Le 19/06/15, 11:55
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Devinez quoi?
...........................................
On coule!
Je vous entend d'ici : on te l'avait dit! Quelle idée de partir sur un bateau plein d'eau! Ça t'a pas servi de leçon la dernière fois?
Oui oui.
Reprenons :
Avant de partir d'Oban, nous sommes allés compléter les courses. Je suis maintenant l'heureuse propriétaire d'un duvet très confortable! Orange, épais, moelleux, ni trop chaud ni trop froid... J'ai passé une nuit formidable, et je m'apprête à savourer la deuxième tout autant!
Nous sommes ensuite allés vers le nord, à la marina la plus proche, parce qu'il fallait faire le plein de gasoil et qu'il n'y en avait pas à Oban.
Ensuite, ça faisait déjà tard : nous sommes allés mouiller l'ancre à Ardencaple bay, pas loin, un peu plus au sud. (Notre objectif étant de contourner l'île de Mull par le sud pour remonter ensuite vers les Hébrides)
Encore une fois, nous avons eu plus souvent droit au "brumisateur" qu'au soleil...
La petite baie était très abritée et très mignonne, nous avons bien dormi.
Le lendemain matin, avant de partir, nous avons pris un petit sentier vers le pont de l'Atlantique, qui relie l'île de Seil au continent. Joli pont, effectivement. Bon. Moi j'avais hâte de reprendre la mer!
D'ailleurs j'ai perdu mon tour de cou en polaire, dans ma hâte...
Ensuite, nous avons mis le cap sur la pointe sud ouest de Mull. Les vents n'étaient pas favorables, quelle que soit la direction que l'on prenait (à moins de revenir sur Oban) : du coup, moteur.
J'avais vu Frédéric jeter un coup d'œil dans la cale, tout allait bien... Et puis Lydie descend, et je la vois regarder Frédéric d'un air interrogateur. Moi j'étais à la barre, je n'entendais rien.
Puis Frédéric et Lydie disparaissent à l'avant du bateau, là je me dis qu'il y a peut être un petit pépin..
Puis ils réapparaissent, Frédéric soulève le plancher, et là ! Que d'eau, que d'eau!!! Avec le moteur qui tournait, à moitié submergé, en faisant gicler l'eau partout! Et surtout sur les couchettes du carré!
Là, il y avait un tel volume, et surtout en si peu de temps, je nous ai imaginé dans le radeau de survie... Mais non, la pompe de cale à bien écopé, Frédéric à pris les choses en main, au bout de 20mn il n'y avait plus d'eau.
Sauf que le moteur et tout le barda avaient, encore une fois, fait trempette, donc il y avait plein de choses qui ne marchaient plus bien...
Nous avons fait demi-tour, vers la marina la plus proche : Craobh.
Dans la panique, Frédéric m'a indiqué un passage où nous étions face à un courant contraire... Et pas un petit courant : jusqu'à 5 nœuds! On s'est retrouvé dans un chaudron, avec des bouillonnements et des tourbillons partout autour de nous, à faire du surplace malgré les voiles appuyées du moteur!
Ah il était perturbé, le capitaine, pour nous faire faire un truc pareil!
Bref, arrivés à Craobh, Lydie et moi sommes allées faire la lessive des couchettes, qui étaient pleines d'eau de mer, et patienter au pub. Pendant que Frédéric nettoyait tout son moteur, ses batteries, son alternateur, son inverseur... Tout ça tout ça.
Finalement, la fuite viendrait d'une pompe de cale qui siphonne la mer : une vanne sera installée demain. Le moteur, une fois bien nettoyé et séché, marche parfaitement : nous repartirons !
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On coule!
Je vous entend d'ici : on te l'avait dit! Quelle idée de partir sur un bateau plein d'eau! Ça t'a pas servi de leçon la dernière fois?
Oui oui.
Reprenons :
Avant de partir d'Oban, nous sommes allés compléter les courses. Je suis maintenant l'heureuse propriétaire d'un duvet très confortable! Orange, épais, moelleux, ni trop chaud ni trop froid... J'ai passé une nuit formidable, et je m'apprête à savourer la deuxième tout autant!
Nous sommes ensuite allés vers le nord, à la marina la plus proche, parce qu'il fallait faire le plein de gasoil et qu'il n'y en avait pas à Oban.
Ensuite, ça faisait déjà tard : nous sommes allés mouiller l'ancre à Ardencaple bay, pas loin, un peu plus au sud. (Notre objectif étant de contourner l'île de Mull par le sud pour remonter ensuite vers les Hébrides)
Encore une fois, nous avons eu plus souvent droit au "brumisateur" qu'au soleil...
La petite baie était très abritée et très mignonne, nous avons bien dormi.
Le lendemain matin, avant de partir, nous avons pris un petit sentier vers le pont de l'Atlantique, qui relie l'île de Seil au continent. Joli pont, effectivement. Bon. Moi j'avais hâte de reprendre la mer!
D'ailleurs j'ai perdu mon tour de cou en polaire, dans ma hâte...
Ensuite, nous avons mis le cap sur la pointe sud ouest de Mull. Les vents n'étaient pas favorables, quelle que soit la direction que l'on prenait (à moins de revenir sur Oban) : du coup, moteur.
J'avais vu Frédéric jeter un coup d'œil dans la cale, tout allait bien... Et puis Lydie descend, et je la vois regarder Frédéric d'un air interrogateur. Moi j'étais à la barre, je n'entendais rien.
Puis Frédéric et Lydie disparaissent à l'avant du bateau, là je me dis qu'il y a peut être un petit pépin..
Puis ils réapparaissent, Frédéric soulève le plancher, et là ! Que d'eau, que d'eau!!! Avec le moteur qui tournait, à moitié submergé, en faisant gicler l'eau partout! Et surtout sur les couchettes du carré!
Là, il y avait un tel volume, et surtout en si peu de temps, je nous ai imaginé dans le radeau de survie... Mais non, la pompe de cale à bien écopé, Frédéric à pris les choses en main, au bout de 20mn il n'y avait plus d'eau.
Sauf que le moteur et tout le barda avaient, encore une fois, fait trempette, donc il y avait plein de choses qui ne marchaient plus bien...
Nous avons fait demi-tour, vers la marina la plus proche : Craobh.
Dans la panique, Frédéric m'a indiqué un passage où nous étions face à un courant contraire... Et pas un petit courant : jusqu'à 5 nœuds! On s'est retrouvé dans un chaudron, avec des bouillonnements et des tourbillons partout autour de nous, à faire du surplace malgré les voiles appuyées du moteur!
Ah il était perturbé, le capitaine, pour nous faire faire un truc pareil!
Bref, arrivés à Craobh, Lydie et moi sommes allées faire la lessive des couchettes, qui étaient pleines d'eau de mer, et patienter au pub. Pendant que Frédéric nettoyait tout son moteur, ses batteries, son alternateur, son inverseur... Tout ça tout ça.
Finalement, la fuite viendrait d'une pompe de cale qui siphonne la mer : une vanne sera installée demain. Le moteur, une fois bien nettoyé et séché, marche parfaitement : nous repartirons !