La Chine au quotidien

Vendredi 19 avril 2013. Lumineux mais bien frais, en France.




Merci à vous toutes et tous qui avez suivi ce voyage !
Grâce à vous, ce blog a eu du sens et mes découvertes partagées en ont pris du relief. Seule mais accompagnée amicalement, j'ai vagabondé en sérénité et confiance. Merci.

Merci à ce site www.enroutes.com qui a permis ce lien entre nous et m'a fait découvrir d'autres voyageurs, d'autres messages et des photos qui donnent envie...de repartir ailleurs. J'apprécie beaucoup son état d'esprit et le cadeau d'un lieu qui accepte tant de photos chaque jour. Merci !

Merci bien sûr à Marie-Paule, Marie-Claude, Xiang Qun, Huan, Wang Ke qui ont permis cette immersion, ce sacré bain linguistique de vie quotidienne. Merci !

Après ces cinq semaines en Chine, pour moi, voyager, c'est entre autres et sans classement de préférence :

* se faire confiance, oser
* se donner de l'élan, quitter ses chaussons
* changer son regard, voir plus grand, plus large
* se débrouiller, faire face
* accepter les bonnes et les mauvaise surprises
* mettre ses repères en sommeil et ses antennes en éveil pour observer,
découvrir, rencontrer
* se sentir relative mais aussi neuve parce que l'on est sortie de sa
coquille.

Alors, à une prochaine fois ?
A chacune et chacun, je souhaite un beau voyage !
Et merci encore.

Mardi 16 avril 2013. Chaud soleil !

Au rendez-vous de 11h avec le tailleur, la veste est là, très bien faite.


En sortant, je suis tout près de la place Tian'anmen et vais peut-être rendre visite à Mao, dans son mausolée. C'est possible de 8h à 12H du mardi au dimanche. Seulement, il y a deux obstacles majeurs : il faut se dépouiller de son sac et de son appareil photos, or je suis seule et d'autre part une file d'attente impressionnante fait encore le tour du bâtiment à 11h45.




Je renonce.
De nombreux groupes se font photographier sur la place.


Petit rectificatif sur les phrases qui encadrent le portrait de Mao. Il faut inverser les traductions données le 12 avril.

Maintenant, je me dirige à l'ouest, derrière la place, vers ce qui brillait à droite des toits de la Cité interdite, vu depuis la colline de charbon :
le nouvel opéra de Pékin, Grand Théâtre National, achevé l'été 2007. Paul ANDREU en est l'architecte.




Il me fait penser à un bel insecte (de titane) dont les deux ailes seraient entr'ouvertes pour laisser passer la lumière par une résille (de verre):


Entrée parmi les fleurs




hall lumineux aux nombreuses sculptures






je dédie cette dernière à Laurence, pour le chant choral et ne peut manquer de penser à la cantatrice Patricia Petibon pour celle-ci :



Sur les deux côtés du hall d'accueil, des salles retracent les opéras déjà joués en ce lieu. Chaque fois, sont présentés : la maquette du décor, des vidéos d'extraits, des photos, des costumes, un synopsis, l'affiche, tous les noms de l'équipe. Ainsi pour Carmen, Rigoletto, Le Vaisseau fantôme etc. mais aussi pour Wangfujing ou l'histoire, la vie de cette rue entre 1910 et 1949 , maintenant haut lieu du tourisme et du commerce de luxe.





Puis, je visite de bas en haut, sauf la salle en hémicycle dont les courbes répondent à celles de la coque extérieure.








Au sommet, c'est un dôme en mosaïque de panneaux de bois.





Des costumes sont exposés ainsi que des photos d'artistes invités.






Un nuancier présente la gamme délicate des couleurs possibles.



Bon, il ne reste plus qu'à y revenir avec les amis pour une soirée !

( la fin du voyage est proche )

Vous pouvez encore me laisser un message en cliquant sur ce lien :
https://www.enroutes.com/weblog_posting.php?mode=newentry&w=1590#

Lundi 15 avril 2013. Beau, doux, légère brume.




Jingshan, mont du paysage illimité, de la perspective. Il porte bien son nom puisqu'il offre à qui veut bien grimper dans cet agréable parc des vues à 360° sur Pékin. C'est en français l'appellation "Coline de Charbon" qui évoque sa formation artificielle avec ce qui avait été creusé pour les douves de la Cité interdite et les lacs créés à l'ouest de celle-ci.

En montant, je découvre successivement un pavillon à toit rond, un autre polygonal duquel descend l'un des nombreux igroupes que je croise. Enfin, le pavillon du sommet qui abrite un Bouddha doré est à toit carré.






Première vue à travers les fleurs roses vers la Cité interdite et rencontre d'une grand-mère avec sa petite fille.





Du sommet, la vue sur les toits des palais ( yin devant et au loin yang) est un régal. La brume ne donne pas toute la précision que l'on pourrait souhaiter. La photo suivante montre les toits des résidences de la partie ouest et ce qui brille derrière...sera dans le message de demain !




Une plaque au sol rapelle l'axe nord-sud de toute la conception de la Cité interdite et en me tournant vers l'ouest, je vois le Dagoba blanc du lac Beihai, élevé en 1651, après la visite du dalaï-lama.






Journée agréable donc jusque-là.
Je redescends doucement et compte rentrer à l'hôtel avec le bus de la ligne 1 à un yuan.
Du monde, bien sûr et un peu de fatigue...finalement, j'accepte la proposition d'un cyclopousse pour ce que je comprends être trois yuans (ce n'est pas très loin, trop peu pour un taxi).
Il file, il pédale vivement sur l'avenue de départ puis dans les hutongs :





Le problème, c'est qu'il s'arrête parce de la marchandise bloque le passage, que la marchande qui a son petit stand en face ne semble pas vouloir la déplacer et que mon chauffeur me fait signe de descendre. Il me présente une petite carte plastifiée, écrite en anglais, langue qu'il ne parle pas, et me réclame 300 yuans pour la course ! Bien sûr, c'est un pur rackett.
Je tends trois billets de un yuan qu'il refuse de prendre, argumente qu'un taxi coûterait au maximum 20 yuans, il reste sourd, roule des yeux furieux et moi je dis que nous ne nous sommes pas mis d'accord sur la somme qu'il me réclame. Trois fois, une personne chinoise passe à côté de nous. Je dis, en chinois, "aidez-moi !" mais elles continuent leur chemin, les yeux baissés. Mon racketteur me fait signe avec les doigts qu'il se contentera de 200yuans. Je dis que je n'ai pas autant d'argent ( ce qui est vrai ), tente de lui propose 10 yuans qu'il refuse. C'est l'impasse. Il désigne mon petit sac que je porte en bandoulière mais aucune agression physique. Je lui montre qu'en dehors des quelques petits billets ( 1 & 5 yuans), je n'en ai qu'un de 100 que je lui donne pour en finir. Il me laisse partir. Je tourne le coin de la ruelle et je suis en fait...en face de mon hôtel ! L'aventure est bien au coin de la rue...

Taxe révolutionnaire sur une touriste capitaliste ?
Débrouille individuelle malhonnête ?

Je ne sais pas ce qu'aurait écrit Laoshe !

( à suivre )

Dimanche 14 avril 2013. Doux dès le matin puis chaud.

A quelques pas de l'hôtel, se trouve la maison que le romancier et dramaturge chinois Laoshe ( 1899-1966) habita de 1950 à sa mort, on le dit " suicidé".



C'est un siheyuan, "quatre avec jardin", maison traditionnelle des hutongs, en trois parties d'habitation en U et une cour carrée plantée. Les photos suivantes montrent le nom et le hutong, ainsi que l'entrée avec le mur coupe-vent :







Laoshe a raconté le quotidien du petit peuple de Chine. Il est l'auteur du "Pousse-pousse".




Son fils Shu Yi, directeur du musée de la littérature chinoise moderne, honore sa mémoire et milite pour la préservation des hutongs et des traditions chinoises.

Le guide papier qui m'a été très utile est : " Un grand week-end à Pékin" aux éditions Hachette. Je le trouve très bien fait; il mériterait simplement d'être actualisé car ça bouge beaucoup dans les petits commerces et j'ai vainement cherché les peignes Tan's au 381 Dongsi beidajie...remplacés par un cybercafé :



Mais la promenade est belle et il est amusant de constater que la numérotation de cette rue passe du 421 au 395..hutong oblige !

A Pékin aussi, la ville propose des vélos.








Le déjeuner cette fois est une grillade de lamelles de viande de mouton, accompagnées de légumes.


La promenade se termine par une visite dans magasin spécialisé pour les beaux-arts.

( à suivre )

Samedi 13 avril 2013. Doux à chaud, brise agréable.






Ce lieu au NE de Pékin ( entre le 4è et le 5è périphérique ) a été créé au début des années 2000 par des artistes chinois sur un site industriel en partie désaffecté. Il est destiné à exposer les créations les plus récentes et les plus novatrices.

On voit encore des installations industrielles et ça ou là, la vapeur fuse...





J'entre dans une grande galerie, puis dans la librairie d'art, riche en propositions.





Une sculpture au sol plaît beaucoup aux enfants.



L'ambiance générale est celle de la flânerie récréative et les promeneurs sont plutôt jeunes. On se photographie beaucoup :


et j'ai vu deux séquences professionnelles, le lieu est encore "branché", dont celle-ci :



Le rouge porte-bonheur est bien présent dans les sculptures des rues, il s'impose aussi avec la nuance rebelle.





Convivialité sous un doux soleil,


repas sur le pouce avec les ventes ambulantes ou déjeuner en terrasse




Après le déjeuner, je visite une exposition temporaire qui rassemble peintures abstraites, collages par thèmes (feuilles d'arbres, par exemple), vidéos et installations, comme celle-ci sur le gaspillage de l'eau et son accès difficile pour beaucoup


Plusieurs galeries encore, comme "Tong"


Beaucoup de petites boutiques aussi avec de l'artisanat ou du design.
Je ne sais dire si ce lieu est encore une force de proposition dans le domaine artistique mais l'endroit est vivant et méritait la visite !

( à suivre )

Vendredi 12 avril 2013. Frais à chaud, brise .



Mao nous accueille, face à lui-même dans son mausolée de l'autre côté de la grande place Tian'anmen. La phrase de gauche dit : "Longue vie à l'amitié entre les peuples." Celle de droite : "Longue vie au parti communiste chinois."
La Cité interdite :
72 ha, 24 empereurs entre 1420 et 1911.
L'essentiel est sa structure sur un axe sud-nord avec les trois palais yang de l'empereur au sud: exercice du pouvoir, lien avec le ciel, repas festifs. Ils sont suivis des trois palais yin: réception, prière, banquets intimes et attribués à l'impératrice, avant l'enceinte nord, protégée des vents mauvais par la colline du charbon. Les jardins impériaux appartiennent à la partie intime du palais, juste avant l'enceinte nord. Les appartements, de petits palais clos, sont répartis à l'est et à l'ouest de cet axe fondamental. Cyrille JAVARY explique bien cette symbolique dans son livre paru en 2001 aux éditions Philippe Picquier : " Dans la cité pourpre interdite."
Les trois photos suivantes montrent : le plan, les trois palais "yang", les trois palais "yin" avec, au fond et plus haut, la colline du charbon.









C'est un lieu très estimable mais il faudrait pouvoir le visiter en toute sérénité.
Or, il y a beaucoup trop de monde, beaucoup trop de marches et beaucoup de travaux qui empêchent l'accès en ce moment au palais de l'harmonie suprême, le yang du yang aux dix protecteurs et à d'autres petits palais :







Deux vues de résidences, puis un mur d'entrée-écran contre les vents froids et des murs d'enceintes des palais d'habitation, en perspective :









Pour terminer aujourd'hui, trois photos des jardins impériaux, dans la grâce des arbres en fleurs blanches et roses : c'est le printemps !

(à suivre)

Jeudi 11 avril 2013. Toujours beau et frais.







Dans ce magasin de Qianmen ( voir visite à Dazhalan le 5 avril), on ne vend que de la soie. C'est donc le moment d'envisager de faire faire une veste avant de partir. Les échanges avec la vendeuse puis le tailleur se font uniquement en chinois, langue très pratiquée ici ! J'avais sur moi une veste qui me va bien, je mise sur le rouge à l'intérieur et le noir à l'extérieur. Mesures, devis, les tissus sont achetés. Je passe dans le bureau du tailleur pour la façon.




Comme vous le voyez sur les photos à l'avant du bureau, cet homme a travaillé pour des vedettes et des personnalités. Nous nous accordons pour mardi prochain 11h, réception de la veste. Je lui laisse celle que je porte.

A quelques pas, mais les distances sont en fait toujours plus longues que ce que l'on imagine, se trouve la touristique "Laoshe teahouse", lieu de thé et de spectacles traditionnels.




Je visite, déguste un méchant Tieguanyin, m'amuse en regardant le " musée commercial " (sic) où des scènes de vie quotidienne sont sous verre dans des boîtes.













Je déjeune là simplement de fines tranches de poulet et de raviolis aux légumes, préparés avec du thé vert longjing.
Malheureusement, le petit spectacle de 14h annoncé dans mon guide n'existe plus.







Cette heureuse journée avait commencé par un erreur de stratégie : je pensais pouvoir entrer dans la Cité interdite par la porte est, à côté de mon hôtel : réservée au personnel. Je file jusqu'à la porte nord, pour être tranquille au début de la visite :
réservée à la sortie !
Des groupes de touristes chinois affluent, je renonce pour aujourd'hui et descend en bus, ligne 1 pour 1 yuan à Qianmen...je vous mets la carte, les douves nord-est et les touristes.
La Cité...interdite aujourd'hui est pour demain !

( à suivre)

Mercredi 10 avril 2013. Beau mais frais.

Elles sont arrivées les bestioles : au marché de nuit.
Depuis l'après-midi, j'habite un nouvel hôtel, proche de la Cité interdite et de la commerçante rue wangfujing.
A partir de 17h...marché de nuit alimentaire : des brochettes.
Bon appétit !

(à suivre)

Mardi 9 avril 2013. Soleil frais.
Journée contrastée, du harcèlement commercial à la paisible promenade dans un classique parc chinois.
"La rue de la soie" se trouve dans un quartier d'affaires, à l'est de la Cité interdite, marqué par ses buildings dont les tours jumelles :














Dans ces minuscules boutiques, remplies comme des cavernes d'Ali Baba, la cliente est sollicitée de toutes parts pour entrer...ça fait presque peur !




Courte pause déjeuner au 5è et dernier étage avec vue sur des maisons enserrées dans les immeubles. Plat du jour : carrés et lasagnes de tofou aux champignons.










Fuir cette frénésie et visiter à quelques pas "le magasin de l'amitié", ouvert dans les années 60, austère, tranquille et pratiquement sans clients à 14h. On ne leur prête pas attention de toute manière et ils peuvent voir et toucher sur quatre étages : du mobilier et des porcelaines traditionnels, des vêtements, des chinoiseries. Les bijoux sont sous vitrines.







Le tout sous l'égide de Mao :



C'est un quartier de résidences diplomatiques, fermées et gardées.




Le parc Ritan n'est pas loin :






Petite pause dans le bar musical du parc .






Traditionnellement, un parc chinois est composé de rochers (représentant les montagnes) et d'eau : le mot "paysage" en chinois est la réunion de ces deux éléments, mais aussi bien sûr de végétation et d'au moins une construction (kiosque, temple, maison ) qui marque la présence humaine dans la nature.

A la sortie ouest du parc, tout est écrit en lettres cyrilliques !




Mon guide papier m'explique qu'à la fin des années 80, une communauté russe s'est installée ici pour troquer des vêtements et des nouilles de Chine contre des fourrures, des tracteurs et même des avions russes.



Retour en taxi; quelques vues dont la façade d'un magasin Carrefour : jia le fu...pour la phonétique mais aussi le sens : le bonheur pour toute la famille.

(à suivre)

Lundi 8 avril 2013. Soleil puis couvert et vent.

Au nord-ouest de la Cité interdite, ce petit lac, relié à d'autres , pour les promenades de jour et les plaisirs des nuits.







Les barques et les cyclopousses attendent les clients,
la saison n'est pas commencée et certains bars se refont une beauté





La petite île reste isolée.
Voici le fameux et minuscule pont de marbre blanc : " le lingot d'argent"
qui conduit à la rue des bars de nuit





La promenade est agréable et le déjeuner aussi :
rouleaux d'épinards, assortiment de crudités et lamelles d'agneau aux choux braisés



( à suivre)

Dimanche 7 avril 2013 : lumineux à couvert.
Bon anniversaire Maude !

En sortant du métro, ils sont là partout...les marchands d'encens.


et ceux qui devinent le futur


les temples des lamas sont proches


[img]htt://www.enroutes.com/album_pic-98784.jpg[/img]

Non que la piété manque mais le commerce en profite largement. Un ensemble de temples, répartis dans cinq cours...cela fait beaucoup d'encens même si à l'entrée, devant les bacs fumants, la pancarte indique bien : "no smoking".
Je quitte donc assez rapidement, il y a des cars entiers qui arrivent.
Un peu plus bas, à droite, se trouve un hutong avec la guozijianjie, la rue du temple de Confucius. Le bâtiment est en travaux : pas de visite.
Dans cette petite rue, circulent de grosses voitures



C'est aussi, semble-t-il, un lieu de plus en plus "branché" : vêtements de créateurs, décoration de la maison, poterie contemporaine etc.
J'y observe un lieu de consultation en yijing



et visite le marchand de jouets



A quelques pas, LA belle découverte et expérience du jour : une maison de thé zen !
Ensuite, plus d'une heure de pur bonheur à déguster dans la sérénité et en aimable compagnie deux thés 'wulongs' de grande qualité, le premier plus fruité, le second plus fleuri. Je vous y invite :






L'émotion du jour, avec ces saveurs et parfums très subtils, c'est que pour la première fois j'arrive à peu près à tenir une petite conversation avec mon hôtesse.
Retour en taxi, ce qui me fait voir la partie est du centre ville : rues de petits commerces colorés, grands axes aux buildings très très hauts, la grande gare et ce qui reste du mur des Mings.

Et le midi, tout cela avait commencé par une cuisse de canard laqué,
belle à voir mais peu de viande et beaucoup de petits morceaux d'os qui en appellent à ma vigilance et ne laissent pas le loisir de s'abandonner



(à suivre)

J'essaie d'importer les photos puis d'écrire le texte mais c'est délicat avec le téléphone seulement. Demain, je cherche un cybercafé. Ce soir...quelques photos. Peut-être...

(à suivre)









.

Ouf ! Grâce à la patience, la compétence et la gentillesse de l'équipe d'accueil de l'hôtel, j'ai pu insérer le reste des photos.

Tiantan, le temple du ciel, ce sont pour moi d'abord des toits et des symboles mais aussi un parc avec ses cyprès odorants et toutes les activités qui font le bonheur des visiteurs.

Dans l'ordre des photos : voûte céleste, carte, salle des prières pour de bonnes récoltes, toit à cinq protecteurs chargés de défendre le bâtiment, toit à sept, jeu de toits, dragon et phénix, pavillon de l'abstinence, parc et lanterne, tuiles bleues, vestiaire de l'empereur (par erreur en double), tai chi - élève et maître, photo de printemps ( ils sont nombreux à faire ainsi), couleurs qui bougent, l'homme au diabolo (un expert) et pour terminer, une petite galerie chronologique d'empereurs, tous assis derrière une vitre au pavillon de l'abstinence. Même fonction et allures différentes...

(à suivre)

[marq=down]

Vendredi 5 avril 2013. Soleil voilé.
Dazhalan : ""la grande barrière", juste au Sud de la place Tian'anmen.
Magasins pour Chinois et touristes chinois ( peu d'étrangers).
Un festival d'odeurs alléchantes à l'heure du déjeuner : liangle, brochettes de porc ou de pieuvre.





Chaussons enfants décevants au toucher, trop raides...
Marchand de thés, pharmacie sur trois étages : le baume du tigre est au 3è ! tout est sous vitrine, la photo est à la dérobée, nombreuses vendeuses, le tout impressionnant. Magasin de chaussons de référence. Ils sont cousus main. C'est devant au toucher, assez raide.
Au numéro 22 de la rue : magasin de thé un peu austère et très professionnel, réputé pour sa qualité et ses choix de thés.





Deux fois 100g de thé au jasmin, très parfumé.

Vue de la chambre.

Jeudi 4 avril 2013 ... du gris sur la ville, il pleut doucement sur Beijing...et un peu de gris en moi : ce matin, l'ordinateur refuse de s'ouvrir. Vaines tentatives de restaurer windows. Achat d'une tablette avec laquelle je vous écris mais l'outil n'est pas le même et je n'ai pas surmonté l'insertion des photos.

Quelques doutes aussi...je m'étais donné de montrer, décrire et de laisser les visiteurs commenter eux-mêmes. Finalement, est-ce bien ainsi ? J'ai montré beaucoup de positif : accueil, sourire et rire souvent des personnes rencontrées. Elles jouent beaucoup ( cartes, pions etc.). Mais n'est-ce pas réducteur ?

Mon étonnement dans le hutong d'avant-hier : autant de pauvreté, des conditions d'habitat insalubres et tant d'échanges, de sourires, une façon conviviale de vivre, partout.

Dans le quotidien, personne ne m'a parlé du pays, des dirigeants, du parti ni de Mao. Hier, je m'interrogeais puisque la journée avait été très touristique : Temple du ciel par grand soleil et spectacle Kungfu de qualité.
Quel angle de vue plus personnel allais-je présenter ? Les photos sont pour le moment inaccessibles car je les avais copiées dans l'ordi, avant de les supprimer du téléphone...
vos commentaires seront les bienvenus.
( à suivre )

Bonjour,

Le blog est en pause, l’ordinateur de Claire étant pour le moment en panne.

A très bientôt.

Mardi 2 avril 2013. Beau. Qu'est-ce que j'ai dans ma musette ce soir ?
Un train intercity et le tour du quartier.

Grand merci à Xiang Qun pour les 18 jours passés chez elle à Tianjin !

Le train Tianjin- Beijing :
toujours aussi rapide, aussi beau, aussi pratique :





Tout au long du trajet, l'urbanisme est le même :
il faut loger un maximum de personnes.






Sitôt arrivé, le train est nettoyé : toujours blanc, impeccable.




Spécialement pour Martin et Paul, la locomotive. Le conducteur en uniforme à boutons dorés et casquette blanche avait déjà défilé avant que je puisse le photographier !




Taxi, installation dans mon hôtel agréable, décoration chinoise contemporaine. Chaque étage a un thème : paysage, bambous, porcelaine, fleurs et oiseaux, enfin calligraphie, là où j'habite.
L'hôtel est à l'Est du Temple du Ciel, dans l'artère xing fu


Après installation, je fais le tour du quartier et suis tout de suite dans un vrai hutong (ruelles aux maisons basses) vivant et doucement coloré par le soleil de 17h. Chaque fois que j'ai demandé la permission de photographier, j'ai été bien accueillie et les personnes ont apprécié que je les choisisse. Je vous laisse faire la promenade :
















De retour dans ma rue, un peu de circulation, avec la séparation de la voie pour les vélos de celle des voitures,




la rencontre de joyeuses collégiennes ou lycéennes (?) en uniforme jogging à la sortie de leur établissement,




et le théâtre rouge, en face de l'hôtel, qui ne manque pas de m'attirer.




J'entre, je me renseigne, j'achète un billet pour demain soir.
Je vous raconterai.

(à suivre)


N'hésitez pas à me laisser un message :
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