Le 18/06/13, 10:56
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Aujourd'hui, nous avons visité les îles Shiant, du gaélique "îles enchantées".
C'est un archipel de trois petites îles, avec des grandes falaises composées de colonnes de basalte (comme la chaussée des géants en Ulster).
Les îles sont désertés, et ne sont habitées que d'oiseaux, moutons, et de rats noirs (ceux qui propageaient la peste).
Nous n'avons pas vu les rats, mais surtout les oiseaux, principalement des guillemots, pingouins, et surtout des macareux!!! Beaucoup, beaucoup de macareux!!!
Il y aurait sur ces îles 2% de la population mondiale de cette espèce.
Il y en avait partout, et pas sauvages du tout : on les approchait à 3m!
Et ils sont TROP MIGNONS !!! Ce sont les plus joli oiseaux du monde!
J'ai hâte de pouvoir vous montrer les photos. J'en ai pris une centaine, je ne pouvais plus m'arrêter, a chaque pas il y en avait un plus près, plus joli...
Nous sommes montés au sommet (160m) : très belle vue, un vent a décorner les bœufs, et un grand Labbe qui nous surveillait du coin de l'œil... Frédéric m'a dit qu'ils n'hésitaient la à attaquer en fondant en piqué sur l'intrus, ne virant de bord qu'au dernier moment. Je me suis donc approchée pour voir, mais il n'a fait que s'éloigner.
Départ assez épique, le vent et les vagues avaient forci et étaient contre nous lorsque l'on a voulu rentrer au bateau avec l'annexe... Frédéric me dit : vas-y, rame.
Je rame, mais bon, vous me connaissez... On ne tarde pas a se retrouver de travers, avec des rochers pas très loin.
Il prend les rames, nous remet droit, me dit "vas-y, rame droit!" (Pendant qu'il remet le moteur a l'eau et le démarre)
Euh, oui, d'accord... Échec complet!
Bref, Frédéric gère tout, et moi j'aurai besoin de m'entraîner au calme!
Puis nous avons fait route vers l'île de Scalpay.
Comme le matin, nous avons eu le vent "dans le pif", ce qui veut dire qu'on a fait du près et tiré des bords, en se prenant tout le vent dans la figure : ça fatigue.
Et j'ai enfin compris pourquoi Frédéric ne voulait pas partir pour la traversée vers les Féroé avec le vent en face : le bateau est très, très mauvais pour remonter au près!
Mais bon, avec de la patience on y arrive...
Nous avons vu une bête, dans l'eau, mais pas très bien : un jet d'eau, une grosse nageoire caudale, une grosse masse... Ce serait soit un globicéphale, soit une orque.
J'espère qu'on en verra d'autres, et mieux!
Arrivée au mouillage a 20h, ouf! Nous sommes épuisés. Une soupe, des raviolis, et au lit!
Demain, nous allons nous reposer ici : le vent est toujours contraire pour descendre vers le sud.
Il y aurait des tisseurs de tweed dans le petit village en face de nous (eh oui, nous sommes sur l'île de Harris : Le Harris Tweed, c'est fait ici!), je vais aller voir ça de plus près ; Frédéric veut aller poser le pied sur une nouvelle île, et pêcher fructueusement !
Voilà pour le programme. En plus, le baromètre, notre cher gourou, reste stable après être un peu descendu, donc a priori me temps devrait être le même demain, c'est à dire changeant mais avec de soleil et sans pluie.
A propos du changement de programme, bon, l'ambiance est un peu morose, c'est sûr... Adieu, rêves d'icebergs, soleil de minuit, pétrels arctiques, ours polaires sur la banquise, glaciers de 10km de large...
Thornshaven, Reykjavik... Les Inuit...
Bref, c'est dur, mais c'est comme ça. Donc on essaye de profiter de ce que l'on voit en attendant! Surtout que pour moi, tout est nouveau, donc même si ce n'est pas ce à quoi je rêvais, c'est quand même quelque chose.
Et c'est sacrément beau.
C'est un archipel de trois petites îles, avec des grandes falaises composées de colonnes de basalte (comme la chaussée des géants en Ulster).
Les îles sont désertés, et ne sont habitées que d'oiseaux, moutons, et de rats noirs (ceux qui propageaient la peste).
Nous n'avons pas vu les rats, mais surtout les oiseaux, principalement des guillemots, pingouins, et surtout des macareux!!! Beaucoup, beaucoup de macareux!!!
Il y aurait sur ces îles 2% de la population mondiale de cette espèce.
Il y en avait partout, et pas sauvages du tout : on les approchait à 3m!
Et ils sont TROP MIGNONS !!! Ce sont les plus joli oiseaux du monde!
J'ai hâte de pouvoir vous montrer les photos. J'en ai pris une centaine, je ne pouvais plus m'arrêter, a chaque pas il y en avait un plus près, plus joli...
Nous sommes montés au sommet (160m) : très belle vue, un vent a décorner les bœufs, et un grand Labbe qui nous surveillait du coin de l'œil... Frédéric m'a dit qu'ils n'hésitaient la à attaquer en fondant en piqué sur l'intrus, ne virant de bord qu'au dernier moment. Je me suis donc approchée pour voir, mais il n'a fait que s'éloigner.
Départ assez épique, le vent et les vagues avaient forci et étaient contre nous lorsque l'on a voulu rentrer au bateau avec l'annexe... Frédéric me dit : vas-y, rame.
Je rame, mais bon, vous me connaissez... On ne tarde pas a se retrouver de travers, avec des rochers pas très loin.
Il prend les rames, nous remet droit, me dit "vas-y, rame droit!" (Pendant qu'il remet le moteur a l'eau et le démarre)
Euh, oui, d'accord... Échec complet!
Bref, Frédéric gère tout, et moi j'aurai besoin de m'entraîner au calme!
Puis nous avons fait route vers l'île de Scalpay.
Comme le matin, nous avons eu le vent "dans le pif", ce qui veut dire qu'on a fait du près et tiré des bords, en se prenant tout le vent dans la figure : ça fatigue.
Et j'ai enfin compris pourquoi Frédéric ne voulait pas partir pour la traversée vers les Féroé avec le vent en face : le bateau est très, très mauvais pour remonter au près!
Mais bon, avec de la patience on y arrive...
Nous avons vu une bête, dans l'eau, mais pas très bien : un jet d'eau, une grosse nageoire caudale, une grosse masse... Ce serait soit un globicéphale, soit une orque.
J'espère qu'on en verra d'autres, et mieux!
Arrivée au mouillage a 20h, ouf! Nous sommes épuisés. Une soupe, des raviolis, et au lit!
Demain, nous allons nous reposer ici : le vent est toujours contraire pour descendre vers le sud.
Il y aurait des tisseurs de tweed dans le petit village en face de nous (eh oui, nous sommes sur l'île de Harris : Le Harris Tweed, c'est fait ici!), je vais aller voir ça de plus près ; Frédéric veut aller poser le pied sur une nouvelle île, et pêcher fructueusement !
Voilà pour le programme. En plus, le baromètre, notre cher gourou, reste stable après être un peu descendu, donc a priori me temps devrait être le même demain, c'est à dire changeant mais avec de soleil et sans pluie.
A propos du changement de programme, bon, l'ambiance est un peu morose, c'est sûr... Adieu, rêves d'icebergs, soleil de minuit, pétrels arctiques, ours polaires sur la banquise, glaciers de 10km de large...
Thornshaven, Reykjavik... Les Inuit...
Bref, c'est dur, mais c'est comme ça. Donc on essaye de profiter de ce que l'on voit en attendant! Surtout que pour moi, tout est nouveau, donc même si ce n'est pas ce à quoi je rêvais, c'est quand même quelque chose.
Et c'est sacrément beau.