Le 29/05/11, 19:17
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« Comme à l’accoutumée, en compagnie d’Hervé,
J’ai passé une très agréable journée. »
Le temps était de la partie : il a fait beau, mais frais, conditions idéales pour la pratique du vélo.
« Seul le vent , ce vent d’Ouest, nous a contrariés .»
Car il soufflait encore, le bougre, ce jourd’hui ! Tantôt de face, tantôt de côté (nous avons fait le tour de plusieurs presqu’îles), il nous a rarement poussés dans le dos ! Ajouté aux nombreuses côtes qui ont sillonné notre étape (et non, la Bretagne non plus, ce n’est pas vraiment plat ; c’est plutôt « mounta-cala », comme l’on dit chez nous !), il a contribué à ce que, notre Hervé national, ait un peu ... beaucoup souffert .
Plutôt taillé comme un routier-sprinteur (ses mollets sont 2 fois aussi gros que les miens), découvrant la veille le vélo qu’on lui avait prêté (superbe engin, très léger et high tech), contraint de renouer avec les pédales automatiques, qu’il avait auparavant essayées et abandonnées, comme moi, pour cause de ... frayeurs, insuffisamment préparé (il n’avait roulé qu’une petite dizaine de km, remontant sur un vélo pour la première fois depuis ... 4 ans !), il a bien du mérite à avoir pédalé, pour une reprise, sur plus de 91 km et 5h08 !
Les premiers km, au départ de Rothéneuf, ont été un peu difficiles : nous sommes samedi, il y a donc pas mal de circulation, et nous traversons, longuement, toute l’agglomération de St-Malo ...
Parvenus sur le barrage de l’usine marémotrice de la Rance, sur 2 files, et sur toute la longueur, les autos sont immobilisées. Et nous, ... nous roulons !
« Sur la Rance, à vélo, on dépasse les autos ... »
Un peu plus loin, porté par mon élan ( ?), sur la route, obligée, à grande circulation, je rate la sortie : Dinard. Première « pitit’ coun’rie », comme disait Garcimore, de la journée. Il y en aura d’autres (j’en vois d’ici qui se moquent !).
St-Lunaire, St-Briac, Lancieux, très jolies stations balnéaires.
A Beaussais, 2ème « pitit’ coun’rie » : nous faisons le tour de la Presqu’Ile de St-Jacut-de-la-Mer, que j’avais prévu d’éviter pour raccourcir l’étape. Distrait, j’avais tourné à droite ... 3 km trop tôt. Mais nous n’aurons pas fait ce détour pour rien : tout au bout, la Pointe du Chevet, offre un panorama magnifique.
Passant près de St-Cast, dont elle est originaire, petite pensée pour notre hôtesse de Malaunay (voir l’étape de Dieppe) : coucou Delphine ! Bonjour à Micka, à Malo et Robin.
Nous retrouvons Eve qui nous a préparé un super pique-nique, dans un cadre plutôt sympathique : dans une anse, en fond de plage, avec vue sur la Baie de la Frênaye ... Il y a pire, comme salle à manger ! Cette halte est bienvenue : nos 55 km du matin ont commencé à entamer la belle énergie de notre Hervé.
Mais après un bon café, qu’Eve nous a préparé à bord de son Yaknou, alors que je lui demande de passer devant pour ne pas lui imposer de rythme, le voilà reparti comme un jeune homme ! Pourtant çà grimpe d’emblée, et dur, mais peu importe, utilisant, pour moi, un trop grand développement, luttant contre le vent de face, il appuie sur les pédales, m’impressionnant. Il est vaillant, le bougre ! Seul, je serai reparti plus lentement. Le repas d’Evelyne l’a bigrement requinqué !
Lorsque nous abordons la Presqu’île de Fréhel, le vent a encore forci, et sur le vaste plateau du Cap (où il a d’abord fallu grimper !), où seule pousse la lande, haute de qques cm, aucun obstacle ne l’arrête et Eole s’en donne à cœur joie ! Mais là encore, nous sommes récompensés de nos efforts par un des plus beaux points de vue de toute la Bretagne : la mer, moutonneuse, vue du Cap Fréhel.
75ème km. Sable-d’Or-les-Pins. Petite pause-barres énergétiques. Hervé commence à souffrir de la selle ...
Erquy. Notre rythme se ralentit. Il a de + en + de mal à monter les très fréquentes côtes, les jambes, visiblement, pèsent de plus en plus lourd et font mal. Eve m’appelle. Elle nous attend au Val André, terme prévu de notre étape. Et quand elle nous propose de venir nous chercher à l’entrée de Pléneuf, nous acceptons, car Hervé a « son compte ».
Bravo Ami, car cette étape était dure, et merci pour la compagnie !
Tu peux revenir quand tu veux, pour une prochaine étape, mais surtout ne perds pas, entretemps, ce superbe entraînement.
Demain, repos, bienvenu ...
Nous sommes reçus, comme d’habitude, chez les Bourdier, comme des rois.
J’ai passé une très agréable journée. »
Le temps était de la partie : il a fait beau, mais frais, conditions idéales pour la pratique du vélo.
« Seul le vent , ce vent d’Ouest, nous a contrariés .»
Car il soufflait encore, le bougre, ce jourd’hui ! Tantôt de face, tantôt de côté (nous avons fait le tour de plusieurs presqu’îles), il nous a rarement poussés dans le dos ! Ajouté aux nombreuses côtes qui ont sillonné notre étape (et non, la Bretagne non plus, ce n’est pas vraiment plat ; c’est plutôt « mounta-cala », comme l’on dit chez nous !), il a contribué à ce que, notre Hervé national, ait un peu ... beaucoup souffert .
Plutôt taillé comme un routier-sprinteur (ses mollets sont 2 fois aussi gros que les miens), découvrant la veille le vélo qu’on lui avait prêté (superbe engin, très léger et high tech), contraint de renouer avec les pédales automatiques, qu’il avait auparavant essayées et abandonnées, comme moi, pour cause de ... frayeurs, insuffisamment préparé (il n’avait roulé qu’une petite dizaine de km, remontant sur un vélo pour la première fois depuis ... 4 ans !), il a bien du mérite à avoir pédalé, pour une reprise, sur plus de 91 km et 5h08 !
Les premiers km, au départ de Rothéneuf, ont été un peu difficiles : nous sommes samedi, il y a donc pas mal de circulation, et nous traversons, longuement, toute l’agglomération de St-Malo ...
Parvenus sur le barrage de l’usine marémotrice de la Rance, sur 2 files, et sur toute la longueur, les autos sont immobilisées. Et nous, ... nous roulons !
« Sur la Rance, à vélo, on dépasse les autos ... »
Un peu plus loin, porté par mon élan ( ?), sur la route, obligée, à grande circulation, je rate la sortie : Dinard. Première « pitit’ coun’rie », comme disait Garcimore, de la journée. Il y en aura d’autres (j’en vois d’ici qui se moquent !).
St-Lunaire, St-Briac, Lancieux, très jolies stations balnéaires.
A Beaussais, 2ème « pitit’ coun’rie » : nous faisons le tour de la Presqu’Ile de St-Jacut-de-la-Mer, que j’avais prévu d’éviter pour raccourcir l’étape. Distrait, j’avais tourné à droite ... 3 km trop tôt. Mais nous n’aurons pas fait ce détour pour rien : tout au bout, la Pointe du Chevet, offre un panorama magnifique.
Passant près de St-Cast, dont elle est originaire, petite pensée pour notre hôtesse de Malaunay (voir l’étape de Dieppe) : coucou Delphine ! Bonjour à Micka, à Malo et Robin.
Nous retrouvons Eve qui nous a préparé un super pique-nique, dans un cadre plutôt sympathique : dans une anse, en fond de plage, avec vue sur la Baie de la Frênaye ... Il y a pire, comme salle à manger ! Cette halte est bienvenue : nos 55 km du matin ont commencé à entamer la belle énergie de notre Hervé.
Mais après un bon café, qu’Eve nous a préparé à bord de son Yaknou, alors que je lui demande de passer devant pour ne pas lui imposer de rythme, le voilà reparti comme un jeune homme ! Pourtant çà grimpe d’emblée, et dur, mais peu importe, utilisant, pour moi, un trop grand développement, luttant contre le vent de face, il appuie sur les pédales, m’impressionnant. Il est vaillant, le bougre ! Seul, je serai reparti plus lentement. Le repas d’Evelyne l’a bigrement requinqué !
Lorsque nous abordons la Presqu’île de Fréhel, le vent a encore forci, et sur le vaste plateau du Cap (où il a d’abord fallu grimper !), où seule pousse la lande, haute de qques cm, aucun obstacle ne l’arrête et Eole s’en donne à cœur joie ! Mais là encore, nous sommes récompensés de nos efforts par un des plus beaux points de vue de toute la Bretagne : la mer, moutonneuse, vue du Cap Fréhel.
75ème km. Sable-d’Or-les-Pins. Petite pause-barres énergétiques. Hervé commence à souffrir de la selle ...
Erquy. Notre rythme se ralentit. Il a de + en + de mal à monter les très fréquentes côtes, les jambes, visiblement, pèsent de plus en plus lourd et font mal. Eve m’appelle. Elle nous attend au Val André, terme prévu de notre étape. Et quand elle nous propose de venir nous chercher à l’entrée de Pléneuf, nous acceptons, car Hervé a « son compte ».
Bravo Ami, car cette étape était dure, et merci pour la compagnie !
Tu peux revenir quand tu veux, pour une prochaine étape, mais surtout ne perds pas, entretemps, ce superbe entraînement.
Demain, repos, bienvenu ...
Nous sommes reçus, comme d’habitude, chez les Bourdier, comme des rois.