Le 09/07/13, 10:31
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"Qui voit Ouessant, voit son sang
Qui voit Sein, voit sa faim
Qui voit Groix, voit sa joie."
Nous sommes donc joyeux, à Loc Maria, au Sud Est de Groix!
Frédéric a proposé hier soir de partir à 6h30, à cause des courants etc etc, mais devant mes soupirs et les cernes qu'il se voyait dans la glace, il a fini par décider que 0,5 nœuds de courant contraire, après tout, ce n'était pas grand chose.
Nous avons fait la grasse matinée (jusqu'à 8h30), puis nous sommes partis tranquillement vers le Sud.
La météo annonçait du Nord Est et un régime de brise côtière, c'est bien ce que nous avons eu... Avec, au passage entre les Glénan et la côte, un vent qui n'en finissait pas de varier en force et en direction (pour se mettre face à nous bien entendu!).
Nous avons enroulé et déroulé le génois au moins 4 fois en l'espace de deux heures !
Mais après les Glénan, ça s'est arrangé, et nous avons pu aller jusqu'à Groix, qui était quand même assez loin (nous sommes arrivés à 22h).
Nous avons vu un troupeau de globicéphales, près des Glénan! Frédéric n'en avait jamais vu en Bretagne, et moi je n'en avais jamais vu tout court.
C'est entre le dauphin et la baleine... Il y en a même un qui s'est approché et qui est passé sous la coque!
Mais ils sont assez sauvages et ne s'intéressent pas vraiment aux bateaux.
Nous avons également vu quelques dauphins, cela devient d'une banalité... Ils ne sont pas restés longtemps, il y avait beaucoup d'autres étraves à visiter!
Il faut dire que la Bretagne, en terme de plaisance, ce n'est ni l'Ecosse, ni l'Irlande...
Il y a sur l'eau des tas de bateaux, à moteur et à voile, et j'ai passé la moitié de mon temps de barre à éviter tous les voiliers que l'on croisait, tous tribord amure (et donc prioritaires).
Et Frédéric râle.
Les râleurs, ça me met de mauvaise humeur...
En tout cas, il fait beau, alors moi je ne me plains pas!
J'ai pu ranger gore-tex, thermolactyl, polaire i4 et autres technologies textiles, très utiles mais quand même encombrantes, au fond de mon coffre ; et sortir le short que j'avais emporté à tout hasard, sur les conseils de Michael.
Et malgré toute la crème solaire que j'ai mis, je suis aussi rouge qu'une bouée et je brille dans la nuit. Les navires risquent de me prendre pour l'entrée d'un chenal!
Qui voit Sein, voit sa faim
Qui voit Groix, voit sa joie."
Nous sommes donc joyeux, à Loc Maria, au Sud Est de Groix!
Frédéric a proposé hier soir de partir à 6h30, à cause des courants etc etc, mais devant mes soupirs et les cernes qu'il se voyait dans la glace, il a fini par décider que 0,5 nœuds de courant contraire, après tout, ce n'était pas grand chose.
Nous avons fait la grasse matinée (jusqu'à 8h30), puis nous sommes partis tranquillement vers le Sud.
La météo annonçait du Nord Est et un régime de brise côtière, c'est bien ce que nous avons eu... Avec, au passage entre les Glénan et la côte, un vent qui n'en finissait pas de varier en force et en direction (pour se mettre face à nous bien entendu!).
Nous avons enroulé et déroulé le génois au moins 4 fois en l'espace de deux heures !
Mais après les Glénan, ça s'est arrangé, et nous avons pu aller jusqu'à Groix, qui était quand même assez loin (nous sommes arrivés à 22h).
Nous avons vu un troupeau de globicéphales, près des Glénan! Frédéric n'en avait jamais vu en Bretagne, et moi je n'en avais jamais vu tout court.
C'est entre le dauphin et la baleine... Il y en a même un qui s'est approché et qui est passé sous la coque!
Mais ils sont assez sauvages et ne s'intéressent pas vraiment aux bateaux.
Nous avons également vu quelques dauphins, cela devient d'une banalité... Ils ne sont pas restés longtemps, il y avait beaucoup d'autres étraves à visiter!
Il faut dire que la Bretagne, en terme de plaisance, ce n'est ni l'Ecosse, ni l'Irlande...
Il y a sur l'eau des tas de bateaux, à moteur et à voile, et j'ai passé la moitié de mon temps de barre à éviter tous les voiliers que l'on croisait, tous tribord amure (et donc prioritaires).
Et Frédéric râle.
Les râleurs, ça me met de mauvaise humeur...
En tout cas, il fait beau, alors moi je ne me plains pas!
J'ai pu ranger gore-tex, thermolactyl, polaire i4 et autres technologies textiles, très utiles mais quand même encombrantes, au fond de mon coffre ; et sortir le short que j'avais emporté à tout hasard, sur les conseils de Michael.
Et malgré toute la crème solaire que j'ai mis, je suis aussi rouge qu'une bouée et je brille dans la nuit. Les navires risquent de me prendre pour l'entrée d'un chenal!