en faisons à chaque fois que nous voyons des guanacos en chemin ) à la cascada paine et cette nous descendons entièrement pour la voir de près. La puissance de la cascade est impréssionnante et une fois de plus nous nous approchons de nos amis guanacos en train de manger ou allongé dans l’herbe, ça n’a pas une vie facile le guanaco. Plus nous les voyons plus ils nous amusent avec leurs positions étranges qu’ils prennent pour se gratter par exemple. Deuxième arret, le mirador du lac nordenskjold avec une vue magnifique sur le lac bien évidement et sur los cuernos que nous irons voir d’un peu plus près plus tard. De nouveau sur le chemin nous voyons un choique et un groupe de guanacos près d’un lac, sympa avec le reflet de l’eau, nous descendons donc à leur rencontre. Ce fut un de ces moment magique où il n’y a pas un seul bruit de civilisation, juste les cris des animaux, des guanacos, canards et autre oiseaux, nous déjeunerons devant ce tableau naturel. Ensuite le spectacle est moins agréable car nous entrons dans une des zone totalement ravagée par l’incendie d’il y a 2 mois, paysage noir de tristesse et désolation, nous passons devant la maison du garde à pudeto qui est totalement détruite et nous garons un peu plus loin pour faire deux petites marches. La première nous conduit au salto grande, une chute d’eau qui honnêtement n’a rien d’impressionnante mais nous en avons déjà vue tellement. Puis en poussant la marche une heure de plus au mileu de tous les arbres calcinés qui sentent encore le cramé nous arrivons au mirador de los cuernos, 2 magnifiques montagnes ressemblant à 2 cornes qui se dressent derrière le lac nordenskjold. Il n’y a pourtant pas de soleil mais leur reflet dans l’eau est impressionnant. La dernière étape va nous conduire au lac pehoe et nous passerons la nuit au camping du même nom. Pas le temps de s’installer qu’il se met à pleuvoir, nous avons terminé notre journée d’excursion juste à temps. Encore une première dans le parc, nous nous sommes servis du générateur portable pour recharger les ordinateurs et les batteries d’appareil photo. Pourtant ma batterie dure normalement entre 5 et 7 jours mais cette fois elle n’en aura duré que 3. Il faut dire qu’aujourd’hui par exemple j’ai pris plus de 300 photos. Nous nous endormons sous une pluie intermitente.
14.03 on se lève avec un beau soleil, il semblerai que l’on ait droit à la meilleure journée comme l’avait prévu le garde. Malgré cela, les nuages perciste et cache notament une partie des cuernos que nous avons vu hier. Nous commençons par le sentier du mirador del condor qui commence juste devant le camping pehoe et qui après une petite heure de montée nous offre un superbe panorama 360c° sur pas moins de 6 lacs et lagunes. Malheureusement on voit bien les ravages de l’incendie et avec cette angle dégagé on s’aperçoit de la gravité des faits et il faudra de longues années pour que le paysage retrouve tout son charme d’avant. Alors que nous allions redescendre, un condor nous survole à quelques mètres, le mirador porte donc bien son nom. Pour la prochaine étape il nous faut quitter le camping avec le véhicule afin de visiter le salto chico. Comme son nom l’indique c’est une petite chute d’eau, qui a tout de même de la puissance. Le paysage est gaché par l’hotel explora, une construction qui ressemble plus à un vulgaire hangar, l’architecte qui l’a dessiné devrai être en prison, en tout cas je ne lui confierai pas les pla de ma maison. C’est ensuite une longue route qui nous emmène à l’extrêmité ouest du parc au lac gray, et vu le nombre de bus et vans sur le parking il semble être l’endroit le plus visité. Cela se confirme à l’entrèe du sentier, il faut passer sur un long pont suspendu qui n’accepte que 6 personnes à la fois et on se croirai à disneyland à voir l’importe file d’attente pour passer de l’autre coté. Après une heure de marche nous arrivons à la pointe du mirador look out qui offre une vue de très loin sur le glacier grey. De cette distance on ne peut pas apprécier suffisement ce glacier mais il semble prometteur, ceux qui font le trek du W par exemple doivent pouvoir en parler mieux. Ce qui est intéressant sur ce sentier c’est que l’on doit traverser une longue plage qui offre un beau spectacle, plusieurs icebergs prêt à s’échouer sur la plage. La glace est d’une belle couleur bleue et on a envie de se jeter dans l’eau pour aller monter dessus, mais la baignade est interdite, en plus vu la température de l’eau il faudrait faire partie du club des pingouins de dieppe pour y plonger. Le seul point désagréable de l’endroit à part la multitude de touristes étrangers plus ou moins éduqués, c’est le vent qui souffle à une force impressionnante. Voila c’était notre dernière étape dans le parc, il ne nous reste plus qu’à sortir par la porte serrano mais comme il se fait déjà bien tard pour arriver à notre prochain lieux de visite nous décidons de rester passer la nuit au camping rio serrano, même si je n’était pas fan de l’idée cela s’avère être la meilleure option, il ne faut pas oublier que nous sommes en vacances. Grosse déception, nous n’avons pas vu un seul guanaco de la journée, ce n’est pas leur secteur, comme indiqué sur le plan, il ne seront même pas venus nous dire au revoir après tout ce que nous avons vécu ensemble ces 3 derniers jours. Finalement un bilan plus que positif du parc torres del paine, le visiter en véhicule est totalement différent mais également intéressant, maintenant il faudra juste y revenir un jour pour faire les vrais treks et au moins le W.
