Le 01/08/15, 16:47
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Réveil matinal sous la brume, direction SANTA BARABARA.
Cette ville de bord de mer plutôt huppée possède de très nombreux bâtiments avec arcades et toiture en tuiles rouges qui en sont devenues le symbole.
La seconde caractéristique de la ville est sa mixité sociale. La population huppée est plutôt âgée mais la ville possède une université très dynamique qui accueille de très nombreux étudiants. Par ailleurs, la communauté homeless y est également très importantes mais est très intégrée et vit en centre ville. Les habitants leur procurent de la nourriture et des vêtements propres ce qui conduit les homeless à rester vivre ici.
Certains ont créé des petits jeux ou œuvres d'art pour gagner un peu d'argent:
- Spider: Lancé de cents depuis la jetée pour atteindre des bouteilles,
- Which lover are you. Lancé de cents et selon le point de chute vous êtes plus ou moins romantique, possessif, jaloux,...
- tissage de feuille de mais, sculpture de sable,...
Notre promenade sur le bord de mer et la jetée a été agrémentée de trois évènements:
- un homeless se promenant en voiture sans fenêtre avec à son bord un gros chien avec des lunettes de soleil et son chihuahua,
- des lions de mer qui pêchent au bout de la jetée,
- Papy paddle.
Le dernier mérite quelques explications.
en contrebas de la jetée, nous apercevons un monsieur (60/70 ans)qui est tombé de son paddle mais rencontre des difficultés pour y remonter. Après plusieurs essais, il perd sa pagaie puis retente et s'épuise.
Le long de la jetée les touristes le filment, le photographient.
On observe la scène de loin puis au bout de 10', Delphine commence à s'inquiéter. Le Monsieur s'épuise et personne ne réagit. Florent s'approche et lui crie:
"- Do you need somme help?
- What?
- Do you need some help?
-I don't understand.
- DO YOU NEED SOME HELP?
- CKDFJHFUDHDXKSUDH
On n'a pas compris sa réponse mais ses gestes semblaient dire: non çà va?
Difficile de partir comme çà. Il continue de dériver et se retrouve sous la jetée entre les poteaux de bois. En face, les lifeguard prennent leur 4x4 mais pas pour venir le sauver, pour se promener sur la plage.
On part, on ne veut pas le voir mourir et il ne veut pas de notre aide.
Nous rentrons un petit peu dans les terres et passons près de LOS OLIVOS où se trouvent NEVERLAND. Petite pensée pour le roi de la pop.
LOS ALAMOS
Petite rue comprenant une dizaine de bâtiments seulement. Pourtant, parmi eux, se trouve le plus beau saloon. Un véritable saloon encore dans son jus qui n'a pas été modifié par les propriétaires. Seuls quelques fils électriques ont été tirés pour alimenter l'éclairage.
Deux parties au bâtiment:
- THE saloon: portes battantes, comptoirs en bois, grand miroir, animaux empaillés au mur, billets d'1 dollar punaisés au plafond, mobilier d'époque,... Magnifique.
On a joué au Shuttle Board, une planche de bois ciré recouverte de sable. L'objectif est d'y faire glisser des palets de l'autre côté sans tomber de la planche et en le plaçant au plus près du bord. Très sympa.
Le saloon sert exclusivement du vin californien. C'est devenu un bar à vins dans un décor de western. C'est l'occasion de se faire une dégustation.
- un grenache rouge pour Delphine
- un cabernet ou un chardonnay pour Florent.
La serveuse avait un accent très prononcé pour dire CHARDONNAY!! Mort de rire.
LE rouge était très bon mais le blanc laissait à désirer. On en prendra un troisième pour accompagner le repas qui sera délicieux. Leur viande est vraiment bonne.
Petite information culinaire et culturelle: en France on coupe la viande dans le sens du muscle. Aux USA, ils la coupent perpendiculairement et en font des dés. La viande est alors plus tendre.
La serveuse nous a bien expliqué les différents cépages et les notes pour chaque vin. Une vraie dégustation.
jusqu'ici tout va bien.
Elle va perdre des points lorsque Florent commandera un verre de rouge après son blanc moyen. Et là c'est le drame, elle ne rince pas le verre et ne le change pas. 1ère erreur pour un bar à vins.
Elle commettra une deuxième erreur qui sera fatale. Elle transvasera le fond d'une bouteille dans une autre. SACRILEGE.
Bien évidemment, il y a lieu de préciser que le verre de vin était vendu 10 DOLLAR et oui, c'est très à la mode et en plein développement ce type de bar.
- l’hôtel: au rez-de-chaussée, une grande pièce comprenant divers salons, un piano et un bar. Un escalier permet d’accéder aux chambres sises à l'étage.
Une dame s'installe alors au piano et joue des airs entraînant de saloon. Plus elle jouait, plus elle souriait, c'était contagieux. Elle prenait vraiment du plaisir à jouer. Petit intermède très sympathique.
Après une sieste méritée, arrêt à la station service pour prendre un café. Et là c'est le drame. Florent la tête dans le cul, ne sait plus ce qu'il fait et devient très gauche.
Il se sert une première fois d'une boisson qui ne lui convient pas, puis remplit un second gobelet de café et le renverse sur le comptoir et sur Delphine et bien sur parterre. Il fallait voir la tête du pompiste.
Florent essaie tant bien que mal de nettoyer mais il y en a partout. On paie et on part : la honte.
C'était sans compter sur Delphine qui une fois dehors se dit qu'elle irait bien aux toilettes avant de prendre la route et doit donc de nouveau aller dans la station.
SAN LUIS OBISPO: rien à voir
Nous nous arrêtons à WHEEL BEACH au bord de la falaise. Beaucoup d'oiseaux marins qui pêchent. Nous apercevons également quelques mariages. Il est assez régulier d'y installer des chaises, une pergola, et c'est parti pour la cérémonie. A quelques mètres, la limousine est stationnée.
Un apéro, Delphine aura cuisiné pour rien car aucun de nous n'avait d’appétit ce soir là. La nuit sera également difficile: peut être en raison de la pleine lune.
Cette ville de bord de mer plutôt huppée possède de très nombreux bâtiments avec arcades et toiture en tuiles rouges qui en sont devenues le symbole.
La seconde caractéristique de la ville est sa mixité sociale. La population huppée est plutôt âgée mais la ville possède une université très dynamique qui accueille de très nombreux étudiants. Par ailleurs, la communauté homeless y est également très importantes mais est très intégrée et vit en centre ville. Les habitants leur procurent de la nourriture et des vêtements propres ce qui conduit les homeless à rester vivre ici.
Certains ont créé des petits jeux ou œuvres d'art pour gagner un peu d'argent:
- Spider: Lancé de cents depuis la jetée pour atteindre des bouteilles,
- Which lover are you. Lancé de cents et selon le point de chute vous êtes plus ou moins romantique, possessif, jaloux,...
- tissage de feuille de mais, sculpture de sable,...
Notre promenade sur le bord de mer et la jetée a été agrémentée de trois évènements:
- un homeless se promenant en voiture sans fenêtre avec à son bord un gros chien avec des lunettes de soleil et son chihuahua,
- des lions de mer qui pêchent au bout de la jetée,
- Papy paddle.
Le dernier mérite quelques explications.
en contrebas de la jetée, nous apercevons un monsieur (60/70 ans)qui est tombé de son paddle mais rencontre des difficultés pour y remonter. Après plusieurs essais, il perd sa pagaie puis retente et s'épuise.
Le long de la jetée les touristes le filment, le photographient.
On observe la scène de loin puis au bout de 10', Delphine commence à s'inquiéter. Le Monsieur s'épuise et personne ne réagit. Florent s'approche et lui crie:
"- Do you need somme help?
- What?
- Do you need some help?
-I don't understand.
- DO YOU NEED SOME HELP?
- CKDFJHFUDHDXKSUDH
On n'a pas compris sa réponse mais ses gestes semblaient dire: non çà va?
Difficile de partir comme çà. Il continue de dériver et se retrouve sous la jetée entre les poteaux de bois. En face, les lifeguard prennent leur 4x4 mais pas pour venir le sauver, pour se promener sur la plage.
On part, on ne veut pas le voir mourir et il ne veut pas de notre aide.
Nous rentrons un petit peu dans les terres et passons près de LOS OLIVOS où se trouvent NEVERLAND. Petite pensée pour le roi de la pop.
LOS ALAMOS
Petite rue comprenant une dizaine de bâtiments seulement. Pourtant, parmi eux, se trouve le plus beau saloon. Un véritable saloon encore dans son jus qui n'a pas été modifié par les propriétaires. Seuls quelques fils électriques ont été tirés pour alimenter l'éclairage.
Deux parties au bâtiment:
- THE saloon: portes battantes, comptoirs en bois, grand miroir, animaux empaillés au mur, billets d'1 dollar punaisés au plafond, mobilier d'époque,... Magnifique.
On a joué au Shuttle Board, une planche de bois ciré recouverte de sable. L'objectif est d'y faire glisser des palets de l'autre côté sans tomber de la planche et en le plaçant au plus près du bord. Très sympa.
Le saloon sert exclusivement du vin californien. C'est devenu un bar à vins dans un décor de western. C'est l'occasion de se faire une dégustation.
- un grenache rouge pour Delphine
- un cabernet ou un chardonnay pour Florent.
La serveuse avait un accent très prononcé pour dire CHARDONNAY!! Mort de rire.
LE rouge était très bon mais le blanc laissait à désirer. On en prendra un troisième pour accompagner le repas qui sera délicieux. Leur viande est vraiment bonne.
Petite information culinaire et culturelle: en France on coupe la viande dans le sens du muscle. Aux USA, ils la coupent perpendiculairement et en font des dés. La viande est alors plus tendre.
La serveuse nous a bien expliqué les différents cépages et les notes pour chaque vin. Une vraie dégustation.
jusqu'ici tout va bien.
Elle va perdre des points lorsque Florent commandera un verre de rouge après son blanc moyen. Et là c'est le drame, elle ne rince pas le verre et ne le change pas. 1ère erreur pour un bar à vins.
Elle commettra une deuxième erreur qui sera fatale. Elle transvasera le fond d'une bouteille dans une autre. SACRILEGE.
Bien évidemment, il y a lieu de préciser que le verre de vin était vendu 10 DOLLAR et oui, c'est très à la mode et en plein développement ce type de bar.
- l’hôtel: au rez-de-chaussée, une grande pièce comprenant divers salons, un piano et un bar. Un escalier permet d’accéder aux chambres sises à l'étage.
Une dame s'installe alors au piano et joue des airs entraînant de saloon. Plus elle jouait, plus elle souriait, c'était contagieux. Elle prenait vraiment du plaisir à jouer. Petit intermède très sympathique.
Après une sieste méritée, arrêt à la station service pour prendre un café. Et là c'est le drame. Florent la tête dans le cul, ne sait plus ce qu'il fait et devient très gauche.
Il se sert une première fois d'une boisson qui ne lui convient pas, puis remplit un second gobelet de café et le renverse sur le comptoir et sur Delphine et bien sur parterre. Il fallait voir la tête du pompiste.
Florent essaie tant bien que mal de nettoyer mais il y en a partout. On paie et on part : la honte.
C'était sans compter sur Delphine qui une fois dehors se dit qu'elle irait bien aux toilettes avant de prendre la route et doit donc de nouveau aller dans la station.
SAN LUIS OBISPO: rien à voir
Nous nous arrêtons à WHEEL BEACH au bord de la falaise. Beaucoup d'oiseaux marins qui pêchent. Nous apercevons également quelques mariages. Il est assez régulier d'y installer des chaises, une pergola, et c'est parti pour la cérémonie. A quelques mètres, la limousine est stationnée.
Un apéro, Delphine aura cuisiné pour rien car aucun de nous n'avait d’appétit ce soir là. La nuit sera également difficile: peut être en raison de la pleine lune.