Le 15/06/15, 0:14
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Aujourd'hui, Frédéric a décidé d'aller pêcher.
À marée basse, nous sommes donc partis en annexe vers les petites plages de l'entrée du chenal.
Il a fallu démonter et remonter une partie du moteur de l'annexe, évidemment, sinon c'est pas drôle! J'observe, j'apprends... C'est vrai que si tout marchait du premier coup, je ne saurais pas quoi faire quand ça ne marcherait plus ; là au moins, ça me donne des idées!
Bref, nous sommes quand même arrivés aux plages, en croisant un héron, un cormoran, des eiders (on pourrait pas en attraper pour les mettre dans mon lit?!), des sternes, des huitriers-pie... Et des phoques! Plein de gros balourds sur leurs rochers! On s'est un peu approchés, pas trop, c'était rigolo.
Arrivés sur la plage, l'objectif était de trouver des coques. Je ne savais même pas ce que c'était, mais bon, pourquoi pas.
Et là, pas de coques, mais des huîtres! Des huîtres plates de belon sauvage. Un délice, parait-il... Frédéric était tout content. On en a ramassé une douzaine de bonne taille, et puis des moules aussi, il y en avait partout.
On a ensuite changé de plage, et armés de nos petites binettes, on a déterré des coques. Pas aussi facile que les huîtres, les coques! Ça se mérite, faut en gratter du sable! Et tout ça sous la menace des sternes, qui attaquent si on s'approche trop du nid... Et visiblement, on n'en était pas loin.
Sur le retour, les phoques étaient à l'eau, on n'a pas pu trop les approcher. Ils étaient rigolos, sortant la tête comme un radar avant de replonger...
Et donc ce midi, on s'est fait les coques. Direct dans la casserole, sans eau sans rien, et c'était délicieux! Un peu comme des moules, en fait. On verra, on fait les moules ce soir.
Après cela, Frédéric est allé faire la sieste, mais pas moi... J'ai bien trop peur de mourir de froid!!!
Oui parce que ça, je n'en ai pas encore parlé : je suis continuellement en bataille contre la glaciation du bout de mon nez!
Non sérieusement il fait super froid.
J'avais du mal à y croire avant de partir, même si je m'en souvenais, et puis comme j'ai fait mon sac à la va-vite, en me disant que de toutes façons je n'irais pas en Ecosse, je n'ai pas pris grand-chose.
Et je me souvenais d'avoir eu trop chaud avec le duvet du Népal, alors j'ai pris le mien, beaucoup plus compact : "confort 15 degrés". Erreur!! La nuit, il doit bien faire 10, dans le bateau... Vu que ce matin à 9h, il faisait 11.
Du coup, la nuit, je met tous mes habits ou presque! Frédéric m'a aussi passé une couverture, donc ça va. Je laisse juste sortir le bout du nez, faut bien respirer, mais il risque de ne pas y survivre!
Enfin bref, j'ai froid quoi. Donc je ne fais pas la sieste. A la place j'ai fait un gâteau : ça réchauffe, et ça sent sacrément bon!
Iseult
À marée basse, nous sommes donc partis en annexe vers les petites plages de l'entrée du chenal.
Il a fallu démonter et remonter une partie du moteur de l'annexe, évidemment, sinon c'est pas drôle! J'observe, j'apprends... C'est vrai que si tout marchait du premier coup, je ne saurais pas quoi faire quand ça ne marcherait plus ; là au moins, ça me donne des idées!
Bref, nous sommes quand même arrivés aux plages, en croisant un héron, un cormoran, des eiders (on pourrait pas en attraper pour les mettre dans mon lit?!), des sternes, des huitriers-pie... Et des phoques! Plein de gros balourds sur leurs rochers! On s'est un peu approchés, pas trop, c'était rigolo.
Arrivés sur la plage, l'objectif était de trouver des coques. Je ne savais même pas ce que c'était, mais bon, pourquoi pas.
Et là, pas de coques, mais des huîtres! Des huîtres plates de belon sauvage. Un délice, parait-il... Frédéric était tout content. On en a ramassé une douzaine de bonne taille, et puis des moules aussi, il y en avait partout.
On a ensuite changé de plage, et armés de nos petites binettes, on a déterré des coques. Pas aussi facile que les huîtres, les coques! Ça se mérite, faut en gratter du sable! Et tout ça sous la menace des sternes, qui attaquent si on s'approche trop du nid... Et visiblement, on n'en était pas loin.
Sur le retour, les phoques étaient à l'eau, on n'a pas pu trop les approcher. Ils étaient rigolos, sortant la tête comme un radar avant de replonger...
Et donc ce midi, on s'est fait les coques. Direct dans la casserole, sans eau sans rien, et c'était délicieux! Un peu comme des moules, en fait. On verra, on fait les moules ce soir.
Après cela, Frédéric est allé faire la sieste, mais pas moi... J'ai bien trop peur de mourir de froid!!!
Oui parce que ça, je n'en ai pas encore parlé : je suis continuellement en bataille contre la glaciation du bout de mon nez!
Non sérieusement il fait super froid.
J'avais du mal à y croire avant de partir, même si je m'en souvenais, et puis comme j'ai fait mon sac à la va-vite, en me disant que de toutes façons je n'irais pas en Ecosse, je n'ai pas pris grand-chose.
Et je me souvenais d'avoir eu trop chaud avec le duvet du Népal, alors j'ai pris le mien, beaucoup plus compact : "confort 15 degrés". Erreur!! La nuit, il doit bien faire 10, dans le bateau... Vu que ce matin à 9h, il faisait 11.
Du coup, la nuit, je met tous mes habits ou presque! Frédéric m'a aussi passé une couverture, donc ça va. Je laisse juste sortir le bout du nez, faut bien respirer, mais il risque de ne pas y survivre!
Enfin bref, j'ai froid quoi. Donc je ne fais pas la sieste. A la place j'ai fait un gâteau : ça réchauffe, et ça sent sacrément bon!
Iseult