Le 30/05/11, 5:50
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Pique-niquant, en ce lundi midi, assis sur un banc public, sur l’avant-port de Binic, très jolie petite station de la Baie de St-Brieuc, je me sens heureux. Si toute ma famille avait la chance de se porter aussi bien que moi, je serais pleinement heureux. Je repense en effet au week-end merveilleux que je viens de passer, en compagnie de Grands Amis, comme se plaît à dire mon Jacquot.
Comme je l’ai déjà dit, Michèle et Michel (les Boubou, quoi) étaient venus nous accueillir vendredi soir, presque dès notre entrée en Bretagne, à St-Malo, nous amenant Hervé, mon alter ego cycliste. Dès le samedi soir, à notre arrivée chez eux à Lamballe, les festivités ont commencé : Sylvaner Vendanges Tardives à l’apéro (je ne connaissais pas), puis Petit Chablis 2007 pour accompagner avocats-langoustines puis St-Jacques « Paul Blanc ». Délicieux. Pour suivre, un très bon Graves 2005 avec les fromages, puis petits gâteaux,... Cela a duré jusque tard dans la soirée (« Minuit avait sonné au clocher du village »), en compagnie de leurs cousins, Geneviève et Pierrick, le « prêteur de vélo d’ Hervé. Encore une sympathique rencontre.
Le dimanche, dès le petit déjeuner, cela a continué : Michèle était allée nous chercher pain frais et croissants (avant de déjeuner ! Ceux qui la connaissent bien...ne me croiront pas !) pendant que mon Boubou ns préparait le reste... Hervé, d’habitude insomniaque, a émergé du lit à ...10 heures passées ! C’est dire combien « il avait donné » la veille !
Le midi, un superbe St-Emilion (Grand Cru Classé de 1992) pour accompagner salade de magrets séchés farcis au foie gras (Hmm...) puis Canette du Gers (j’en repris 2 fois)...Pour terminer, une succulente tarte au chocolat blanc et aux framboises que Michèle ns avait concoctée, avec amour sans doute, mais qu’elle devait vouloir, après coup, garder pour elle tant elle ns l’a présentée comme « ratée, une pâte trop molle, pas assez comme ceci, trop comme cela... » Elle était délicieuse, ta tarte, ma Mimie.
Le soir, me direz-vous, vous avez dû faire diète ? Vous ne connaissez pas Michel !
Huîtres de Fréhel en entrée, très bonnes, arrosées de Muscadet, puis un savoureux Curry de poulet aux nouilles chinoises (cette sauce, mes enfants !).J’en ai repris...3 fois ! Le regard d’Evelyne m’a rappelé Carmen :
« Toreador, prends ga-a-a-arde,
Toreador, toréador,
Et songe bien, oui songe en combattant,
Qu’un œil noir te regarde... ».
Pour faire « passer » tout ça ? Un très bon Pessac-Léognan 2006. En dessert, un ananas frais, nature, délicieux.
Quel festival !
Bravo Michel, tu t’es surpassé. Et comme à chaque fois, tu nous a régalés !
Merci de votre accueil, Chers Amis... de 50 ans !
Merci aussi de m’avoir supporté, car dans la phase hypomaniaque où je me trouve actuellement de nouveau, ce n’est pas chose facile, vous l’avez constaté. Evelyne a décidément bien du mérite.
Et merci d’exister.
C’est seulement à midi, ce lundi, que ns avons pu repartir de chez eux, nourris, logés, blanchis, reposés et repus. Du coup, transfert en Yaknou de Lamballe à St-Brieuc, route à grande circulation, peu intéressante à vélo.
Dès la fin de mon pique-nique, à Binic, il commence à pleuvoir.
A partir d’ici, les panneaux indicateurs sont écrits ds les 2 langues : Français et Breton. On se rapproche de la Haute-Bretagne, haut-lieu de la résistance... à la francisation !
St-Quay-Portrieux sous la pluie, Je pense à Jean-Michel (non, pas toi, Jean-Mimi, à qui je pense aussi . Le bonjour à Yolant’) Caradec :
« Qu’elle est belle ma Bretagne quand elle pleut »
Peu avant Plouha, je passe à ... Tréveneuc. Alors je pense à Sabine, la filleule chérie, à Florent, et à Lou et Lise, leurs enfants : coucou !
Lanloup. Il pleut toujours. Et ce vent ! « D’ouest, modéré, 10 km/h » qu’ils disaient, ce matin, les gars d’la météo !
« Je voudrais bien savoir un jour, ma foi, comment
Ils font pour mesurer, à l’avance, le vent.
Je peux vous dire, moi, pour l’avoir affronté :
C’est par 4 ou par 6 qu’il faut multiplier ! »
Km 35. Le bourg de Kerity, Commune de Paimpol. Tout à coup, comme par miracle, la route est sèche. C’est normal : c’est le lieu de l’Abbaye de Beauport, superbe édifice gothique de la première époque, dans un site enchanteur qui surplombe la mer. C’est le point de départ breton des 1800 km du chemin de St-Jacques-de-Compostelle .
Ultreïa !
Paimpol. Je cherche vainement la célèbre falaise immortalisée par Théodore Botrel...
La Pointe de l’Arcouest !
« Arrivez comme moi, en fin d’après-midi,
Quand le soleil se couche, un jour en ce lieudit,
Vous aurez devant vous, en une seule seconde,
Un des plus beaux, pour moi, paysages du monde ! »
Enfoncée, la Baie d’Along ! Vilaine, Copacabana ! Et ne me parlez pas de la Vallée des Rois !
Imaginez un peu : une baie magnifique, qui surgit tout à coup, tout un chapelet d’îles qui baignent dedans, et quand vous êtes là, en étendant le bras, vous pouvez presque atteindre l’île de Bréhat. Lieu d’époustouflante beauté.
Je passe le pont sur le Trieux, au soleil déclinant. Quel spectacle magnifique ! Je comprends que le grand Georges (pas Clémenceau, Brassens), soit tombé amoureux de l’endroit : à qq pas d’ici se trouve sa maison, à Lézardrieux.
A Pleudaniel, je vois l’indication : « L’Agneau de la Presqu’île ». C’est là que nous dormons ce soir, invités par des producteurs membres de France-Passion, chaine à laquelle ns avons adhéré. Deux seules conditions pour être reçus : dire Bonjour en arrivant, et au revoir en partant !
61 km seulement et 2h59, mais quelle belle étape !
Bonne nuit !
Comme je l’ai déjà dit, Michèle et Michel (les Boubou, quoi) étaient venus nous accueillir vendredi soir, presque dès notre entrée en Bretagne, à St-Malo, nous amenant Hervé, mon alter ego cycliste. Dès le samedi soir, à notre arrivée chez eux à Lamballe, les festivités ont commencé : Sylvaner Vendanges Tardives à l’apéro (je ne connaissais pas), puis Petit Chablis 2007 pour accompagner avocats-langoustines puis St-Jacques « Paul Blanc ». Délicieux. Pour suivre, un très bon Graves 2005 avec les fromages, puis petits gâteaux,... Cela a duré jusque tard dans la soirée (« Minuit avait sonné au clocher du village »), en compagnie de leurs cousins, Geneviève et Pierrick, le « prêteur de vélo d’ Hervé. Encore une sympathique rencontre.
Le dimanche, dès le petit déjeuner, cela a continué : Michèle était allée nous chercher pain frais et croissants (avant de déjeuner ! Ceux qui la connaissent bien...ne me croiront pas !) pendant que mon Boubou ns préparait le reste... Hervé, d’habitude insomniaque, a émergé du lit à ...10 heures passées ! C’est dire combien « il avait donné » la veille !
Le midi, un superbe St-Emilion (Grand Cru Classé de 1992) pour accompagner salade de magrets séchés farcis au foie gras (Hmm...) puis Canette du Gers (j’en repris 2 fois)...Pour terminer, une succulente tarte au chocolat blanc et aux framboises que Michèle ns avait concoctée, avec amour sans doute, mais qu’elle devait vouloir, après coup, garder pour elle tant elle ns l’a présentée comme « ratée, une pâte trop molle, pas assez comme ceci, trop comme cela... » Elle était délicieuse, ta tarte, ma Mimie.
Le soir, me direz-vous, vous avez dû faire diète ? Vous ne connaissez pas Michel !
Huîtres de Fréhel en entrée, très bonnes, arrosées de Muscadet, puis un savoureux Curry de poulet aux nouilles chinoises (cette sauce, mes enfants !).J’en ai repris...3 fois ! Le regard d’Evelyne m’a rappelé Carmen :
« Toreador, prends ga-a-a-arde,
Toreador, toréador,
Et songe bien, oui songe en combattant,
Qu’un œil noir te regarde... ».
Pour faire « passer » tout ça ? Un très bon Pessac-Léognan 2006. En dessert, un ananas frais, nature, délicieux.
Quel festival !
Bravo Michel, tu t’es surpassé. Et comme à chaque fois, tu nous a régalés !
Merci de votre accueil, Chers Amis... de 50 ans !
Merci aussi de m’avoir supporté, car dans la phase hypomaniaque où je me trouve actuellement de nouveau, ce n’est pas chose facile, vous l’avez constaté. Evelyne a décidément bien du mérite.
Et merci d’exister.
C’est seulement à midi, ce lundi, que ns avons pu repartir de chez eux, nourris, logés, blanchis, reposés et repus. Du coup, transfert en Yaknou de Lamballe à St-Brieuc, route à grande circulation, peu intéressante à vélo.
Dès la fin de mon pique-nique, à Binic, il commence à pleuvoir.
A partir d’ici, les panneaux indicateurs sont écrits ds les 2 langues : Français et Breton. On se rapproche de la Haute-Bretagne, haut-lieu de la résistance... à la francisation !
St-Quay-Portrieux sous la pluie, Je pense à Jean-Michel (non, pas toi, Jean-Mimi, à qui je pense aussi . Le bonjour à Yolant’) Caradec :
« Qu’elle est belle ma Bretagne quand elle pleut »
Peu avant Plouha, je passe à ... Tréveneuc. Alors je pense à Sabine, la filleule chérie, à Florent, et à Lou et Lise, leurs enfants : coucou !
Lanloup. Il pleut toujours. Et ce vent ! « D’ouest, modéré, 10 km/h » qu’ils disaient, ce matin, les gars d’la météo !
« Je voudrais bien savoir un jour, ma foi, comment
Ils font pour mesurer, à l’avance, le vent.
Je peux vous dire, moi, pour l’avoir affronté :
C’est par 4 ou par 6 qu’il faut multiplier ! »
Km 35. Le bourg de Kerity, Commune de Paimpol. Tout à coup, comme par miracle, la route est sèche. C’est normal : c’est le lieu de l’Abbaye de Beauport, superbe édifice gothique de la première époque, dans un site enchanteur qui surplombe la mer. C’est le point de départ breton des 1800 km du chemin de St-Jacques-de-Compostelle .
Ultreïa !
Paimpol. Je cherche vainement la célèbre falaise immortalisée par Théodore Botrel...
La Pointe de l’Arcouest !
« Arrivez comme moi, en fin d’après-midi,
Quand le soleil se couche, un jour en ce lieudit,
Vous aurez devant vous, en une seule seconde,
Un des plus beaux, pour moi, paysages du monde ! »
Enfoncée, la Baie d’Along ! Vilaine, Copacabana ! Et ne me parlez pas de la Vallée des Rois !
Imaginez un peu : une baie magnifique, qui surgit tout à coup, tout un chapelet d’îles qui baignent dedans, et quand vous êtes là, en étendant le bras, vous pouvez presque atteindre l’île de Bréhat. Lieu d’époustouflante beauté.
Je passe le pont sur le Trieux, au soleil déclinant. Quel spectacle magnifique ! Je comprends que le grand Georges (pas Clémenceau, Brassens), soit tombé amoureux de l’endroit : à qq pas d’ici se trouve sa maison, à Lézardrieux.
A Pleudaniel, je vois l’indication : « L’Agneau de la Presqu’île ». C’est là que nous dormons ce soir, invités par des producteurs membres de France-Passion, chaine à laquelle ns avons adhéré. Deux seules conditions pour être reçus : dire Bonjour en arrivant, et au revoir en partant !
61 km seulement et 2h59, mais quelle belle étape !
Bonne nuit !