Le 23/12/10, 23:53
172.412489-41.720319625
21-23/12
Nelson, qui est donc la ville la plus ensoleillée de NZ, n'a pas vraiment fait honneur à son statut lors de notre arrivée... Il était environ 20h quand nous sommes arrivés au camping et le ciel était rempli de nuages. Et le lendemain au réveil, c'était tempête avec un vent à faire décoller le Butterfly, brouillard à garder au sol tous les avions et pluies torrentielles avec inondation de notre terrain de camping... Non didju, on se croirait presque à Coxyde ici!
Dans un certain sens, on s'en foutait un peu de la météo car nous avions une mission de taille: profiter des derniers jours des soldes (oui, ici comme en Australie, les soldes sont jusqu'au 24/12, pratique pour les cadeaux ;D) pour trouver une tente capable de nous héberger durant nos deux mois en Amérique du Sud, avec un poid plume (pour préserver les pauvres épaules de Vincent ) et surtout à un prix défiant toute concurence avec quand même une qualité de qualité. Il nous a fallu une journée et demi de visite de magasins de sports pour finalement trouver notre bijou. Heureusement, ils font comme au Vietnam, tous dans la même rue, et tant mieux pour nos jambes! Après quelques tests, montage et démontage, essai de dodo, etc, la bête est achetée. Avec elle, deux tous petits matelas conforts mais courts (1,2m) pour être plus léger. Attention, gare aux escarres de talons! .
Finalement, la réputation de Nelson a tenu ses promesses. Le temps s'est vite amélioré et on aura eu qu'une demi journée de tempête. On a donc pu flâner dans cette ville paisible de 40000 habitants s'étendant entre son port et les collines. Ici, tout fleurit et pousse mieux qu'ailleurs, comme en témoignent les vignes et les nombreuses cultures fruitières. On s' est promené près de la cathédrale et avons visité une rue faite de cottage du XIXe. C'est étrange comme leur histoire est récente et photographiable. Tout est expliqué avec des supports photos. Du coup, on se rend bien compte!
Le surlendemain de notre arrivée à Nelson et donc le 22 pour ceux qui suivent, on a mis les voiles (ou les ailes du Butterfly) vers Motueka. C'est le point de départ de notre expédition combinant une randonnée dans le Abel Tasman National Park le matin et une balade en kayak dans le parc et la mer Tasman l'après midi.
Ce jeudi 23, les conditions climatiques sont optimales: un ciel bleu quasi sans un seul nuage, un tout léger vent mais à peine perceptible et un soleil brillant dans le ciel. On a de la chance! C'est vrai que si on avait du le faire deux jours avant, on aurait été plus dans l'eau quand dans le kayak tellement la mer était déchainée. A Nelson, il y avait des vagues énormes, d'au moins 3 ou 4 mètres de haut qui claquaient, et un vent épouvantable. D'ailleurs, en plus d'être dans l'eau tout le temps, on aurait perdu notre kayak qui se serait envolé. On aurait pu tout faire à la nage... Pas facile . Bon heureusement (ou malheureusement), toutes les sorties kayak de ce jour-là avaient été annulées donc les gens n'ont pas été obligé de nager après leur kayak... Sécurité avant tout!
Nous voilà en route sur le Costal Track du parc National. Ce parc existe depuis 1948. Il porte le nom de Monsieur Abel Janszoon Tasman, un explorateur hollandais qui -bien longtemps avant les anglais- le 13 décembre 1642 découvrit une terre inconnue des européens après un long périple à travers le Pacifique. Il croyait voir un énorme continent mais il était en fait sur la pointe Nord de l'île du Sud, au niveau de la Golden Bay et de ses plages de sable fin. A son arrivée, les Maoris sur leurs pirogues encerclèrent les deux bateaux hollandais et faisaient retentir des sons stridents en soufflant dans d'énormes conques. Les Hollandais crurent a un 'concert' de bienvenue mais il s'agissait en fait d'une invitation au combat. Plein de bonne volonté, ils répondirent au son de leur fanfare. Ils signifiaient ainsi involontairement aux Maoris qu'ils acceptaient le combat. Il ne le comprirent que le lendemain lorsque les Maoris vinrent attaquer les barques Hollandaises et tuèrent 4 hommes. C'est peut être pour cette raison qu'Abel Tasman fit demi tour et ne posa finalement pas le pied sur ce continent qui fut d'abord nommé Staten Landt puis Nieuw-Zeeland. Il s'écoulera ensuite 127 ans avant qu'un autre européen, le capitaine James Cook, ne débarquât de nouveau sur cette terre oubliée.
L'Abel Tasman National Park possède de belles possibilités de randonnées de plusieurs jours et est un des plus convoité du pays.
Nous avons randonné 3h30 en longeant la côte (soit une toute petite partie du Costal Track qui dure en fait cinq jours!), en traversant des forêts de fougères et en rencontrant pas mal d'oiseaux. A 12h30, nous avions rendez-vous avec Hannah, notre jeune guide pour la ballade en kayak. Après un bon casse croute (avec brownie au chocolat comme dessert!) nous voilà donc en train de pagayer dans la mer. C'est étrange. C'est très grand la mer et il y a des petites vagues
Nous avons gagné l'Adele Island où nous avons vu une colonie de phoques faire la crêpe. Les mamans phoques ont accouché il y a environ trois semaines et on a pu voir des bébés. C'est mignon un bébé phoque. Et c'est marrant parce que les papas phoques protègent les petits en poussant des cris qui nous font dire 'ok, ok, on se tient à distance, on voit bien que t'es pas content'.
On a finalement musclé nos pauvres petits bras durant 3h30 non sans faire une petite pause sur une superbe plage pour nous baigner dans cette eau toute bleue. On avait le masque et le tuba pour une petite tentative de snorkeling mais l'orage d'il y a deux jours (oui, encore celui-là) a énormément remué l'eau et elle était encore un peu trouble
Cette dernière journée fut excellente. Des conditions parfaites et une aventure superbe tant en randonnée qu'en kayak. Après ça, autant vous dire qu'on est vidé! Mais bon, il faut encore faire les courses (en pensant que c'est le weekend de Noël et qu'il faut prévoir assez à manger) et rouler quasi trois heures vers Picton où nous prenons le ferry demain matin. Le check in pour le ferry étant à 4h du matin, on ne va pas passer une très longue nuit! Dur dur la vie de voyageur!
Nelson, qui est donc la ville la plus ensoleillée de NZ, n'a pas vraiment fait honneur à son statut lors de notre arrivée... Il était environ 20h quand nous sommes arrivés au camping et le ciel était rempli de nuages. Et le lendemain au réveil, c'était tempête avec un vent à faire décoller le Butterfly, brouillard à garder au sol tous les avions et pluies torrentielles avec inondation de notre terrain de camping... Non didju, on se croirait presque à Coxyde ici!
Dans un certain sens, on s'en foutait un peu de la météo car nous avions une mission de taille: profiter des derniers jours des soldes (oui, ici comme en Australie, les soldes sont jusqu'au 24/12, pratique pour les cadeaux ;D) pour trouver une tente capable de nous héberger durant nos deux mois en Amérique du Sud, avec un poid plume (pour préserver les pauvres épaules de Vincent ) et surtout à un prix défiant toute concurence avec quand même une qualité de qualité. Il nous a fallu une journée et demi de visite de magasins de sports pour finalement trouver notre bijou. Heureusement, ils font comme au Vietnam, tous dans la même rue, et tant mieux pour nos jambes! Après quelques tests, montage et démontage, essai de dodo, etc, la bête est achetée. Avec elle, deux tous petits matelas conforts mais courts (1,2m) pour être plus léger. Attention, gare aux escarres de talons! .
Finalement, la réputation de Nelson a tenu ses promesses. Le temps s'est vite amélioré et on aura eu qu'une demi journée de tempête. On a donc pu flâner dans cette ville paisible de 40000 habitants s'étendant entre son port et les collines. Ici, tout fleurit et pousse mieux qu'ailleurs, comme en témoignent les vignes et les nombreuses cultures fruitières. On s' est promené près de la cathédrale et avons visité une rue faite de cottage du XIXe. C'est étrange comme leur histoire est récente et photographiable. Tout est expliqué avec des supports photos. Du coup, on se rend bien compte!
Le surlendemain de notre arrivée à Nelson et donc le 22 pour ceux qui suivent, on a mis les voiles (ou les ailes du Butterfly) vers Motueka. C'est le point de départ de notre expédition combinant une randonnée dans le Abel Tasman National Park le matin et une balade en kayak dans le parc et la mer Tasman l'après midi.
Ce jeudi 23, les conditions climatiques sont optimales: un ciel bleu quasi sans un seul nuage, un tout léger vent mais à peine perceptible et un soleil brillant dans le ciel. On a de la chance! C'est vrai que si on avait du le faire deux jours avant, on aurait été plus dans l'eau quand dans le kayak tellement la mer était déchainée. A Nelson, il y avait des vagues énormes, d'au moins 3 ou 4 mètres de haut qui claquaient, et un vent épouvantable. D'ailleurs, en plus d'être dans l'eau tout le temps, on aurait perdu notre kayak qui se serait envolé. On aurait pu tout faire à la nage... Pas facile . Bon heureusement (ou malheureusement), toutes les sorties kayak de ce jour-là avaient été annulées donc les gens n'ont pas été obligé de nager après leur kayak... Sécurité avant tout!
Nous voilà en route sur le Costal Track du parc National. Ce parc existe depuis 1948. Il porte le nom de Monsieur Abel Janszoon Tasman, un explorateur hollandais qui -bien longtemps avant les anglais- le 13 décembre 1642 découvrit une terre inconnue des européens après un long périple à travers le Pacifique. Il croyait voir un énorme continent mais il était en fait sur la pointe Nord de l'île du Sud, au niveau de la Golden Bay et de ses plages de sable fin. A son arrivée, les Maoris sur leurs pirogues encerclèrent les deux bateaux hollandais et faisaient retentir des sons stridents en soufflant dans d'énormes conques. Les Hollandais crurent a un 'concert' de bienvenue mais il s'agissait en fait d'une invitation au combat. Plein de bonne volonté, ils répondirent au son de leur fanfare. Ils signifiaient ainsi involontairement aux Maoris qu'ils acceptaient le combat. Il ne le comprirent que le lendemain lorsque les Maoris vinrent attaquer les barques Hollandaises et tuèrent 4 hommes. C'est peut être pour cette raison qu'Abel Tasman fit demi tour et ne posa finalement pas le pied sur ce continent qui fut d'abord nommé Staten Landt puis Nieuw-Zeeland. Il s'écoulera ensuite 127 ans avant qu'un autre européen, le capitaine James Cook, ne débarquât de nouveau sur cette terre oubliée.
L'Abel Tasman National Park possède de belles possibilités de randonnées de plusieurs jours et est un des plus convoité du pays.
Nous avons randonné 3h30 en longeant la côte (soit une toute petite partie du Costal Track qui dure en fait cinq jours!), en traversant des forêts de fougères et en rencontrant pas mal d'oiseaux. A 12h30, nous avions rendez-vous avec Hannah, notre jeune guide pour la ballade en kayak. Après un bon casse croute (avec brownie au chocolat comme dessert!) nous voilà donc en train de pagayer dans la mer. C'est étrange. C'est très grand la mer et il y a des petites vagues
Nous avons gagné l'Adele Island où nous avons vu une colonie de phoques faire la crêpe. Les mamans phoques ont accouché il y a environ trois semaines et on a pu voir des bébés. C'est mignon un bébé phoque. Et c'est marrant parce que les papas phoques protègent les petits en poussant des cris qui nous font dire 'ok, ok, on se tient à distance, on voit bien que t'es pas content'.
On a finalement musclé nos pauvres petits bras durant 3h30 non sans faire une petite pause sur une superbe plage pour nous baigner dans cette eau toute bleue. On avait le masque et le tuba pour une petite tentative de snorkeling mais l'orage d'il y a deux jours (oui, encore celui-là) a énormément remué l'eau et elle était encore un peu trouble
Cette dernière journée fut excellente. Des conditions parfaites et une aventure superbe tant en randonnée qu'en kayak. Après ça, autant vous dire qu'on est vidé! Mais bon, il faut encore faire les courses (en pensant que c'est le weekend de Noël et qu'il faut prévoir assez à manger) et rouler quasi trois heures vers Picton où nous prenons le ferry demain matin. Le check in pour le ferry étant à 4h du matin, on ne va pas passer une très longue nuit! Dur dur la vie de voyageur!