Le 20/07/11, 1:58
-98.212691539.24464115
Tout marche comme sur des roulettes, métro, train vers l’aéroport JFK, enregistrement de mon gros sac.
Arrive le contrôle de sécurité. Ici ça rigole pas, je montre mon passeport à un agent qui me regarde bien 3s pour voir que j'ai la même tête que sur mon passeport fait deux mois plus tôt.
Je pose mon sas à dos, enlève l'ordi portable, le mets dans la bannette où je mets le reste de mes affaires métalliques ainsi que... mes chaussures.
Ça gronde de partout ici, il doit y avoir 7 ou 8 portails et une cinquantaine d'agents de sécurité pas supers sympathiques (rien à voir tout de même avec les mecs de la douane canado ricaine).
je passe, non pas un détecteur de métaux, mais un rayon x, ca prends plus d'une minute... où il ne faut pas bouger.
Je ressors et attends mon sac... mais merde ! Elle est où ma bannette... bordel ?
Je vois des bannettes des gens qui me suivent arriver, j'attends une ou deux minutes et ne trouve personne a qui demander ce qui se passe.
Une officier me demande ce qu'il se passe, je lui dis que mon truc arrive pas, à peine j'ai dit ca que mes chaussures pointent le bout de leurs nez.
Tout ce qui rentre ressort me dit elle en rigolant... je dois pas être sensible a son humour.
Je chope ma bannette et m’écarte un peu car je suis au milieu du chemin depuis bien 3 minutes. Je vide ma bannette et me CASSE !
J'arrive tranquilou bilou à l'embarquement de mon vol, embarque, me pose à cote d'une mamie et pose mon sac... bien léger... HO ... MERDE... mon PC ! Je l'ai pas repris... il était pas dans la bannette.
Je sors de l'avion en courant, repars dars dars motus vers le contrôle.
Ils ont trouvé un pc... ah non en fait. Mon avion ferme ses portes dans 4 minutes...
Le chef de la sécurité m'annonce assez rapidement qu'il y a plusieurs solutions: appeler les flics ou... remplir un document qu'il me remet me permettant de me faire rembourser car ils ont chié dans la colle.
Je me sens bien con mais leur façon de se montrer conciliants (ils auraient pu m'envoyer bouler), m'inspire deux trucs.
Déjà qu'ils ont fait de la merde à retarder et dispatcher ma bannette sans me prévenir et puis que... ce document est pas mal pour permettre à un agent de sécurité de se servir dans les bannettes.
Je repars en courant mais c'est trop tard, mon avion est parti... je raconte mon histoire aux hôtesses au sol qui sont outrées. Ça me réconforte un peu.
Ce n'est qu'un PC, j'ai toujours mon passeport (c'est le plus important) et mes photos sont toujours sur mon APN... mais ca fait bien chier !
Les hôtesses me prépare un nouveau billet, remplissent mon dossier et je dois désormais passer par Los Angeles.
On me dit de me dépêcher car c'est dans une autre partie du terminal, j'arrive à temps... largement... il y a un problème de sonde.
Après une belle attente, on embarque et je recroise une des deux hôtesses qui se sont occupé de moi. On se pose et on attends, on attends, on attends.
Le commandant nous annonce que nous allons devoir ressortir pour qu'un test de pressurisation ait lieu. On attends, encore et là on nous annonce que le vol ne pourra repartir que dans 2h30...
Je retourne voire mon amie hôtesse, commence à me demander si je verrais San Francisco dans la journée, et réalise que si j'attends 3h, je peux aller directement a San Francisco avec 6h de retard.
On nous file un bon pour manger gratos, j'ai pas petit déjeuné et je me tape un menu large au Mc Dalle.
Je me dis que je peux passer a nouveau au point de contrôle, on sait jamais. Il n'y a rien, on me conseille d'aller voir aux objets trouvés.
Là bas non plus il n'y a rien... je tente de rejoindre la zone des terminaux.
Tiens j'ai déjà pris cet ascenseur... Ho non... ho putain faut que je me retape ce putain de contrôle !
Bon laissez moi partir... pitié ! Je recroise l’hôtesse, la remercie pour son soutien et embarque dans mon troisième avion de la journée, un record que je ne risque pas de battre.
Le vol n'a rien de bien excitant, il y a encore de la neige sur les montagnes que nous survolons et je me défoule sur mon jeu de catch et là... renaissance!
Le terminal de l’aéroport de San Francisco où j'arrive est juste hallucinant. On se croirait dans le futur : tout est brillant, clair, propre, vaste.
Dans les toilettes, tout est automatique et aussi classe que le reste.
Il y a des boutiques de luxe, des jeux pour les enfants, les gens sont souriants... je revis.
Je me rends au service des bagages avec un peu d’appréhension... mais ils ont bien mon gros sac, arrivé 6h plus tôt. HALLELUJAH !
Je trouve facilement le métro qui me mènera a une centaine de mètres de mon auberge. Il est rempli de banquettes confortables, on se croirait dans un TGV en mieux.
Les gens sont bien souriants et aimables, c'est du délire total.
Je sors, me promène un peu... ici les rues sont larges les immeubles de tailles raisonnables, il fait 20 et sec et non pas 32 et humide. Ca ne sent pas cette odeur mélange de poubelle chauffée et d'urine que je sentais souvent a NY. Et pourtant v'la mon odorat connu et reconnu !
En parlant de sentir, ca se sent que j'ai le sentiment d’être passé d'un enfer a un paradis ?
Je me pointe a l'hostel, j'attends peu que ca se vide pour faire mon check in. Un grand chinois s’étonne que je sois encore la et me dit que s'il bossait ici il virerait ces gens charges de m’accueillir.
Je monte à ma chambre, ce sont des chambres de 4 avec une salle de bain.
Je me pose enfin. Quand soudain... FREEEEEE BEEEEEEEERS !!!!!!! (bières gratuites) est hurlé dans la cage de l'immeuble.
En bas il y a une zone qui ressemble a la salle d'un bar mais sans bar, une cuisine et un escalier menant au sous sol.
Et la c'est du délire : bières gratos, beer pong (savant mélange de ping pong et de bière... mais j'y reviendrai), Dance floor et machine à faire de la fumée qui me rapelle l'ambiance fumi des sous sols parisiens.
Tout le monde s'aborde a coups de "Salut je m’appelle truc, tu viens d'où ?'
Ca va de Boston, Seattle, Pays Bas, Allemagne, Suisse, Espagne, Australie, Brésil...
Mike, le bostonien, joue avec moi au beer pong contre des australiens... qui me donneront pleins de bon plans pour l'Australie juste après.
On parle pas mal avec Sophie de Seattle, qui parle a tout le monde et qui trouve charmant mon nom et mon style
Je me couche enfin, a moitie bourré, après une nuit de 3h qui s'est finie il y a de cela 24h...
Arrive le contrôle de sécurité. Ici ça rigole pas, je montre mon passeport à un agent qui me regarde bien 3s pour voir que j'ai la même tête que sur mon passeport fait deux mois plus tôt.
Je pose mon sas à dos, enlève l'ordi portable, le mets dans la bannette où je mets le reste de mes affaires métalliques ainsi que... mes chaussures.
Ça gronde de partout ici, il doit y avoir 7 ou 8 portails et une cinquantaine d'agents de sécurité pas supers sympathiques (rien à voir tout de même avec les mecs de la douane canado ricaine).
je passe, non pas un détecteur de métaux, mais un rayon x, ca prends plus d'une minute... où il ne faut pas bouger.
Je ressors et attends mon sac... mais merde ! Elle est où ma bannette... bordel ?
Je vois des bannettes des gens qui me suivent arriver, j'attends une ou deux minutes et ne trouve personne a qui demander ce qui se passe.
Une officier me demande ce qu'il se passe, je lui dis que mon truc arrive pas, à peine j'ai dit ca que mes chaussures pointent le bout de leurs nez.
Tout ce qui rentre ressort me dit elle en rigolant... je dois pas être sensible a son humour.
Je chope ma bannette et m’écarte un peu car je suis au milieu du chemin depuis bien 3 minutes. Je vide ma bannette et me CASSE !
J'arrive tranquilou bilou à l'embarquement de mon vol, embarque, me pose à cote d'une mamie et pose mon sac... bien léger... HO ... MERDE... mon PC ! Je l'ai pas repris... il était pas dans la bannette.
Je sors de l'avion en courant, repars dars dars motus vers le contrôle.
Ils ont trouvé un pc... ah non en fait. Mon avion ferme ses portes dans 4 minutes...
Le chef de la sécurité m'annonce assez rapidement qu'il y a plusieurs solutions: appeler les flics ou... remplir un document qu'il me remet me permettant de me faire rembourser car ils ont chié dans la colle.
Je me sens bien con mais leur façon de se montrer conciliants (ils auraient pu m'envoyer bouler), m'inspire deux trucs.
Déjà qu'ils ont fait de la merde à retarder et dispatcher ma bannette sans me prévenir et puis que... ce document est pas mal pour permettre à un agent de sécurité de se servir dans les bannettes.
Je repars en courant mais c'est trop tard, mon avion est parti... je raconte mon histoire aux hôtesses au sol qui sont outrées. Ça me réconforte un peu.
Ce n'est qu'un PC, j'ai toujours mon passeport (c'est le plus important) et mes photos sont toujours sur mon APN... mais ca fait bien chier !
Les hôtesses me prépare un nouveau billet, remplissent mon dossier et je dois désormais passer par Los Angeles.
On me dit de me dépêcher car c'est dans une autre partie du terminal, j'arrive à temps... largement... il y a un problème de sonde.
Après une belle attente, on embarque et je recroise une des deux hôtesses qui se sont occupé de moi. On se pose et on attends, on attends, on attends.
Le commandant nous annonce que nous allons devoir ressortir pour qu'un test de pressurisation ait lieu. On attends, encore et là on nous annonce que le vol ne pourra repartir que dans 2h30...
Je retourne voire mon amie hôtesse, commence à me demander si je verrais San Francisco dans la journée, et réalise que si j'attends 3h, je peux aller directement a San Francisco avec 6h de retard.
On nous file un bon pour manger gratos, j'ai pas petit déjeuné et je me tape un menu large au Mc Dalle.
Je me dis que je peux passer a nouveau au point de contrôle, on sait jamais. Il n'y a rien, on me conseille d'aller voir aux objets trouvés.
Là bas non plus il n'y a rien... je tente de rejoindre la zone des terminaux.
Tiens j'ai déjà pris cet ascenseur... Ho non... ho putain faut que je me retape ce putain de contrôle !
Bon laissez moi partir... pitié ! Je recroise l’hôtesse, la remercie pour son soutien et embarque dans mon troisième avion de la journée, un record que je ne risque pas de battre.
Le vol n'a rien de bien excitant, il y a encore de la neige sur les montagnes que nous survolons et je me défoule sur mon jeu de catch et là... renaissance!
Le terminal de l’aéroport de San Francisco où j'arrive est juste hallucinant. On se croirait dans le futur : tout est brillant, clair, propre, vaste.
Dans les toilettes, tout est automatique et aussi classe que le reste.
Il y a des boutiques de luxe, des jeux pour les enfants, les gens sont souriants... je revis.
Je me rends au service des bagages avec un peu d’appréhension... mais ils ont bien mon gros sac, arrivé 6h plus tôt. HALLELUJAH !
Je trouve facilement le métro qui me mènera a une centaine de mètres de mon auberge. Il est rempli de banquettes confortables, on se croirait dans un TGV en mieux.
Les gens sont bien souriants et aimables, c'est du délire total.
Je sors, me promène un peu... ici les rues sont larges les immeubles de tailles raisonnables, il fait 20 et sec et non pas 32 et humide. Ca ne sent pas cette odeur mélange de poubelle chauffée et d'urine que je sentais souvent a NY. Et pourtant v'la mon odorat connu et reconnu !
En parlant de sentir, ca se sent que j'ai le sentiment d’être passé d'un enfer a un paradis ?
Je me pointe a l'hostel, j'attends peu que ca se vide pour faire mon check in. Un grand chinois s’étonne que je sois encore la et me dit que s'il bossait ici il virerait ces gens charges de m’accueillir.
Je monte à ma chambre, ce sont des chambres de 4 avec une salle de bain.
Je me pose enfin. Quand soudain... FREEEEEE BEEEEEEEERS !!!!!!! (bières gratuites) est hurlé dans la cage de l'immeuble.
En bas il y a une zone qui ressemble a la salle d'un bar mais sans bar, une cuisine et un escalier menant au sous sol.
Et la c'est du délire : bières gratos, beer pong (savant mélange de ping pong et de bière... mais j'y reviendrai), Dance floor et machine à faire de la fumée qui me rapelle l'ambiance fumi des sous sols parisiens.
Tout le monde s'aborde a coups de "Salut je m’appelle truc, tu viens d'où ?'
Ca va de Boston, Seattle, Pays Bas, Allemagne, Suisse, Espagne, Australie, Brésil...
Mike, le bostonien, joue avec moi au beer pong contre des australiens... qui me donneront pleins de bon plans pour l'Australie juste après.
On parle pas mal avec Sophie de Seattle, qui parle a tout le monde et qui trouve charmant mon nom et mon style
Je me couche enfin, a moitie bourré, après une nuit de 3h qui s'est finie il y a de cela 24h...