Le 25/05/11, 21:37
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On aurait pu penser qu’après les 2 journées précédentes, chargées en émotion, les étapes suivantes allaient paraître bien fades. Pas du tout.
Ce matin, lever de soleil sur la mer au large de la Pointe de Barfleur (photos).
Il fait très beau. De plus, le vent s’est nettement calmé. Je reprends la route avec plaisir.
Qu’est ce que je me régale !
Gatteville-Phare, la Pointe de Barfleur**,... magnifique.`
Dieu, que c’est beau ! Au sommet d’une côte, en quittant Fermanville vers Cherbourg, sur la D 116, le choc : d’un coup, la mer, immense, elle est d’un bleu... d’azur ! (même pas dépaysé !). Elle s’étale sur 180°, et en plissant les yeux, il me semble entrevoir, au bout de l’Atlantique, l’Amérique ! (Lyrique, moi ? jamais !)
Comment ça, c’est la Manche ! Alors ce sont peut-être les côtes anglaises ? ou quelqu’île plus proche ? En tout cas, c’est un des plus beaux paysages que j’aie jamais vus.
De passage à Cherbourg où il est enterré, petit coucou à Gaston, ce père naturel que je n’ai pas connu... Ce dont je souffre encore ? D’où ma rage ? Et je pense à Bruel (« Qui a le droit... »), et à Calogero (« Je voudrais te manquer... »).
« Frères, combien de fois l’ai-je pensé moi-même ? »
Après Cherbourg, la « Route des Caps ». Magnifique. A vrai dire, depuis Calais, les paysages vus, de la route côtière, sont splendides.
Je rattrape Evelyne à l’heure du pique-nique. Ce n’était pas prévu.
« Aujourd’hui, je déjeûne avecque (si, si, j’ai l’droit : licence poétique) mon Amour,
Et, vs le comprenez, mon bonheur est complet... »
D’autant qu’elle a trouvé un endroit merveilleux : c’est une plate-forme, belvédère sur la mer, à perte de vue. A droite, au loin, la très belle plage d’Urville-Nacqueville et, plus loin encore, la Rade de Cherbourg. A gauche,... je laisse la parole à Jean-François Millet (oui, oui, celui de l’Angélus), natif du hameau de Gruchy, à qq pas d’ici : « O que je voudrais qu’il vous fût possible de voir un peu mon endroit natal avec moi ! (...) Je crois que sa physionomie seule serait suffisante pour attacher un homme fait pour recevoir des impressions. O encore un coup, comme je suis de mon endroit ! »
Essayez de trouver, sur internet ou ailleurs, son tableau : « La Côte de Gréville, vue de Maupas », et vous verrez... ce que je vois !
C ‘est à ces paysages, où ns sommes, qu’il doit sa vocation !
Là encore, une belle rencontre, avec des randonneurs qui ns donnent leur adresse à Biarritz, « pour qd ns y passerons
Après avoir vu la maison natale de Millet, Eve s’est arrêtée visiter la maison de Jacques Prévert, tombé, lui aussi, amoureux de ce coin. Il y est enterré, tel Van Gogh à Auvers sur Oise...
« Et de nouveau ce vent, qui s’est encor’ levé ».
« Mes chers Amis, je vole,
Je vs aime et je vole,
Sans fumée sans alcool,
Je vole.. »
Dévalant à près de 60 (58.94) à l’heure la D45 qui plonge vers la Hague, j’exulte ! A ma G, le bocage normand préservé, à ma D la mer, « tjs recommencée ...»
Le Cap de la Hague ! Le bout du Cotentin !
Ce que je vois d’ici le dispute à ce que j’avais vu de plus beau : la Pointe de l’Arcouest, ds les Côtes-d’Armor, à la tombée du jour, la Presqu’ile de Crozon, Belle-Ile en Mer...(Je n’ai pas « molto viaggé », coucou Victor).
C’est trop beau ! Comme dirait Yvon : « Ca va se payer, un jour, forcément... »
« Si le ciel est limpide, le soleil m’est très doux.
Il faut dire que le vent... me rafraîchit beaucoup ! »
Et puis, en remontant la route vers Jobourg et son célèbre Nez, l’horreur : l’Usine ! Folie des hommes ! Comment a-t-on pu ? Dans un endroit pareil ! Sur des hectares entiers, des constructions hideuses. Sans parler de savoir que faire des déchets... Je n’en dirai pas plus.
« Après tant de beautés, cette horreur est bien grande ».
Je retrouve Eve au camping du Bocage à Carteret, après 116 km et 4 h 57 de route. Ce soir, pas de vue-mer , mais un très bel endroit. Journée exaltante. A part cette verrue...
Bonne nuit!
Ce matin, lever de soleil sur la mer au large de la Pointe de Barfleur (photos).
Il fait très beau. De plus, le vent s’est nettement calmé. Je reprends la route avec plaisir.
Qu’est ce que je me régale !
Gatteville-Phare, la Pointe de Barfleur**,... magnifique.`
Dieu, que c’est beau ! Au sommet d’une côte, en quittant Fermanville vers Cherbourg, sur la D 116, le choc : d’un coup, la mer, immense, elle est d’un bleu... d’azur ! (même pas dépaysé !). Elle s’étale sur 180°, et en plissant les yeux, il me semble entrevoir, au bout de l’Atlantique, l’Amérique ! (Lyrique, moi ? jamais !)
Comment ça, c’est la Manche ! Alors ce sont peut-être les côtes anglaises ? ou quelqu’île plus proche ? En tout cas, c’est un des plus beaux paysages que j’aie jamais vus.
De passage à Cherbourg où il est enterré, petit coucou à Gaston, ce père naturel que je n’ai pas connu... Ce dont je souffre encore ? D’où ma rage ? Et je pense à Bruel (« Qui a le droit... »), et à Calogero (« Je voudrais te manquer... »).
« Frères, combien de fois l’ai-je pensé moi-même ? »
Après Cherbourg, la « Route des Caps ». Magnifique. A vrai dire, depuis Calais, les paysages vus, de la route côtière, sont splendides.
Je rattrape Evelyne à l’heure du pique-nique. Ce n’était pas prévu.
« Aujourd’hui, je déjeûne avecque (si, si, j’ai l’droit : licence poétique) mon Amour,
Et, vs le comprenez, mon bonheur est complet... »
D’autant qu’elle a trouvé un endroit merveilleux : c’est une plate-forme, belvédère sur la mer, à perte de vue. A droite, au loin, la très belle plage d’Urville-Nacqueville et, plus loin encore, la Rade de Cherbourg. A gauche,... je laisse la parole à Jean-François Millet (oui, oui, celui de l’Angélus), natif du hameau de Gruchy, à qq pas d’ici : « O que je voudrais qu’il vous fût possible de voir un peu mon endroit natal avec moi ! (...) Je crois que sa physionomie seule serait suffisante pour attacher un homme fait pour recevoir des impressions. O encore un coup, comme je suis de mon endroit ! »
Essayez de trouver, sur internet ou ailleurs, son tableau : « La Côte de Gréville, vue de Maupas », et vous verrez... ce que je vois !
C ‘est à ces paysages, où ns sommes, qu’il doit sa vocation !
Là encore, une belle rencontre, avec des randonneurs qui ns donnent leur adresse à Biarritz, « pour qd ns y passerons
Après avoir vu la maison natale de Millet, Eve s’est arrêtée visiter la maison de Jacques Prévert, tombé, lui aussi, amoureux de ce coin. Il y est enterré, tel Van Gogh à Auvers sur Oise...
« Et de nouveau ce vent, qui s’est encor’ levé ».
« Mes chers Amis, je vole,
Je vs aime et je vole,
Sans fumée sans alcool,
Je vole.. »
Dévalant à près de 60 (58.94) à l’heure la D45 qui plonge vers la Hague, j’exulte ! A ma G, le bocage normand préservé, à ma D la mer, « tjs recommencée ...»
Le Cap de la Hague ! Le bout du Cotentin !
Ce que je vois d’ici le dispute à ce que j’avais vu de plus beau : la Pointe de l’Arcouest, ds les Côtes-d’Armor, à la tombée du jour, la Presqu’ile de Crozon, Belle-Ile en Mer...(Je n’ai pas « molto viaggé », coucou Victor).
C’est trop beau ! Comme dirait Yvon : « Ca va se payer, un jour, forcément... »
« Si le ciel est limpide, le soleil m’est très doux.
Il faut dire que le vent... me rafraîchit beaucoup ! »
Et puis, en remontant la route vers Jobourg et son célèbre Nez, l’horreur : l’Usine ! Folie des hommes ! Comment a-t-on pu ? Dans un endroit pareil ! Sur des hectares entiers, des constructions hideuses. Sans parler de savoir que faire des déchets... Je n’en dirai pas plus.
« Après tant de beautés, cette horreur est bien grande ».
Je retrouve Eve au camping du Bocage à Carteret, après 116 km et 4 h 57 de route. Ce soir, pas de vue-mer , mais un très bel endroit. Journée exaltante. A part cette verrue...
Bonne nuit!