Le 05/03/12, 20:18
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Aujourd’hui nous sommes partis du parc los alerces sans bien savoir où nous serons ce soir pour passer la nuit. La seule chose que je sais c’est que 1100 kms nous sépare de notre prochaine destination el chalten et que nous allons suivre la mythique route 40. Tout d’abord une pause ravitaillement à esquel histoire d’acheter des produits frais pour la semaine qui vient, une rapide visite de la place principale, mais cela n’était même pas nécessaire vu le peu d’intérêt trouvé. A la sortie de la ville pas de diesel, tant pis nous verrons à la prochaine ville, le pompiste nous a tout de même indiqué la route à suivre ( la signalisation n’est pas ce qu’il y a de mieux en argentine ) . et là commence la fameuse route 40, des centaines de kilomètres de pampa patagonienne, une route qui semble être infinie et nous fait voir des mirages au fin fond du paysage, des animaux en liberté ( moutons, choiques, vaches chevaux etc..) capablent de traverser à n’importe quel moment, une estancia tous les 30 ou 40 kilomètres, certains peuvent la trouver ennuyeuse et sans intérêt, moi je la trouve magique. Quand on voit un panneau « travaux sur les 126 prochains kilomètres », on se sent tout petit. Première pause à la station service de tecka, pas de diesel, le camion est justement en train d’en livrer. L’employé de la station me dit que dans 30 minutes ça sera disponible, mais comme nous n’avons pas envie d’attendre 2 heures ( et oui il faut savoir traduire l’argentin ) nous continuons notre route. 86 kms plus loin ( entre 2 il n’y a rien du tout, pas un troquet, pas une mobylette, la zone quoi ) autre arret à la station de gobernador costa et devinez quoi, toujours pas de diesel disponible, le pompiste nous dit d’aller jusqu’à rio mayo, c’est justement là que nous allions mais arrivé à rio mayo autre déconvenu, pas de carburant disponible, juste pour les véhicules d’urgences ( une ambulance fait le plein juste devant nous ) . bien entendu, aucune information sur la prochaine livraison, nous allons même nous renseigner au poste de police sur conseil du pompiste mais ils sont encore plus inefficace qu’en France ( c’est dire le niveau ).il est déjà 18h30 nous passerons la nuit au camping du village. La prochaine ville se trouve à 125 kms mais rien ne dit que nous trouverons du carburant, et ensuite il n’y a rien pendant 500 kilomètres, il nous faut absolument remplir le réservoir car il nous reste juste un quart, nous sommes déjà à plus de 600 kms au compteur. Un peu plus tard dans la soirée, alors que nous mangions tranquillement ( enfin un peu inquiet pour les prochains jours tout de même ) nos saucisses lentilles, marcia a vu passé un camion citerne ypf marque de la station service. Nous avons donc été vérifier à pied tout d’abord et par chance ils venaient d’etre livrés, nous sommes donc retournés chercher le véhicule et avons fait le plein. Avec 100 litres de plus dans le réservoir je me sens plus serrein pour dormir cette nuit. Tout ça grace à l’œil de lynx de marcia !! demain nous continuons notre route mais cette fois ça sera à un tout autre rythme car les 500 prochains kilomètres sont presque entièrement de ripio, nous avons eu la meilleure partie aujourd’hui avec de l’asphalte du début à la fin.
02.03 nous quittons rio mayo, 2500 habitants et 800000 moutons selon les sources du lonely planet, nous ne ferons de recensement ni pour les uns ni pour les autres et continuons notre chemin, sachant que nous ne ferons pas énormément de kilomètres aujourd’hui car nous avons repéré une visite intéressante au prix d’un léger détour. Dès la sortie de la ville, place au chemin de ripio mais je le trouve en bien meilleur état que sur la carretera austral au chili, ici sur la route 40, vitesse de croisière entre 40 et 50 km/h. à peine 5kms d’effectués et déjà 2 choiques nous passent devant en traversant la route. Le choique est de la famille de l’autruche ou de l’hémeu, en paté ça ne doit pas être mauvais, mais applatis sur le capot du dodge, ça ne me convient pas, prudence donc. Au bout de 40 kilomètres, énorme bonne surprise, la route est asphaltée jusqu’à perito moreno, régulateur de vitesse à 85km/h et en avant guingamp. A l’entrée de perito moreno, petit contrôle de police, aucun problème nous n’avons rien à nous reprocher, et de suite à la station service pour remplir le réservoir même si nous n’avons fait que 125 kms. Ce qui m’impressionne le plus aujourd’hui, c’est le nombre d’animaux morts que l’on voit en plein milieu de la route, des lapins, des choiques et même un renard, pourtant il passe un véhicule toutes les 10 à 20 minutes. La force du vent est également impressionnante, de quoi décoiffer un chauve. De source sure, la semaine dernière la vitesse du vent a été mesurée à 140 km/h. Nous voici maintenant sur notre déviation pour aller à la cueva de las manos ( l’équivalent des grottes de lascaux ) et d’un coup je comprend mieux comment se retrouvent morts ces animaux lorsqu’un guanaco bondit sur la route et nous passe juste à quelques mètres devant. Le guanaco, c’est le 4ème élément de la famille des lamas, alpagas et vigognes, et nous allons en voir des dizaines aujourd’hui sur le chemin, dommage qu’ils soient si peureux et fuit lorsque l’on s’approche trop près d’eux. Nous avons tout de même de belles photos de quelques spécimen moins sauvages. Pour arriver à la cueva de las manos, il faut passer par plusieurs vallée ou canyon et le paysage est vraiment fantastique. La cueva de las manos fut déclarée patrimoine mondial par l’unesco en 1991 et on trouve sur les murs des peintures, essentiellement de mains comme son nom l’indique, mais également de guanacos ou de figures plus abstraites, qui datent pour les plus anciennent de 8000 ans. Une visite guidée à lieu toutes les heures et nous avons la chance d’etre les seuls pour le départ de 15h, nous aurons donc droit à un tour privé avec la guide juste pour nous. Il y a énormément de théorie pour le moment, la seule chose que l’on sache vraiment c’est que les tribus de l’époque étaient des nomades qui chassaient les guanacos, les choiques et les renards et en usaient toutes les parties lors de leur vie quotidienne. Des scène de chasse sont représentées, la majorité sont des traces de mains avec une qui attire l’attention car elle comporte 6 doigts, est-ce l’oevre d’une malformation, du plaisantin de l’époque ou peut-etre d’une vie extraterrestre, mystère.... Nous repartons vraiment ravis de cette escale avec de nouveau sur le chemin des guanacos et des choiques, on ne se lasse pas de s’arrêter et d’essayer de les prendre en photo. Vu l’heure nous décidons de nous arrêter passer la nuit à bajo caracoles un village au bord d’un croisement au milieu de nulle part qui ne doit pas avoir plus de 100 habitants, en tout cas ils n’ont pas de diesel mais je ne m’en fait pas, on peut faire les 460 kms qui nous séparent de el chalten où nous espérons ête demain soir mais d’après mes calculs, il y a encore entre 10 et 12 heures de route, sans compter les imprévus évidement, une chose est sure, il faudra se lever de bonne heure, donc bonne nuit à tous.
03.03 cette nuit le camper a beaucoup bouger ( à cause du vent bien entendu ) et aujourd’hui lever à 7h30 et départ 9h10, ne cherchez pas l’erreur, on n’est vraiment pas du matin, pourtant on avait fait l’effort. Nous partons donc de bajo caracoles direction el chalten, 460 kms de route aujourd’hui, toujours sur la mythique route 40. Le ciel est toujours aussi beau avec plusieurs couches de nuages qui donnent un drole de relief au ciel. Peu de temps après la sortie du village on remarque que les animaux sont toujours présent, choiques et guanacos en majorité, nous avons même droit à un groupe d’au moins 20 guanacos en plein milieu de la route qui nous barrent le passage, pas d’incident diplomatique, on prend le temps de les filmer et de les photographier et ils s’en vont d’eux-mêmes quand on s’approche de trop près. Un peu plus loin alors que nous continuions tranquillement, un tatou traverse la route juste devant nous, j’arrête d’un coup le véhicule en plein milieu du chemin ( on ne va pas géner le traffic de toute façon ) bondit dehors et me mets à sa poursuite. Je n’ai malheureusement que des photos de lui de derrière car le tatou s’est réfugié dans une plante grasse et impossible de le faire bouger ( je n’ai pas non plus trop insisté pour ne pas effrayer cette gentille bête ) . nous reprenons la route, tiens un lapin qui coure, c’est le premier que je vois vivant. Pause sandwichs ur le bas coté entourré de guanacos. Une fois terminé je décide d’essayer de m’en approcher, et ça va me dégourdir un peu les jambes également. Bien entendu, impossible de les voir de pres mais je tombe sur plusieurs squellettes de ces gentilles bêtes dont un mort depuis peu de temps car il reste encore de la peau sur le bas des pattes. Les pumas qui ont fait ce festin ne sont peut-etre pas loin encore. C’est pas tout ça mais il reste encore de la route. En repensant à ces quelettes, j’aurai bien aimé garder un os ou au moins une dent, je scrutte donc les cotés pour en trouver. Il n’aura pas fallu longtemps, je vois une peau et des os au loin, mais il s’agit en fait d’un bœuf qui n’a pas réussis à sauter une clauture et qui se décompose sur place. Un peu plus loin j’en repère un autre, cette fois c’est bien un guanaco mais il est encore frais avec plusieurs parties de peau et ça m’écoeurre un peu d’y toucher ainsi. J’oublie cette idée stupide et me concentre sur le paysage, cela tombe bien, nous arrivons nez à nez avec le lac cardiel, dont l’eau turquoise laisse rêveur. Au bout de 330 kms nous apercevons le premier village de la journée, tres lagos, un rapide tour pour chercher de l’essence mais impossible de trouver la station service, en fait il n’y en a peut-etre meme pas. Ce n’est pas un problème il reste 130 kms et nous arriverons largement à les faire pour arriver à destination. Nous quittons momenatément la route 40 et longeos maintenant le lac viedma dont la couleur est équivalente au lac cardiel mais il est bien plus grand. A 25 kms du point d’arrivée, c’est le drale il se met à pleuvoir très fort et nous arrivons à el chalten sous une pluie battante, le ciel caché par les nuages nous empêche même de voir le fitz roy. Nous remplissons le réservoir, le diesel est 2 fois plus chère ici qu’à trevelin, on commence à se sentir au bout du monde. Finalementnous nous installons au camping, il est 19h, nous avons mis un petit peu moins que 10h ce qui fait une bonne moyenne compte tenu du fait que nous avons eu environ 60% de chemin de ripio et 40% de route asphaltée, et que nous avons fait de multiple pauses photos. Nous nous couchons sous une pluie battante et toujours autant de vent, espérons que demain le temps soit meilleur.
02.03 nous quittons rio mayo, 2500 habitants et 800000 moutons selon les sources du lonely planet, nous ne ferons de recensement ni pour les uns ni pour les autres et continuons notre chemin, sachant que nous ne ferons pas énormément de kilomètres aujourd’hui car nous avons repéré une visite intéressante au prix d’un léger détour. Dès la sortie de la ville, place au chemin de ripio mais je le trouve en bien meilleur état que sur la carretera austral au chili, ici sur la route 40, vitesse de croisière entre 40 et 50 km/h. à peine 5kms d’effectués et déjà 2 choiques nous passent devant en traversant la route. Le choique est de la famille de l’autruche ou de l’hémeu, en paté ça ne doit pas être mauvais, mais applatis sur le capot du dodge, ça ne me convient pas, prudence donc. Au bout de 40 kilomètres, énorme bonne surprise, la route est asphaltée jusqu’à perito moreno, régulateur de vitesse à 85km/h et en avant guingamp. A l’entrée de perito moreno, petit contrôle de police, aucun problème nous n’avons rien à nous reprocher, et de suite à la station service pour remplir le réservoir même si nous n’avons fait que 125 kms. Ce qui m’impressionne le plus aujourd’hui, c’est le nombre d’animaux morts que l’on voit en plein milieu de la route, des lapins, des choiques et même un renard, pourtant il passe un véhicule toutes les 10 à 20 minutes. La force du vent est également impressionnante, de quoi décoiffer un chauve. De source sure, la semaine dernière la vitesse du vent a été mesurée à 140 km/h. Nous voici maintenant sur notre déviation pour aller à la cueva de las manos ( l’équivalent des grottes de lascaux ) et d’un coup je comprend mieux comment se retrouvent morts ces animaux lorsqu’un guanaco bondit sur la route et nous passe juste à quelques mètres devant. Le guanaco, c’est le 4ème élément de la famille des lamas, alpagas et vigognes, et nous allons en voir des dizaines aujourd’hui sur le chemin, dommage qu’ils soient si peureux et fuit lorsque l’on s’approche trop près d’eux. Nous avons tout de même de belles photos de quelques spécimen moins sauvages. Pour arriver à la cueva de las manos, il faut passer par plusieurs vallée ou canyon et le paysage est vraiment fantastique. La cueva de las manos fut déclarée patrimoine mondial par l’unesco en 1991 et on trouve sur les murs des peintures, essentiellement de mains comme son nom l’indique, mais également de guanacos ou de figures plus abstraites, qui datent pour les plus anciennent de 8000 ans. Une visite guidée à lieu toutes les heures et nous avons la chance d’etre les seuls pour le départ de 15h, nous aurons donc droit à un tour privé avec la guide juste pour nous. Il y a énormément de théorie pour le moment, la seule chose que l’on sache vraiment c’est que les tribus de l’époque étaient des nomades qui chassaient les guanacos, les choiques et les renards et en usaient toutes les parties lors de leur vie quotidienne. Des scène de chasse sont représentées, la majorité sont des traces de mains avec une qui attire l’attention car elle comporte 6 doigts, est-ce l’oevre d’une malformation, du plaisantin de l’époque ou peut-etre d’une vie extraterrestre, mystère.... Nous repartons vraiment ravis de cette escale avec de nouveau sur le chemin des guanacos et des choiques, on ne se lasse pas de s’arrêter et d’essayer de les prendre en photo. Vu l’heure nous décidons de nous arrêter passer la nuit à bajo caracoles un village au bord d’un croisement au milieu de nulle part qui ne doit pas avoir plus de 100 habitants, en tout cas ils n’ont pas de diesel mais je ne m’en fait pas, on peut faire les 460 kms qui nous séparent de el chalten où nous espérons ête demain soir mais d’après mes calculs, il y a encore entre 10 et 12 heures de route, sans compter les imprévus évidement, une chose est sure, il faudra se lever de bonne heure, donc bonne nuit à tous.
03.03 cette nuit le camper a beaucoup bouger ( à cause du vent bien entendu ) et aujourd’hui lever à 7h30 et départ 9h10, ne cherchez pas l’erreur, on n’est vraiment pas du matin, pourtant on avait fait l’effort. Nous partons donc de bajo caracoles direction el chalten, 460 kms de route aujourd’hui, toujours sur la mythique route 40. Le ciel est toujours aussi beau avec plusieurs couches de nuages qui donnent un drole de relief au ciel. Peu de temps après la sortie du village on remarque que les animaux sont toujours présent, choiques et guanacos en majorité, nous avons même droit à un groupe d’au moins 20 guanacos en plein milieu de la route qui nous barrent le passage, pas d’incident diplomatique, on prend le temps de les filmer et de les photographier et ils s’en vont d’eux-mêmes quand on s’approche de trop près. Un peu plus loin alors que nous continuions tranquillement, un tatou traverse la route juste devant nous, j’arrête d’un coup le véhicule en plein milieu du chemin ( on ne va pas géner le traffic de toute façon ) bondit dehors et me mets à sa poursuite. Je n’ai malheureusement que des photos de lui de derrière car le tatou s’est réfugié dans une plante grasse et impossible de le faire bouger ( je n’ai pas non plus trop insisté pour ne pas effrayer cette gentille bête ) . nous reprenons la route, tiens un lapin qui coure, c’est le premier que je vois vivant. Pause sandwichs ur le bas coté entourré de guanacos. Une fois terminé je décide d’essayer de m’en approcher, et ça va me dégourdir un peu les jambes également. Bien entendu, impossible de les voir de pres mais je tombe sur plusieurs squellettes de ces gentilles bêtes dont un mort depuis peu de temps car il reste encore de la peau sur le bas des pattes. Les pumas qui ont fait ce festin ne sont peut-etre pas loin encore. C’est pas tout ça mais il reste encore de la route. En repensant à ces quelettes, j’aurai bien aimé garder un os ou au moins une dent, je scrutte donc les cotés pour en trouver. Il n’aura pas fallu longtemps, je vois une peau et des os au loin, mais il s’agit en fait d’un bœuf qui n’a pas réussis à sauter une clauture et qui se décompose sur place. Un peu plus loin j’en repère un autre, cette fois c’est bien un guanaco mais il est encore frais avec plusieurs parties de peau et ça m’écoeurre un peu d’y toucher ainsi. J’oublie cette idée stupide et me concentre sur le paysage, cela tombe bien, nous arrivons nez à nez avec le lac cardiel, dont l’eau turquoise laisse rêveur. Au bout de 330 kms nous apercevons le premier village de la journée, tres lagos, un rapide tour pour chercher de l’essence mais impossible de trouver la station service, en fait il n’y en a peut-etre meme pas. Ce n’est pas un problème il reste 130 kms et nous arriverons largement à les faire pour arriver à destination. Nous quittons momenatément la route 40 et longeos maintenant le lac viedma dont la couleur est équivalente au lac cardiel mais il est bien plus grand. A 25 kms du point d’arrivée, c’est le drale il se met à pleuvoir très fort et nous arrivons à el chalten sous une pluie battante, le ciel caché par les nuages nous empêche même de voir le fitz roy. Nous remplissons le réservoir, le diesel est 2 fois plus chère ici qu’à trevelin, on commence à se sentir au bout du monde. Finalementnous nous installons au camping, il est 19h, nous avons mis un petit peu moins que 10h ce qui fait une bonne moyenne compte tenu du fait que nous avons eu environ 60% de chemin de ripio et 40% de route asphaltée, et que nous avons fait de multiple pauses photos. Nous nous couchons sous une pluie battante et toujours autant de vent, espérons que demain le temps soit meilleur.