Le 28/06/10, 16:28
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Dimanche est ici jour de messe ! La couturière est venu me livrer à 8h la robe que j’avais commandée vendredi soir. Nous sommes arrivés à 9H30 à la messe habillées de nos robes Togolaises avec Romain (un autre salarié de PASYD). La messe avait commencé à 8H, mais Romain nous a épargné une partie.
L’assemblée était en train de chanter, danser, crier « Amen ». Ambiance très sympa : nous nous disions tous que nous irions davantage à la messe si elles étaient comme ca en France. Le pasteur a finalement pris la parole pour parler de l’assurance que nous devions avoir en Dieu (le tout traduit en éwé, le dialecte local ; ca donnait l’impression d’un sketch entre le pasteur et le traducteur) ; le ton est devenu de plus en plus incisif, il criait... Après un bon quart d’heure de harangue, il a ordonné aux gens de dire tout haut ce qui n’allait pas dans leur vie. Tout le monde s’est mis à parler, crier, taper dans les mains de rage ; une personne est même entrée en transe. Il a finalement invité les personnes qui étaient victimes d’un mal corporel de venir devant pour qu’il les guérisse. Nous avons appris par la suite que les gens croient que le vaudou les a envoutés en leur donnant une douleur au bras ou ailleurs ; le pasteur les exorcise un par un (il y avait une trentaine de personnes) et les personnes tombent par terre quand le vaudou est sorti de leur corps. C’est assez impressionnant et l’on se sent très étranger à tout ca. On peut voir là que les africains ont certes été convertis au christianisme, mais qu’ils l’ont adapté à leur culture. On dit ici de ces personnes qu’elles ont « un pied dedans, un pied dehors ».
Pour midi, nous sommes allés manger chez Romain et sa famille. Nous avions apporté des boissons et des bonbons pour les enfants et des fruits pour le dessert. On nous a servi le traditionnel fufu (prononcer « foufou »). Il s’agit d’igname ou de manioc pilé et mélangé avec de l’eau. Cela donne une pate, qui est servie avec une sauce à la tomate, aux piments, aux aubergines avec éventuellement des morceaux de bœuf. On mange ca avec les doigts et c’est bon !
Cette semaine il n’y a pas de cours. Ca nous laissera le temps de programmer la prochaine session du mois de juillet et de nous reposer un peu aussi !
PS : pour ceux qui se demandent si on parle encore allemand au Togo, c’est une option pour la deuxième langue vivante avec l’espagnol. Le francais et l’anglais (parlé au Ghana) sont elles obligatoires. Sinon nous n’avons rencontré personne qui semblait le parler.
L’assemblée était en train de chanter, danser, crier « Amen ». Ambiance très sympa : nous nous disions tous que nous irions davantage à la messe si elles étaient comme ca en France. Le pasteur a finalement pris la parole pour parler de l’assurance que nous devions avoir en Dieu (le tout traduit en éwé, le dialecte local ; ca donnait l’impression d’un sketch entre le pasteur et le traducteur) ; le ton est devenu de plus en plus incisif, il criait... Après un bon quart d’heure de harangue, il a ordonné aux gens de dire tout haut ce qui n’allait pas dans leur vie. Tout le monde s’est mis à parler, crier, taper dans les mains de rage ; une personne est même entrée en transe. Il a finalement invité les personnes qui étaient victimes d’un mal corporel de venir devant pour qu’il les guérisse. Nous avons appris par la suite que les gens croient que le vaudou les a envoutés en leur donnant une douleur au bras ou ailleurs ; le pasteur les exorcise un par un (il y avait une trentaine de personnes) et les personnes tombent par terre quand le vaudou est sorti de leur corps. C’est assez impressionnant et l’on se sent très étranger à tout ca. On peut voir là que les africains ont certes été convertis au christianisme, mais qu’ils l’ont adapté à leur culture. On dit ici de ces personnes qu’elles ont « un pied dedans, un pied dehors ».
Pour midi, nous sommes allés manger chez Romain et sa famille. Nous avions apporté des boissons et des bonbons pour les enfants et des fruits pour le dessert. On nous a servi le traditionnel fufu (prononcer « foufou »). Il s’agit d’igname ou de manioc pilé et mélangé avec de l’eau. Cela donne une pate, qui est servie avec une sauce à la tomate, aux piments, aux aubergines avec éventuellement des morceaux de bœuf. On mange ca avec les doigts et c’est bon !
Cette semaine il n’y a pas de cours. Ca nous laissera le temps de programmer la prochaine session du mois de juillet et de nous reposer un peu aussi !
PS : pour ceux qui se demandent si on parle encore allemand au Togo, c’est une option pour la deuxième langue vivante avec l’espagnol. Le francais et l’anglais (parlé au Ghana) sont elles obligatoires. Sinon nous n’avons rencontré personne qui semblait le parler.