Le 13/07/11, 12:42
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Nous nous attendons à galérer à l’arrivée à l’aéroport d’Hanoi. La réputation des transports et taximen vietnamiens n’étant pas au beau fixe. Nous commençons par interpeller les informations de l’aéroport qui nous disent qu’il n’existe aucun moyen de transport reliant aéroport et centre (forcément) et que par conséquent il nous faut absolument passer par eux pour réserver un taxi pour notre hôtel. J’insiste en lui demandant s’il s’agit d’un « meter taxi » (autrement dit taxi non négocié qui fonctionne comme en France : paiement en fonction de distance parcourue et temps à bord) : visage crispé et haineux : « Dehors uniquement ». Nous prenons donc la direction de la sortie et tombons sur une borne de meter taxis. Nous en prenons un mais bien entendu notre charmant chauffeur passant son temps au portable et klaxonnant comme un hystérique (on découvrira plus tard la technique du « dépassement par klaxon » extrêmement populaire parmi les 4 roues dans la tentative désespérée de dépasser quelques 2 roues) finira par ne jamais allumer son meter. Nous finirons donc la course devant notre hôtel en marchandant le prix d’une course déjà effectuée .. bref ! Nous prenons possession de notre chambre (Rainbow Hotel dans la Vieille Ville) et les toilettes s’avèrent sales de plusieurs générations. Il nous faudra donc encore attendre le passage d’une femme de ménage avant de pouvoir dormir quelques heures !
L’arrivée au Vietnam n’est pas facile : une certaine fatigue se fait ressentir après déjà 3 semaines de voyage ainsi qu’un certain ennui des villes. Nous tardons donc à émerger d’autant plus que le temps est pluvieux et que Hanoi est une ville pour le moins chaotique ! Imaginez des rues de disons 5 mètres de large où vous casez deux flux ininterrompus de scooters, des scooter-parkings des 2 côtes de la rue et bien entendu des commerces des deux côtés de la rue. Pas de trottoir, seulement la rue et les scooters. Ce paysage est propre au centre historique tout entier (qui d’ailleurs a beaucoup d’un « centre » mais pas grand-chose de « historique »). En s’éloignant du centre on tombe sur des quartiers administratifs (au nord, plus agréables et « verts ») et des quartiers d’affaires (à l’ouest, encore plus chaotiques et pollués). Ce chaos omniprésent et ces traits qui caractérisent si précisément la ville lui donnent un charme certain mais lorsque nous lisons que selon notre guide il s’agit de la plus belle capitale d’Asie les bras nous en tombent quelque peu !
Nous passons la fin de la matinée à visiter le centre : point culminant, le lac Khiem attire touristes, couples et tout ce qui va malheureusement avec (mendiants, handicapés, vendeurs de souvenirs, chauffeurs de tuc-tuc etc.). La visite ne reste pas dénouée d’intérêt malgré tout : un goût certain pour les espaces aérés qui cassent avec le chaos et la pollution ambiants. Plusieurs petits temples (pour le coup négligeables) décorent les alentours et le centre du lac. Comme il se met à pleuvoir nous repérons (non sans mal) un restaurant, le Gecko, qui nous réconciliera quelque peu avec le plaisir des vacances et de se faire plaisir ! Nous mangeons entre autre des rouleaux de printemps d’excellente facture. La pluie ne voulant pas s’arrêter nous optons pour un retour hâtif à l’hôtel dans l’attente de pouvoir à nouveau visiter. Il n’en sera malheureusement rien : nous en profiterons pour réserver un bus de nuit pour Hue, trois jours plus tard et surtout la croisière sur la Baie d’Along (une nuit/deux jours) pour le surlendemain. Cette dernière coûte cher pour le Vietnam mais la faire en individuel est très compliqué, les tours opérateurs ayant la main mise sur la Baie. 65$ par personne tout compris (repas hors boissons ; visites ; guide ; transport depuis l’hôtel ; bateau ; chambre privée sur le bateau et quelques activités sur la baie).
Nous ne refaisons surface que pour le dîner qui s’avère à nouveau très réussi (et une nouvelle fois soutenu par une critique positive du Lonely Planet qui s’avère extrêmement fiable niveau gastronomique, ce qui n’est pas toujours le cas niveau informations touristiques notamment pour l’édition sur le Vietnam). Nous mangeons vietnamien dehors dans la rue pour des prix très raisonnables. Pour vous donner un ordre de grandeur, un repas avec un plat principal chacun, un plat de riz à partager et une boisson chacun, le tout dans un restaurant de standing comparé au pouvoir d’achat du pays revient à 7-8€ tout compris ! C’est avec le ventre plein et une sévère envie de dormir que nous rentrons à l’hôtel !
Edo
L’arrivée au Vietnam n’est pas facile : une certaine fatigue se fait ressentir après déjà 3 semaines de voyage ainsi qu’un certain ennui des villes. Nous tardons donc à émerger d’autant plus que le temps est pluvieux et que Hanoi est une ville pour le moins chaotique ! Imaginez des rues de disons 5 mètres de large où vous casez deux flux ininterrompus de scooters, des scooter-parkings des 2 côtes de la rue et bien entendu des commerces des deux côtés de la rue. Pas de trottoir, seulement la rue et les scooters. Ce paysage est propre au centre historique tout entier (qui d’ailleurs a beaucoup d’un « centre » mais pas grand-chose de « historique »). En s’éloignant du centre on tombe sur des quartiers administratifs (au nord, plus agréables et « verts ») et des quartiers d’affaires (à l’ouest, encore plus chaotiques et pollués). Ce chaos omniprésent et ces traits qui caractérisent si précisément la ville lui donnent un charme certain mais lorsque nous lisons que selon notre guide il s’agit de la plus belle capitale d’Asie les bras nous en tombent quelque peu !
Nous passons la fin de la matinée à visiter le centre : point culminant, le lac Khiem attire touristes, couples et tout ce qui va malheureusement avec (mendiants, handicapés, vendeurs de souvenirs, chauffeurs de tuc-tuc etc.). La visite ne reste pas dénouée d’intérêt malgré tout : un goût certain pour les espaces aérés qui cassent avec le chaos et la pollution ambiants. Plusieurs petits temples (pour le coup négligeables) décorent les alentours et le centre du lac. Comme il se met à pleuvoir nous repérons (non sans mal) un restaurant, le Gecko, qui nous réconciliera quelque peu avec le plaisir des vacances et de se faire plaisir ! Nous mangeons entre autre des rouleaux de printemps d’excellente facture. La pluie ne voulant pas s’arrêter nous optons pour un retour hâtif à l’hôtel dans l’attente de pouvoir à nouveau visiter. Il n’en sera malheureusement rien : nous en profiterons pour réserver un bus de nuit pour Hue, trois jours plus tard et surtout la croisière sur la Baie d’Along (une nuit/deux jours) pour le surlendemain. Cette dernière coûte cher pour le Vietnam mais la faire en individuel est très compliqué, les tours opérateurs ayant la main mise sur la Baie. 65$ par personne tout compris (repas hors boissons ; visites ; guide ; transport depuis l’hôtel ; bateau ; chambre privée sur le bateau et quelques activités sur la baie).
Nous ne refaisons surface que pour le dîner qui s’avère à nouveau très réussi (et une nouvelle fois soutenu par une critique positive du Lonely Planet qui s’avère extrêmement fiable niveau gastronomique, ce qui n’est pas toujours le cas niveau informations touristiques notamment pour l’édition sur le Vietnam). Nous mangeons vietnamien dehors dans la rue pour des prix très raisonnables. Pour vous donner un ordre de grandeur, un repas avec un plat principal chacun, un plat de riz à partager et une boisson chacun, le tout dans un restaurant de standing comparé au pouvoir d’achat du pays revient à 7-8€ tout compris ! C’est avec le ventre plein et une sévère envie de dormir que nous rentrons à l’hôtel !
Edo