Le 10/07/11, 11:08
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Aujourd’hui c’est le jour du retour à Yangon en vue de notre départ de Birmanie le 12 soir. Nous nous octroyons par conséquent une petite grasse matinée et bouclons encore une fois nos bagages. Après avoir copieusement petit déjeuné nous allons dans le centre-ville pour réserver notre tuc-tuc. Il nous faut en effet faire une demi-heure de route depuis le Lac Inle pour rejoindre l’arrêt de bus pour Yangon. Le tuc-tuc viendra donc nous chercher à l’hôtel vers midi et demi de façon à avoir le temps de hêler le bus sans craindre de rester bloqués à Nyangshwe. Nous controns entre temps une tentative d’arnaque du gérant de l’hôtel à qui, la veille, nous avions réglé l’ensemble de nos dépenses (3 nuits, location des vélos et laverie). Ce brave type nous affirme en effet que la location des vélos n’a pas été payée. Il aura beau insister, nous ne lâcherons pas !
Le tuc-tuc nous attend devant l’hôtel à l’heure prévue : nous passerons les 30 minutes suivantes au rythme saccadé des routes birmanes, alternative plus économique et exotique aux montagnes russes occidentales. C’est donc avec une douleur lombaire mal dissimulée et une certaine fierté que nous arrivons à l’arrêt de bus. Nous y passerons deux bonnes heures car le bus est en retard : un rafraîchissement s’impose pour que le temps passe plus vite ! Lorsque le bus arrive enfin c’est la déception : rien à voir avec l’aller. Le bus est beaucoup moins confortable et l’équipe (chauffeurs, co-pilotes, « magasiniers » et autres) n’est autre qu’un ensemble de bras cassés. Un exemple valant plus que des centaines d’idées : notre chauffeur, âgé de 15 ou 16 ans, sa voix n’ayant toujours pas mué, se verra privé de la possibilité de conduire par un contrôle à la sortie de Kalaw et nous délectera de sa voix d’ange tout au long des symphonies cacophoniques que les haut-parleurs du bus cracheront tout au long du voyage. Le voyage, parlons-en ! Les 5 premières heures ne sont rien d’autre qu’un extrait de la série documentaire « Les routes de l’impossible » ou comment faire passer deux camions ou bus sur une route n’en contenant qu’un, le tout, au bord d’un précipice et noyé dans la brume ... Cardiaques, s’abstenir ! La deuxième partie de voyage (le tout durant une quinzaine d’heures) est plus fluide mais la clim déréglée et les montées hasardeuses dans les aigus de notre cher chauffeur nous tiendront éveillés. Nous finissons par arriver à l’aube à la gare routière de Yangon. Nous y négocions un transfert en taxi commun à notre hôtel (à nouveau le Thamada). Le chauffeur sera honnête et nous fera traverser à toute vitesse le site de la Shwedagon Pagoda, symbole de la ville que nous visiterons plus tard dans la journée. Nous sommes une nouvelle fois accueillis comme des rois avec boisson de bienvenue et chambre disponible malgré l’heure très matinale !
Edo
Le tuc-tuc nous attend devant l’hôtel à l’heure prévue : nous passerons les 30 minutes suivantes au rythme saccadé des routes birmanes, alternative plus économique et exotique aux montagnes russes occidentales. C’est donc avec une douleur lombaire mal dissimulée et une certaine fierté que nous arrivons à l’arrêt de bus. Nous y passerons deux bonnes heures car le bus est en retard : un rafraîchissement s’impose pour que le temps passe plus vite ! Lorsque le bus arrive enfin c’est la déception : rien à voir avec l’aller. Le bus est beaucoup moins confortable et l’équipe (chauffeurs, co-pilotes, « magasiniers » et autres) n’est autre qu’un ensemble de bras cassés. Un exemple valant plus que des centaines d’idées : notre chauffeur, âgé de 15 ou 16 ans, sa voix n’ayant toujours pas mué, se verra privé de la possibilité de conduire par un contrôle à la sortie de Kalaw et nous délectera de sa voix d’ange tout au long des symphonies cacophoniques que les haut-parleurs du bus cracheront tout au long du voyage. Le voyage, parlons-en ! Les 5 premières heures ne sont rien d’autre qu’un extrait de la série documentaire « Les routes de l’impossible » ou comment faire passer deux camions ou bus sur une route n’en contenant qu’un, le tout, au bord d’un précipice et noyé dans la brume ... Cardiaques, s’abstenir ! La deuxième partie de voyage (le tout durant une quinzaine d’heures) est plus fluide mais la clim déréglée et les montées hasardeuses dans les aigus de notre cher chauffeur nous tiendront éveillés. Nous finissons par arriver à l’aube à la gare routière de Yangon. Nous y négocions un transfert en taxi commun à notre hôtel (à nouveau le Thamada). Le chauffeur sera honnête et nous fera traverser à toute vitesse le site de la Shwedagon Pagoda, symbole de la ville que nous visiterons plus tard dans la journée. Nous sommes une nouvelle fois accueillis comme des rois avec boisson de bienvenue et chambre disponible malgré l’heure très matinale !
Edo