Le 29/02/12, 0:54
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Dans la nuit du 23 au 24 nous avons donc traversé en ferry de quellon à chaiten, les installations étaient meilleures que ce que j’imaginais et j’ai même réussis à dormir un peu ( avec 2 sièges chacun c’est plus facile ) . débarquement à chaiten vers 7h30 du matin, ça y est nous sommes en patagonie !! chaiten est un petit village de 4000 habitants qui a été complètement détruit par le volcan du même nom en 2008, certaines maisons se sont reconstruites mais d’autres gardent encore les traces de cette catastrophe au milieu des tas de cendres. Un petit tour vite fait, tout le monde dort encore, juste le temps de faire quelques photos du volcan chaiten et du volcan corcovado un peu plus au sud et direction la carretera austral !! comment vous expliquer, la carretera austral c’est une route mythique au même titre que la route 40 en argentine que nous ferons prochainement, la route 66 aux états-unis ou encore la nationale 7 ( non pour cette dernière je déconne ) . c’est bien entendu une route de ripio, c'est-à-dire mélange de terre, de graviers et de cailloux parfois bien plus gros, bourré d’hornières ( enfin moi j’appellerai plutôt ça des gouffres ) et de toles ondulées ( les pires parties ) . la moyenne est d’environ 30 km/h avec notre camper ( on n’est pas pressé ce sont les vacances ) . dès les premiers kilomètres de piste la magie opère, à la sortie d’un virage on peut tomber nez à nez avec la vue sur un volcan, une cascade, un glacier au sommet d’une montagne ou un fleuve d’une couleur transparente. On croise très peu de véhicules, quelques autostoppeurs, parfois des marcheurs ou des cyclistes ( et oui là le mot aventure prend tout son sens ) et on peu avoir des périodes de 30 ou 45 minutes sans voir ame qui vive et on se sent seul au monde en plein milieu de la nature. Premier arret à villa santa lucia, juste pour prendre le petit déjeuner et on continue. Arrivé à la junta il y a un barrage de mannifestants mais nous arrivons apparement juste au moment où ils décident de laisser passer les véhicules ( coup de bol ) en revanche pas d’essence à la seule station du village. Nous décidons donc d’aller au poste de police pour avoir des informations sur la situations. Nous pouvons tout de suite oublier notre itinéraire de base qui devait nous faire passer de chile chico à perito moreo en argentine, il n’y a plus une goutte d’essence sur les prochains 800 kms vers le sud. Sur conseil du policier nous décidons de poursuivre et de traverser la frontière au passage balmaceda, un peu plus au sud de coyhaique, il y aura tout de même 5 barrages filtrants de mannifestants à passer mais les parcs nationnaux et les paysages qui nous attendent en valent la peine. Pour aujourd’hui nous nous arrêterons au camping de la conaf du parc national queulat où se trouve le premier des 5 sentiers que nous souhaitons faire. Un peu plus tard nous avons la visite du gardien des lieux qui nous donnent des nouvelles de la situation et elles ne sont pas bonnes. Si aucune solution n’est trouvée d’ici à lundi les barrages ne seront plus filtrants mais bloqueront tout accès. Nous pourrions donc rentrer dans la zone sencible demain ou dimanche mais avec le risque de ne pas pouvoir en ressortir avant des semaines. Nous allons donc faire machine arrière et retourner sur nos pas vers le nord pour passer la frontière à futaleufu, ce qui implique 600 kms de plus coté argentin où il n’y a rien à voir à part une estancia tous les 100 kms, nous serons en pleine pampa. Il faut faire avec, nous préférons jouer la prudence pour le coup.
25.02 on sent bien que nous sommes en patagonie, les nuits sont froides, belles mais froides. Dans le camping nous étions absolument seuls, une sensation étrange, en plein milieu de la foret et à 5 mètres du lac risopatron. Les uniques bruits entendus cette nuit ont été ceux des oiseaux, des vagues du lac et des grosses gouttes de pluie qui n’ont cessées. Nous avons tout de même fait le sentier los pasos de los colonos, une petite marche en pleine foret qui nous amène vers un autre point de vue du lac. Ensuite nous sommes partis faire le chemin inverse que nous avons fait hier sans trop savoir où nous nous arrêterons cette nuit car c’est difficile de prévoir les temps de transport. Nous avons fait une pausa forcée à la junta, la barrage des révolutionnaires est toujours en place et ils laissent passer les véhicules seulement toutes les 2 heures, et cette fois nous n’avons pas eu la même chance qu’à l’aller, nous avions 1H45 à attendre la prochaine ouverture. Nous en avons donc profité pour visiter le centre de la junta, la place principale est toute neuve et très bien amménagée. Nous avons réussis à trouver une bouteille de gaz ( l’une des notres s’est terminée hier ) et du pain pour les prochains jours. De ce que nous avons écouté à la radio à partir de demain ils laisseront passer une fois toutes les 3 heures et augmenteront d’une heure par jour voir tout bloquer définitivement dès lundi si les ministres ne se déplacent pas. Autant dire qu’il faut vite quitter cette zone. Après avoir quitté la junta en chemin j’ai insisté pour que marcia prenne le volant, c’est une expérience unique de pouvoir conduire sur la carretera austral. Et oui je n’ai pas que des bonnes idées, et je dois avouer que j’ai eu plusieurs frayeurs et que maintenant je préfère garder le cerceau entre les mains toute la journée et arriver crevé le soir, crevé mais vivant de retour à villa santa lucia il était déjà 19H, nous avons dons mis 5h ( sans compter le temps perdu à la junta ) pour faire 130 kms ( la moyenne est donc inférieure à 30km/h. il nous reste 75 kms pour aller jusqu’à futaleufu mais n’auront pas le temps d’arriver avant la nuit. Nous nous sommes arrêtés en chemin dans un petit camping juste au bord du fleuve futaleufu qui a l’air magnifique, à confirmer demain en plein jour. Le fleuve futaleufu est mondialement reconnue pour le rafting et le kayak dù à ses forts courants qui en font des parcours très technique, nous ne ferons donc pas notre baptême ici.
26.02 aujourd’hui pas trop de kilomètres mais finalement ici les trajets se comptent plus en temps et nous on doit doubler les estimations vu notre allure, mais nous appliquons à lettre l’adage qui dit, qui veut voyager loin ménage sa monture. Nous avons donc mis environ 2 heures pour rejoindre futaleufu avec plusieurs arrets photos le long du fleuve futaleufu et des divers lacs comme yelco, lonconao ou espolon. La météo est vraiment spéciale entre soleil et pluie qui alternent entre 20 et 30 fois par jour, on comprend mieux pourquoi la végétation est si luxuriante dans la région. Futaleufu est un village frontalier à seulement 8 kms de la frontière argentine avec des paysages magnifiques, la devise étant même : « futaleufu un paysage peint par dieu ». nous avons fait un tour vite fait, le dimanche il n’y a pas beaucoup d’animation, jusqu’à la lagune espejo qui porte bien son nom car l’eau est réellement comme un miroir reflètant les collines et les arbres aux alentours. Nous nous sommes installés dans l’un des camping à la sortie du village et demain nous ferons plusieurs sentiers proche avec je pense de belles vues, espérons juste qu’il ne pleuvera pas trop.
27.02 aujourd’hui nous avions prévu plusieurs sentiers mais le temps en a décidé autrement. Malgré la pluie nous sommes tout de même sortis pour tout d’abord acheter l’assurance obligatoire du véhicule pour passer en argentine, le notre commence le 02 mars et nous traverserons dès demain. L’acheter ici pour 3 jours nous coute le même prix que pour 10 jours lorsque nous l’avons acheté à puerto montt, ils profite bien du fait d’être près de la frontière. Cette formalité accomplie nous voulions aller au mirador torre de agua mais n’avons pas trouvé le chemin et avons donc fait le tour de la lagune espejo qui n’a pas le même charme sous une pluie battante. Aujourd’hui on ne voit aucun reflet dans l’eau, juste les gouttes de pluie tomber. Sur la partie sud du village nous sommes monté au mirador la gruta, nous avons bien trouvé le chemin de celui là qui offre une belle vue sur le village. Nous avions l’intention de poursuivre par le sentier qui mène à piedra del aguila mais cela supposait 2h30 de marche supplémentaire et nous étions déjà trempés, alors nous avons décidé de rentrer au camper nous abriter. Demain nous quittons donc le chili avec un gout d’inachevé concernant la carretera austral mais sans regret sur notre choix car le conflit persiste dans la région d’aysen et est même durcis, au jour d’aujourd’hui les barrages filtrants laissent passer seulement les véhicules une fois toutes les 6 heures et le passage frontalier où nous devions passer est totalement bloqué par les routiers.
25.02 on sent bien que nous sommes en patagonie, les nuits sont froides, belles mais froides. Dans le camping nous étions absolument seuls, une sensation étrange, en plein milieu de la foret et à 5 mètres du lac risopatron. Les uniques bruits entendus cette nuit ont été ceux des oiseaux, des vagues du lac et des grosses gouttes de pluie qui n’ont cessées. Nous avons tout de même fait le sentier los pasos de los colonos, une petite marche en pleine foret qui nous amène vers un autre point de vue du lac. Ensuite nous sommes partis faire le chemin inverse que nous avons fait hier sans trop savoir où nous nous arrêterons cette nuit car c’est difficile de prévoir les temps de transport. Nous avons fait une pausa forcée à la junta, la barrage des révolutionnaires est toujours en place et ils laissent passer les véhicules seulement toutes les 2 heures, et cette fois nous n’avons pas eu la même chance qu’à l’aller, nous avions 1H45 à attendre la prochaine ouverture. Nous en avons donc profité pour visiter le centre de la junta, la place principale est toute neuve et très bien amménagée. Nous avons réussis à trouver une bouteille de gaz ( l’une des notres s’est terminée hier ) et du pain pour les prochains jours. De ce que nous avons écouté à la radio à partir de demain ils laisseront passer une fois toutes les 3 heures et augmenteront d’une heure par jour voir tout bloquer définitivement dès lundi si les ministres ne se déplacent pas. Autant dire qu’il faut vite quitter cette zone. Après avoir quitté la junta en chemin j’ai insisté pour que marcia prenne le volant, c’est une expérience unique de pouvoir conduire sur la carretera austral. Et oui je n’ai pas que des bonnes idées, et je dois avouer que j’ai eu plusieurs frayeurs et que maintenant je préfère garder le cerceau entre les mains toute la journée et arriver crevé le soir, crevé mais vivant de retour à villa santa lucia il était déjà 19H, nous avons dons mis 5h ( sans compter le temps perdu à la junta ) pour faire 130 kms ( la moyenne est donc inférieure à 30km/h. il nous reste 75 kms pour aller jusqu’à futaleufu mais n’auront pas le temps d’arriver avant la nuit. Nous nous sommes arrêtés en chemin dans un petit camping juste au bord du fleuve futaleufu qui a l’air magnifique, à confirmer demain en plein jour. Le fleuve futaleufu est mondialement reconnue pour le rafting et le kayak dù à ses forts courants qui en font des parcours très technique, nous ne ferons donc pas notre baptême ici.
26.02 aujourd’hui pas trop de kilomètres mais finalement ici les trajets se comptent plus en temps et nous on doit doubler les estimations vu notre allure, mais nous appliquons à lettre l’adage qui dit, qui veut voyager loin ménage sa monture. Nous avons donc mis environ 2 heures pour rejoindre futaleufu avec plusieurs arrets photos le long du fleuve futaleufu et des divers lacs comme yelco, lonconao ou espolon. La météo est vraiment spéciale entre soleil et pluie qui alternent entre 20 et 30 fois par jour, on comprend mieux pourquoi la végétation est si luxuriante dans la région. Futaleufu est un village frontalier à seulement 8 kms de la frontière argentine avec des paysages magnifiques, la devise étant même : « futaleufu un paysage peint par dieu ». nous avons fait un tour vite fait, le dimanche il n’y a pas beaucoup d’animation, jusqu’à la lagune espejo qui porte bien son nom car l’eau est réellement comme un miroir reflètant les collines et les arbres aux alentours. Nous nous sommes installés dans l’un des camping à la sortie du village et demain nous ferons plusieurs sentiers proche avec je pense de belles vues, espérons juste qu’il ne pleuvera pas trop.
27.02 aujourd’hui nous avions prévu plusieurs sentiers mais le temps en a décidé autrement. Malgré la pluie nous sommes tout de même sortis pour tout d’abord acheter l’assurance obligatoire du véhicule pour passer en argentine, le notre commence le 02 mars et nous traverserons dès demain. L’acheter ici pour 3 jours nous coute le même prix que pour 10 jours lorsque nous l’avons acheté à puerto montt, ils profite bien du fait d’être près de la frontière. Cette formalité accomplie nous voulions aller au mirador torre de agua mais n’avons pas trouvé le chemin et avons donc fait le tour de la lagune espejo qui n’a pas le même charme sous une pluie battante. Aujourd’hui on ne voit aucun reflet dans l’eau, juste les gouttes de pluie tomber. Sur la partie sud du village nous sommes monté au mirador la gruta, nous avons bien trouvé le chemin de celui là qui offre une belle vue sur le village. Nous avions l’intention de poursuivre par le sentier qui mène à piedra del aguila mais cela supposait 2h30 de marche supplémentaire et nous étions déjà trempés, alors nous avons décidé de rentrer au camper nous abriter. Demain nous quittons donc le chili avec un gout d’inachevé concernant la carretera austral mais sans regret sur notre choix car le conflit persiste dans la région d’aysen et est même durcis, au jour d’aujourd’hui les barrages filtrants laissent passer seulement les véhicules une fois toutes les 6 heures et le passage frontalier où nous devions passer est totalement bloqué par les routiers.